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Vaine tendresse
D’une fille
Envers son père
Et sa mère
Qui semblent
Ne pas entendre
Ses appels à l’aide
Ne pas comprendre
Ses attentions inutiles
Son intention respectueuse.
Leur sang dans ses veines
Mais indifférence saine
Car sa tendresse
De femme
A trouvé un homme
Pour sculpter
Ses formes
Avec ses caresses
Essuyer ses larmes
Et boire ses paroles.
Après le déballage de tous ces sacs à main, dossiers et autres besaces, revenons à des choses moins prosaïques.
Nous aimerions vous lire sur :
Vaine tendresse
Inspirés ou non par la sculpture d'Auguste Rodin, vous avez jusqu'au dimanche 17 février, minuit pour vous exprimer (en fichier joint) sur ce sentiment, vain ou pas.
Bonne semaine à vous.
Morceau d’un pays
A l’horizon indéfini
Nature sans autre vie
Qu’une mer de soucis
Un océan qui surgit
D’un feu inouï
Un volcan d’envies
Loin de l’alchimie
D’un air qui s’enfuit
Dans une atmosphère d’Ennui
On appellait Baudelaire "Le poète des odeurs". Laura peut sans aucun doute être surnommée "Poètesse du paysage". Des textes qui, toujours, effacent la frontière entre paysage de l'âme et paysage du monde, où chaque vallon verdoyant, chaque désert rose trouve son écho dans le sentiment humain. Chapeau bas, Laura!
I. Contrainte stylistique: Ecriture (presque) automatique
Sujets n°1: Selon vous
Liberté!
1) En partant du terme de "Surréalité", laissez divaguer votre plume en une suite de 10 mots que vous nous livrerez
puis
2) Intégrez-les en un poème de 10 vers au plus (rimes non obligatoires)
puis
3) Y trouver un "titre-image" (métaphore, oxymore etc...)
N'oubliez pas que les mots "à sortir" n'ont pas forcément de rapport avec le terme même de surréalité. Laissez complètement aller votre plume
L'équipe marocaine de football, éliminée au premier tour de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN-2008) au Ghana, a perdu neuf rangs au classement FIFA, publié mercredi, se plaçant 48è mondial et 9è sur le plan continental.Ce classement est marqué par le bond du Ghana, désormais 14è et première nation africaine après avoir gagné 29 places. Demi-finaliste de la CAN-2008 qu'il a organisé sur son sol, le Ghana devance sur le continent africain le finaliste de la CAN, le Cameroun (17è, +8) et l'autre demi-finaliste, la Côte d'Ivoire (24è, +14).
L'Egypte, vainqueur dimanche dernier de la CAN pour la sixième fois de son histoire, la deuxième d'affilée, pointe à la 29è place (+6).
Le "Top 10" mondial a peu bougé car les grandes nations ont disputé peu de matches depuis un mois. L'Argentine reste en tête pour le cinquième mois consécutif, alors que seule la Grèce y fait son entrée (10è, +1) au détriment de la Croatie (12è, -2). Le prochain classement sera publié le 12 mars.
Voici le classement FIFA (classement précédent entre parenthèses).
Ça souffle sur le détroit de Gibraltar. Depuis plusieurs jours, de fortes rafales de vent perturbent le trafic entre les deux rives de la Méditerranée. Cette situation inquiète les opérateurs de la région. Les expéditions et la traversée des passagers sont en effet compromises. Les pertes pourraient être considérables si la situation venait à durer.
Sur la ligne Algésiras-Sebta, le trafic est plus que réduit. Depuis lundi, les ferries rapides sont amarrés à quai, attendant une accalmie. Seul un gros ferry est opérationnel afin d’assurer des rotations d’urgence. De même, entre Tanger et Tarifa, le trafic est au point mort. Le port de Tarifa, dont l’extension est prévue pour 2009, n’est pas en mesure d’accueillir des bateaux de grosse capacité.
Le trafic passager est aussi en souffrance. Les usagers n’ont d’autres solutions que de prendre leur mal en patience ou de rebrousser chemin. Mais la situation est plus dramatique pour les transporteurs routiers. La file d’attente est de plus en plus longue. Selon des estimations, plus d’une centaine de camions attendent pour embarquer à partir du port de Tanger.
Les autorités veillent à l’organisation des flux. Il s’agit d’éviter que les camions ne bloquent la circulation dans la ville. Ce qui suscite la colère des conducteurs qui réclament «des solutions». Selon les prévisions de la Météorologie nationale, les conditions climatiques ne sont pas près de s’arranger. Les vents devraient durer au moins jusqu’au week-end.
Rappelons qu’en cette période de l’année, le blocage du trafic est fréquent. Déjà, fin 2007, des milliers de passagers avaient été bloqués dans les différents ports du détroit (cf.www.leconomiste.com). Et les dispositifs mis en place, pour parer à cette éventualité, ne sont pas assez efficaces.
Pour de nombreux opérateurs, il faudrait s’inspirer des autres ports du monde, situés dans des zones très perturbées du point de vue climatique. Il est inconcevable, alors que la région connaît un trafic de plus en plus important, que de telles situations soient déplorées chaque année.
O. C, II, VO, 182 : « «J’aime à dépendre un peu du hasard : l’exactitude numérotée des stations des chemins de fer, la précision des bateaux à vapeur arrivant à heure et jour fixes, ne réjouissent guère un poète, ni un peintre, ni même un simple archéologue, ou collectionneur comme je suis.
[…] – Où vais-je ? Où peut-on souhaiter aller en hiver ? Je vais au-devant du printemps, je vais au-devant du soleil… Il flamboie à mes yeux dans les brumes colorées de l’Orient. – L’idée m’en est venue en me promenant sur les hautes terrasses de la ville (Genève) qui encadrent une sorte de jardin suspendu. Les soleils couchants y sont magnifiques. »
paysage ambulatoire
cadrage
Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé
Fumer tue
Mangez moins de graisse
Mangez cinq fruits et légumes par jour
Bougez, marchez, faites du sport
Attention à la pollution dehors
Et aux produits toxiques chez vous
L’abus de vie fait mourir
Mais l’abus de prescriptions,
De protection et de préventions
Tue la vie, ses risques et ses plaisirs.
Le romancier suisse vit depuis trente ans à Ropraz, petit village faussement paisible où règnent légendes et superstitions. Hanté par le décès de sa mère, survenu il y a sept ans, il lui dédie deux ouvrages sur lesquels plane son souvenir ému.
première vue, tout a l'air calme. Ni l'imposante chaîne des Alpes à l'horizon, ni le chant criard des mésanges ne semblent pouvoir troubler la tranquillité de Ropraz, petite bourgade perchée à quelques kilomètres de Lausanne. Pour un peu, on se croirait dans un épisode de Heidi. Difficile donc d'imaginer les atrocités qu'ont pu abriter ces lieux, et dont Jacques Chessex se faisait l'écho l'an passé, avec force détails, dans Le vampire de Ropraz: au début du XXe siècle, plusieurs tombes de défuntes, dont celle de la jeune Rosa, furent profanées, les corps dépecés et violés. Un jeune valet du nom de Favez, un peu attardé et zoophile avéré, fut condamné - sans que le mystère soit complètement dissipé... «Les Français croient souvent que la Suisse est un pays neutre et paisible, mais ils se trompent!» jure Jacques Chessex, dans son phrasé élégant, mâtiné d'une pointe d'accent. «En réalité, c'est une terre de violence et de sorcellerie, surtout dans ces petits villages en hauteur, longtemps restés à l'écart.» C'est pourtant ici que l'auteur de Monsieur s'est installé, il y a trente ans, dans une maison paysanne qu'il a fait construire grâce au succès de L'ogre (prix Goncourt en 1973). A presque 74 ans, l'écrivain, poète, romancier et essayiste y goûte, loin du tapage parisien, le plaisir de la réclusion, du «désencombrement».
Sa demeure ne fait d'ailleurs pas dans l'épate. Précédé d'une petite terrasse, l'intérieur, plutôt rustique, frappe surtout par l'omniprésence de toiles accrochées à tous les murs de la maison. Si la plupart ont été exécutées par des amis peintres, tels que Pietro Sarto, Oscar Lagunas ou Zao Wou-ki, d'autres sont signées par Chessex lui-même. «Je n'ai commencé à montrer mes toiles qu'à l'âge de 60 ans, à la demande de François Nourissier. Depuis, j'ai exposé dans plusieurs galeries européennes.» Le motif, invariable, représente un Minotaure, souvent entouré de femmes, dans des positions plutôt explicites. «C'est un personnage qui m'est très fraternel, explique-t-il. Mi-homme, mi-bête, il annonce la mort et se nourrit de jeunes filles.» En passant, on remarque, menant à l'étage, l' «escalier des dames», où s'exhibent sans pudeur des dizaines de femmes nues et alanguies.
Plus austère, le vaste bureau de l'écrivain est à peine éclairé par la lumière d'hiver. Sur ses longues étagères se côtoient Ramuz, Mauriac, Blanchot, René Char, ou encore Jean Giono, auteur chéri - il reçut en 2007 le Grand Prix qui porte son nom. Dans une vitrine, un objet brillant et incongru: un large couteau un peu rouillé, dont la lame approche les vingt centimètres. «Mon fils l'a trouvé l'an dernier, alors qu'il braconnait des truites dans le torrent, en contrebas du cimetière. C'est un couteau de boucherie des années 1900, très certainement celui qu'utilisa Favez pour ouvrir le ventre de la jeune Rosa, avant de le lancer au-dessus du parapet», assure Chessex. On s'étonne un peu de trouver là cet objet assassin exhibé comme un trophée. «On me traite souvent de fou, de nécrophage. Mais il n'y a aucune morbidité en moi, aucun attristement sur le funèbre», se défend l'auteur.
Dans un coin du bureau sont empilés une dizaine d'ouvrages consacrés aux oiseaux, l'une des marottes de l'auteur. «C'est une passion qui remonte à l'enfance, quand ma mère m'apprenait à les reconnaître. Sans elle, je n'aurais jamais connu ces choses-là.» Cette mère à qui il dédie aujourd'hui un recueil de poèmes, Revanche des purs, et un récit, Pardon mère. Dans ce beau texte, le fils évoque cette femme pure et dévouée, protestante éclairée, amoureuse de la nature et de ses élégies, et dont il regrette de ne jamais s'être montré plus digne. «Lorsque ma mère m'a annoncé, dans ses derniers mois de vie, qu'elle ne désirait pas de tombe, j'ai su que j'écrirais ce livre, en hommage à son souvenir, mais aussi comme lieu de recueillement», avoue-t-il avec émotion. Sans jamais verser dans un pathos inutile, l'auteur trace ainsi le parcours de ce lien filial, de cet amour universel, dont la rupture laisse des blessures inguérissables. «Le deuil est une chose impossible. Mais ce livre me permet aujourd'hui de mieux écouter ma mère, dans cette étrange présence qu'est celle des morts.»
A ces mots, on comprend pourquoi l'attire tant le petit cimetière de Ropraz. C'est ici qu'il parvient le mieux à écrire, dans un petit carnet qui ne le quitte jamais: «J'aime me reposer sur le petit banc de l'entrée, à l'aube, lorsque surgissent les odeurs du matin, des bêtes qu'on vient de traire, de la terre profonde et humide. C'est le meilleur moment pour écrire de la poésie.» Il arpente ce royaume de pierres, présente les morts un à un, montre du doigt l'endroit exact où fut déterré le cadavre de Rosa. «Ils ont refait le cimetière il y a quelques années, et sa stèle a disparu», confie-t-il avec une pointe de déception. «Ce que je vois ici convient à mon appétit pour la beauté, souffle-t-il. Des forêts sublimes, dignes de Schubert, le petit pont au-dessus de la rivière à truites, la couleur des saisons qui passent... Il n'y a ici aucun obstacle entre le monde et moi.»
Sa demeure ne fait d'ailleurs pas dans l'épate. Précédé d'une petite terrasse, l'intérieur, plutôt rustique, frappe surtout par l'omniprésence de toiles accrochées à tous les murs de la maison. Si la plupart ont été exécutées par des amis peintres, tels que Pietro Sarto, Oscar Lagunas ou Zao Wou-ki, d'autres sont signées par Chessex lui-même. «Je n'ai commencé à montrer mes toiles qu'à l'âge de 60 ans, à la demande de François Nourissier. Depuis, j'ai exposé dans plusieurs galeries européennes.» Le motif, invariable, représente un Minotaure, souvent entouré de femmes, dans des positions plutôt explicites. «C'est un personnage qui m'est très fraternel, explique-t-il. Mi-homme, mi-bête, il annonce la mort et se nourrit de jeunes filles.» En passant, on remarque, menant à l'étage, l' «escalier des dames», où s'exhibent sans pudeur des dizaines de femmes nues et alanguies.
Plus austère, le vaste bureau de l'écrivain est à peine éclairé par la lumière d'hiver. Sur ses longues étagères se côtoient Ramuz, Mauriac, Blanchot, René Char, ou encore Jean Giono, auteur chéri - il reçut en 2007 le Grand Prix qui porte son nom. Dans une vitrine, un objet brillant et incongru: un large couteau un peu rouillé, dont la lame approche les vingt centimètres. «Mon fils l'a trouvé l'an dernier, alors qu'il braconnait des truites dans le torrent, en contrebas du cimetière. C'est un couteau de boucherie des années 1900, très certainement celui qu'utilisa Favez pour ouvrir le ventre de la jeune Rosa, avant de le lancer au-dessus du parapet», assure Chessex. On s'étonne un peu de trouver là cet objet assassin exhibé comme un trophée. «On me traite souvent de fou, de nécrophage. Mais il n'y a aucune morbidité en moi, aucun attristement sur le funèbre», se défend l'auteur.
Dans un coin du bureau sont empilés une dizaine d'ouvrages consacrés aux oiseaux, l'une des marottes de l'auteur. «C'est une passion qui remonte à l'enfance, quand ma mère m'apprenait à les reconnaître. Sans elle, je n'aurais jamais connu ces choses-là.» Cette mère à qui il dédie aujourd'hui un recueil de poèmes, Revanche des purs, et un récit, Pardon mère. Dans ce beau texte, le fils évoque cette femme pure et dévouée, protestante éclairée, amoureuse de la nature et de ses élégies, et dont il regrette de ne jamais s'être montré plus digne. «Lorsque ma mère m'a annoncé, dans ses derniers mois de vie, qu'elle ne désirait pas de tombe, j'ai su que j'écrirais ce livre, en hommage à son souvenir, mais aussi comme lieu de recueillement», avoue-t-il avec émotion. Sans jamais verser dans un pathos inutile, l'auteur trace ainsi le parcours de ce lien filial, de cet amour universel, dont la rupture laisse des blessures inguérissables. «Le deuil est une chose impossible. Mais ce livre me permet aujourd'hui de mieux écouter ma mère, dans cette étrange présence qu'est celle des morts.»
A ces mots, on comprend pourquoi l'attire tant le petit cimetière de Ropraz. C'est ici qu'il parvient le mieux à écrire, dans un petit carnet qui ne le quitte jamais: «J'aime me reposer sur le petit banc de l'entrée, à l'aube, lorsque surgissent les odeurs du matin, des bêtes qu'on vient de traire, de la terre profonde et humide. C'est le meilleur moment pour écrire de la poésie.» Il arpente ce royaume de pierres, présente les morts un à un, montre du doigt l'endroit exact où fut déterré le cadavre de Rosa. «Ils ont refait le cimetière il y a quelques années, et sa stèle a disparu», confie-t-il avec une pointe de déception. «Ce que je vois ici convient à mon appétit pour la beauté, souffle-t-il. Des forêts sublimes, dignes de Schubert, le petit pont au-dessus de la rivière à truites, la couleur des saisons qui passent... Il n'y a ici aucun obstacle entre le monde et moi.»
Venant de Bretagne, un groupe de personnes handicapées travaillant dans un CAT (Centre d’aide par le travail) se rend au carnaval de Dunkerque. Ils y sont accueillis par les « Zot’ches », les associations philanthropiques qui animent le Carnaval. Cette aventure humaine est l’occasion de restituer la fête dans sa beauté tonitruante mais aussi dans son aspect le plus humain : celui d’une profonde et ancienne solidarité humaine. L’échange qui se crée permet de porter un autre regard sur le carnaval et sur les handicapés, enfin affranchis du regard des autres.
Ce film nous ouvre des portes sur des réalités intimes rarement évoquées. Il nous offre des perspectives de regards croisés sur la normalité, la différence, le vivre ensemble, le sens du dérisoire.
Un documentaire de Daniel Rouyre Une coproduction Candela Productions / France 3 Nord Pas-de-Calais Picardie / France 3 Le site de Candela Productions...
Par la magie du carnaval de Dunkerque, ce film donne à entendre des paroles rares de personnes handicapées.
Laurent Verstaevel est éducateur à l’ESAT des Menhirs de La Gacilly, en Bretagne. Dunkerquois d’origine, il organise chaque année, pour les personnes handicapées dont il s’occupe, un séjour dans son pays au moment du carnaval. Un voyage au parfum d’aventure… A Dunkerque, le carnaval s’appelle « la bande ». Dans cette ville martyrisée par les drames de la pêche, les invasions, les guerres, les crises économiques qu’elle a connus au cours des siècles, faire la bande est une forme de résistance… Un état d’esprit fait de dérision, de culte du vivre ensemble, de générosité, de solidarité…
Pour Rémy, Anne-Marie, Jean, Ludo et quelques autres, tous travailleurs handicapés, la rencontre avec les Dunkerquois est un pur moment de bonheur. Enfin affranchis du regard des autres, ils mesurent avec lucidité les chemins du possible… lorsqu’ils pensent à leur réalité quotidienne. Leurs paroles brutes, simples et belles, nous claquent alors à la figure… Comme un coup de poing dans la gueule…
Le point de vue du réalisateur, Daniel Rouyre
Tout était dit sur mon intention d’être le témoin de ce voyage à Dunkerque, sur mon désir de comprendre comment et pourquoi les “ différences ” s’effacent aussi simplement à cet endroit-là, et à ce moment-là. Cela passe forcément par un regard d’empathie envers tout un peuple et son histoire, et cela passe surtout par l’appréhension du rôle fondamental des associations philanthropiques qui, tenant bon la barre de la tradition, irriguent le carnaval dunkerquois de fraternité et de solidarité. Saisir ces purs moments de bonheur et de jubilation vécus par des personnes handicapées au milieu de tous est aussi, j’en suis convaincu, évoquer en creux les manques de notre société envers eux.
Le film s’impose en un regard croisé sur deux univers qui se rencontrent, se mêlent et se comprennent presque naturellement, dans des entrelacements révélateurs, par ailleurs, de la dialectique subtile mise en œuvre par le projet de Laurent.
L’aventure, les protagonistes, le cadre ... tout concourt à poser un coin sur la question du handicap dans notre pays et à ouvrir la réflexion sur les chemins du possible.
Daniel Rouyre
Ce que vous n'apprendrez pas...
... en regardant le documentaire.
Daniel Rouyre n'en est pas à son premier documentaire et il aime varier les genres.
Basé sur un sujet social également, son précédent film ("Le container") suivait un groupe de RMIstes en atelier d'insertion qui, après avoir retapés vélos et mobylettes, emmenaient leur précieux butin au Bénin pour en faire don à des plus démunis qu'eux. En savoir plus...
Sans en dévoiler trop, son prochain documentaire se penchera sur les races animales invasives en France telles les tortues de Floride, devenues trop grosses pour l'aquarium des enfants que l'on va relâcher dans la première mare ou rivière venue en oubliant les ravages qu'elles causeront à l'écosystème en place.
La rencontre entre Daniel Rouyre et Laurent Verstaevel, l'éducateur de "la tentation de Dunkerque" C'est à l'occasion de la réalisation d'un film institutionnel sur le CAT de la Gacilly que les deux hommes se rencontrent en 2004. A cette époque, Laurent a déjà organisé deux séjours au Carnaval de Dunkerque. Séduit par le projet, l'enthousiasme de Laurent, et l'esprit philanthropique du carnaval, Daniel Rouyre décide de réaliser ce film. En 2005 et 2006, il est de l'expédition à Dunkerque avec les pensionnaires du centre, sans caméra, pour affiner les contours du projets et faire connaissance avec ce monde si particulier des bandes, des bals, des chapelles et autres particularités carnavalesques dunkerquoises. Le tournage à proprement parler s'est déroulé pendant l'édition 2007.
Eclairage sur le titre
"La tentation de Dunkerque" fait référence à "la tentation de Venise", autre grande ville de Carnaval.
Qu'est ce que "la tentation de Venise" :
La tentation de Venise c'est ce rêve de vie pas forcément inaccessible mais qu'on refuse de rendre vrai (par devoir, peur, ambition, responsabilités, etc...). Souvent une passion, une envie vraie mais un peu folle. On peut la considérer comme un rêve frustré ou abandonné pour de bonnes ou mauvaises raisons. C'est un idéal souvent un peu sur valorisé auquel on pense avec regret et envie sans forcer le destin pour l'atteindre. (source : Crieur.com)
Pour Daniel Rouyre et Candela Productions, c'était un titre provisoire. Mais le parallèle entre la signification de cette expression et l'objectif du projet de Laurent Verstaevel (gommer les différences entre handicapés et biens-portants physiques et mentaux) était trop criant pour ne pas garder le titre.
Quand j'entends sa voix, j'ai les sens en ébullition et quand je pense à lui, j'ai un insatiable appétit d'émotions. Quand je rêve que je suis toute entière entre ses mains, c'est la grande évasion et quand je l'imagine en moi, c'est une véritable explosion! Mais tout ça n'est que fantasme et illusion, parfois, j'en perd la raison.
AP
Dans ma nuit lunaire si seule en émoi sans celui qui m'aimera,
je dépose des mots d'amour silencieux pour mon corsaire qui s'ignore.
Capitainelili
Cher Amour, la vie avec vous est tendre ou acidulée, douce ou pétillante mais jamais amère :
une boîte de bonbon colorés.
Cinderella
Douce enfant, Belle enfant, tu as tant voulu voir le soleil.
De suite poser ton regard sur le maquis corse, plisser tes jeunes yeux
et les porter à l'horizon si bleu, si lumineux.
Douce enfant, belle enfant, tu es si grande, dans le coeur de ceux qui t'aiment.
Djane
Un message est passé entre nous, un signal est passé dans tes yeux
et au bout de tes lèvres un aveu.
Je t'aime comme au printemps, on résonne sur les mêmes temps, j
usqu'à la fin de ma vie, je serai par toi éblouie.
Elisabeth
Avec toi je découvre ce qu'être aimée veut dire
Etre aimée, ce mystère qui m'échappa souvent (...)
Avant que de trouver la clef de ta tendre demeure
Où générosité y épouse l'amour...
Enriqueta
Trois petites lignes pour te dire ...
Tu es mon chou, mon gros chou, mon méga chou
Mais je veux juste te dire Je T'M
Jo
L’amour rend aveugle ceux qui ne veulent pas voir
et rend la vue à ceux qui ne voulaient plus croire.
Laura
J'ai écrit ton nom sur le sable,
Mais la vague l'a emporté
J'ai enfoui ton nom dans mon coeur,
Et là, le temps l'a gardé...
Moa
Petit à petit, tu as grignoté mon cœur.
Mais voilà que, inconscient Topolino, tu le laisses, tu l’abandonnes, ce cœur donné.
Viens le retrouver. Viens me retrouver.
Promis, il y aura du «Bonheur des Dieux » à déguster.
Penny
Ma petite chatte, ma féline, ma panthère,
Nous avons tellement de point commun et si peu de différence
que devant notre amour dame nature ne peut que s'incliner
ton cochon dingue de toi.
Philippe
Mon Amour,
Malgré les orages, mon escapade, mes doutes, nos moments de tiédeur,
je ne retiendrai de notre Amour que la complicité, la sincérité, l'écoute, le désir...
Nous savons faconner notre Amour, le rendre à notre image, le faire évoluer
et c'est ce qui fait notre force dans les tumultes de la vie.
Je t'aime et je suis prête à traverser le reste de ma vie à tes côtés...
Viesecrète
L’espace d’un instant nos regards se sont croisés,
L’espace d’un regard nos vies se sont attirées,
L’espace d’une vie nos âmes se sont fusionnées.
Un instant, un regard, toi et moi,
Pour la vie…
Encore aujourd'hui, de nombreuses personnes, en écrivant le chiffre7utilisent une barre supplémentaire horizontale au milieu du chiffre. La plupart des typographies l'ont fait disparaître aujourd'hui Mais savez-vous pourquoi cette barre a survécu jusqu'à nos jours ? Il faut remonter bien loin, aux temps bibliques :
Lorsque Moïse eut gravi le mont Sinaï, et que les 10 commandements lui furent dictés, il redescendit vers son peuple et leur lut, à haute et forte voix, chaque commandement.
Arrivé auseptièmecommandement, il annonça: « Tu ne commettras point d'adultère. Tu ne désireras pas la femme de ton prochain » Et là...de nombreuses voix s'élevèrent parmi le peuple lui criant: "Barre lesept, barre lesept, barre le sept!!!"
Le doyen de la chanson française est mort mercredi d'une rupture d'anévrisme, quelques semaines après avoir fait ses adieux sur scène. Une destinée hors du commun pour une œuvre mi-rire, mi-émotion.
Un rire tonitruant, une bonne humeur communicative et une voix suave... En plus de 70 ans de carrière, Henri Salvador nous a successivement charmés, fait rire et pleurer. Déposez ici votre hommage.
O. C, II, VO, 178 : « Tu ne m’as pas demandé où je vais : le sais-je moi-même ? Je vais tâcher de voir des pays que je n’aie pas vus ; et puis dans cette saison, l’on n’a guère le choix des routes ; il faut prendre celle que la neige, l’inondation ou les voleurs n’ont pas envahie. »
Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."
Découvrez la vidéo d' 'OBSESSION', le nouvel extrait de l'album d'Etienne Daho. (tiré de l'émission TV 'Le Daho Show').
Etienne Daho est nommé aux Victoires de la Musique 2008, dans 2 catégories : - Artiste Interprète Masculin de l'Année - Album Pop Rock de l'Année La cérémonie aura lieu le 8 mars prochain. Plus d'infos sur lesvictoires.com
13 mars - LONGJUMEAU - Théâtre Municipal 14 mars - ARGENTEUIL - Salle Jean Vilar 15 mars - CONFLANS ST HONORINE - Théâtre Simone Signoret 18 mars - VITRY-SUR-SEINE - Théâtre Jean Vilar 20 mars - ISSY LES MOULINEAUX - PACI 21 mars - LIEGE (B) - Forum 22 mars - BRUXELLES (B) - Cirque Royal 26 mars - LYON - Transbordeur 27 mars - GRENOBLE - Théâtre Municipal 28 mars - GRENOBLE - Théâtre Municipal 29 mars - ST ETIENNE - La Forge CHAMBON FEUGEROLLES
1er avril - RUEIL MALMAISON - TAM 3 avril - MAUBEUGE - La Luna 4 avril - BITCHE - Espace Cassin 5 avril - CLICHY LA GARENNE - Théâtre Rutebeuf 8 avril - THIONVILLE - Théâtre Municipal 9 avril - NANCY - Espace Chaudeau LUDRES 12 avril - BORDEAUX - Pingalant MERIGNAC 23 avril - LILLE - Théâtre Sébastopol 24 avril - TROYES - Théâtre de Champagne 25 avril - BRUAY LA BRUISSIERE - Espace Grossem 26 avril - TOURNAI - Centre Culturel 28 avril - BEZIERS - Théâtre de la Sortie Ouest BAYSSAN 29 avril - SANARY - Théâtre Galli 30 avril - CANNES - Palais des Festivals
3 mai - BULLE - Francomanias 6 mai - SABLES D'OLONNE - Les Atlantes 13 mai - BRUXELLES (B) - Festival des Nuits Botaniques 14 mai - CRETEIL - Maison des Arts 16 mai - VALENCIENNES - Théâtre Municipal ANZIN 17 mai - ST QUENTIN - Splendid 19 et 20 mai - RENNES - Salle de la Cité 22 mai - BREST - Avel Vor PLOUGASTEL 23 mai - BRESSUIRE - Bocapole 24 mai - NANTES - Cité des Congrès 25 mai - TOURS - Le Vinci 28 mai - STRASBOURG - Salle des Fêtes SCHILTIGHEIM 30 mai - TOULOUSE - Bikini 31 mai - MARSEILLE - Docks des Sud
N'oubliez pas : insérez votre CD "L'invitation" dans votre ordinateur pour visionner en exclusivité deux extraits du Daho Show, "My heart belongs to Daddy" en duo avec Elli Medeiros et "Boulevard des Capucines" !
Laurent Suply (lefigaro.fr) avec AFP 12/02/2008 | Mise à jour : 08:54
Les deux Américains (au centre)préparent l'amarrage de Columbus à l'ISS (AFP/Nasa)
Le laboratoire européen Columbus s'est amarré avec succès à la Station Spatiale Internationale, inaugurant la première présence permanente de l'Europe en orbite.
L'Europe est enfin en orbite. Lundi, à 22h44 heure de Paris, Columbus a été amarré avec succès à la Station Spatiale Internationale (ISS). Embarqué le 7 février à bord de la navette Atlantis, le laboratoire spatial européen a été fixé au cours d'une sortie extravéhiculaire de près de huit heures des cosmonautes américains Rex Walheim et Stan Love.
Les deux mécaniciens de l'espace ont d'abord fixé sur le laboratoire une « prise » qui a permis à Canadarm 2, le bras robotique de l'ISS piloté de l'intérieur par l'astronaute Leland Melvin, de le saisir et de le mettre en position pour l'amarrage.
De l'intérieur, le Français Léopold Eyharts a alors actionné seize boulons électriques pour verrouiller le module. « Houston, Munich, Columbus fait maintenant partie de l'ISS » a alors pu annoncer Eyharts aux deux centres de contrôle (voir l'histoire du grand mécano de l'espace en images).
Dès mardi, les astronautes pourront entrer dans Columbus et commencer à tester les équipements. En première ligne, Eyharts restera dans l'ISS plusieurs semaines pour activer toutes les fonctions de Columbus (vérifiez votre connaissance de Columbus avec notre quiz).
Avec ce module cylindrique de sept mètres de long et de dix tonnes, l'Europe dispose enfin d'un avant-poste permanent dans l'espace. Jusqu'à présent, seuls les Etats-Unis et la Russie disposaient de leur laboratoire. Columbus permettra de réaliser des centaines d'expériences dans les biotechnologies, la médecine, les matériaux et les fluides, augmentant considérablement les capacités de recherche de l'ISS (lire l'interview d'Alain Berthoz à propos des études en microgrativé).
Revivez l'installation de Columbus minute par minute et en images sur le blog francophone de l'Esa ou sur ce forum de passionnés d'astronautique.
En 1954, Hélène Lazareff, fondatrice du magazine Elle, a l'heureuse idée de commander une série de reportages à la jeune prodige qui vient de se faire remarquer avec Bonjour tristesse. Ses articles sont naturellement intitulés Bonjour Naples, Bonjour Venise, Bonjour Capri... L'humour et la franchise de l'enfant terrible pétillent dans ces textes enfin exhumés, préfacés par son fils Denis Westhoff. A Venise, «On regarde les pigeons que la célébrité, jointe à la stupidité de leur espèce, a rendus effroyablement prétentieux et encombrants». Est-ce parce qu'elle écrit pour un journal féminin? Chacune des villes est comparée à une femme: Naples «blonde et lézardée», Venise «fardée», tandis que «le coeur de New York bat plus vite que celui de ses hommes». Quant à Capri, on le sait, il est très désagréable de la quitter. Il en va de même pour ce joli livre bien trop court. Dont la suite est heureusement annoncée.
C.J. (lefigaro.fr) avec AFP et AP 11/02/2008 | Mise à jour : 18:43 |
Lukas Gloor, directeur de la collection Bührle, s'adresse à la presse. Derrière lui, des reproductions des quatre peintures volées dimanche. De gauche à droite, «Champ de coquelicots près de Vétheuil» de Claude Monet, «Ludovic Lepic et ses filles» d'Edgar Degas, «Marronnier en fleurs» de Vincent Van Gogh et «Garçon dans une veste rouge» de Paul Cézanne. (AFP)
Quatre tableaux de Cézanne, Degas, Van Gogh et Monet d'une valeur totale de plus de 112 millions d'euros ont été dérobés dimanche lors d'une agression à main armée.
C'est le plus important vol d'œuvres d'art jamais commis en Europe. Trois hommes armés ont dérobé dans un petit musée de Zurich, la Fondation Collection E.G. Bührle ; célèbre pour sa collection de peintures impressionnistes, quatre tableaux de Cézanne, Degas, Van Gogh et Monet, estimés à plus de 112 millions d'euros. Les trois malfaiteurs masqués et vêtus de couleur sombre se sont introduits dans le musée dimanche peu avant 16h30 et ont agi de façon professionnelle et pleine de sang-froid.
Tandis que l'un d'entre eux menaçait avec une arme de poing les personnes qui se trouvaient dans l'entrée, les forçant à se coucher sur le sol, ses deux complices pénétraient dans la salle principale du rez-de-chaussée pour s'emparer des « coquelicots près de Vétheuil» de Claude Monet (1879), du «Comte Lepic et ses filles» d'Edgar Degas (1871), de la «Branche de marronnier en fleurs» de Vincent Van Gogh (1890) et du « garçon au gilet rouge» de Paul Cézanne (1888). Une opération qui aura pris moins de trois minutes. Les hommes ont ensuite pris la fuite en direction du sud-est à bord d'une automobile blanche. Seul signe distinctif, l'un d'entre eux s'exprimait en allemand avec un accent slave. «Une nouvelle dimension a été franchie avec un vol à main armée dans un musée», a déploré le porte-parole de la police de Zurich, même si aucun des employés ni aucun des 15 visiteurs qui se trouvaient dans le musée n'ont été blessés.
Les voleurs n'ont pas pris d'autres tableaux parce qu'ils ne pouvaient tout simplement pas en porter plus, estime le directeur du musée qui précise que des toiles encore plus chères se trouvaient dans la pièce cambriolée. Les peintures étaient encadrées et sous verre, donc assez lourdes. Elles dépassaient en partie du coffre du véhicule. La police est arrivée très vite sur place, les tableaux étant assurés par une alarme directement reliée au commissariat.
Des œuvres trop célèbres pour être vendues
Le directeur du musée a souligné que les œuvres, très connues, étaient totalement invendables sur le marché libre. Il n'a pas exclu que le vol soit un «enlèvement» contre rançon, même si aucune revendication n'a pour l'heure été reçue. Il a offert une récompense de 100.000 francs suisses à qui permettra de retrouver les toiles, joyaux de la Collection E.G. Bührle qui réunit quelque 200 peintures et sculptures, dont sept œuvres de Van Gogh, sept de Cézanne, six de Degas et cinq de Monet.
Ce casse survient moins d'une semaine après le vol nocturne de deux huiles de Picasso évaluées à près de trois millions d'euros mercredi dans une exposition à Pfäffikon, une ville située à une trentaine de kilomètres de Zurich. La police qui n'a toujours pas trace lundi de «Tête de cheval» (1962) et «Verre et pichet» (1944), n'est toutefois pas persuadée que les deux crimes soient liés.
La valeur des œuvres dérobées fait du vol de dimanche l'un des plus graves commis dans le monde depuis une vingtaine d'années au moins, après la disparition de trois tableaux de Van Gogh d'un musée d'Arnhem aux Pays-Bas en 1988, évalués pour 125 millions d'euros, et celle de 11 œuvres du musée Gardner de Boston en 1990. Les merveilles du musée américain n'ont toujours pas refait surface.
J.C. (lefigaro.fr) avec AFP et AP 12/02/2008 | Mise à jour : 09:54 |
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EN IMAGES Pour s'excuser officiellement auprès de cette communauté méprisée, le Parlement australien a ouvert mardi sa session par une cérémonie traditionnelle aborigène. Historique.
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Une vieille femme de la tribu de Ngambri tribe, propriétaire coutumier du terrain sur lequel est construit le bâtiment du Parlement, a mené cette cérémonie de «bienvenue au pays» au cours de laquelle «un bâton message», présent traditionnel, a été remis au premier ministre travailliste, Kevin Rudd. (Graham/AP)
Une vieille femme de la tribu de Ngambri tribe, propriétaire coutumier du terrain sur lequel est construit le bâtiment du Parlement, a mené cette cérémonie de «bienvenue au pays» au cours de laquelle «un bâton message», présent traditionnel, a été remis au premier ministre travailliste, Kevin Rudd. (Graham/AP)
Drapée dans une cape de fourrure, Matilda House-Williams a expliqué aux parlementaires que «le bâton message est un moyen de communication utilisé depuis des milliers d'années par les Aborigènes pour raconter l'histoire de notre peuple». Elle a rappelé que lors de l'inauguration de l'ancien bâtiment du Parlement il y a 80 ans, un Aborigène avait été expulsé par la police. «Je suis aujourd'hui devant vous dans la même vénérable institution, en tenue de cérémonie, pieds nus, mais honorée et bienvenue», a-t-elle déclaré.
«J'estime qu'il s'agit d'une blessure à l'esprit de la nation», a de son côté affirmé le premier ministre Kevin Rudd, en ajoutant qu'il était temps que s'ouvre une nouvelle ère de respect mutuel entre Aborigènes et Australiens non indigènes.
C'est la première fois en 107 ans qu'un gouvernement reconnaît symboliquement que la terre sur laquelle a été construite Canberra, la capitale australienne, appartenait autrefois aux Aborigènes et leur a été soustraite par les colons européens sans compensation.
Dans le même temps, les visages et les corps peints en blanc, des Aborigènes de la tribu Ngunnawal munis d'un didgeridoo (leur instrument traditionnel) ont appelé les esprits pour accueillir les nouveaux venus au Parlement dans le cadre d'une cérémonie en dansant et en entonnant des chants traditionnels. (Graham/AP)
Près de 500 manifestants se sont également rassemblés sur les pelouses du Parlement pour réclamer davantage de droits aux Aborigènes. (Graham/AP)
Mohamed Bennani Moa est né en 1943 à Tétouan. Il a commencé par fréquenter, de 1958 à 1959, l’Ecole des Beaux-Arts de Tétouan en tant qu’auditeur libre, avant de s’inscrire à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris où il a suivi une formation de 1960 à 1964.
Attiré par l’enseignement des arts plastiques, Mohamed Bennani Moa a suivi une formation au Centre Pédagogique Régional (CPR) de 1978 à 1981 et a enseigné à l’Ecole des arts appliqués de Rabat. En 1989, il bénéficie d’une bourse du gouvernement français et s’installe pendant trois ans à la Cité internationale des arts. Il travaille régulièrement dans l’atelier d’installation et de matiérisme du professeur Sylvestri à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. C’est durant ce séjour qu’il s’affilie à la Maison des artistes qui impose à ses adhérents un pseudonyme. Mohamed Bennani adopte le pseudonyme de Moa qui le distingue des erreurs fréquentes dues à son homonymie avec un peintre marocain décédé.
Peintre et sculpteur, Mohamed Bennani Moa, qui vit et travaille à Kénitra est fasciné par les supports primitifs : toile de jute, bois, et cuir auxquels il tente d’insuffler une nouvelle vie, en les tordant, en les défigurant. Cet acharnement sur la matière est sous-tendu par un rapport passionné au sensible, aux couleurs de l’océan et de la terre. Sa peinture, fondée sur les déflagrations de la matière, est dominée par l’abstraction lyrique.
Mohamed Bennani est co-auteur d’un livre d’art, « Clair obscur » conçu avec l’écrivain Tahar Benjelloun. Il a représenté le Maroc à la biennale de Venise en 2005.
Commissaire de cette exposition, Aziz Daki rappelle le travail distingué et reconnu de tous par sa force et son intense créativité. “ Pousser, assure-t-il, est le mot qui revient le plus dans la conversation de Mohamed Bennani Moa quand il parle de sa peinture. Il pousse par exigence, par nécessité de toucher ses limites, de ne pas se conformer dans un savoir-faire ou une recette, mais de s’essouffler à chaque fois en se donnant entier à un objet avec lequel il entretient un colloque passionné depuis plus de quarante ans (...) Je vois dans les tableaux de Moa Bennani, continue Daki sur un ton explosif, une irruption volcanique, un jet violent, des terres d’un rouge sanguin où le feu couve et s’exalte parfois jusqu’à d’effectifs incendies, une rafale de vent dans un champ de mimosas, le déferlement d’une vague japonisante, le bruit du choc de plaques tectoniques, des irradiations excessives d’émotions, une grande vitesse d’échappement, un big-bang, un tsunami, des chutes et envols d’essaims d’oiseaux, l’insurrection de particules contre des cellules, le désagrégement des grains d’un caillou, la menace d’un feu derrière une forêt noire, un conglomérat en déroute, un archipel calciné vu du ciel ou simplement la palette d’un peintre enragé.
« Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse
», écrit Samuel Beckett à propos de Bram Van Velde. Cette phrase s’applique parfaitement à la peinture de Mohamed Bennani Moa, qui insiste : « je ne pars jamais du néant mais de choses vues ». Pour notre fin observateur, chaque peinture de Bennani Moa a une histoire liée à sa genèse. Cette histoire est enracinée dans le réel.
Enragé autant que serein, ouvert aux mondes autant qu’auto isolé, autant reprendre à son sujet une fameuse formule contemporaine, la force tranquille d’un monument de la peinture marocaine.
O. C, II, 283, Le Caire : « D’ailleurs, qu’est-ce qu’une belle perspective, un monument, un détail curieux, sans le hasard, sans l’imprévu ? »
cadrage
Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."
Une comédie musicale pour rendre hommage à Edith Piaf, surnommée «la Môme». L’on doit à cette chanteuse française de music-hall et de variétés, les éternels succès comme «La Vie en rose», «Non, je ne regrette rien», «Hymne à l’amour», «Mon légionnaire» ou «Milord». Pour lui rendre hommage, une comédie musicale baptisée «Piaf toujours», aura lieu le 8 février à 20h au théâtre Mohammed V à Rabat et le 16 février à 20h à la maison de la culture-F. Mennouni à Meknès. C’est Agnès Ibrahimi et Maïa Vion (coproducteur) qui s’occupent de la mise en scène. De leur côté, Christie Caro, Marouane El Bekri, Omar Ahlafi se chargent de la musique. Christie Caro coache le chant et la musique. «Nous sommes une troupe, il n’y a pas de vedette, il y a des premiers rôles, des seconds rôles et chacun, à sa place, possède son importance. Nous le voulons ainsi dans un esprit de partage», expliquent les organisateurs.
Le SIEL, une occasion pour la promotion de la lecture au Maroc (9/2/2008)
Le Salon International de l'Edition et du Livre (SIEL), dont la 14-ème édition s'ouvrira vendredi à Casablanca, est une occasion pour la promotion de la lecture au Maroc, a indiqué M. Abdelkader Retnani, responsable de la maison d'Edition "Eddif''.
Ce salon, devenu incontournable dans les manifestations culturelles nationales, devra aider à réconcilier les Marocains avec le livre, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP, estimant que le Maroc accuse un déficit important en matière de lecture en comparaison avec d'autres pays à niveau de développement similaire.
"Les gens lisent peu et n'investissent pas les librairies'' a indiqué M.
Retnani, pour qui le développement de la lecture au Maroc passe par son apprentissage dès l'école primaire "aussi l'enfant pourra acquérir le savoir et la connaissance mais aussi fantasmer et rêver''.
Le livre doit avoir la place qui est la sienne au sein de la société d'autant plus qu'il s'est avéré être, en outre, un vecteur aux retombées économiques importantes, a-t-il dit, rappelant au passage que seul 1500 titres sont édités par an au Maroc contre 44 000 en France.
La promotion du livre marocain et de la lecture passent également par la programmation des auteurs marocains dans le cursus scolaire des élèves car "cela donnera un coup de fouet extraordinaire au secteur, fera travailler l'imprimeur, l'éditeur et le libraire et gagner de l'argent à l'auteur'', a fait remarquer M. Retnani, également président de l'association des éditeurs marocains.
Selon lui, la programmation de deux auteurs seulement donnera une envolée au secteur du livre et devra se traduire par l'édition de 200 000 exemplaires.
M. Retnani a, également, mis l'accent sur la distribution du livre "qui doit être mis à la disposition des lecteurs dans toutes les contrées du royaume'' appelant dans ce cadre à l'encouragement de la création de nouvelles librairies.
Les télévisions ont-elle aussi leur rôle à jouer dans la promotion de la lecture notamment en multipliant les émissions littéraires pour donner l'envie aux gens de lire et les inciter à consacrer une partie de leur argent à l'achat de livres, a-t-il ajouté.
Selon lui, la programmation des auteurs marocains dans l'enseignement, l'encouragement des libraires et le développement des émissions littéraires devra permettre au Maroc de doubler, en quatre ans, le nombre des livres édités et le placera parmi les pays émergents qui ont une bonne production littéraire.