Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Au Palais des Beaux-Arts de Lille le 5 mars 2008
Encore un paysage:Le Christ montant au Calvaire et la rencontre de sainte Véronique de Francken Frans II: le Jeune
vers 1615-1620
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Encore un paysage:Le Christ montant au Calvaire et la rencontre de sainte Véronique de Francken Frans II: le Jeune
vers 1615-1620
|
|
Né dans une famille catholique dans la banlieue de Dublin en 1965, Colum McCann est très tôt familiarisé avec le monde de l’écriture puisque son père est journaliste et éditeur.
Après des études de journalisme au St Joseph’s College - la seule formation de journalisme en Irlande à l’époque - il se lance, dans les années quatre vingts, comme rédacteur notamment pour le Evening Herald ou le Evening Press.
À vingt-et-un an, il décide de s’embarquer pour un tour des États-Unis à bicyclette qui va durer deux ans. Durant ce périple de plus de 20 000 kilomètres, il multiplie les petits boulots et, de cette expérience, sur les pas de Kerouac, il va tirer La rivière de l’exil, son premier roman.
Après un séjour au Japon, il décide de s’installer aux Etats-Unis, à New-York, où il enseigne le creative writing au Hunter College.
Sa passion pour l’écriture l’a conduit au cinéma. Il a signé les scénarios de La Rivière de l’exil et de Beautiful Kid en 2003. A noter également que l’adaptation de Ailleurs en ce pays a été nominée aux Oscars 2005.
A quarante trois ans, Colum McCann est un romancier unanimement reconnu, en témoignent ses écrits parus dans de celèbres magazines tels que The New York Times, The Guardian, Die Zeit ou encore Paris Match. Son succès est international : son dernier roman, Zoli, a été traduit en vingt-six langues.
Bibliographie
Zoli (Editions Belfond, 2007)
Danseur (Editions Belfond, 2003)
Ailleurs, en ce pays (Editions Belfond, 2003)
La Rivière de l’exil (Belfond, 2001)
Les Saisons de la nuit (Belfond, 1999)
Le Chant du coyote (Belfond, 1998)
Liens
Présentation de Zoli
Les plaines de Bohême à la France, en passant par l’Autriche et l’Italie, des années trente à nos jours, une magnifique histoire d’amour, de trahison et d’exil, le portrait tout en nuances d’une femme insaisissable. Porté par l’écriture étincelante de Colum McCann, Zoli nous offre un regard unique sur l’univers des Tziganes, avec pour toile de fond les bouleversements politiques dans l’Europe du XXe siècle.
Tchécoslovaquie, 1930. Sur un lac gelé, un bataillon fasciste a rassemblé une communauté tzigane. La glace craque, les roulottes s’enfoncent dans l’eau. Seuls en réchappent Zoli, six ans, et son grand-père, Stanislaus.
Quelques années plus tard, Zoli s’est découvert des talents d’écriture. C’est le poète communiste Martin Stránský qui va la remarquer et tenter d’en faire une icône du parti. Mais c’est sa rencontre avec Stephen Swann, Anglais exilé, traducteur déraciné, qui va sceller son destin. Subjugué par le talent de cette jeune femme, fasciné par sa fougue et son audace, Swann veut l’aimer, la posséder. Mais Zoli est libre comme le vent.
Alors, parce qu’il ne peut l’avoir, Swann va commettre la pire des trahisons…
O. C, II, 445, Côtes de Palestine : « J’ai salué avec enivrement l’apparition tant souhaitée de la côte d’Asie. Il y avait si longtemps que je n’avais vu des montagnes ! La fraîcheur brumeuse du paysage, l’éclat si vif des maisons peintes et des kiosques turcs se mirant dans l’eau bleue, le pic écrasé du Carmel, l’enceinte carrée et la haute coupole de son couvent célèbre illuminées au loin de cette radieuse teinte cerise, qui rappelle toujours la fraîche Aurore des chants d’Homère ; […] c’était un spectacle à la fois plein de grandeur et de grâce. La mer […] …. Voilà ce que l’Egypte n’offre jamais [….] Le soleil parut enfin ; il découpa nettement devant nous la ville d’Acre […] »
Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."
http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-laura-vanel-coytte-p-1283.html
L'adjectif tudesque est un mot d'ancien français utilisé pour désigner tout ce qui est d'origine germanique (apparenté à l'allemand Deutsch), ou, en français, tout ce qui est d'origine germanique au Haut Moyen Âge.
On pense notamment au texte écrit en tudesca lingua, opposée à la romana lingua, des Serments de Strasbourg (en 842).
Le radical de l'adjectif deutsch provient du vieil allemand « theudisko-z », qu’on peut définir par relatif au peuple, à la nation, dérivé de theudo, « peuple, nation ». Le mot était utilisé en anglais et en allemand pour désigner la langue du peuple différente du latin ou des langues romanes ; on les qualifiait de « barbares »[1].
L'adjectif dutch du vieil anglais en est dérivé, et, après avoir eu le sens d'« allemand », a dérivé pour signifier « néerlandais ». Le nom Dutchman veut encore dire Néerlandais en bon anglais. Aux États-Unis, cet adjectif est aussi utilisé pour désigner les Amish vivant dans les Appalaches, appelés les « Pennsilfaanisch » (Pennsylvaniens), originaires du Nord de l’Allemagne. En revanche, l'adjectif duits, qui en néerlandais correspond à l'anglais dutch, a le sens d'« allemand ». En danois « tysk » (le y se prononce [y]) signifie « allemand ».
D'autres indications linguistiques permettent d'apparenter tudesque et teuton ; voir à ce sujet l'introduction de l'article Teuton.
Au cours du Moyen Âge, une étymologie populaire tendait à conférer à la racine theuda une origine noble en la rattachant au grec theos, Dieu.
Ces moments
Hors du temps
Où l'on joue un instant
Avec un enfant
Ces moments qui se figent
Lorsque les adultes
Se plaigent
Du temps qui passe
Ces moments suspendus
Comme un ballon sur un fil tendu
L'enfance revenue
L'insouciance reconnue
Ces moments si longs
Qu'on voudrait jeter un pont
Pour partir le long
De la rivière en amont.
1 er mai 2008
Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de ton corps contre le mien. " L'auteur du Traître revient avec cinquante ans de recul sur les années décisives de son histoire. Il restait beaucoup à dire. Car ce n'était pas la sienne seulement.
http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/gorz-andre/lettre-a-d-histoire-d-un-amour,1215140.aspx
|
|
C'est grâce à son emplacement géologique que Vermand fut à l'époque Gauloise une ville et plus tard Gallo-Romaine une enceinte militaire.
De nos jours un Musée existe, depuis 1976, il se trouvait à l'hôtel de ville de Vermand. Puis après la réfection de l'ancien moulin situé sur les bords de l'ominion et mis à disposition par la municipalité, le Musée s'y installa en juillet 1995.
Installé dans les locaux de l'ancien moulin, le Musée du Vermandois vous invite à découvrir ses nombreuses et diverses collections réparties en différents thèmes sur cinq niveaux du bâtiment.
http://www.museeduvermandois.fr/page_accueil.htm(Pour en savoir plus).
Nous avons visité rapidement(manque à temps car ce musée demanderait plusieurs heures de visite passionnante) avec notre ami Jean-Pierre qui avec sa femme Ghislaine(et d'autres) sont bénévoles dans ce musée qui regroupe en fait plusieurs musées: archéologie, art religieux, costumes, métiers d'antan.
Au passage, je remercie encore ces amis saint-quentinois d'être venus nous chercher à Roissy et de nous y avoir ramenés.
Ces petites choses mille fois recommencées
Ces habitudes toujours ressassées
Ce qui rythme notre vie sans discontinuer
Ménage,vaisselle, linge à laver et repasser
La cuisine, plaisir parfois, ou corvée
Selon les moments du quotidien, la santé.
Le quotidien varie un peu selon les personnes,
Leur travail, leurs moyens, leurs caractères.
Il est parfois alourdi par le ciel bas d'automne
Ou allégé par les journées lumineuses
Mais quelqu'un y échappe t-il vraiment; le
Voulons-nous? car sans ces riens utiles
Le quotidien se désagrège et insupportable
Devient la vie qui perd son ossature.
7 mai 2008
Pour lire d'autres poèmes de moi, cf. mes 2 recueils en vente ci-dessus
Extrait sur le site "Toute la poésie"
Partir.
Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-
panthères, je serais un homme-juif
un homme-cafre
un homme-hindou-de-Calcutta
un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas
l'homme-famine, l'homme-insulte, l'homme-torture
on pouvait à n'importe quel moment le saisir le rouer
de coups, le tuer - parfaitement le tuer - sans avoir
de compte à rendre à personne sans avoir d'excuses à présenter à personne
un homme-juif
un homme-pogrom
un chiot
un mendigot
mais est-ce qu'on tue le Remords, beau comme la
face de stupeur d'une dame anglaise qui trouverait
dans sa soupière un crâne de Hottentot?
Je retrouverais le secret des grandes communications et des grandes combustions. Je dirais orage. Je
dirais fleuve. Je dirais tornade. Je dirais feuille. Je dirais arbre. Je serais mouillé de toutes les pluies,
humecté de toutes les rosées. Je roulerais comme du sang frénétique sur le courant lent de l'oeil des mots
en chevaux fous en enfants frais en caillots en couvre-feu en vestiges de temple en pierres précieuses assez loin pour décourager les mineurs. Qui ne me comprendrait pas ne comprendrait pas davantage le rugissement du tigre.
Et vous fantômes montez bleus de chimie d'une forêt de bêtes traquées de machines tordues d'un jujubier de chairs pourries d'un panier d'huîtres d'yeux d'un lacis de lanières découpées dans le beau sisal d'une peau d'homme j'aurais des mots assez vastes pour vous contenir
et toi terre tendue terre saoule
terre grand sexe levé vers le soleil
terre grand délire de la mentule de Dieu
terre sauvage montée des resserres de la mer avec
dans la bouche une touffe de cécropies
terre dont je ne puis comparer la face houleuse qu'à
la forêt vierge et folle que je souhaiterais pouvoir en
guise de visage montrer aux yeux indéchiffreurs des
hommes
Il me suffirait d'une gorgée de ton lait jiculi pour qu'en toi je découvre toujours à même distance de mirage - mille fois plus natale et dorée d'un soleil que n'entame nul prisme - la terre où tout est libre et fraternel, ma terre.
Partir. Mon coeur bruissait de générosités emphatiques. Partir... j'arriverais lisse et jeune dans ce pays mien et je dirais à ce pays dont le limon entre dans la composition de ma chair : « J'ai longtemps erré et je reviens vers la hideur désertée de vos plaies ».
Je viendrais à ce pays mien et je lui dirais : Embrassez-moi sans crainte... Et si je ne sais que parler, c'est pour vous que je parlerai».
Et je lui dirais encore :
« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. »
Et venant je me dirais à moi-même :
« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse... »
Collection : Poésie
Editeur : Belin
JOHN ASHBERY Paysage / Landscape présenté par Richard Rand
ATTILIO BERTOLUCCI Paysage / Paesaggio, présenté par Martin Rueff
YVES BONNEFOY Le tombeau de Charles Baudelaire
FURIO JESI Rilke et la poétique du rituel, traduit et présenté par Martin Rueff
SERGE MARGEL Le projet du livre idéal
GIACOMO LEOPARDI À Silvia, traduction d’Yves Bonnefoy
YVES BONNEFOY Le tombeau de Giacomo Leopardi
CLAYTON ESHLEMAN À la vitesse du vin, traduit par Chantal Bizzini
PETER GIZZI Une panique qui peut encore s’emparer de moi, traduit par Pascal Poyet
WULF KIRSTEN Scènes de la vie, poèmes traduits et présentés par Stéphane Michaud
GABRIELA MELINESCU-COECKELBERGHS Le pouvoir des morts sur les vivants (extraits), traduit par Ed Pastenague
RON PADGETT How to Be Perfect (extraits) traduit par Claire Guillot et par Olivier Brossard
PARK YI-MUN L’ombre du vide, traduit par Benjamin Joinau et Ahn Seon-hee traduction revue par l’auteur
THEODORE WOROZBYT Aph
http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-po-sie-na-121-7003.php?lst_ref=1
Les fêtes du Boufffon(cf.note)
Une ballade en vélo.
beaucoup de marche, de soleil.
La maison de Matisse à Bohain en Vermandois, pas visitée puisque fermée les jours fériés
Ballade en voiture dans l'Aisne.
Pas de nouvelles de nos affaires (et papiers pour les faire venir)au Maroc.
Départ, j'espère début de la semaine prochaine.
J'attends aussi des papiers ici pour nous réinscrire à la Sécu.
En 1956 à Lille, face aux contraintes formelles de l'enseignement officiel de l'école des Beaux-Arts, des étudiants s'organisent en groupe de contestation radicale. Roger Frézin, Pierre Olivier, Claude Vallois, Jean-Pierre Dutour, Jean Brisy, Jean Parsy et Lyse Oudoire sont les piliers d'un groupe nommé en 1957 'l' atelier de la Monnaie'. Le but de ces jeunes artistes qui veulent se libérer des contraintes académiques est de présenter aux Lillois la création contemporaine lors de manifestations publiques. Cette exposition au Palais des Beaux-Arts de Lille présentera une sélection des oeuvres exposées lors de ces événements interdisciplinaires et rencontres de plasticiens et de non plasticiens organisés entre 1957 et 1972. Environ 150 oeuvres, trois par père fondateur et une par artiste invité. Parmi ces invités d'honneur, nous trouvons des artistes de l'Ecole de Paris comme Balthus, des représentants de l'abstraction lyrique comme Alfred Manessier, de l'Art Informel (Jean Fautrier), des surréalistes, de l'Op Art, de la nouvelle figuration, et bien d'autres encore. A l'époque incompris du grand public et parfois de la critique, les artistes de la Monnaie avaient le courage de leurs opinions et ont fait de Lille pendant cette période un centre de présentation et de diffusion de l'art contemporain auquel l'exposition souhaite rendre hommage.
http://www.evene.fr/culture/agenda/l-atelier-de-la-monnaie-20966.php
Cette exposition est maintenant finie.
Regret: l'avoir vue à la fin de la visite du musée. Résultat: plus assez d'énergie physique(on pietine beaucoup dans les musées, faim(visite de 10h à 14h) et au bout d'un moment, je ne "vois plus rien". Etes-vous comme moi?
Heureusement, j'ai le petit guide pour me remémorer l'expo et la poursuivre en pensée.
et du 29/03/2008
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/03/29/suite-de-ma-note-du-27-03-2008-1.html#comments
Poésie 1 numéro 51 de l'hiver 2007-2008
C'est une revue trimestrielle d'information et d'expression poétique dont le dossier/enquête portait cette fois sur: Pourquoi la poésie? Pourquoi des poètes?
Il est présenté par Jean-Marc Debenedetti, introduisant les réponses au questionnaire envoyé par la revue(moins d'un tiers de réponses sur 150 questionnaires envoyés). Ceux qui ont répondu ne sont pas tous des poètes.
Extrait du texte de Prithwindra Mukherjee,p.45: "Chaque poète est un Prométhée qui apporte à l'homme un peu de feu dérobé, récompensé par des coups de becs et de griffes de l'aigle."
Merci pour vos gentils commentaires; je vous répondrais à tous mardi...
BON WE DE PENTECOTE
Toujours à Saint-Quentin.... sous un beau soleil.
Hier, nous sommes allés à l'arrivée de l'étape des 4 jours de Dunkerque. J'ai retrouvé avec plaisir cette ambiance que j'aimais tant. Eh oui, j'aime le vélo en praticante(hier, balade avec mon mari le long du canal). et en spectatrice!...
jE VIENS DE LA PISCINE (découverte vu le beau temps)où il était difficie de faire des longueurs vu le monde...
Ce soir, commence la fête des Bouffons. Demain, un spectacle où nous irons avec la cousine de mon mari qui fait partie du comité d'organisation; je pense que comme hier nous verrons Xavier Bertrand qui est maire adjont ici.
Dimanche, carnaval; souhaitons qu'il fasse encore beau.
Mon mari rentre tout à l'heure en train de Caudry... j'espère avec de bonnes nouvelles de nos affaires au Maroc et de notre départ pour l'Ardèche.
Claude Joseph Vernet, né à Avignon le 14 août 1714 et mort à Paris le 3 décembre 1789, est un peintre, dessinateur et graveur français.
Sommaire
* 1 Biographie
* 2 Œuvres
* 3 Sa cote
* 4 Bibliographie
* 5 Peintres de marines inspirés par Vernet
* 6 Galerie d'images
Il est formé dans le Sud de la France. On lui donne comme maître Adrien Manglard. En 1734, Vernet part pour Rome pour y étudier le travail des précédents paysagistes et peintres de la marine comme Claude Gellée, dont on retrouve le style et les sujets dans les tableaux postérieurs de Vernet. Il admire également Poussin. Il crée cependant, à force de travail, son propre style.
Il représente en général la nature en accordant beaucoup de place au ciel (les deux tiers du tableau) et les personnages et scènes de la vie quotidienne qui animent les lieux.
En 1753, Le Marquis de Marigny, futur directeur des Bâtiments de Louis XV, lui commande 24 tableaux de Ports de France pour informer de la vie dans les ports, mais seuls quatorze tableaux seront réalisés de 1753 à 1762. Ces peintures sont de véritables témoignages de la vie dans les ports il y a 250 ans et font de lui un des plus grands peintres de la marine. Ils lui vaudront une reconnaissance de son vivant de la plupart des nobles les plus attachés à la marine, comme le comte Jean-Joseph de Laborde.
Notons encore que son fils, Carle Vernet et son petit-fils Horace Vernet, seront également peintres.
Œuvres
* À Avignon la Fondation Calvet présente au Musée Calvet plusieurs de ses œuvres.
* À Paris, le musée de la Marine présente, déposés par le musée du Louvre en 1943, treize tableaux de la série des 15 ports de France. Le Musée du Louvre expose de cette série L'entrée du port de Marseille et La ville et la rade de Toulon.
Sa cote
* En 1999, une paire Le Soir et Au clair de lune a été vendue pour l'équivalent de 1,98 million d'euros.
* En 2003, une paire de tableaux : Un Calme et une Tempête (huiles sur toile, 114 x 163 cm, signées et datées de 1773, lot n° 65), ont été vendues chez Sotheby's à Londres le 10 juillet, pour 2 357 600 £
* En 2007, le tableau Un port méditerranéen (huile sur toile, 64,9 x 80,8 cm, signée, lot 64), a été vendu à Londres chez Sotheby's le 4 juillet, pour 1 028 000 £.
Bibliographie
* Léon Lagrange, Joseph Vernet et la peinture au XVIIIe siècle, Paris, 1864 (deuxième édition). Les documents et pièces justificatives publiés sont des références essentielles.
* Florence Ingersoll-Smouse, Joseph Vernet, Peintre de marine, Étude critique et catalogue raisonné..., Paris, 1926, deux volumes. Ouvrage ancien, mais indispensable.
Peintres de marines inspirés par Vernet
* Charles-François Grenier de Lacroix dit Lacroix de Marseille.
* Jean Henry dit Henry d'Arles.
* Alexandre Jean Noël
Galerie d'images
Vue de Naples avec le Vésuve (vers 1748).
Source:WIKIPEDIA
Moulin à vent près de Duurstede
Jacob Izaaksoon van Ruysdael (ou Ruisdaal) (c. 1628 - 14 mars 1682), le plus célèbre des paysagistes hollandais, est né à Haarlem.
La première date qui apparaît sur ses tableaux est 1645.
Source:Wikipedia
Nerval en parle;Fromentin l'évoque dans "Les maîtres d'autrefois".... et je dois l'évoquer dans mon mémoire en vente ci-dessus.
Francisco de Goya y Lucientes (Fuendetodos, 1746 - Bordeaux, 1828) compte, avec Velázquez, parmi les plus grands peintres de l’école espagnole et de l’histoire de l’art européen. A l’instar de Dürer au XVIe siècle et de Rembrandt au XVIIe siècle, il fut également un dessinateur et un graveur exceptionnel.
Devenu sourd en 1792, Goya transforme son art jusqu’alors fait de scènes religieuses, de scènes aimables ou de portraits, pour créer des œuvres aux tons plus sombres, portant un regard ouvertement critique sur les événements et la société de son temps.
Trois grands thèmes y sont abordés : les relations amoureuses, la satire sociale et la sorcellerie où le fantastique règne davantage. Ils sont une des expressions majeures de cette révolution artistique et esthétique au crépuscule du siècle des Lumières.
La série des Caprices, dont la première édition parait en 1799, se compose de 80 estampes réalisées à l’eau-forte et à l’aquatinte, parfois rehaussées de burin et de pointe sèche.
Ces images satiriques d’une grande finesse d’imagination, sont comme des rébus dont la subtilité de lecture pose encore de nombreuses interrogations sur leur interprétation. En explorant l’âme humaine à travers ces estampes, Goya leur confère un langage universel et intemporel. L’exposition présente la série dans son intégralité pour la première fois à Lille.
Dans son prolongement, l’exposition présente la série Los Nuevos Caprichos du photographe plasticien japonais Yasumasa Morimura ainsi qu’une sélection d’estampes tirées de Like A Dog Returns To Its Vomit des artistes londoniens Jake & Dinos Chapman.
Ces deux œuvres importantes sont directement inspirées des Caprices. Créées en 2004-2005, elles participent à rendre compte de l’actualité et de l’universalité du message satirique de Goya. L’artiste japonais Yasumasa Murimora, en incarnant seul tous les personnages des célèbres estampes, ouvre l’univers de Goya au jeu de la parodie. Ainsi démultipliés, ses travestissements démontrent l’universalité et l’éternité de l’absurdité et de l’obscénité humaine.
Saluée comme l’une des plus importantes séries d’estampes de l’art contemporain, l’ensemble Like A Dog Returns To Its Vomit des Britanniques Jake & Dinos Chapman fait cohabiter leur étrange galerie de portraits, de faces grimaçantes, de créatures et de personnages hybrides avec les chimères du peintre espagnol. Transposant l’univers de Goya dans le fantastique d’anticipation, l’esthétique des deux frères projette ces saynètes dans le futur.
Ce point de vue contemporain est complété d’un choix de volumes, trois couples des figurines United Enemies de l’artiste allemand Thomas Schütte, deux sculptures de l’Américaine Rona Pondick et enfin deux autres figures de l’Anglais David Reekie.
Horaires d’ouverture :
Lundi 14h -18h
Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche 10h - 18h.
Fermé le mardi, le 1er mai et le 14 juillet.
Tarifs (individuels) :
Exposition seule : 5 € - 3,50 €
Exposition + Collections permanentes : 6,50 € - 5 €
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, les demandeurs d’emploi, les RMIstes… (voir le détail des conditions en caisse)
Tarifs groupes, comités d’entreprise et professionnels du tourisme sur demande auprès du Service Réservations.
Tél. 03 20 06 78 17 - Fax. 03 20 06 78 61 - reservationpba@mairie-lille.fr
Un Guide de Visite illustré de 24 pages est remis gratuitement avec le billet d’entrée à l’exposition.
Téléchargez le Dossier de Presse de l’exposition.
http://www.palaisdesbeauxarts.fr/spip.php?article594
Pour avoir plusieurs fois visité le musée de Castres où il y a beaucoup de Goya et déjà vu certains de ces caprices; cette expo va être grandiose.
Lundi soir, j'ai décroché mon vélo que je n'avais pas emmené au Maroc car la circulation y est trop anarchique pour faire du vélo.
A défaut de PC, de télé, d'une moitié de mes livres etc...
Après dépoussiérage, regonflage, me voilà parti dans le village et hier le long du canal de Saint-Quentin... avan de faire les Quatre jours de Dunkerque(loll) qui passent par ici.
Ce week-end ce seront les fêtes du Bouffon.
BON ASCENSION et 8MAI A TOUS
Ne trouvant pas le sommeil, je cherche un livre assez mince pour ne pas m’emmener jusqu’au matin, et assez beau pour m’éblouir et déchirer d’un coup la maigre blancheur de cette nuit.
Le regard trouve ces quelques lettres de Rilke au jeune Balthus, coincées entre une biographie illustrée de Frida Kahlo et le Zibaldone. Je me dis désormais, après les avoir relues, qu’il serait dommage d’en rester là, d’éteindre simplement la lumière, au lieu de la tendre plus loin.
La tendresse est le seul bien qui nous accompagne, tendresse reçue et partagée, qui n’affirme rien, et nous survit.
Rodin me racontait un jour qu’en lisant l’Imitation de Jésus-Christ, il remplaçait partout le nom de Dieu par le mot « Sculpture » ; c’est ainsi que vous devez, en parcourant ce digne document, remplacer mon nom qui y figure, par le vôtre ; car ma contribution à votre ouvrage sera trop petite pour que je m’arroge ce rôle prépondérant que je n’ai dû assumer que par la convention du traité. Votre part à cette œuvre était toute travail et douleur ; la mienne sera mince et elle ne sera que plaisir. RILKE
Rilke écrivit cette lettre en 1920, six ans avant sa mort. Balthus en avait alors douze. L’enfant venait de publier Mitsou (nom de son chat perdu), son premier recueil de quarante dessins, préfacé par Rilke.
Rien ne finit.
Rilke, Lettres à un jeune peintre, Balthus, Éditions de l’Aire Archimbaud 1993
Philippe Rahmy - 6 octobre 2005
Source: Remue.net
Un Hors Série du Figaro
À l’occasion de la rétrospective Camille Claudel au musée Rodin en avril 2008, le Figaro Hors-Série propose un numéro autour de l’œuvre de cette artiste au destin tragique. Isabelle Schmitz, membre de la rédaction du Figaro Hors-Série, nous présente ce numéro exceptionnel.
Extrait de l’éditorial de Michel de Jaeghere, directeur de la rédaction du Figaro hors-série :
« Pas plus qu’à ses contemporains, ce n’est pas par son art que Camille Claudel s’est imposée à la postérité. Plutôt par un désastre : celui de son existence. Sa beauté, sa passion, sa folie, son enfermement. Sa mort était passée inaperçue, après trente ans d’internement au milieu des déments : elle était alors oubliée depuis longtemps. L’ouverture de la salle consacrée à son œuvre au musée Rodin en 1951, n’avait eu, à son tour, aucun retentissement. Interrogé la même année par Jean Amrouche pour un entretien radiodiffusé, Paul Claudel avait eu ces mots terrifiants : « Ma sœur Camille ! Ah, c’est un sujet terriblement triste et dont il m’est difficile de parler (…). La nature s’était montrée prodigue à son égard ; ma sœur Camille avait une beauté extraordinaire, de plus une énergie, une imagination, une volonté tout à fait exceptionnelles. Et tous ces dons n’ont servi à rien : après une vie extrêmement douloureuse, elle a abouti à un échec complet (…) Moi, j’ai abouti à un résultat. Elle, elle n’a abouti à rien (…) ».
Elle n’avait abouti à rien. Elle n’avait obtenu ni fonction officielle, ni siège à l’Académie. Ni ambassade, ni médaille. Elle s’était contentée de poursuivre la beauté et d’y brûler sa vie. Perdue pour les grandeurs d’établissement.
La redécouverte viendrait de la littérature, avec la biographie romancée d’Anne Delbée, Une femme (1982), que suivrait le beau film de Bruno Nuytten (1988), servi par la ressemblance troublante, incroyable d’Isabelle Adjani avec son modèle. Le succès populaire ouvrait enfin, à la grande oubliée, l’occasion d’une revanche, fût-ce parfois au prix de raccourcis saisissants. Camille Claudel, c’était une femme, un malheur, un destin. Une femme libérée des conventions étroites de la morale bourgeoise, qui s’était sacrifiée à l’admiration qu’elle portait, en Rodin, à un géant de l’histoire de l’art aux ridicules de notable, aux indélicatesses de grand mâle dominant. Une artiste brisée dans son inspiration par les contraintes de l’atelier. Une insoumise poussée à la folie par le manque d’amour et de reconnaissance […]. »
« Le mérite de la rétrospective qu’organise aujourd’hui le musée Rodin est de compléter cette vision forcément simplificatrice en donnant à une œuvre trop longtemps méconnue la toute première place. De faire la part de ce qu’elle doit à la « syntaxe de Rodin », de ce qu’elle a de proprement novateur, par la peinture des états d’âme, l’emploi subtil de matériaux précieux, la volonté de rompre avec les canons de l’académisme, le don de transfigurer en allégories les choses vues. Le paradoxe est qu’elle nous offre, par là, l’occasion de parcourir la plus subtile des autobiographies. Non seulement, avec L’Implorante, L’Age mûr, par la mise en scène romantique de ses malheurs et de ses déchirements, mais, plus secrètement, par l’alternance des personnages aux yeux clos, concentrés, vulnérables, abandonnés à la promesse de l’amour ou tendus vers une beauté intérieure, inaccessible, avec les visages aux regards levés vers le ciel, comme aspirés par une espérance invincible (…). Camille Claudel n’a pas laissé d’autoportrait spirituel. Impénétrable, elle semble protéger de nos regards un secret indicible. »
Sommaire
Les mouvements de l’âme
Journées de la vie d’une artiste
L’extase et l’agonie
Auguste et Camille
La petit Paul
La tension intérieure, entretien avec Aline Magnien
Naissance d’un mythe
A nous deux Paris
Le silence et la mer
L’emmurée
Les vestiges du jour
Le dossier de l’écran
L’année Claudel
Une saison chez Rodin
Entretien avec Dominique Viéville
Plaisirs et lectures
En savoir plus
Une grande rétrospective Camille Claudel est présentée au Musée Rodin à Paris du 15 avril au 20 juillet 2008
Le Figaro hors-série est disponible en kiosque. Pour acheter d’anciens numéros, cliquez ici
http://www.canalacademie.com/Camille-Claudel.html
APRES ...
SAMEDI UNE REMONTEE A PIED DU CANAL DE SAINT-QUENTIN PONCTUEE D'UNE MANIFESTATION DE 1000 MOTARDS EN COLERE.
DIMANCHE,LE CARNAVAL A GAUCHY(02)PRES DE CHEZ MES BEAUX-PARENTS....DE LA MARCHE ET DES COUPS DE SOLEIL.