Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Eloge du neutre
Critique | 16 juin 2011
http://next.liberation.fr/culture/01012343528-eloge-du-neutre
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Une sélection du service Livres de Libération
C'est tout un art de savoir jusqu'où aller trop loin. François Weyergans y est passé maître. Sa réception cet après-midi à l'Académie française l'a consacré dans cette discipline.
La mise en vente de cette œuvre exceptionnelle, estimée de 22 à 30 millions de livres, atteste de l'insolente santé du marché de l'art. Les amateurs, riches ou moins riches, se ruent sur ce qui est devenu une véritable valeur refuge.
Egon Schiele, «Maisons avec linge de couleur, banlieue II», œuvre réalisée en 1914, vente Sotheby's
Science & technique |
Écrit par Gérald Bouchon |
Jeudi, 19 Mai 2011 01:41 |
Le grand prix de l'urbanisme 2011 a été décerné au paysagiste Michel Desvigne par le ministère français de l’écologie et du logement...Né à Montbéliard en 1958, Michel Desvigne est géologue, botaniste et diplômé de l’école nationale supérieure du paysage de Versailles. |
Le groupe France Télévisions est connu pour ses nombreuses adaptations de la littérature des dix-neuvième et vingtième siècles. Après Musset ou encore Baudelaire, la chaîne s'attaque maintenant à Stendhal et son roman La chartreuse de Parme. Et pour l'adaptation de ce classique, qui sera diffusée sur France 3, la chaîne a choisi un casting plus qu'exceptionnel.
Le téléfilm est en ce moment en tournage à Parme et à Bologne jusqu'au 16 juillet. Hippolyte Girardot, actuellement à Cannes pour soutenir le film polémique La Conquête dans lequel il interprète Claude Guéant, incarnera le rôle du compte Mosca. François Berléand, lui aussi à Cannes pour présenter Un jour mon père viendra, interprétera le prince de Parme. Quant à la duchesse de Sanseverina, elle sera incarnée par l'excellente Marie-Josée Croze, qui était il y a quelques jours à Athènes pour défendre le très bon Un balcon sur la mer avec Jean Dujardin.
Cette adaptation co-produite par la France et l'Italie n'a pour le moment pas de date de diffusion, mais au vu du casting comprenant l'excellent François Berléand, papa de jumelles de deux ans (Adèle et Lucie) avec sa compagne Alexia Stresi, on a hâte de le découvrir !
22 mai 2011 à 12:43
Exposition – Retraçant le début de la carrière du peintre hollandais naturalisé français, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris offre une rétrospective inédite d’un artiste tombé en disgrâce, de ses premières années au sommet de sa gloire mondaine parisienne dans les années 1930. Un peintre génial et indépendant à découvrir.
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Près d'un siècle après son interdiction, la dénomination « absinthe » peut désormais de nouveau figurer sur les bouteilles de ce spiritueux à la réputation diabolique.
il fait soleil dehors
mais on est dedans
retour tou jo urs au même point
quoiqu’on fasse dise ou tente
tou jo urs on revient à ça
cette chose-là
en tas d’espoirs rouillés sur le dos
notre Nord intérieur
celui que désigne toutes les aiguilles
quoiqu’on fasse
il fait soleil dehors
mais on reste à l’intérieur
(Jasmine Viguier)
*
lorsque nous entrons dans la chambre
mon premier geste est de tirer les rideaux
dans la pénombre je prends ton visage entre mes mains
et je retrouve le goût de ta bouche
plus tard blottie contre toi
je pense aux heures d’après
quand tu seras parti
revenu à ta vie
et qu’allongée seule entre les draps
je chercherai le sommeil et l’odeur de ton corps
(Cécile Glasman)
*
on appuie le dos contre la barrière en
bois craque un peu
on regarde autour de soi
mais on ne sait pas ce qu’on
regarde
on reste pétrifié
(sous le soleil)
il y a d’autres maisons d’autres
corps des arbres
(nus)
l’odeur de la neige
presque rien
on ne se sent plus
autant en vie
(Sophie G. Lucas)
*
idiots charlots des manque une case fous
laissés pour compte
cinglés bar jo s tapés sonnés piqués
timbrés toc-toc maboul dingo
s’a jo utent :
démence aliénation malades mentaux
égarement
siphonnés déraisonnés incapables
détraqués
assommés complètement cachetons
décharges camisoles machins trucs
les abrutir encore
fêlés éperdus transportés étourdis
marteaux sans raison déboussolés
mais ça oui ils le sont
sans famille sans rien ni personne ni visite
ni Noël ni même
une pièce une lettre un coup de fil une
poignée de main un bonbon un baiser
fous sont fous idiots du village mon
village et même un peu plus
mon cœur mes yeux premiers gestes
gazouillis pas sourires mots fous
(Cécile Guivarch)
lundi 16 mai 2011, par
Le palais des livres de Roger Grenier
En prenant des chemins quelque peu buissonniers, par exemple voir quelle place les écrivains donnent aux faits-divers, aux délices et aux affres de l’attente, à la tentation de l’inachevé, aux rapports entre vie privée et écriture, à la façon d’écrire l’amour, ces essais adoptent tout naturellement la revendication de Baudelaire sur le droit de se contredire. Et ils aboutissent à deux questions : Qu’est-ce qu’écrire ? Ecrire est-il une raison de vivre ? L’une et l’autre, on s’en doute, ne peuvent que rester sans réponse.
Roger Grenier, né à Caen en 1919, a passé son enfance à Pau. Journaliste, notamment à Combat du temps d’Albert Camus, il a publié en 1949 son premier livre, Le rôle d’accusé, un essai sur la justice. Ce spécialiste de Tchekhov a écrit depuis de nombreux essais, nouvelles et romans, dont Ciné-roman, prix Femina 1972, et des mémoires : Fidèle au poste (L’Un et l’Autre, 2001), Andrélie (Folio numéro 4456), Instantanés (collection blanche, 2007), Dans le secret d’une photo (L’Un et l’Autre, 2010).
Le palais des livres de Roger Grenier
Broché : 164 pages
Editeur : Editions Gallimard
Collection : Blanche
Langue : Français
ISBN-10 : 2070131424
ISBN-13 : 9782070131426
Pour commander Le palais des livres de Roger Grenier, cliquez ici
http://www.cawa.fr/le-palais-des-livres-de-roger-grenier-article004681.html
Dans le cadre de l’année internationale des forêts, les quatre sites Natura 2000 de la vallée du Lot s’associent pour emmener le public à la découverte du bocage lozérien.
samedi 14 mai 2011
Rail miniature
Samedi 14 mai, le chemin de fer sera à l'honneur dans l'ancienne gare. Les locaux fermés au public depuis les années 80, ont été réhabilités par l'association Rail miniature Côte d'amour, en 1995. Les trente adhérents ont installé dans la grande salle de 200 m 2 , tout un réseau de train électrique à l'échelle HO (1/87e).
Sans s’encombrer de lourds impedimenta méthodologiques, préférant plutôt prendre son bien là où sa grande agilité intellectuelle lui permet de le trouver, ici dans la psychanalyse et la déconstruction, là dans le discours de l’histoire et dans celui des études postcoloniales, Jean‑Louis Cornille s’engage dans le domaine de la poésie moderne avec le pas sûr et confiant de celui qui l’a beaucoup fréquenté1. S’ils procèdent souvent par poussées aventureusement spéculatives, les « petits braconnages » critiques (p. 13) auxquels il s’adonne dans son plus récent ouvrage, Fin de Baudelaire. Autopsie d’une œuvre sans nom, impliquent aussi de méticuleux ratissages exégético‑herméneutiques. Ils sont l’occasion d’explorer une dimension relativement peu connue, et à certains égards insoupçonnée, de l’œuvre baudelairienne : l’impressionnant dispositif autotextuel à travers lequel se manifesterait, pour le critique, le principe de cohésion interne et externe du Spleen de Paris.
Est-on jamais mieux servi que par soi-même ? Sans doute, non. Bertrand de Saint Vincent, plume quotidienne du Figaro, est allé fouiller dans les archives du journal histoire de voir qui y a écrit. Il en est revenu une malle chargée de trésors. La liste est incroyable, le Who's Who des Lettres : Gautier, Nerval, Barbey, Villiers, Mirbeau, Maupassant, Proust, Cocteau, Morand, Gide, Claudel, Colette, Valéry, on en passe et pas des pires. De gauche, de droite, polémistes ou non. Lire Bernanos prendre la défense de Céline, ce double nég.tif, lorsque le Goncourt lui a été refusé pour Voyage au bout de la nuit, est un moment fort : « M. Céline scandalise. A ceci, rien à dire puisque Dieu l'a visiblement fait pour ça. Car il y a scandale et scandale. Le plus redoutable de tous, celui qui coûte encore le plus de sang et de larmes à notre espèce, c'est de lui masquer sa misère. » Avant de conclure en une refléxion toute bernanosienne : « (...) Ce voyage au bout de la nuit n'est pas prêt de finir - mais on en verra sûrement le bout. Le bout de la nuit, c'est la douce pitié de Dieu. (...) » L'émotion de lire les textes rares ou inédits de ces géants irrigue ces pages. En fonction de ses goûts, on favorisera les modernes ou les anciens, mais le texte de Gérard de Nerval (« Depuis assez longtemps l'humanité, entre autres fléaux, est affligée de celui qu'on nomme célibataire » ; au regard de sa vie, ce n'est pas rien) reste probablement le plus émouvant.
Les Grands Ecrivains publiés dans Le Figaro, par Bertrand de Saint Vincent, Acropole/Le Figaro, 632 p., 27 €. Préface de Jean d'Ormesson.
http://http//bonamangangu.webs.com/apps/blog/entries/show/6995651-parution-
BP Mortelle hôtesse
Bernard Pasobrola
Broché: 320 pages
Editeur : La Vie du Rail (31 mars 2011)
Collection : RAIL NOIR ISBN-10: 2918758272 ISBN-13: 978-2918758273 Prix 15 €
Des passagers décèdent de mort pas tout à fait « naturelle » à bord du TGV Paris-Londres. Un homme est kidnappé dans une clinique de thérapie génique près de Genève. Un virus inconnu cause une épidémie de cécité à Anvers. Les militantes d’une ONG lancent une campagne de presse qui s’achève par une sanglante tuerie dans un hôtel de Londres. Quelqu’un découvre qu’il existe un lien entre cette série d’événements. Il se nomme Richard Meyer. Il est agent de renseignement pour le compte d’une officine privée et sa mission consiste à retrouver Humbert Katz, un patient dont on a perdu la trace quelques mois plus tôt. Prise dans le tourbillon d’une guerre sans merci entre sociétés transnationales, son enquête se transforme en un périple forcené à travers l’Europe au sein d’un univers dont le burlesque apparent a du mal à dissimuler l’impitoyable violence. On retrouve dans ce roman à l’architecture maîtrisée et à l’humour caustique plusieurs personnages de « L’Hypothèse de Katz » du même auteur paru initialement aux éditions Denoël. « Bernard Pasobrola, nous offre avec cette « Mortelle hôtesse », un thriller médical impitoyable et nerveux comme son écriture, haletant comme les tourbillons secrets du sanglant conflit économique qu’il décrit. » Luis Alfredo, Rayon Polar, 6 mai 2011 « Un bon roman divertissant pour un bon moment de lecture (...) Ce roman est une bonne surprise. » Pierre Faverolle, Black Novel, 8 mai 2011 « J'admire toujours la virtuosité avec laquelle les auteurs de romans noirs bâtissent une intrigue, entre-croisent des thèmes qui semblent à des lieux les uns des autres et qui finissent par se rejoindre pour la plus grande satisfaction du lecteur. (...) Le danger dénoncé de ces laboratoires qui n'ont de cesse que d'augmenter leurs profits et sont prêts à fomenter des épidémies (ou des craintes d'épidémie) pour mieux vendre leurs antidotes et gagner ainsi sur tous les tableaux est loin d'être imaginaire. Les amateurs apprécieront. » Patrick Rödel, Mediapart, 13 mai 2011 « Au fur et à mesure que le voyage littéraire se poursuivait mon esprit trépidait au rythme des roues, m’arrêtant à quelques gares afin de laisser reposer la motrice neuronale. Puis je repartais pressé d’arriver au terme du voyage. Et cette arrivée fut un éblouissement, un concert, non de chevaux-vapeurs mais de vaches en folie, une scène très visuelle dans un déchaînement désordonné et bruyant... » Paul Maugendre, Mystère jazz, 18 mai 2011"
Vendredi 27 mai 2011, Université de Poitiers, M.S.H.S. (Bâtiment A5 - 5 rue Théodore Lefebvre - 86000 Poitiers), salle Mélusine
Journée d'étude organisée par le laboratoire FoReLL (Formes et Représentation en Linguistique et Littérature, E.A.3816, Université de Poitiers)
Argument
Il n'est de traduction littéraire qui puisse échapper au critère de la lisibilité. Pour autant, celle-ci ne peut toujours se définir comme un compromis entre les exigences de l'original et celles de la langue de destination, et la lisibilité comme visée de la traduction s'entend de manières très diverses.