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  • Catégories : Des femmes comme je les aime

    Je suis en train de lire:"Suite française" d'Irène Nemirovsky(Pour Francine)

    suite française.jpgEditeur : Denoël
    Publication :30/9/2004

    « Les catastrophes passent et il faut tâcher de ne pas passer avant elles, voilà tout. »

    Résumé du livre

    Prix Renaudot 2004 - Cette parution posthume de 'Suite française', écrit il y a soixante ans, dans le feu de l'Histoire, dépeint presque en direct l'Exode de juin 1940, qui brassa dans un désordre tragique des familles françaises de toutes sortes, des plus huppées aux plus modestes. Avec bonheur, Irène Némirovsky traque les innombrables petites lâchetés et les fragiles élans de solidarité d'une population en déroute. On y découvre aussi en annexe un bouleversant échange de correspondances entre Albin Michel (le seul éditeur qui sera fidèle à Irène) et Michel Epstein, montrant comment ce dernier fit tout pour tenter de sauver sa femme, avant d'être lui-même arrêté et de périr dans les camps.

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  • Catégories : Nerval Gérard de

    Voyage en Nervalie orientale

    Sébastien Baudoin

    Gérard Cogez commente Voyage en Orient de Gérard de Nerval, Gallimard, coll. « Foliothèque », n° 154, 2008.

     

    Parmi la féconde littérature de voyage qui n’a pas manqué de fleurir dans le sillage de Chateaubriand et son Itinéraire de Paris à Jérusalem, Gérard de Nerval, et son Voyage en Orient, se démarque singulièrement de son principal devancier, mais aussi de Lamartine dont les pas l’ont aussi précédé en terre orientale. C’est dans cette perspective que Gérard Cogez, dans son commentaire du récit de voyage nervalien, tend à mettre en lumière l’originalité de l’auteur.

    L’introduction cerne les premiers traits de singularité de Nerval dans son approche viatique pour mieux annoncer les étapes de l’investigation, au nombre de cinq : la nature du récit même, explorée en premier lieu, tend à envisager la nécessaire question référentielle dans un deuxième temps, part inhérente à tout récit de ce genre. Mais Nerval fait du voyage et de sa retranscription une quête, ce que la troisième étape de l’essai explore dans une relation nécessaire à « autruy » dirait Montaigne, dans une « recherche de l’autre » qui forme la quatrième étape. Enfin, c’est dans la moyenne voie entre l’étrangeté et les figures du « moi », tempérant jugements et propos, que Gérard Cogez termine son exploration, par la mise en valeur des « expériences d’ailleurs » ouvrant sur la mise en relief d’un « voyage singulier ». L’essai se conclut, comme il se doit dans la collection « Foliothèque », par un riche dossier permettant de prendre la mesure du contexte immédiat et plus lointain de l’œuvre nervalienne.

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  • Catégories : La littérature

    J'ai lu:L'homme sans postérité" d'Aldabert Stifter(Pour Xavier)

    descendance.jpg

    "Bien des choses dont tu ne comprends ni le but ni la fin peuvent te paraître rudes. Il n'y a rien d'étrange dans ma conduite, elle est au contraire claire et nette. Je voulais te voir parce qu'un jour tu vas hériter de mon argent et je voulais t'observer. Personne ne m'a donné d'enfant parce que tous les parents gardent les leurs pour eux ; quand une personne que je connaissais bien est morte, je suis allé habiter ailleurs et finalement je suis entré dans cette île dont j'ai acquis le sol et les terrains, avec la bâtisse qui servait jadis de tribunal aux moines ; je voulais laisser pousser l'herbe et les arbres sans les tailler, pour m'y promener. Je voulais te voir. Je voulais voir tes yeux, tes cheveux, tes membres, je voulais voir comment tu es, te voir avec les yeux d'un père. C'est pourquoi il me fallait t'avoir seul et te retenir. S'ils avaient continué à t'écrire, eux, ils t'auraient maintenu dans la même affection douceâtre que par le passé. Il me fallait te mener au soleil et au grand air, je craignais que tu ne sois une nature molle comme ton père, inconsistant comme lui, au point de trahir ce que tu crois aimer. Certes tu es à présent plus vigoureux que lui, tu sais te servir de tes armes comme un jeune oiseau de proie ; c'est très bien, je t'en fais compliment : cependant tu ne devrais pas exercer ton cœur auprès de femmes tremblantes mais sur des rocs, et moi je suis un roc, pas autre chose. Il me fallait te retenir ici. Qui ne sait pas de temps à autre lancer le bloc de granit de l'action violente, celui-là ne sait pas non plus aider et porter secours du fond de l'âme. Il t'arrive de montrer les dents et pourtant tu as bon cœur. Cela est bien."

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  • Catégories : Les polars

    J'ai lu:"Meurtre sur la route de Bethléem" de Batya Gour

    batya.gif

    une enquête du commissaire Michaël Ohayon, trad. de l’hébreu par Laurence Sendrowicz , 480 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 400) (2006), Gallimard rom. ISBN 2070308987.
      
     
    Des ouvriers palestiniens qui travaillaient dans l’un des plus anciens quartiers de Bethléem trouvent, sous les toits d’une maison vide, dans la poussière, le corps d’une jeune femme défigurée à coups de planche. Plus de sac à main. Pas d’argent. Personne ne la réclame. Le quartier ne sait rien… Michaël Ohayon, sur fond de deuxième Intifada, de barrages incessants et de violences civiles, va découvrir au fil de son enquête l’un des secrets les plus enfouis de l’histoire d’Israël. Des faits inavouables qui marquèrent de leur indélébile sceau des familles entières. La haine se construit aussi sûrement que le reste. La victime en est morte. Elle était séfarade.
  • Catégories : La poésie

    À hauteur de ville, d’arbres et d’enfants…

    poésie ville.jpgImages et littérature vont parfaitement de pair. De la Ville lumière aux branches des arbres, en passant par le regard et le sourire des enfants, les auteurs contemporains, gourmands de la vie et à la curiosité inattendue, captent toutes les pulsations de la vie jusqu’aux angles les moins familiers, les moins soupçonnables.
    En devanture des librairies, trois ouvrages, en langue française, magnifiant le quotidien de Paris, la beauté des arbres, l’innocence de l’enfance. Pour soutenir et souligner des images captées sur le vif par l’œil de la caméra, les mots des poètes, des philosophes, des penseurs. Une randonnée particulière où, à travers les pages abondamment illustrées et commentées des livres, qui n’ont rien à voir avec les éditions de poche usuelles, se répand une lumière nourrissant à profusion l’esprit, le regard et un certain sens de l’esthétique…
    « Paris poète » de Catherine Aygaline
    La Ville lumière
    au fil des jours…

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  • Catégories : Des lieux

    Trop d'eau/pas d'eau...

    Suite aux intempéries de de Samedi dernier et aux travaux qui ont été faits pour retaper la route entre ici et Saint-Uze(secteur très touché), une canalisation d'eau a été touchée et nous avons eu des coupures d'eau.

    J'espère que l'alerte orange annoncée pour cet après-midi n'entraîna pas autant de dégâts que celle de samedi...

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    http://www.paperblog.fr/1078174/trop-d-eaupas-d-eau/

    et Lartino:

    http://www.lartino.fr/lauravanelcoytte/eau-eau-pa1216.html

  • Catégories : Blog

    Des changements dans ce blog

    bannière laura.jpg

     

     

     

    que vous avez peut-être déjà remarqués:

    1. moins de notes sur la page d'accueil

    2. Colonne de droite moins longue car j'ai mis les liens en notes:plan, blogs amis, forums, etc.

    3.Titres centrées en orange

    4. Date en toutes lettres

    5.Possibilité au bas de la page d'accueil d'accéder aux pages suivantes (y compris du jour en cours) ou précédentes.

    Vous pouvez aussi le faire grâce au calendrier.

    6. Amélioration de la présentation des notes: même couleur, même police...

    Mais je ne pense pas reprendre les 2506 notes!!!....

    7. Quand j'ouvre le blog, le fond à l'arrière n'est plus noir comme avant

    Si ces changements (et le fond qui lui ne change pas) vous plaisent, laissez un commentaire sous le numéro 137 du "Very Nice blog" dans la colonne de droite.

    Cette note a été selectionnée par Paperblog:

    http://www.paperblog.fr/1078175/des-changements-dans-ce-blog/

    et Lartino:

    http://www.lartino.fr/lauravanelcoytte/des-changements-dans-ce-blog-pa1217.html

  • Catégories : La poésie

    Parmi les "66 plus belles poésies" que j'ai lues

    Mes_66_bellespoesies-a7071.jpgXXXVII
    J'eus toujours de l'amour pour les choses ailées.
    Lorsque j'étais enfant, j'allais sous les feuillées,
    J'y prenais dans les nids de tout petits oiseaux.
    D'abord je leur faisais des cages de roseaux
    Où je les élevais parmi des mousses vertes.
    Plus tard je leur laissais les fenêtres ouvertes.
    Ils ne s'envolaient point ; ou, s'ils fuyaient aux bois,
    Quand je les rappelais ils venaient à ma voix.
    Une colombe et moi longtemps nous nous aimâmes.
    Maintenant je sais l'art d'apprivoiser les âmes.

    Victor Hugo - Les Rayons et les Ombres

  • Catégories : La poésie

    J'ai lu l'Anthologie de poésie anglaise"

    extase.jpgChoix,traduction et commentaires par Lous Cazamian.

    Editions Stock,1946.

    Parmi ces poèmes:

    The Ecstacy

    WHERE, like a pillow on a bed,
    A pregnant bank swell'd up, to rest
    The violet's reclining head,
    Sat we two, one another's best.


    Our hands were firmly cemented
    By a fast balm, which thence did spring;
    Our eye-beams twisted, and did thread
    Our eyes upon one double string.


    So to engraft our hands, as yet
    Was all the means to make us one;
    And pictures in our eyes to get
    Was all our propagation.


    As,'twixt two equal armies, Fate
    Suspends uncertain victory,
    Our souls —which to advance their state,
    Were gone out— hung 'twixt her and me.


    And whilst our souls negotiate there,
    We like sepulchral statues lay;
    All day, the same our postures were,
    And we said nothing, all the day.


    If any, so by love refined,
    That he soul's language understood,
    And by good love were grown all mind,
    Within convenient distance stood,


    He —though he knew not which soul spake,
    Because both meant, both spake the same—
    Might thence a new concoction take,
    And part far purer than he came.


    This ecstasy doth unperplex
    (We said) and tell us what we love;
    We see by this, it was not sex;
    We see, we saw not, what did move:


    But as all several souls contain
    Mixture of things they know not what,
    Love these mix'd souls doth mix again,
    And makes both one, each this, and that.


    A single violet transplant,
    The strength, the colour, and the size —
    All which before was poor and scant—
    Redoubles still, and multiplies.


    When love with one another so
    Interanimates two souls,
    That abler soul, which thence doth flow,
    Defects of loneliness controls.


    We then, who are this new soul, know,
    Of what we are composed, and made,
    For th' atomies of which we grow
    Are souls, whom no change can invade.


    But, O alas! so long, so far,
    Our bodies why do we forbear?
    They are ours, though not we; we are
    Th' intelligences, they the spheres.


    We owe them thanks, because they thus
    Did us, to us, at first convey,
    Yielded their senses' force to us,
    Nor are dross to us, but allay.


    On man heaven's influence works not so,
    But that it first imprints the air;
    For soul into the soul may flow,
    Though it to body first repair.


    As our blood labours to beget
    Spirits, as like souls as it can;
    Because such fingers need to knit
    That subtle knot, which makes us man;


    So must pure lovers' souls descend
    To affections, and to faculties,
    Which sense may reach and apprehend,
    Else a great prince in prison lies.


    To our bodies turn we then, that so
    Weak men on love reveal'd may look;
    Love's mysteries in souls do grow,
    But yet the body is his book.


    And if some lover, such as we,
    Have heard this dialogue of one,
    Let him still mark us, he shall see
    Small change when we're to bodies gone.


    John Donne

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  • Catégories : La poésie

    Parmi les "66 plus belles poésies" que j'ai lues

    Francis Jammes J’aime l’âne...

    Mes_66_bellespoesies-a7071.jpgJ’aime l’âne si doux
    marchant le long des houx.
     
    Il prend garde aux abeilles
    et bouge ses oreilles ;
     
    et il porte les pauvres
    et des sacs remplis d’orge.
     
    Il va, près des fossés,
    d’un petit pas cassé.
     
    Mon amie le croit bête
    parce qu’il est poète.
     
    Il réfléchit toujours.
    Ses yeux sont en velours.
     
    Jeune fille au doux cœur,
    tu n’as pas sa douceur :
     
    car il est devant Dieu
    l’âne doux du ciel bleu.
     
    Et il reste à l’étable,
    fatigué, misérable,
     
    ayant bien fatigué
    ses pauvres petits pieds.
     
    Il a fait son devoir
    du matin jusqu’au soir.
     
    Qu’as-tu fait jeune fille ?
    Tu as tiré l’aiguille...
     
    Mais l’âne s’est blessé :
    la mouche l’a piqué.
     
    Il a tant travaillé
    que ça vous fait pitié.

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  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    J'ai lu:"Les mots après les autres"

    les mots après les autres.jpgle nouveau recueil Elisabeth Leroy que vous pouvez lui commander par ici:

    http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2008/08/31/mon-nouveau-recueil-de-poesies.html

    De jolies illustrations (faites par elle-même), un beau poème en anglais, des trouvailles poétiques géniales, du romantisme, de la mélancolie, de la musique, des paysages superbes etc.

    Des mots pas comme les autres...

  • Catégories : Blog

    Nouvelle organisation de ce blog

    MonOrdinateur_04.jpgJe mets moins de notes sur la page d'accueil mais vous pouvez accéder aux notes des jours précédents par le calendrier et prochainement en cliquant sur "page suivante" ou "précédente."

    Je réduis ma colonne de gauche en mettant mon plan et mes blogs, forums etc. amis en lien vers des notes du blog

  • Catégories : Livre

    Dans ma lecture du "Roman nègre" de Dan Franck

    roman.jpgp.29:"le sillage argenté d'un avion, c'est comme une ligne de vie sur la peau du ciel."

    p.30: "Cette époque lui paraissait brouillée par les fumées de cigarettes, le passage des shiloms[accesoires pour fumer] Henry Miller, Blaise Cendrars, Bob Dylan et François Béranger:

    J'en suis encore à m'demander
    Après tant et tant d'années
    A quoi ça sert de vivre et tout
    A quoi ça sert en bref d'être né"

    Reste de la chanson ici:


    http://www.paroles.net/chanson/22867.1

  • Catégories : Sport

    J'ai lu: "Le Cyclisme" en 1001 photos"

    cyclisme.jpg

    François Faber (né le 26 janvier 1887 à Aulnay-sur-Iton, Eure - mort le 9 mai 1915 à Carency (Pas-de-Calais) est un coureur cycliste de nationalité luxembourgeoise, vainqueur du Tour de France en 1909.

    Biographie

    • François Faber est le demi-frère d'Ernest Paul.
    • Natif de l’Eure, François Faber était Luxembourgeois par ses parents. Luxembourgeois de passeport, Faber était en fait Français de cœur.
    • Son père, Jean-François, est originaire de Wiltz dans le grand-duché du Luxembourg
    • Sa mère, Marie-Paule, est née en Lorraine.
    • Cycliste professionnel de 1906 à 1914 (27 victoires), il était surnommé le géant de Colombes.
    • Faber porte les couleurs de « Labor » en 1906 et 1907, passe chez « Peugeot » en 1908, puis rejoint « Alcyon » de 1909 à 1911. Membre de l’équipe « Automoto » en 1912, il retrouve « Peugeot » en 1913 et 1914.

    Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, et cinq jours plus tard, il s’engage dans la Légion étrangère )Mle 1921). Il signe un contrat d’EVDG au bureau de recrutement de la Seine, Il est affecté au 1er régiment étranger au dépôt de Bayonne, le 22 août 1914.

    Caporal du 2e RM du 1er RE, il est tué à l’ennemi le 9 mai 1915 au cours de la bataille des « ouvrages blancs » à Mont Saint Eloi près de Berthonval.

    Le matin de sa mort, Faber reçoit une lettre l’informant de la naissance d’un fils. Une plaque à sa mémoire déposée à la nécropole nationale de Notre Dame de Lorette, rappelle son sacrifice.

    Son demi-frère Ernest Paul, né le 5 déc. 1881 à Villotte-sur-Ource en Côte d'or, décédé le 9 sept. 1964 à Saint-Gatien-des-Bois est également un vainqueur d’une étape sur le Tour de France.

    Décorations

    • Cité à l’ordre de la division avec croix de guerre 1914 – 1918.
    • Médaillé militaire à titre posthume au Journal officiel du 24 mai 1922.

    Anecdote

    Le même jour, un autre François Faber, matricule 1668 s’engage au même centre de recrutement. Ce dernier, né le 17 juil. 1893, à Beggen Wimtzig au grand-duché du Luxembourg, disparait le 9 mai 1915 à Berthonval, il est déclaré décédé par jugement rendu le 25 fév. 1921 par le tribunal de la Seine.

    Palmarès

    Résultats sur le Tour de France

    Bibliographie

    • François Faber, du Tour de France au champ d'honneur, Pascal Leroy - Editinos L'Harmattan - Paris - 2006

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Faber

    Cette note a été selectionnée par Lartino:

    http://www.lartino.fr/ai-lu-cyclisme-1001-photos-pn1141.html

  • Catégories : Les polars

    J'ai lu:Jean-François Coatmeur:"La danse des masques"

    danse des masques.jpgAlbin Michel - Spécial suspense (1989)
    * Grand prix des écrivains de l'ouest 1990
    * Prix du suspense 1990
     
    Une petite ville Bretonne, avec ses tartufes bien-pensants, qui voient d'un très mauvais oeil la communauté de repris de justice organisé en vue de ler réinsertion par un prêtre à l'âme de feu; un drame familial orchestré par un jeune névropathe dans une folie sanguinaire croissante. La danse des masques nous fait évoluer au milieu d'une société repliée sur ses secrets et ses haines, jusqu'à l'heure de vérité où tomberont les masques. C'est un allucinant voyage au bout de la nuit, plein d'angoisse, de terreur et de folie qui commence.
     
    http://jean-francois.coatmeur.info/

  • Catégories : Baudelaire Charles

    Parmi les "66 plus belles poésies" que j'ai lues

    Mes_66_bellespoesies-a7071.jpg

    LVII

    Les Hiboux

    Sous les ifs noirs qui les abritent,
    Les hiboux se tiennent rangés,
    Ainsi que des dieux étrangers,
    Dardant leur oeil rouge. Ils méditent.

    Sans remuer ils se tiendront
    Jusqu'à l'heure mélancolique
    Où, poussant le soleil oblique,
    Les ténèbres s'établiront.

    Leur attitude au sage enseigne
    Qu'il faut en ce monde qu'il craigne
    Le tumulte et le mouvement,

    L'homme ivre d'une ombre qui passe
    Porte toujours le châtiment
    D'avoir voulu changer de place.

    Charles Baudelaire, "Les fleurs du mal", "Spleen et idéal"

    Ce poème est cité dans mon mémoire de maîtrise"Des paysages de Baudelaire et Nerval" que vous pouvez acheter en cliquant sur la bannière en haut de ce blog.

    Cette note a été selectionnée par Lartino