Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
MERCI A MANUEL RUIZ(cf. mes liens)
qui me cite dans son comité de soutien:http://manuelruiz.canalblog.com/archives/2008/02/29/8148949.html
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
qui me cite dans son comité de soutien:http://manuelruiz.canalblog.com/archives/2008/02/29/8148949.html
Une peinture qui s’interroge est aussi celle qui pose des questions au spectateur. Lorsqu’elle apparaît sans une base académique, sans une école des beaux-arts, et si elle se met en voyage très vite dans l’espace, si elle entre dans le monde du rêve, ce lieu où tout est possible, entre le ciel, la mer et la terre, il devient difficile de la rattraper, mais toute étape de ses pérégrination est l’amorce d’un dialogue, d’un bouleversement dans tous les sens.
C’est l’aventure de la peinture de Mohamed Anzaoui, chaque tableau est le récit de songes bourrés de souvenirs et de désirs qui l’animent au sein du monde dans lequel il vit: l’idée du corps, de la fleur, de l’animal, parmi eux, le poisson est un guide qui ouvre l’espace.
Les couleurs se mélangent, de l’acrylique jusqu’à toutes sortes de pigments, elles sont jetées, posées ou couchées sur la toile, se rencontre, se superposent, se diffusent l’une avec l’autre, s’enlacent, s’interpénètrent, les surfaces sont lisses, labourées, granuleuses ou rocheuses, elles portent les éléments constitutifs du tableau et les déflorent comme des signes calligraphiques qui ont abandonné l’écriture.
Source de l'image et du texte:http://artszin.com/2008/02/22/la-galerie-nadar-expose-mohamed-anzaoui-le-jeudi-28-fevrier-2008/
Une copine de ma copine Iman qui vous en dit plus sur son blog(dans mes liens):http://marocun.hautetfort.com/archive/2007/08/19/the-sisterhood-of-the-traveling-pants.html
Iman m'a aussi envoyé la bande-annonce du film:http://fr.youtube.com/watch?v=d7aYxIYUuF0
On l’a quittée en femme fatale fardée quasi hollywoodienne dans Anthony Zimmer puis La Disparue de Deauville, son deuxième film comme réalisatrice. Cette fois-ci, c’est avec le visage émacié et la mine austère que Sophie Marceau joue une femme pour qui la séduction est le cadet des soucis. Les Femmes de l’ombre, film de Jean-Paul Salomé, en font une résistante de la Seconde Guerre mondiale, chef intransigeant et téméraire d’un commando de saboteuses en mission spéciale, pilotées par le SOE, un des services secrets de Winston Churchill. Louise, son personnage, est vaguement inspirée d’un épisode de la vie de Lise Villameur, héroïne de l’ombre qui appartenait à un groupe de femmes formées en Angleterre et ayant opéré en France pour le compte des Alliés.
Toutes proportions gardées, Sophie Marceau est aussi une résistante à sa façon. Elle ne s’est jamais laissé enrôler. Mégastar au contraire d’une carriériste –, faisant ce que bon lui semblait, se trompant parfois, mais ne sortant jamais de la ligne droite qu’elle s’était tracée. C’est une incorruptible et une endurante qui a laissé sur le carreau bien des sprinteuses du show-biz. La caste des professionnels, qu’elle a si souvent déconcertée, lui ouvre désormais grand les bras : Sophie Marceau, reine des suffrages populaires, n’a même pas eu à rentrer dans le rang, c’est le temps qui lui a donné raison.
Ce temps apprivoisé en a fait une quadra magnifique, d’une beauté qui, on en met sa main au feu, ne doit rien au bistouri. Au dernier Festival de Cannes, lors du gala de l’amfAR, quelqu’un a mis 300 000 dollars sur la table pour un cliché d’elle à demi nue réalisé par Mario Testino. Un amateur au goût sûr.
Celui qui profite aujourd’hui de ce que les Japonais avaient désigné comme un « trésor national français » s’appelle Christophe Lambert. Sophie Marceau se sont rencontrés sur le tournage de La Disparue de Deauville. Ils ne se cachent pas, pas plus qu’ils ne s’exhibent. On est persuadé que l’ex-Tarzan de Greystoke fait rire la petite Vic de La Boum qui fut une star bien avant lui…
Madame Figaro. – Jean-Paul Salomé, le réalisateur des Femmes de l’ombre, dit que vous êtes « assez dure parfois et rieuse à d’autres moments ». Vous reconnaissez-vous dans cette description ?
Sophie Marceau. – Ce sont mes couleurs. On me dit souvent que je suis dure. Pour le personnage de Louise, cette froideur était une chose entendue : elle a reçu une éducation provinciale, elle n’exprime pas ses sentiments, elle ne se plaint pas. C’est une femme engagée qui prend les armes et affronte l’adversité très frontalement. C’est la guerre, et face à un événement monstrueux, le sang-froid et l’urgence de la survie l’emportent sur tout.
Une femme solitaire qui affronte un milieu hostile de face, cela vous ressemble…
– On ne choisit pas un personnage par hasard, même s’il est évidemment impossible de rattacher mon histoire à celle de l’Occupation. Je sais que l’état de guerre vous oblige à faire des choses inhabituelles. Ma mère, par exemple, se souvient encore très bien de son institutrice normande, une héroïne qui prenait tous les risques pour protéger ses élèves pendant les bombardements. Mais j’ai remarqué lors de la préparation de ce film qu’il existe encore une réticence des gens à parler de cette période. Ils sont embarrassés quand on leur demande ce qu’ils ont fait pendant la guerre, certains par modestie, d’autres par culpabilité, je présume.
En tournant ce film, avez-vous imaginé que vous auriez pu résister pendant l’Occupation ?
– Qui peut dire? Je ne suis sûre que d’une chose : je crois que personne ne peut résister à la torture. Le corps et l’esprit ont leurs limites.
Avez-vous été sensible à la dimension féministe de votre personnage ?
– Généralement, ces femmes résistantes ne tiraient pas de gloire de leurs actes de bravoure. Celles que j’ai rencontrées ne se vantaient jamais.
Et les actrices, sont-elles vantardes ?
– Les actrices sont marrantes. Et tellement plus franches que les acteurs. Par exemple, je crois que les acteurs n’assument jamais vraiment la part féminine qu’on leur prête. Le nombre d’entre eux qui ont honte de se montrer maquillés ! Les actrices sont plus en accord avec ce métier.
Revendiquez-vous à l’inverse une part masculine ?
– Je suis féminine dans le sens où je ne revendique pas, je ne me vante pas, je ne me mets pas particulièrement en valeur. Je crois que les femmes la ramènent moins que les hommes. Elles n’ont pas le besoin de fanfaronner et de se mettre systématiquement en avant. Mais tout ça, ce sont des généralités, bien sûr; il y a le masculin, le féminin, et puis des contrastes, des complémentarités et des interférences.
Que vous évoque le titre du film, Les Femmes de l’ombre, vous, une actrice surexposée…
– Pourtant je ne me sens pas loin de ça. J’aime imaginer qu’il y a plein de héros de l’ombre, d’hommes et de femmes qui contribuent à leur façon à l’amélioration du monde.
Vous croyez aux actes désintéressés ?
– Je crois qu’un extrême en appelle un autre. La grande impudeur qui caractérise la société d’aujourd’hui va appeler une réflexion et une dignité…
Vous n’êtes pas à l’aise en pleine ère bling-bling ?
– Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ? Je n’ai aucune antipathie ni pour l’un ni pour l’autre, mais j’aimerais savoir quel est le message véhiculé. De quoi veut-on nous convaincre? J’aimerais qu’on revienne à plus de discrétion plutôt que d’assister à cette confusion qui ressemble beaucoup à de la dispersion…
Avez-vous été courtisée par des hommes de pouvoir ?
– Oui mais je ne suis pas attirée par le pouvoir. Je ne pourrais pas être « la femme de ». Quand un président m’invite en tête à tête, je n’y vais pas. Je me souviens aussi d’avoir déjeuné une fois avec Jean-Marie Messier. La semaine d’après, tout le monde racontait que j’étais sa maîtresse, ce qui m’avait d’autant plus choquée que j’étais enceinte de ma fille. Non, il ne faut pas frayer avec ces gens-là…
On dit que François Mitterrand vous adorait…
– Adorer, c’est exagéré, mais il aimait la compagnie des actrices. Lui, il était moins direct, moins franc du collier, beaucoup plus manipulateur. À cette époque, j’étais jeune et naïve, je ne me posais pas la question de ses arrière-pensées. Je crois que cela lui faisait plaisir de passer un moment à se promener dans un jardin en compagnie d’une jeune femme à qui il racontait des histoires. Il fallait juste l’écouter. Et puis une fois, je l’ai contredit et comme il détestait la contradiction, je n’ai plus jamais été invitée…
De l’avis général, vous vous êtes beaucoup infléchie. Peut-on parler de lâcher-prise ?
– Oui, il y a quelque chose de cet ordre, se détacher des convictions toutes faites et des habitudes qui font que parfois, sans même s’en rendre compte, on se rigidifie.
S’avance-t-on beaucoup si on présume que votre amoureux, Christophe Lambert, est un excellent guide sur le chemin de l’abandon ?
– Je vis une belle histoire. Avec lui, nous avons déjà plusieurs vies en commun; avec lui, rien n’est ennuyeux ou attendu. Notre relation est précieuse.
Et publique.
– Je ne cache rien même si je me protège pour ne rien galvauder. Ça doit être fluide… même si je ne suis pas si cool que ça non plus : je suis très consciente de tout ce qui m’environne.
Le temps joue en votre faveur : votre statut reste inchangé et, de plus, il semble que vous n’ayez pas été dénaturée par ce métier…
– J’aime profondément le cinéma même si je sais très bien que je suis assise sur des cubes : rien n’est “jamais acquis. Je n’aime pas le confort, je n’aime pas me sentir installée mais, paradoxalement, je ne suis pas une aventurière non plus : je suis très sédentaire dans mon organisation et j’ai besoin de repères, surtout en ce qui concerne la famille.
Qu’est-ce qui vous fait peur aujourd’hui ?
– Les peurs affectives exceptées, je n’ai pas peur de perdre. J’aime le jeu…
(1) En salle le 5 mars.
La grande pyramide du Louvre a 20 ans ! L’œuvre de l’architecte Ieoh Ming Pei construite au milieu du Carrousel du Louvre, à Paris, a été réceptionnée le 4 mars 1988. Retour sur un élément emblématique du musée qui a drainé en 2007 quelque 8,3 millions de visiteurs.
Le musée le plus visité au monde fête les 20 ans de sa pyramide. En effet, l’œuvre de l’architecte Ieoh Ming Pei, lauréat du prix Pritzker en 1983, a été réceptionnée le 4 mars 1988, mais elle ne sera inaugurée qu’en 1989, année du bicentenaire de la révolution française.
Connue dans le monde entier et voulue par François Mitterrand, la pyramide de Pei a déclenché à l’époque de son édification une vive polémique. De nombreux observateurs y voient un style trop futuriste tranchant avec le classicisme de la cour Napoléon au milieu duquel se trouve le nouvel édifice. Mais les partisans de la pyramide apprécient au contraire le contraste apporté par la cohabitation de ces deux styles.
De verre et d’acier
La grande pyramide de verre est constituée de poutres en acier, et près de 700 losanges de verre. Elle est entourée de trois répliques bien plus petites, et une cinquième pyramide, inversée cette fois, a été construire sous le Carrousel du Louvre.
La construction de la pyramide fait partie du projet du grand Louvre, qui a vu également la restauration de l'arc de triomphe du carrousel l'extension du musée aux derniers bâtiments de la cour Napoléon. Ceux-ci étaient occupés par le ministère des finances, lorsque ce dernier a déménagé dans le quartier de Bercy.
03/03/2008
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Apéroésies,
spectacle mardi 11 mars à 19h15
à la médiathèque de Vaise
Cele Cili – Ici et là-bas,
spectacle, samedi 8 mars à 18h30
à la bibliothèque du 2e
Cesare Pavese,
projection, conférence, lecture, mardi 18 mars à partir de 18h
à la bibliothèque du 4e
Nos plus beaux poèmes,
lecture, mardi 11 mars à 18h
à la bibliothèque du 7e Jean Macé
Eloge de l'autre,
rencontre autour de Charles Juliet, samedi 15 mars de 10h à 18h
à la médiathèque du Bachut
L'autre prolongé,
lecture, samedi 8 mars à 17h
à la bibliothèque du 9e La Duchère
Et s'ils lisaient eux aussi,
lecture, mardi 11 mars à 19h15
à la bibliothèque du 9e Saint-Rambert
Paesi "L'AuT re ? Tout un poème !",
lecture publique, samedi 15 mars à 15h
à la médiathèque de Vaise
Quel est l'artiste le plus scandaleux de l'histoire de France ? Sade ? Le divin marquis peut se prévaloir d'une douzaine années de captivité à Vincennes, la Bastille et Charenton, mais c'était surtout à cause de ses débauches sexuelles. Restif de La Bretonne ? Sa condamnation s'explique aussi par le libertinage. Marot qui, lui, séjourna au Châtelet, à la Conciergerie et dans les geôles de Chartres ? Il fut moins puni pour ses écrits que parce qu'il avait mangé du lard durant carême et bousculé la maréchaussée. De même, Courbet alla au cachot non pour ses nus mais parce qu'on lui imputait la destruction de la colonne Vendôme. En fait, si l'on regarde bien, en tête du palmarès des condamnés pour avoir été artiste et rien qu'artiste - palmarès honteux pour la patrie de droits de l'homme -, on trouve Daumier.
Honoré-Victorien Daumier (1808-1879): six mois à Sainte-Pélagie sur décision de cour d'assises pour avoir représenté Louis-Philippe en Gargantua. À l'époque, on ne badinait pas avec la caricature. L'exposition qui s'ouvre aujourd'hui à l'occasion du bicentenaire de sa naissance, dans la galerie Mazarine du site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France, dépositaire de la totalité de l'énorme oeuvre imprimé (4 000 lithographies et 1 000 bois), le rappelle. Elle suit scrupuleusement et légitimement l'histoire des éruptions de la censure et des coups de boutoir de la République naissante, de la monarchie de Juillet à la chute du Second Empire.
Le fil conducteur de sa carrière
Mais l'accrochage va bien au-delà du combat conjoncturel contre toutes les hypocrisies et pour la liberté. Elle souligne constamment à quel point Daumier est un immense artiste. Un peintre qui n'avait besoin que du noir et du blanc pour exprimer toute la palette, comme le comprirent Baudelaire le premier puis Corot, Degas, bien des réalistes après avoir vu son évocation d'une sobriété éloquente du massacre de La Rue Transnonain, les impressionnistes vingt ans après ses fulgurances, les expressionnistes et jusqu'aux surréalistes. «Même s'il fut excellent dessinateur, peintre et sculpteur, c'est la lithographie qui est son mode d'expression privilégié. L'estampe de presse est non seulement le fil conducteur de toute sa carrière, mais c'est elle qui exprime le plus vivement l'immense variété de son talent», affirme la commissaire Valérie Sueur-Hermel, conservateur au département des estampes et de la photographie de la BnF. Il est en effet facile, au grès des 220 pièces, des premiers tirages conservés au dépôt légal, parfaitement exposés sur des cimaises bordeaux, sous le décor classique du plafond dont seules les grisailles sont éclairées - un joli clin d'oeil du scénographe Massimo Quendolo - de repérer le génie plastique.
De la pure caricature politique à celle des gens et des moeurs, à travers des personnages comme Robert Macaire ou Ratapoil, notons la concision, l'efficacité et la vigueur du trait. Relevons l'expressivité de la ligne tracée dans l'instant tout comme le rendu d'un mouvement, la puissance d'un contraste d'ombre et de lumière, la vérité d'une bougie ou d'une ondée. Voici un lissé jusqu'au blanc pour un clair-obscur virtuose. Voici des noirs épais ou moirés, plus ou moins gras, parfois rehaussé d'encre à la plume ou au pinceau pour les costumes. Et là quels dégradés de gris sur les paletots bourgeois ou les robes des gens de justice ! Hachures croisées, traces savamment estompées pour les velours des Parisiennes. Attardons-nous aussi sur les cadrages, franchement inédits, des scènes de spectacle à l'affiche sous le Second Empire. Daumier est sur scène, derrière le ténor qui guigne la veuve riche. Ou bien dans une loge de première, exprimant l'ennui d'une tragédie italienne en se concentrant sur un franc roupillon. Ou encore fixant carrément de face un public béat, oublieux de son siècle. Or, le plus souvent, Daumier se jetait directement sur la pierre calcaire, travaillait dans l'urgence du bouclage, laissait aux rédacteurs le soin de trouver la légende qui allait accompagner la prochaine et tant attendue pleine page, chaque fois événement du nouveau numéro de La Caricature ou du Charivari.
Inventée à la toute fin du XVIIIe siècle, comme le détaille également l'exposition, la lithographie avait déjà été utilisée par des maîtres tels Géricault ou Delacroix mais jamais de manière aussi audacieuse. En fait, elle libéra Daumier qui, avec elle et son goût pour les portraits charges, tant de parlementaires que de héros antiques (Narcisse, Pénélope), ouvrit plus largement le champ du grand art. Après lui, la peinture ne serait plus jamais la même.
Jusqu'au 8 juin: «Daumier. L'écriture du lithographe», BnF, 58, rue Richelieu, Paris 75002. Jusqu'au 4 mai: «Les héritiers de Daumier» , site François-Mitterrand, Paris 75013 et www.bnf.fr
Dans le cadre du 10ème PRINTEMPS des POETES
Le 3ème SALON de la POESIE NJART ®
ouvre ses portes à PEILLON
les 8 et 9 mars 2008
NJART ® et les poètes venus des différentes régions
de France et de Suisse vous accueillent
salle polyvalente "La Sousta" au Moulin de Peillon
Entrée libre et gratuite de 11 h à 18 h
SALON de la POESIE
http://salon. njart.fr
P R O G R A M M E
Galerie des poètes thème «ELOGE DE L’AUTRE» d’hier et d’aujourd’hui
Stand des poètes et leurs oeuvres
Animations poétiques
SAMEDI 8 MARS 2008
accueil des visiteurs - 11 h 00
lecture publique Galerie des Poètes par les auteurs - 12 h 00
dédicaces des auteurs - 13 h 00
vidéo projection - 14 h 00
PARCOURS POETIQUE
café-poésie - 15 h 00
LE SONNET
Né au coeur de l’Italie du XIIIème siècle, le sonnet, poème composé de quatorze vers distribués de différentes manières obéit à des règles strictes quant à la disposition des rimes, ce que nous dévoile Karine FRIBOULET.
rendez-vous des Poètes - 16 h 30
Rencontres dédicaces
Joutes poétiques
Fermeture du Salon - 18 h 00
DIMANCHE 9 MARS 2008
accueil des visiteurs - 11 h 00
vidéo projection - 12 h 00
Eloge à Emile RIPERT
dédicaces des auteurs - 13 h 00
lecture publique Galerie des Poètes par les auteurs - 14 h 00
café-poésie - 15 h 00
POESIE PLURIELLE
La poésie réputée art solitaire se conjugue au pluriel lorsque les poètes décident d’écrire en commun.
Présentation de deux expériences différentes :
- un livre co-écrit par deux poètes en correspondance avec Eric DAVEUX et Karine FRIBOULET
- un recueil collectif d’un groupe de 30 poètes informels avec Thérèse LE COQ et Nelly JOHNSON
cocktail offert part NJART ® et cérémonie de clôture - 16 h 30
Vente aux enchères du recueil unique des poètes disparus
«ELOGE DE L’AUTRE - carrefours - croisements - métissages»
Joutes poétiques
D'abord à l'institut culturel espagnol Cervantes où expose le peintre Abderrahman Rahoule expose ses oeuvres(peintures et sculptures) jusqu'au 6 mars.
Un article sur lui et l'image ci-dessus qui provient de cet article:
O. C, II, 334-335 : « Ne pouvant pénétrer dans l’enceinte du palais de Méhémet-Ali, […], je me rendis sur la terrasse d’où l’on domine tout Le Caire. On ne peut rendre que faiblement l’effet de cette perspective, l’une des plus belles du monde ; ce qui surtout saisit l’œil sur le premier plan, c’est l’immense développement de la mosquée du sultan Hassan, […]. La ville occupe devant vous tout l’horizon, qui se termine aux verts ombrages de Choubrah ; à droite, c’est toujours la longue cité des tombeaux musulmans, la campagne d’Héliopolis et la vaste plaine du désert arabique interrompue par la chaîne du Mokatam ; à gauche, le cours du Nil aux eaux rougeâtres, avec sa maigre bordure de dattiers et de sycomores. […]
Voilà l’immense panorama qu’animait l’aspect d’un peuple en fête fourmillant sur les places et parmi les campagnes voisines. Mais déjà la nuit était proche, et le soleil avait plongé son front dans les sables de ce long ravin du désert d’Ammon que les Arabes appellent mer sans eau ; on ne distinguait plus au loin que le cours du Nil, où des milliers de canges traçaient des réseaux argentés comme aux fêtes des Ptolémées. »
Paysage vu du haut
Cadrage
Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."
http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html
Juste un trait qui zèbre le ciel... Un signe... Quelque chose s'est passé... Vous pensez savoir ce que c'est...
Mais qui vous dit que vos sens, vos connaissances... Ne vous trompent pas ?...
vous de nous "dire" ce que vous y voyez....
http://www.ecritureludique.net/article-17333669-6.html#anchorComment
MON POEME:Un trait qui raye l’enfance
Ses espoirs et ses rêves
Comme une larme
Qui efface un sourire
Comme une frontière
Interdite que l’on traverse
Comme une limite
Que l’on dépasse
Un trait, une barrière
Infranchissable
Un trait tiré
Sur l’avenir ; sombre
Irrémédiable
Spleen de Baudelaire
Un trait qui raye le paysage
De Nerval ; la corde
De la rue de la Lanterne.
Tenus en échec (1-1) à Gerland, les Gones savent leur tâche difficile mais pas impossible: si les Red Devils présentent une armada offensive presque sans égale en Europe, la défense anglaise n'affiche pas -a priori- autant de sérénité. A Benzema, Juninho, Govou, Ben Arfa, Fred et les autres d'en profiter pour qualifier Lyon en quarts de finale.
Benzema attendu |
L'Observer n'y est pas allé par quatre chemins ! "Le buteur convoité par Alex Ferguson pourrait être sa Némésis en Ligue des champions", prévenait ce week-end le magazine anglais. Qu'on le compare aux plus grands footballeurs ne suffisait donc pas. Voilà le gamin de Bron assimilé à la déesse grecque de la Vengeance, maîtresse de Zeus, dont elle exécute la justice pleine de colère, infligeant son châtiment inéluctable aux rois pour prix de leur vanité et de leur ostentation... |
Le Printemps des poètes fête ses dix ans et Charles Dantzig n'y est pour rien. L'auteur de l'indispensable « Dictionnaire égoïste de la littérature française » (Grasset) écrit : « Je ne suis pas sûr que le Printemps des poètes, institué par un ancien ministre de la Culture, soit très malin, mais ça ! Nous avons fini par prendre un petit air kitsch soviétique, avec nos scoutismes d'Etat, Printemps des poètes, Fête de la musique, Paris-Plages (...) » (p. 669). Il ajoute : « Grâce à cette manifestation, les journaux parlent de poésie une fois par an, après quoi ils sont tranquilles. »
Le Printemps des poètes a démarré hier avec une soirée au théâtre Mogador à Paris. Des comédiens ont lu Andrée Chedid, Aimé Césaire, Henri Michaux ou Walt Whitman. La manifestation se prolonge jusqu'au 16 mars. A La Rochelle, la poésie québécoise est à la fête, à Reims, la poésie africaine (www.printempsdespoètes.com). Les éditeurs publient des anthologies : « A poèmes ouverts » (Seuil), « Je est un autre » (Seghers) et « Les Plus Belles Pages de la poésie française » de la Sélection du Reader's Digest.
Les ouvrages de la Sélection sont à l'édition ce que les bonnes vieilles berlines familiales sont à l'automobile. La créativité, l'imagination, l'esthétique ne sont pas toujours au rendez-vous, mais l'acheteur en a pour son argent : solidité, fiabilité. « Les Plus Belles Pages... » débutent sans surprise par l'anonyme « Chanson de Roland ». « Beau sire Ganelon, dit Marsile le roi/J'ai telle armée, plus belle m'en verrez... » La Sélection - c'est le côté caisse à outils - a prévu quatre pages de glossaire pour lire les poèmes les plus anciens. Plus étonnant, l'anthologie se termine par « Le Jeu », un poème de Hector Saint-Denys Garneau. Franchement, qui connaît ce poète ? Même Dantzig, qui a tout lu, n'en parle pas. L'index biographique de la Sélection - là encore, le côté fiable, break confortable, de l'éditeur - sort le lecteur de l'ignorance. Hector de Saint-Denys Garneau (1912-1943) appartient à une famille célèbre des lettres canadiennes. Il a vécu reclus, il est mort mystérieusement au bord d'une rivière. Son poème démarre bien : « Ne me dérangez pas je suis profondément occupé ». On s'attend à une facétie à la Queneau, on débouche sur du Sully Prudhomme (p. 476), terreur des écoliers de jadis qui butaient sur ses vers et premier prix Nobel de littérature (1901). Tous les plus grands poètes sont présents dans ces 800 pages : de Malherbe à La Fontaine, de Hugo, Lamartine, Baudelaire, Nerval à Tzara, Péret, Aragon... Ou presque. Il en manque au moins un, majeur : René Char.
| |
Corinne JEAMMET Publié le 02/03 à 20:59 |
Musée, mode d'emploi |
Musée Galliera. 10, avenue Pierre 1er de Serbie. 75116 Paris. |
Lorsque vous faites chez vous un jeu que vous trouvez ici, merci de citer comme je le fais(c'est normal et ça m'évite de me faire "e.......r") le lien exact vers ce jeu et le lien vers ma note où vous l'avez trouvé.
http://imagination.de.jo.arts-lettres.over-blog.fr/article-17212217-6.html#anchorComment qui me fait le plaisir de me qualifier de:"plume assez originale et délicieuse." Merci Jo.
Merci aussi pour tes concours dont celui auquel je participe et dont les votes sont ouverts:
http://imagination.de.jo.arts-lettres.over-blog.fr/article-17284694-6.html#anchorComment
O. C, II, 363, excursion dans les environs du Caire : « Au milieu d’un bois composé de ces arbres à fleurs qui semblent des bouquets gigantesques, par des chemins étroits, cachés sous des voûtes de lianes, on arrive à une sorte de labyrinthe qui gravit des rochers factices, surmontés d’un belvédère. […]
Arrivé au sommet, je fus frappé d’admiration en apercevant dans tout leur développement, au-dessus de Gizeh qui borde l’autre côté du fleuve, les trois pyramides nettement découpées dans l’azur du ciel. Je ne les avais jamais si bien vues, et la transparence de l’air permettait, quoiqu’à une distance de trois lieues, d’en distinguer tous les détails. »
Paysage vu du haut
cadrage
Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."
http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html