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  • Catégories : Baudelaire Charles

    Vendredi 22 janvier 2010 5 22 /01 /2010 00:52 Etre un grand homme et un saint pour soi-même

      Baudelaire, ed.Infolio.gifOlivier Apert s'entretiendra de son livre
     Baudelaire - Etre un grand homme et un saint pour soi-même
      éditions Infolio, mars 09
      avec Pierre Drogi, poète et traducteur, à la librairie Le Divan
      mardi 26 janvier à 19 h.

      Librairie Le Divan, 288 rue de la Convention, Paris 15°

     Bibliographie Olivier Apert 
    ...et aussi
     Sur Pierre Drogi, notamment

    http://www.hippocampe-associe.com/article-etre-un-grand-homme-et-un-saint-pour-soi-meme-43404688.html

  • Catégories : Le paysage

    Philippe Micheau Ruiz - Galerie Thierry Marchand

    ruiz.jpg

    Du 14 janvier au 6 mars 2010
    Galerie Thierry Marchand

    © Galerie Thierry Marchand

    « Hypnoïde » : se dit d’un état psychique créé par certaines substances, qui est semblable au rêve, mais sans être accompagné de sommeil.
    Pour sa deuxième exposition dans la galerie Thierry Marchand, Philippe Micheau Ruiz nous pousse encore plus loin sur la sensation éprouvée au contact des paysages. Si la première exposition montrait des « paysages psychiques » construit comme le mouvement même de l’âme, dans ce second mouvement, il explore les lisières de certains états modifiés de la conscience et l’incidence du paysage sur nos sens.

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  • Catégories : Nerval Gérard de

    Manuel bibliographique des oeuvres de Gérard de Nerval


    Presses universitaires de NamurÉtudes nervaliennes et romantiques

    Livre broché - En français
    Prix : 44,75 €
     
     

     

    Histoire de la survie d'une oeuvre, ce manuel se propose d'introduire le lecteur à la problématique de l'édition nervalienne : dans quelle mesure les différentes réceptions d'une oeuvre à travers le temps peuvent-elles être perçues comme autant de trahisons ? Cette étude présente toutes les sources manuscrites (autographes ou non), ainsi que les références de toutes les éditions (livres ou articles) relatives à l'oeuvre de Nerval, parues tant du vivant de l'auteur qu'après son décès.

     

    Fiche technique

    Type Monographie
    Langue français
    Éditeur Presses universitaires de Namur
    ISBN-10 2870372485
    ISBN-13 9782870372487
    Année de publication janv. 1997
    Nb de pages 500
  • Catégories : Baudelaire Charles

    Sa Majesté la Pléiade

    est des honneurs qui ne se refusent pas. Julien Gracq opposa une fin de non-recevoir au jury du prix Goncourt qui avait célébré en 1951 Le Rivage des Syrtes. Jean-Paul Sartre déclina, lui, en 1964, le prix Nobel de littérature. Mais aucun des deux ne refusa d'être publié dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade.

    Intégrer ce catalogue, c'est intégrer une famille qui compte parmi ses membres Voltaire, Pascal, Balzac, Hugo, Rimbaud, Proust... Une sorte de passeport pour l'éternité. Comme le dit Hugues Pradier, le directeur éditorial de la collection depuis 1997, «s'il est difficile d'entrer dans la Pléiade, il est encore plus rare d'en sortir». On comprend mieux dès lors l'énergie que mirent certains, pareils à des courtisans s'en allant quérir un titre à grand renfort de courbettes, pour obtenir ce précieux sésame de leur vivant, plutôt que de laisser le temps décider d'une éventuelle pos térité.

    Qu'on songe seulement, alors que la Pléiade vient de lui consacrer un cinquième volume (lire page 81), à la pugnacité d'un Louis-Ferdinand Céline. Pendant des années, l'écrivain harcela de courriers et d'invectives Gaston Gallimard. Voir sa lettre du 24 octobre 1956 : «Cher ami. Les vieillards, vous le savez, ont leurs manies. Les miennes sont d'être publié dans la Pléiade (...). Je n'aurai de cesse, vingt fois que je vous le demande. Ne me réfutez pas que votre conseil, etc., etc. tout alibis, comparses, employés de votre ministère (...) MM. Soupe qui se lavent les pieds et jouent de la trompette, entre deux vacances et treize maladies. C'est vous la Décision. Vous avez donc la bonté de me faire part de votre décision. Ministre et homme d'affaires... celle que je vous propose est excellente. (...) La Pléiade et pas dans vingt ans, quand je serai mort ! non ! tout de suite ! cash !» Il lui faudra se montrer encore patient et envoyer d'autres missives en forme de mis siles («Vous n'aurez pas mon prochain livre, c'est tout, si je ne suis pas à la Pléiade dans trois mois, le reste est bla-bla et fa tigue...», écrit-il un an plus tard) avant d'obtenir gain de cause. Mais celui qui suppliait d'être«pléiadé avant d'être décédé» n'aura pas gain de cause : il meurt en 1961, quelques mois avant la parution du Voyage et de Mort à crédit en Pléiade.

    André Gide joue les entremetteurs

    Etrange fortune que celle de ce missel littéraire. Son succès ne se dément pas depuis son origine. Il faillit pourtant lui être fatal. Nous sommes en 1933. Au 6 rue Tournefort, à Paris, Jacques Schiffrin, fondateur et propriétaire des Editions de la Pléiade, est au bord de la ruine. SonBaudelaire, paru en 1931 dans une forme inédite pour l'époque (11 x 17,5 cm), sous une reliure souple pleine peau dorée à l'or fin, sonEdgar Poe (encore du Baudelaire, puisqu'il s'agit des œuvres en prose de Poe traduites par le poète), sonRacine et la dizaine d'autres titres qu'il publie se vendent comme des petits pains. Mais il ne parvient pas à faire face aux nouvelles commandes. Les ouvrages de la collection qu'il vient d'inaugurer (inspirée par ses voyages à l'étranger, elle consiste à publier pour la première fois en France les grands classiques dans des volumes luxueux de poche) lui coûtent une fortune à éditer. Il est à court de liquidités et confronté à des problèmes de logistique insolubles. Heureusement, André Gide est là. L'auteur de La Porte étroite suit de près les initiatives de ce Russe, élégant et cultivé, fraîchement débarqué à Paris. Il se lie d'amitié avec lui, lui confie plusieurs manuscrits et l'invite volontiers à Cuverville, où il profite des leçons de piano de Youra Guller, la première épouse de l'éditeur. Quand paraît le premier volume de la Biblio thèque de la Pléiade, il lui écrit :«Votre petit Baudelaire me ravit : c'est une merveille de présentation. L'appareil critique à la fin du volume est précieux. C'est décidément votre Baudelaire que je prendrai dans ma valise comme compagnon de voyage, de préférence à toute autre édition.»

    Face à la perspective d'une banqueroute des Editions de la Pléiade, Gide insiste lourdement auprès de Gaston Gallimard pour que ce dernier rachète l'affaire. Gaston hésite. Il est perplexe face à cette maison à la politique de tirages limités, et qui fonctionne à contre-courant des usages de l'édition française. Finalement, il obtempère. Il n'aura jamais à le regretter : chaque année, bon gré mal gré, la Pléiade assure près de 20 % du chiffre d'affaires de Gallimard. Ni le départ, en novembre 1940, de Schiffrin contraint à l'exil par la première loi sur le statut des Juifs, ni les changements et les successions au sommet de la maison de la rue Sébastien-Bottin, ni les polémiques ne viendront contredire son succès. Si certains se plaisent à moquer les choix commerciaux de la Pléiade, l'absence supposée de risque que prend la maison, Hugues Pradier défend le contraire. Et de citer la publication, en 2005, de 22 romans de Ramuz «que personne ne nous demandait, à l'exception de sa famille et de quelques spécialistes de l'écrivain suisse» et qui fut un beau succès. La Pléiade a une fonction «légitimante». Elle est devenue une «bibliothèque de l'admi ration», selon l'expression d'André Malraux.

    Aujourd'hui, Gallimard continue de publier onze volumes par an qu'il écoule en moyenne à 300 000 exemplaires. Sa recette est immuable : un «miracle sans cesse renouvelé d'un objet matériel qui se marie à un objet intel lectuel», comme la décrit son directeur éditorial. Proust, Camus, Céline, Tolstoï, Verlaine, Flaubert, Zola, Stendhal et Balzac figurent parmi les best- sellers de la collection. Au firmament : Saint-Exupéry, dont les œuvres complètes atteignent les 400 000 ventes. Sans compter les albums offerts chaque année pendant la quinzaine de la Pléiade par les libraires. Tirés à 40 000 exemplaires, ils sont très recherchés par les collectionneurs. Aux enchères, les premiers albums datant des années 60 peuvent atteindre les 400 ou 500 euros. Parmi les plus courus : L'Anthologie sonore de la Pléiade.

    Tranche dorée à l'or fin 24 carats

    Au-delà des garanties littéraires qu'assure cette collection bientôt octogénaire, les bibliophiles apprécient ces ouvrages fabriqués avec un soin digne de la haute couture. Impression sur papier bible de 36 grammes, format et typographie inchangés, couverture souple à la tranche dorée à l'or fin (24 carats) : pour réaliser ce travail d'artisan, Gallimard fait appel depuis toujours aux mains expertes des ateliers Babouot, à Lagny-sur-Marne. C'est ici qu'est découpé, assemblé et cousu en cahiers le papier bible, avant d'être emboîté sous la couverture en cuir véritable. Preuves du soin tout particulier mis à faire de cette collection un produit de luxe, les 50 000 peaux de mouton que nécessite la production annuelle de la Pléiade sont envoyées depuis la Nouvelle-Zélande. Les grands es paces, l'absence de fil de fer barbelé, qui pourrait déchirer le cuir, assurent des couvertures sans défaut. Avantage ? Rendre presque impossible leur contre façon. Il existe de rares tenta tives asiatiques : de très gros sières imitations, en vérité.

    La Pléiade se porte bien, ne souffre pas de la concurrence. Si bien qu'Antoine Gallimard n'hésite plus aujourd'hui à publier des textes plus difficiles, ouvrant sa collection à la littérature extra-européenne. Il a bien quelques regrets qu'il s'attache à transformer en espoirs : Beckett, par exemple. Jérôme Lindon, le patron des Editions de Minuit, lui oppose toujours une fin de non-recevoir... En attendant, il a lancé un volume consacré à Drieu La Rochelle. Sans craindre la polémique.

    http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2010/01/23/01006-20100123ARTFIG00281--sa-majeste-la-pleiade-.php

  • Catégories : Des anniversaires

    22 Janvier - Saint Vincent - Offrez-lui des fleurs

    La citation du jour

    "Il ne faut jamais faire que les sottises qui nous plaisent."

    Prosper Mérimée

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    Anniversaire du jour

    Henry Bauchau

    Poète, dramaturge et romancier belge
    97 ans

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    Chronique du jour

    C'est arrivé le 22 Janvier 1970
    Un nouveau à l'Académie française
    Eugène Ionesco, auteur de nombreuses pièces de théâtre telles 'Rhinocéros', 'La Cantatrice chauve' fait son entrée à l'Académie française. Cette dernière a été fondée par le cardinal de Richelieu alors Premier ministre de Louis XIII en 1635.

    Evene.fr sur Figaro.fr

  • Catégories : Lyon(Rhône,69:études,travail)

    Des racines et des ailes ce soir à Lyon

    Au sommaire de ce numéro spécial enregistré au Musée des Beaux-arts de Lyon présenté par Louis Laforge :

    Nous vous raconterons l’histoire de Lyon à travers son patrimoine emblématique depuis la Renaissance jusqu’à aujourd’hui, sans oublier bien sûr l’essor de l’industrie de la soie... Située entre Rhône et Saône, la ville de Lyon est classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

    Le Rhône, un fleuve aux multiples visages que nous vous ferons découvrir, de sa source dans les Alpes suisses jusqu’en Camargue, en passant bien sûr par Lyon dont les berges viennent d’être réhabilitées...

    Nous continuerons notre voyage au fil du Rhône en compagnie de ceux qui vivent et travaillent au plus près du fleuve : mariniers, vignerons, restaurateurs... Ils nous feront partager leur passion pour le Rhône dont l’importance remonte à l’antiquité..


    Les reportages
     :

    - Lyon, ville lumière

    - Les soyeux, l’héritage

    - Rhône, un fleuve aux multiples visages

    - Les gens du Rhône


    Invités plateaux
     :

    Sylvie Ramond : Directeur du Musée des Beaux-arts

    Simone Blazy
     : Directrice des Musées Gadagne

    Fabrice Calzettoni
     : Responsable du musée Louis Lumière

    http://programmes.france3.fr/des-racines-et-des-ailes/index-fr.php?page=emission

  • Catégories : Mes poèmes, Mes textes d'adulte, Mes textes de circonstance

    Les mots sont capricieux

    Les mots sont capricieux
    Il faut jouer avec eux
    Pour leur faire dire tout
    Ce que l’on veut.

    Je ne suis pas Valéry
    Mais ces mots-ci
    Viennent de mon cœur
    Et s’adressent à une amie.

    Quant à ton petit bout d’homme
    Je lui envoie des baisers comme
    Ceux du pays des songes,
    Doux comme des murmures.

    Que te dire d’autre
    Sans risquer la rupture,
    La rupture de l’harmonie
    Déjà précaire de ce poème.

    POUR L'ANNIVERSAIRE DU FILS D'UNE AMIE

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  • Catégories : Mes poèmes, Mes textes d'adolescence

    Mon coeur est à prendre

    Mon cœur est à prendre
    Ne le laisse pas partir
    Mon cœur est à vendre
    Ne le laisse pas mourir

    Mon cœur est à toi
    Parce qu’il t’aime
    Je te le donne. Pourquoi ?
    Parce que je t’aime

    Mon cœur est à prendre
    Ne le laisse pas partir
    Mon cœur est à vendre
    Ne le laisse pas mourir

    Mon cœur est parti
    Tu l’as laissé pleurer
    Mon cœur est parti
    Tu l’as laissé s’envoler.

     

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  • Catégories : Mes poèmes, Mes textes d'adolescence

    Ton coeur avait laissé

    Ton cœur avait laissé dans mes yeux
    La couleur de tes baisers
    Mais tout s’est effacé
    Ne restent plus que nos adieux

    Le temps sur ton visage avait écrit
    La promesse d’un bonheur infini
    Mais même lui il nous a trahi
    Et jeté nos cœurs dans la nuit

    Ton regard s’est figé à jamais
    Sur mes mains déjà éteintes
    Et comme pour une dernière étreinte
    A tenté de dire que tu m’aimais.

     

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  • Catégories : Mes poèmes, Mes textes d'adolescence

    Toujours inlassablement

    Je t’aime parce que tu n’es pas
    Parce que tu ne m’aimes pas
    Pour ton sourire qui ressemble
    Tellement aux autres ; je t’aime
    Pour le soleil de tes yeux.

    Si tu ne m’aimais pas, je t’aimerai toujours
    Si tu t’en allais, je resterai toujours
    Fidèle à tes regards, écoutant tes mots
    Toujours, inlassablement et je me passerai
    Tes gestes sur un écran couleur

    Si tu me faisais mal par tes coups
    Par tes silences trop doux, je me tuerai
    Chaque jour mais je ressusciterai pour toi
    Toujours, inlassablement. Je t’aime pour ta bouche
    Qui meurtrit mes espoirs

    Je t’aime comme un bébé, confiant toujours
    Inlassablement et si tu me trahissais
    J’embrasserai tes cheveux et je serai toujours là
    Et si tu as seulement besoin de moi
    J’attraperai tes rêves pour toi, toujours inlassablement
    Avec mes mains blessées.

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