Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
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Passard en pince pour le homard
Le homard de Passard a bonne mine et de beaux yeux bleus où scintillent des étoiles. Crédits photo : Photographer : Pierre-Emmanuel R
Le chef triplement étoilé ne cesse de nous étonner. Après les collages sur papier, il s'attaque à la troisième dimension avec un homard géant de bronze.
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Viviane Forrester ne dénoncera plus «l'Horreur économique»
Viviane Forrester, femme de lettres et de conviction, s'est éteinte
Viviane Forrester, après l'anonce des résultats du prix Femina 2005. Crédits photo : JEAN-PIERRE MULLER/AFP
La romancière et essayiste française, membre du prix Femina, est décédée mardi, à Paris, à l'âge de 87 ans.
C'est d'abord son élégance, son sourire et son feutre que l'on remarquait. Viviane Forrester est décédée mardi 30 avril à l'âge de 87 ans. De son œuvre, on retiendra son célèbre titre inspiré de Rimbaud: L'Horreur économique , publié en 1996, prix Médicis de l'essai.
Ce livre, qui a fait polémique, dénonçait l'économie de marché, il constituait une sorte d'indignation avant l'heure. Traduit dans le monde entier, il s'était vendu à près de 400.000 exemplaires. Mais le succès est parfois une source de malentendus, car Viviane Forrester ne ressemblait pas du tout à ce livre. Elle disait elle-même que ce succès l'avait étonnée et dépassée. Non, Viviane Forrester, c'est avant tout un amour profond de la littérature qu'elle n'a jamais cessé de servir, en tant que critique littéraire, au sein du jury du prix Femina, et, surtout, en tant qu'écrivain.
Avant cet essai, elle avait écrit des fictions. Son premier roman, Ainsi des exilés, paru en 1970, avait été remarqué. Dans ce récit, elle faisait appel aux procédés de la mémoire, une mémoire qui renvoie souvent à la guerre. Le nom de jeune fille de Viviane était Dreyfus, elle échappa aux rafles nazies.
Au service de la littérature
Sa narration littéraire faite de va-et-vient comme les vagues, de rythme presque envoûtant, on la retrouvera aussi bien dans ses romans - comme Vestiges ou Ce soir, après la guerre - que dans ses deux derniers livres parus en même temps, en 2011.
Le premier était un recueil de nouvelles, Dans la fureur glaciale, dont le fil directeur est la place de la nature ; le deuxième livre, Rue de Rivoli (1966-1972), est une sorte de journal où il était plus question des autres que d'elle. Et les autres, chez cette romancière généreuse (elle a fait don de ses manuscrits à l'Imec), ce sont les écrivains. Elle était marquée, entre autres, par Kafka, Proust et Virginia Woolf. Cette dernière faisait partie prenante de sa vie, elle lui a consacré un bel ouvrage qui obtint le Goncourt de la biographie en 2009. Dans Rue de Rivoli, elle évoquait aussi son mari, le peintre John Forrester, avec lequel elle partageait sa passion, notamment pour Van Gogh. Elle disait: «À 3 ans, je me savais un écrivain. Je l'étais avant de naître.» Elle l'est restée toute sa vie.
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Le linguiste, le comptable et l’hurluberlu
1 mai 2013 à 19:06
LibérationLe linguiste était presque parfait (paru aux Etats-Unis en 1980 sous le titre Double Negative), de David Carkeet, né en Californie en 1946, et le Temps, le temps, de Martin Suter, né à Zurich en 1948, sont deux romans policiers qui, malgré leur humour, finissent par créer une angoisse originale chez le lecteur heureux de tourner les pages à toute vitesse : que, à force d’être dévorées, ces pages se fassent soudain tellement rares qu’il redoute de ne pas voir l’énigme résolue dans les règles (mais si). Tous deux aussi accordent une place très importante aux relations de travail, tirant presque à la satire dans la description du monde social. Le héros de Martin Suter est comptable et n’a guère d’admiration pour ses supérieurs ni ses simples collègues (il a demandé à l’un d’eux de «lui ficher la paix avec son humour de merde») dont il décrypte les petits jeux de pouvoir avec une clairvoyance réjouissante.
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Catégories : A lire
Rideau ! de Ludovic Zékian
Enfant, je suis le fils du magasin vert…
Combien de fois cette fichue expression a résonné ! Elle émane de mes professeurs comme des parents de mes camarades de classe. Je souris et prends bien garde de maintenir mes lèvres closes, de n’en laisser échapper aucun son.
Ne pas répondre.
Surtout ne pas répondre.Originaire de province, issu « de la race des fils de commerçants. De petits commerçants. », le narrateur est confronté à son passé lorsque la maison de la presse-librairie familiale dans laquelle il a grandi va fermer. Cet événement qui lui paraît tout d’abord dans l’ordre des choses le conduit à accompagner sa mère, prise au piège de bouleversements aussi brusques qu’inéluctables. Peut-il l’aider quand les commerces de proximité et les librairies sont chassés des centres-villes ? Qui remplacera les discussions avec les habitués du petit matin, les coups de cœur et les vitrines ? Le rideau métallique va tomber. Entre silences et non-dits, entre délicatesse et questionnement, Rideau !, hommage à la librairie traditionnelle et à tous ceux qui la défendent, témoigne de ces vies que l’on affirme minuscules et des liens sociaux quotidiens qui se tissent dans les rayons.
http://www.editionsphebus.fr/rideau--ludovic-zekian-9782752908223
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Catégories : La presse
Journée Mondiale de la Liberté de la Presse
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Catégories : A lire, CELLES QUE J'AIME, Des femmes comme je les aime
Retour au pays natal
Sabine Wespieser Éditeur 476 P , 25,00 -
Catégories : Des expositions
Jules Dalou ou la République en personne
Le jour de l'inauguration, une haie de gardes républicains sabre au clair soulignait la glorieuse architecture du Petit Palais, blanche pâtisserie conçue pour les fêtes et les célébrations. C'était le mois dernier, en l'honneur de la visite d'État du président slovène - qui inaugurait l'exposition se tenant en parallèle en ces lieux, consacrée aux «impressionnistes» de son pays -, mais on aurait pu croire que ces cuirasses au soleil saluaient la gloire renaissante de Jules Dalou.
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Catégories : Des expositions
Expos à Orsay
Accrochage11 décembre 2012 - 9 juin 2013 -
Vivre avec les animaux au XVII e siècle
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Catégories : A voir
A voir
du 11 décembre 2012 au 30 juin 2013Cet accrochage nous invite à redécouvrir l’art de la médaille.
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Catégories : Des expositions
Les impressionnistes slovènes et leur temps
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Un avant-goût de l'exposition Dalou (1838-1902), le sculpteur de la Républiqu
A l'occasion de l'ouverture prochaine de l'exposition Dalou, le sculpteur de la République, un florilège de 14 peintures et dessins sur le thème républicain, provenant du très riche fonds d'esquisses du Petit Palais, est d’ores et déjà présenté salle 39.
Ces esquisses, œuvres de peintres comme Alfred Roll ou Albert Besnard, ont été commandées par la Ville de Paris pour la décoration de ses mairies et pour les plafonds du Petit Palais. Le peuple de Paris saisi dans les gestes du travail ou dans l'allégresse du 14 juillet y côtoie les grandes figures allégoriques du panthéon républicain. Ces compositions réalisées entre 1880 et 1914 ont mis en images les vertus civiques héritées des idéaux de la Révolution française.
Entrée libre
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Catégories : CE QUE JE SUIS EN TRAIN DE LIRE, Venise
Je suis en train de lire:John Ruskin, "Les pierres de Venise"
Au mois de septembre 1845, un jeune homme de vingt-six ans arrivait à Venise, portant un carton à dessins sous le bras. Il disparaissait dans l'ombre de Saint-Marc pendant de longues heures. Sa silhouette d'extasié batailleur s'attachait à tous les piliers du Palais ducal, comme un pic-vert à un tronc d'arbre. C'était Ruskin, Pour cet anglican austère et moraliste, Venise fut une révélation. Dans les pierres de Venise, son texte le plus célèbre, qui a enchanté Proust, il décrit les principaux monuments de Venise. Promenade splendide dans la Cité des Doges, Les Pierres de Venise n'est pas seulement un traité d'esthétique passionné, il est plus encore : le merveilleux guide d'une ville.
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Catégories : CE QUE JE SUIS EN TRAIN DE LIRE, Les polars, Venise
Je suis en train de lire:Nicolas Remin, "Requiem sous le Rialto"
Traduit par
Frédéric WEINMANN
A Venise, le carnaval enflamme ce début d'année 1865. Mais derrière les masques colorés et rieurs se cache un homme dangereux. Lorsque sont retrouvées, à quelques jours d'intervalle, deux femmes éventrées selon un rituel morbide, le commissaire Tron craint le pire. Sous les lumières festives du Rialto, l'eau du Grand Canal prend un air grimaçant...
« Nicolas Remin joue à la perfection des atouts d'un décor digne de La Fenice. La ville aux mille impasses est le théâtre rêvé pour éprouver le talent des plus fins limiers. Alvise Tron est de ceux-là. » Elodie Marillier, Le Point
Traduit de l'allemand
par Frédéric Weinmann
Inédithttp://www.10-18.fr/site/requiem_sous_le_rialto_&100&9782264053381.html -
Catégories : Mes bouquets du dimanche, Mes photos
JOYEUX 1er MAI
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Catégories : Picasso Pablo
Aubagne accueille l’exposition " Picasso, Céramiste et la Méditerranée " dans l’écrin de la Chapelle des Pénitents Noirs.