Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Quand Houellebecq flingue Picasso
Voilà maintenant bien quinze ans que Michel Houellebecq tient la France lectrice sous hypnose. Au début, ce fut une hypnose pénétrée de nietzschéisme refroidi à l’Auguste Comte. Le «cadre sup», nihiliste sans le savoir, s’y reconnaissait et finalement la patrie tout entière se sentit d’humeur sexuellement miséreuse. Les Particules élémentaires sonnaient ainsi le glas du Zeitgeist soixante-huitard. Encore quelques années et on se jetterait, par milliers d’exemplaires, dans les bras du nazi psychopathe de Jonathan Littell. On se reconnut, on se passionna pour les états d’âme de ce dandy vomitif qui descendait les petits enfants à la mitrailleuse en écoutant Bach sur son iPod existentiel.