Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
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Karl Marx, l'ogre du Capital
Aucun philosophe n'a exercé une telle influence sur la marche de l'humanité. Et pourtant. Inconnu du grand public jusqu'à sa mort, marqué par l'exil, la pauvreté et les drames familiaux, Karl Marx n'a jamais rien cédé de ses convictions antibourgeoises. Son « Capital » reste l'ouvrage de référence sur le capitalisme. Il connut une gloire posthume avec l'avènement des régimes communistes.
Ce jour-là, ils ne sont que onze à se serrer autour d'un cercueil. Les arbustes du Highgate Cemetery - le Père-Lachaise londonien - n'ont pas encore donné leurs feuilles. Nous sommes le 17 mars 1883 et Karl Marx s'apprête à rejoindre son grand amour Jenny, disparue quinze mois plus tôt, au quartier des réprouvés. Ainsi s'achève, dans l'anonymat complet, la vie du « philosophe rouge », cet ogre de la pensée, bourreau de travail, volcanique, hirsute, dégageant une présence physique et une détermination qui impressionnent tous ses interlocuteurs. C'est ici, à Londres, que reposera désormais ce condamné à l'exil, quittant Berlin pour Bruxelles, Bruxelles pour Paris, Paris pour Londres, théoricien indésirable d'une révolution qu'il ne verra jamais de son vivant. Pourchassé de capitale en capitale par les polices de régimes « réactionnaires » qu'il abhorre, censuré, expulsé : aucune épreuve, jamais, ne fera plier cet homme au caractère indomptable. Même pas la misère, la vraie, qui lui enlèvera trois enfants,
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La rentrée littéraire entre les lignes
« Les Perroquets de la place d'Arezzo » (Albin Michel), d'Eric-Emmanuel Schmitt.Moins de romans français, mais plus de jeunes auteurs : ainsi parle la statistique, scrupuleusement établie depuis des lustres, par l'indispensable « Livres Hebdo ». On y apprend que le nombre de romans, français et étrangers, qui se présentent sur la ligne de départ des grands prix d'automne, a drastiquement chuté - de 646 en 2012 à 555 cette année, soit un recul de 14 %. L'étiage le plus bas depuis au moins vingt ans !
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Catégories : CE QUE J'ECRIS/CE QUE JE CREE, Mes textes en prose
France conquérante ou France déclinante : l'heure des choix
Pour que la France retrouve vraiment la voie de la croissance et demeure une grande puissance mondiale, le gouvernement doit faire le pari des entreprises. Les décisions qu'il prendra à la rentrée auront une importance capitale pour l'avenir.
Nous voici parvenus au bout de trente années de laisser-faire dramatique pour notre économie. Trente années où nous avons laissé filer la dette publique (20 % du PIB en 1980, contre 92 % en 2013), nos dépenses publiques (57 % du PIB, contre une moyenne européenne à 50 %), les prélèvements obligatoires (26 % de la valeur ajoutée créées par nos entreprises contre 15 % en Allemagne), le chômage (1,3 million de chômeurs en 1980, 3,2 millions aujourd'hui)…
L'heure des choix a donc sonné. Ne nous y trompons pas : les quelques frémissements des indicateurs économiques de la mi-août ne doivent pas nous rassurer, ou, pire, nous endormir. La rentrée politique et sociale s'annonce à hauts risques pour les entreprises françaises, donc pour la future prospérité des Français : réforme des retraites, budget 2014, loi sur la consommation, loi sur la cession obligatoire de sites rentables…
Deux options sont possibles. La première option est le court-termisme et la facilité en continuant la politique suivie depuis trente ans : l'augmentation des charges et des contraintes sur les entreprises - cotisations sociales et impôts en hausse, mise en place de nouvelles obligations, nouveaux textes de lois, de règlements, décrets, arrêtés, application de quotas et de pénalités...
Dans ce scénario, le Code du travail et celui des impôts prendront encore quelques dizaines de pages, la compétitivité s'écroulera, la vraie croissance (celle à plus de 2 %) ne reviendra pas, le chômage augmentera, les entrepreneurs déprimeront et nos jeunes quitteront le pays par manque d'avenir. La France sera alors reléguée définitivement en deuxième division, que ce soit en termes économiques, culturels, scientifiques, éducatifs, sportifs aussi, car c'est la France du moindre effort, du repli sur soi, de l'égoïsme catégoriel ou territorial, de l'évitement des mesures courageuses et de la facilité de la taxe, destructrice de compétitivité.
La seconde option est celle du sursaut par le retour à la raison économique en faisant le « pari de l'entreprise », de l'économie de marché et de la mondialisation. En faisant le choix de l'emploi, du travail et de l'excellence. Une France conquérante, qui se bat, veut y croire, investit, innove et se mondialise. Une France qui aura compris que seules des entreprises « compétitives » et des entrepreneurs « en confiance » créeront le sursaut nécessaire pour générer de la croissance, des emplois, et redresser le pays.
Compétitivité des entreprises, par la baisse des cotisations sociales, des charges et des impôts. Tous les rapports récents, français, européens ou internationaux, sont d'accord sur le fait qu'il y a 50 milliards de trop en cotisations sur le coût du travail et 50 milliards de trop en charges sur l'exploitation des entreprises. 100 milliards ponctionnés sur nos entreprises par rapport à nos concurrents européens équivalents. Réduire ces cotisations et ces charges par tous les moyens est une question de survie pour nos entreprises et notre pays.
Confiance des entrepreneurs, par trois mesures clefs : mise en place urgente d'un environnement fiscal, social et politique réellement et durablement favorable aux entreprises, notamment par l'extrême simplification de toutes les réglementations ; baisse tangible et durable des dépenses publiques en réformant enfin notre sphère publique devenue obèse ; protection absolue des entreprises dans les prochaines mesures qui ne devront augmenter ni leurs cotisations, ni leurs charges, ni leurs contraintes. Car ces trois paramètres, qui ruinent la compétitivité française, ont déjà atteint des niveaux extrêmes dans un monde concurrentiel et ouvert.
Le gouvernement est donc attendu sur ses actes, à travers les décisions de cette fin d'année.
Je crois que la raison peut triompher. N'oublions jamais que ce sont des gouvernements de gauche, en Allemagne, en Suède, qui ont fait le pari de l'emploi en faisant le choix de la compétitivité des entreprises.
Des premiers signes encourageants ont été donnés : le crédit d'impôt compétitivité emploi et la transposition fidèle de l'accord mettant en place une nouvelle flexisécurité. Mais l'on peut s'interroger sur le fait que la gravité et la profondeur de la crise soient vraiment perçues à leur juste mesure.
Face à la situation catastrophique, la raison d'Etat voudrait que toute nouvelle mesure soit désormais et exclusivement jugée à l'aune de la création d'emplois et de la compétitivité de nos entreprises. Ce sera en tous les cas la ligne de conduite du Medef.
Mais nous ne transformerons pas le pays à nous seuls. Soit le gouvernement fait le « pari des entreprises » comme l'immense majorité des pays l'a déjà fait, et la France retrouvera alors le chemin de la croissance et de la prospérité, et restera une grande puissance mondiale. Soit le gouvernement poursuit sur la lancée des 30 dernières années, néglige les entreprises et les forces vives du pays, en continuant de les taxer, de les contraindre et de les démotiver, alors la France s'enfoncera inéluctablement vers le chômage de masse, la déchéance et la pauvreté.
Par PIERRE GATTAZ
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J'ai lu hier pendant notre trajet de retour:Beaux Arts magazine n°351
Septembre 2013
7.50 € TTC
En couverture
Les 40 expositions les plus exaltantes, notre sélection de la rentrée
Et aussi : 230 nus masculins à Orsay, le futur en architecture et l'humour arty suisseAu sommaire de ce numéro :
1/ Le journal
Les actus culture > voir le sommaire complet
2/ Le magazine
L'art en grand format > voir le sommaire complet
3/ Le guide
musées/expositions/galeries/marché> voir le sommaire complet