Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Laura Kasischke, le calme trompeur
LE MONDE DES LIVRES | 22.08.2013 à 16h08 | Florence Noiville
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LE MONDE DES LIVRES | 22.08.2013 à 16h08 | Florence Noiville
Le Monde.fr | 23.08.2013 à 14h04 | Par Macha Séry
Le projet "Bohain aux couleurs de Matisse" |
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Henri Matisse à Bohain-en-Vermandois : un quart de siècle d'histoire communeLa ville de Bohain, avec le soutien du Département de l’Aisne, de la Région Picardie et de l’Europe, œuvre pour son développement culturel et touristique. Bohain, possède une histoire riche et a été la ville d’enfance d’un artiste reconnu à travers le monde entier : Henri Matisse. Bohain aux couleurs de Matisse se développe autour de deux axes : la maison familiale de l'artiste et un circuit d'interprétation- La Maison familiale de l’artiste, restaurée telle qu’elle était fin XIXe, devient un lieu d’interprétation et d’évocation de la jeunesse de Matisse. La maison présente une scénographie valorisant les influences locales et le contexte d’enfance de l’artiste. Un parcours au sein de la graineterie montre le contexte historique général lié au textile et les influences plus personnelles (familiales –notamment le travail dans la graineterie- et amicales) qui ont marqué Matisse. L’audioguide ou une visite guidée accompagnent la découverte du lieu. Outre ce parcours de visite, un espace d’expositions temporaires, une boutique de produits culturels et un Café Couleur, lieu de rencontre convivial et original, prennent place dans la maison. Ce projet de valorisation du patrimoine n’a pas pour vocation d’être un musée puisque la ville ne dispose pas d’œuvres de Matisse, mais propose aux visiteurs la découverte de l’histoire de l’artiste au sein du contexte de la fin du XIXe à Bohain. |
- Un circuit d’interprétation dans la ville présente les sites patrimoniaux de Bohain et les lieux ayant un lien fort avec Matisse. À l’aide d’un audioguide, le visiteur découvre la ville. Le parcours est jalonné de clous au sol « Bohain aux couleurs de Matisse » et les sites sont identifiables par des mâts portant des kakémonos et un pupitre retraçant l’histoire du lieu.
Les points concernés sont : la Maison familiale d’Henri Matisse, le Lion et les Quinze Pas, la Chapelle Blanche, les usines et fabriques Rodier, le cimetière, le 24 de la rue Fagard, le 5 de la rue Fagard, l’Hôtel de Ville. L’Hôtel de Ville revêt une importance particulière avec la fresque d’Emile Flamant (1896-1975) dans la Salle des Mariages et une prochaine salle d’exposition permanente présentera des toiles du même artiste.
La ville de Bohain revêt les couleurs d’Henri Matisse depuis janvier 2007 avec sept panneaux artistiques à chacune des entrées de ville.
Suite à l’exposition « Matisse et Bohain. Sept portraits pour une ville » mise en place de janvier à mars 2006 dans la maison familiale d’Henri Matisse à Bohain, sept œuvres d’artistes locaux ont été sélectionnées. L’exposition portait sur le lien de Matisse à Bohain, puisque l’artiste y a passé plus de vingt ans.
Les sept œuvres sont visibles à chacune des entrées de Bohain-en-Vermandois.
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Légende des panneaux :
1 : Tableau de Joseph-Guy Preuvot - route de Guise
2 : Tableau de Monique Bétry – route de Seboncourt
3 : Tableau de Christiane Mathias - route de Saint-Quentin
4 : Tableau de Allain Carré - route de Prémont
5 : Tableau de Casimir Chorazewicz - route de Brancourt
6 : Tableau de Annette Hebert - route de Busigny
7 : Tableau de Françoise Zalzaleh - route de Vaux
http://www.bohainenvermandois.fr/maison_matisse.asp(EN VOIR ET SAVOIR PLUS)
Elizabeth George, la plus british des auteurs américains de polars continue d'explorer la part d'ombre de la bonne société anglaise.
LE MONDE | 17.08.2013 à 10h48 • Mis à jour le 17.08.2013 à 21h10 | Par Bruno Philip (Salatiga, envoyé spécial)
Série d'été : Ecrivains en Orient extrême... 6/6.
Mais qu'est-ce qui lui a pris à l'Arthur ? Pourquoi le grand contempteur de l'ordre établi, l'anar ado, le pourfendeur des "assis", le supposé communard "de coeur", est-il devenu, certes brièvement, mais tout de même, mercenaire d'une armée coloniale ?
L’article montre dans quelle mesure Aby Warburg peut être considéré comme un des fondateurs d’une histoire de l’art moderne. Les données de sa biographie permettent de tisser un contexte personnel de son travail et de juger de ses intentions. Plusieurs domaines de son activité sont successivement abordés : la bibliothèque, centrée sur les conditions et les nécessités sociales de l’expression artistique, a acquis une sorte d’autonomie à l’égard de son fondateur. Car le programme propre de Warburg s’est progressivement déplacé vers une iconographie érudite, une forme d’érudition spécifique aux sciences humaines. Le tableau était pour Warburg, qui se meut essentiellement dans l’espace de la Renaissance, support d’une mémoire sociale et d’une confrontation du passé et du présent. Warburg mène également une réflexion sur les besoins de justification qui guident les spectateurs et les commanditaires d’une œuvre. Il a consacré les dernières années de sa vie à la constitution d’un atlas des tableaux, séries topographiques de thèmes à travers lesquels nombre de jeunes chercheurs ont découvert son œuvre, tout en ignorant des aspects plus complexes.
LE MONDE | 17.08.2013 à 09h16 • Mis à jour le 17.08.2013 à 20h43 | Par Véronique Lorelle
L'été en séries : Improbables musées... 6/12.
LE MONDE | 17.08.2013 à 12h35 • Mis à jour le 17.08.2013 à 14h31 | Par Hubert Bonin (professeur d'histoire économique à Sciences Po Bordeaux et à l'UMR GRETHA – université Montesquieu-Bordeaux-IV)
Le financier et banquier américain John Pierpont Morgan (1837-1913) vers 1902. | ©The Granger Collection NYC/Rue/Rue des Archives
Série d'été : Les grands argentiers... 6/6
Le 31 mars 1913 disparaissait le financier américain John Pierpont Morgan (J. P. Morgan). Si Henri Germain (1824-1905), le fondateur du Crédit lyonnais, certains dirigeants de Lazard ou de Paribas dans l'entre-deux-guerres et dans les années 1960-1970, Michel Pébereau, dirigeant de BNP Paribas dans les années 2000, et divers leaders de la City – Sir Ernest Cassel (1852-1921), Sigmund Warburg (1902-1982) –, ont eu une envergure de "grands banquiers", J. P. Morgan en est un modèle.
Source principale : Philosophie zoologique et Histoire naturelle des animaux sans vertèbre de Jean-Baptiste Lamarck (1744-1829)
"Je pourrais prouver que ce n'est point la forme du corps, soit de ses parties, qui donne lieu aux habitudes, à la manière de vivre des animaux ; mais que ce sont au contraire les habitudes, la manière de vivre et toutes les circonstances influentes qui ont avec le temps constitué la forme des animaux"
Jean Baptiste Lamarck
Discours Inaugural de 1800 au Muséum National d'Histoire Naturelle
C'est un connaisseur de génie qui s'exprime: «Ah, si nous avions des clarinettes dans nos orchestres!», écrit à son père Wolfgang Amadeus Mozart le 3 décembre 1778, en voyage à Mannheim. Le compositeur de Salzbourg appréciait plus que tout cet instrument à vent, conçu à la toute fin du XVIIe siècle et trop récent pour que Jean-Sébastien Bach l'ait jamais utilisé. Mozart est le premier à avoir écrit des chefs-d'œuvre absolus dont les clarinettistes lui sauront éternellement gré. Il aurait adoré se rendre à Mantes-la-Ville, à 50 kilomètres de Paris, dans l'usine Buffet Crampon où s'expérimentent, se fabriquent et se testent les clarinettes les plus recherchées par les virtuoses du monde entier.
Le sourire, les fleurs, le rose du tailleur. L'aile d'Air Force One comme une aura. Les pilotes en pose relax, les badauds sur le tarmac, les photographes amateurs. «Près d'un demi-siècle s'est écoulé, et cette image ne pourrait plus exister. Aujourd'hui, la moindre sortie publique d'un chef d'État est sous le contrôle des spin doctors. Ici, où est le protocole? Le tapis rouge? Qui donc est cette petite dame sur la gauche? Une journaliste, une personnalité de la bonne société de Dallas?», questionne Jean-Sébastien Stehli, rédacteur en chef société-culture de Madame Figaro. Cet américanophile, passionné de photographie, cite un autre cliché: «Mon image préférée du couple prise trois ans avant l'assassinat en pleine campagne électorale, dans l'Oregon, un matin comme celui-là, également sur le tarmac. Personne ne semble reconnaître le jeune sénateur du Massachusetts. Tous les deux sourient, amoureux. Elle si élégante.» Son sens inné du chic salué par tous, ne faisait alors pas l'unanimité.
On peut être tout à la fois le plus grand économiste « classique » français du XIXe siècle, et aussi un personnage atypique et plutôt attachant. Comme Jean-Baptiste Say… Un rien amnésique, l’Histoire a un peu passé par pertes et profits son inventivité, son originalité, la force de ses convictions, la célébrité qu’il a connue de son vivant, et tout simplement son héritage : pour le grand public, son nom reste au mieux attaché au très renommé lycée de la rue d’Auteuil dans le XVIe arrondissement de Paris… On lui doit pourtant le concept d’« entrepreneur » ou même, en écho lointain de ses travaux, le fameux slogan « Travailler plus pour gagner plus », rappelle Jean-Pierre Potier, professeur en sciences économiques à l’université Lumière Lyon-II.
Dès le premier soleil, cap sur Giverny. C'est le bon moment, avant la chaleur et les touristes de l'été. Les nymphéas sont en train de se former doucement à la surface de l'étang, les tulipes sont sorties des massifs et les nouveaux accrochages, voulus par Hugues Gall, directeur de la Fondation Claude Monet, dans la chambre et les appartements privés du peintre méritent à eux seuls une visite.
Comme avec la gamme de dosettes Nespresso, chacun choisit sa capsule d'huile selon ses goûts à glisser dans le boîtier vissé au tuyau de la douche. Crédits photo : Skinjay Paris
Pour se financer, au-delà d'un accord en cours de négociation avec un fonds français, la start-up Skinjay mise sur le crowdfunding, un mode de financement participatif, qui lui apporte surtout… ses premiers clients.
Mots clés : Art contemporain, Dinard, Ashok Acideam
de Rochebouët, Béatrice
16/08/2013 | Mise à jour : 10:00
Assiettes, couverts et verres sont devenus son quotidien. A la tête de Guy Degrenne depuis octobre 2008, cet ancien élève de Sup de Co Paris, passé par Andersen Consulting et la Compagnie de Navigation Mixte aux côtés de Marc Fournier, a commencé dans l'entreprise comme directeur financier en 2003. Cinq ans après, il succède à Patrick Roure, révoqué par les actionnaires. Patron d'une entreprise cotée, il fait la navette entre Paris et le bocage Normand. « J'y passe la moitié de ma vie. J'ai appris à aimer la ville et sa campagne », affirme-t-il. Plus habitué aux chiffres et aux bilans, mais fin stratège, il dépoussière l'entreprise depuis cinq ans. Ses produits sont désormais présents chez un chef étoilé sur deux. Sa dernière trouvaille ? Un service rouge vif, très tendance et des produits plus design afin de restaurer l'image de la marque. « Depuis deux ans, nous menons un gros travail pour occuper notre place dans le haut de gamme », ajoute-t-il, persuadé qu'il existe un réel affect autour de sa marque malgré toutes les vicissitudes. Célèbre à jamais, depuis 1978, par la fameuse publicité du cancre et du proviseur ( « Vous ne réussirez jamais dans la vie M. Guy Degrenne ! »), l'entreprise veut fêter dignement ses 65 ans et « ressusciter le cancre ». Ce qui sera fait sur Internet et les réseaux sociaux dès septembre. Des acteurs ont déjà fait le buzz dans les vitrines de ses magasins parisiens des 8 e et 9 e arrondissements et à Boulogne en mai dernier. Assis sur des chaises de jardin, ils mettaient l'accent sur le côté arty et innovant des nouvelles créations. A la rentrée, un défilé de mode lors du Salon professionnel Maison & objet devrait surprendre. Avec 1.000 salariés, dont 400 à Vire, Guy Degrenne réalise un chiffre d'affaires de 86 millions d'euros (80 millions d'euros en 2008).
Le Midi a été une source infinie d'inspiration pour les peintres. Une superbe exposition composée de deux volets présentés simultanément à Marseille et à Aix-en-Provence évoque cette terre de la modernité.
Le Van Gogh Museum a rouvert depuis le 1er mai 2013, après sept mois de chantier. Crédits photo : Vincent Jannink/ASSOCIATED PRESS
Au Van Gogh Museum, à Amsterdam, une exposition consacrée à l'artiste apporte de nouveaux éclairages sur le peintre et sa technique.
du 15 juin - 13 octobre 2013
inauguration 29 & 30 juin
> Télécharger le programme complet
> Dossier de presse
http://www.maisondelaculture-amiens.com/www/art_villes_et_paysage
À l'époque (1977), toutes les filles voulaient ressembler à Annie Hall. Elles essayaient de s'habiller comme Diane Keaton: chapeau noir, cravate et gilet. C'était touchant. Les garçons, eux, avaient du mal à s'identifier à Woody Allen, avec ses grosses lunettes et son début de calvitie. Les vestes de tweed, ça pouvait aller. La rumeur courait que le film s'inspirait de la liaison entre le réalisateur et son interprète. Leur histoire était terminée depuis longtemps, mais ils étaient restés, comme on dit, bons amis. Ils s'étaient rencontrés au moment de la pièce Tombe les filles et tais-toi, en 1968. Elle passa une audition. Allen ne l'avait jamais vue. Visiblement, sa performance fit mouche.
Suicide ou pas? Plutôt oui, ont récemment estimé deux spécialistes du Musée Van Gogh. S'exprimant après enquête au nom de leur institution dans The Burlington Magazine (no 1324, juillet 2013), Louis van Tilborgh et Teio Meedendorp ne retiennent pas l'hypothèse défendue par Steven Naifeh et Gregory White Smith dans une biographie de l'artiste de près de mille pages sortie en octobre 2011. Ces auteurs réputés - qui ont décroché le prix Pulitzer en 1991 pour leur biographie du peintre Jackson Pollock et ont travaillé sur Van Gogh pendant dix ans - ont tenté de décortiquer une vieille rumeur locale voulant que le peintre ait en réalité été victime d'un coup de feu tiré accidentellement par Gaston et René Secrétan, deux frères d'Auvers-sur-Oise. Ce qui est sûr, c'est que, touché à l'abdomen, Van Gogh s'est éteint deux jours plus tard, le 29 juillet 1890, après avoir dit sur son lit de mort qu'il avait lui-même appuyé sur la détente.