Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Nouvelle Revue Pédagogique
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Cavité buccale
Glandes salivaires
Pharynx
Oesophage
Estomac
Duodénum
Vésicule biliaire
Pancréas
Foie
Intestin grêle
Appendice
Gros intestin
Rectum
Anus
Andrew Carnegie est l'une des grandes figures du capitalisme américain. Créateur de l'industrie de l'acier outre-Atlantique, il fut aussi l'un des plus grands philanthropes de son époque.
Parvenu au sommet de la fortune, Andrew Carnegie n'oublia jamais ses racines. Né en Ecosse, qu'il avait quittée à treize ans, devenu richissime aux Etats-Unis, il se sentait autant écossais qu'américain, au point de passer six mois par an dans son pays natal et d'y multiplier les investissements. Son histoire familiale le marqua durablement. Elle explique notamment que ce très grand industriel fut aussi l'un des philanthropes les plus généreux de son époque - plus de 350 millions de dollars de dons et fondations diverses à sa mort en 1919 - et un théoricien avancé dans le domaine des relations sociales... Même si la réalité ne cadra pas toujours avec ses idées.
Quand le front de l'enfant, plein de rouges tourmentes,
Implore l'essaim blanc des rêves indistincts,
Il vient près de son lit deux grandes sœurs charmantes
Avec de frêles doigts aux ongles argentins.
Elles assoient l'enfant devant une croisée
Grande ouverte où l'air bleu baigne un fouillis de fleurs,
Et dans ses lourds cheveux où tombe la rosée
Promènent leurs doigts fins, terribles et charmeurs.
Il écoute chanter leurs haleines craintives
Qui fleurent de longs miels végétaux et rosés,
Et qu'interrompt parfois un sifflement, salives
Reprises sur la lèvre ou désirs de baisers.
Il entend leurs cils noirs battant sous les silences
Parfumés ; et leurs doigts électriques et doux
Font crépiter parmi ses grises indolences
Sous leurs ongles royaux la mort des petits poux.
Voilà que monte en lui le vin de la Paresse,
Soupir d'harmonica qui pourrait délirer ;
L'enfant se sent, selon la lenteur des caresses,
Sourdre et mourir sans cesse un désir de pleurer.
Chalencon était au moyen age le carrefour entre les routes du Velay et celles du Forez. Le village prospéra donc et une puissante forteresse y fut érigée dés le Xe siècle. Un donjon rond, une enceinte carré, et une chapelle, elle appartenait aux riches seigneurs de Chalencon, alliés de la famille de Polignac.
Ancienne cité médiévale, riche de son patrimoine avec son château, ses portes classées et son église du XIIème siècle, Saint Pal en Chalencon est, depuis le dernier recensement, une commune de 1061 habitants, située à 890 mètres d'altitude, aux limites de la Loire et du Puy-de-Dôme. Sa superficie de 2 900 hectares est répartie en terrains agricoles et landes : 2 000 hectares, terrains boisés : 900 hectares.
Pierres, morceaux d’un passé
Plus ou moins lointain
Pierres réunies par un Petit Poucet
Curieux pour nous mettre sur le chemin
Pierres, aussi humaines traces
Que minérales preuves
De ce qui nous constitue
Et qui nous met parfois à nu
2 février 2011
Quel beau cadre de travail !
De vieilles rues, de vieilles pierres
Bruissant de mille détails
Du passé qui m’a construite
Ici, j’ai tenté de donner envie
A de jeunes âmes de lire
Je crois que j’ai échoué ici
Dans ce cadre qui me donnait la flamme
2 février 2011
Photos du 26 janvier 2011
Pour lire d'autres textes de moi, cf mes 11 livres en vente sur ce blog
« J’AI vu l’incendie du Reichstag de mes propres yeux. Peu de temps après, j’ai dû quitter l’Allemagne, et ce n’est qu’en uniforme américain que j’ai revu cet édifice. Des années plus tard, je suis retourné dans la partie est de notre pays, en RDA, où je me suis bientôt trouvé en conflit avec les autorités. Le fait qu’un homme comme moi, avec ce passé-là, puisse aujourd’hui s’adresser à vous de cette tribune et proclamer l’ouverture de la treizième session parlementaire, la deuxième de l’Allemagne réunifiée, me fait espérer que notre démocratie actuelle aura été édifiée sur des fondements plus solides que ceux de la République de Weimar... » Ainsi parle l’écrivain-député Stefan Heym au Bundestag, en novembre dernier. Lorsqu’il quitte la tribune, un silence glacial règne dans les rangs de la majorité. A l’instar du chancelier Helmut Kohl, qui reste de marbre, aucun des parlementaires chrétiens-démocrates n’applaudit le doyen de l’Assemblée, cet homme de quatre-vingt-deux ans qui, témoin de son siècle, vient de plaider pour davantage de démocratie parlementaire. Pis, on refusera pendant des mois d’éditer son allocution, contrairement aux usages. Sa candidature au Bundestag avait fait, il est vrai, des vagues. Pour le discréditer, certains ont été jusqu’à lui reprocher une fictive collaboration avec la Stasi _ à lui, le dissident du régime des Ulbricht et Honecker ! C’est dire qu’il dérange. Même Günter Grass lui a demandé de retirer sa candidature sur les listes du PDS (dont il n’est pas membre) de peur qu’il n’enlève des voix au SPD. Mais Stefan Heym n’a pas voulu se priver du plaisir d’entamer, à quatre-vingts ans passés, une carrière politique, et de dire « ses quatre vérités à ces Messieurs du Bundestag ». A commencer par les impasses d’une réunification qu’il persiste à comparer à l’« Anschluss », ou encore à « un serpent qui a avalé un hérisson » _ et dont les troubles digestifs ne le réjouissent d’ailleurs nullement. Toute sa vie, une vie de rebelle, il a dit ce qu’il croyait juste et agi en conséquence. « Je ne dis pas que j’étais un héros... J’ai fait exactement ce que je pensais pouvoir faire, sans pour autant risquer ma tête ou aller en prison », explique-t-il dans un entretien (1)
http://www.viapresse.com/abonnement-presse/abonnement-magazines-jeunesse-29.html
Marc Mathis
Dessin de : Thierry Martin
C’est bien connu, Maître Renart (oui, avec un « t » !) est un malin, prêt à tout pour nourrir sa petite famille.
Il trompe, vole, pille et ment avec un naturel extraordinaire, mais ce qu’il préfère, c’est encore de s’en prendre à son oncle le loup, autrement dit cet imbécile d’Ysengrin, « la plus bête des bêtes de ces bois » !
C’est ainsi que, sur les conseils de Renart, ce pauvre loup va perdre sa queue, se faire battre par des paysans, ou se faire voler ses jambons…
« Mon neveu serait-il un félon trompeur? » s’interroge-t-il, pas très certain cependant de la réponse.
Voilà huit cents ans que les farces de Maître Renart font rire les uns aux dépens des autres…
Pour le plus grand plaisir de ses admirateurs !
Mais attention ! Renart ne sort pas gagnant à tous les coups ! Il lui arrive de tomber sur plus malin que lui et de revenir de ses aventures le ventre vide !
http://www.radiojunior.com/depart.php?truc=http://www.radiojunior.com/fichiers/valentin.htm
La 8ème édition du concours "Tes idées à l'affiche !" est lancée. Laisse place à ta créativité !
Pour participer au concours, il suffit d'envoyer une ou plusieurs affiches (dans la limite de trois affiches par classe) sur le thème de la sécurité routière à l'adresse suivante, avant le 23 mars 2011 minuit :
Renault SAS
Tes idées à l'affiche !
Elisabeth Chemla - EQV ARC 1 45
13, avenue Paul Langevin
92359 Le Plessis Robinson Cedex
A gagner :
L’affiche gagnante sera tout d’abord retravaillée avec l’agence Publicis, puis fera l'objet d'une campagne d'affichage nationale durant l'été 2011.
A toi de jouer !
Suis-je givrée ?
Suis-je givrée
Comme une orange un soir d’été ?
Suis-je givrée
Comme un arbre dans un matin gelé ?
Suis-je givrée
Comme un citron
Dans un gosier desséché ?
Suis-je givrée
Comme un paysage figé ?
Ou un bijou ciselé
Par les éléments déchaînés ?
Suis-je givrée
Comme ces éléments mêlés
Pour nous offrir cette beauté ?
2 février 2011
Photos du même jour
Pour lire d'autres textes de moi, cf mes 11 livres en vente sur ce blog
Paysage givré
Végétaux figés
Comme minéralisés
Eau, air et terre
Réunis dans la brulure glaciale
D’un matin de saison blanche
2 février 2011
Photos du même jour
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Par Eric Bietry-Rivierre
07/02/2011 | Mise à jour : 11:40 Réagir
Obsédé, Cranach? On pourrait le croire. L'affiche de la belle rétrospective au Musée du Luxembourg qui s'ouvre mercredi a été choisie pour émoustiller le public. On y voit en plan resserré une jeune fille aux yeux de vierge. Elle arbore des seins en pomme qu'Adam croquerait volontiers. Au-dessus flottent une quintessence de voile et de riches bijoux. Sex in the City? Ce maître allemand de la Renaissance aggrave son cas lorsqu'on dresse les comptes. Sur un demi-siècle d'activité, ses nus abondent. En 1509, il est le premier au nord des Alpes à révéler l'intimité d'une déesse païenne. Signées de ses armoiries - un serpent couronné aux ailes de chauve-souris portant un rubis dans la gueule - suivent 39 autres Vénus, 35 Ève, autant de Lucrèce, trois fois les Trois Grâces (dont celle qu'a acquise le Louvre récemment par souscription publique), 12 nymphes au repos, autant d'Héra, d'Athéna, d'Aphrodite, et 19 Judith. Le fait que cent madones lui soient également attribuées ne suffit pas à l'absoudre. Ce pourrait être le signe d'un hypocrite. Cranach n'a-t-il pas par ailleurs honoré nombre de commandes des grands catholiques alors que Luther comptait parmi ses amis? Qui donc en somme fut ce fier barbu au visage carré qui nous toise à la manière de Titien dans un splendide autoportrait prêté par un collectionneur privé allemand?