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  • Catégories : J'ai lu

    J'ai aimé lire cette nuit(insomnies positives):"Voyage dans l'Egypte des Pharaons"

    untitled.JPGAquarelles de David Roberts, Présentation de Christian Jacq, Robert Laffont, 1995

    David Roberts en 1842(Source:Wikipedia)

    Ka
    kA

    Le ka, pour les anciens Égyptiens, est l'un des cinq éléments indissociables composant l'être de son vivant : le double spirituel qui naît en même temps que l'humain et qui survit après la mort. Les autres éléments sont le djet (le corps), le , improprement traduit par âme, shout, l'ombre, et le nom, le ren.

    Après la mort, le ka est considéré comme le véritable représentant de la personnalité humaine. Selon les croyances égyptiennes, il faut conserver le corps afin que le ka puisse en reprendre possession autant qu'il le souhaite ; une statue à l'effigie du mort permet au ka de retrouver les traits sous lesquels il était jadis incarné.

    Le ka est souvent représenté par un homme portant deux bras en opposition sur la tête et situé derrière le personnage. Ce type de représentation concerne surtout le pharaon car il est le seul à avoir son ka avec lui sur Terre. Pour tous les autres, le ka reste dans l'autre monde. Mourir se dit d'ailleurs « passer à son ka » ou « rejoindre son ka ».

    Source:Wikipédia(il est très difficile d'y échapper à mon grand désespoir)

  • Catégories : Des poètes et poétesses

    Jean-Marc Sourdillon(découvert dans Arpa 97)

     Les Tourterelles

     
    Jean-Marc Sourdillon, Les Tourterelles,
    La Dame d’Onze Heures, Isabelle Raviolo Éditions, 2008

     

     

     




    Partition_onirique
    Ph., G.AdC

     





    GÉNIA, LA VOIX DE LA TOURTERELLE


        Poème en prose ou récit en prose poétique, Les Tourterelles de Jean-Marc Sourdillon rendent le poète à un autre temps. Un temps d’avant, temps de l’écoute qui seul permet de nouer « la merveille cachée » de la rencontre du poète avec l’oiseau. Car c’est bien d’une rencontre à laquelle nous convie la partition onirique de Jean-Marc Sourdillon. Il suffit pour cela de suivre l’oiseau arrivé parmi les vivants et les morts et d’écouter son chant de gorge. Enroulée dans l’orage des Cévennes dont elle suit les roulements, la tourterelle arrive jusqu’à l’églantier, jusqu’au cimetière du village, ceint de murets, jusqu’à la vieille dame qui y repose depuis peu, jusqu’au poète lui-même qui en accueille les notes et se laisse guider par les images qu’elles lui inspirent. Car la tourterelle délivre de ses doutes et de ses inquiétudes celui qui prend la peine de tendre l’oreille à son chant. Elle murmure pour lui « la parole non dite d’un amour qu’on ne sait pas », ramène à lui « une forme d’amour qui s’est perdue ». De son aile, elle lui révèle la vraie blessure, « l’origine de la douleur ».

    « Toute distance est un chemin à parcourir.
    Toute douleur, une distance à découvrir. »


        Ainsi, sous la voix de la vieille dame (la philosophe et poète espagnole Maria Zambrano) qui murmure des fragments de poèmes, « trace » ou « preuve d’une autre respiration »

    Los ojos deseados
    que tengo en mis entranas dibujados !

    Apàrtalos, amado
    que voy de vuelo !


    se cache celle de l’éternelle jeune fille qui n’a « jamais cessé de naître ». C’est que la tourterelle contient dans son vol et jusque dans son chant l’origine et la fin de toute chose. Elle est la voix antique de Génia, la jeune fille sacrifiée dans l’amour unique de son père, immortalisée par lui. Iphigénie.

    « Te voilà.

    Ta voix ― est-ce bien toi ? ― je l’entends, je crois l’entendre dans ma voix. »


        Préfacé par Philippe Jaccottet ― « À l’écoute d’un oiseau » ―, le recueil poétique Les Tourterelles de Jean-Marc Sourdillon a été édité en 2008 aux Éditions La Dame d’Onze Heures. Avec des Encres d’Isabelle Raviolo.


     

  • Catégories : Des poètes et poétesses

    Bernard M.-J. Grasset (dans Arpa 97): Art, intériorité et mystère

    Accueil du site > Les auteurs > Bernard M.-J. Grasset
    Auteur d’un essai, Les Pensées de Pascal, une interprétation de l’Ecriture(Kimé, 2003) et premier traducteur de la poétesse Rachel en français (Regain, Arfuyen, 2006), Bernard M.-J. Grasset a également fait paraître plusieurs recueils de poésie chez divers éditeurs (Fondamente, Littérales, L’Epi de seigle…). A paraître en 2009 : un essai, Vers une pensée biblique, et un recueil, Contrepoints


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