Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Donatello,Tête de cheval(vu dans dans l'expo "Renaissance" du Louvre jeudi)

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Donatello Saint Georges et le dragon (détail), de Donatello, vers 1417/ Crédits photo : © Lorenzo Mennonna, courtesy of Italian Ministry for Cultural Heritage and Activities
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».
Hubert Robert. Vue imaginaire de la Grande Galerie en ruines.
Peintre français (Paris 1733 – id. 1808).
Il apprit le dessin auprès de Michel-Ange Slodtz. Il gagna Rome dès 1754 dans la suite du comte de Stainville, alors ambassadeur de France, le futur Choiseul. Grand admirateur de Pannini (on compte 25 tableaux de ce peintre dans son inventaire après décès), de Piranèse et de Locatelli, il rencontra Fragonard en 1756 et Saint-Non en 1759, année où il obtint une place de pensionnaire à l'Académie. Avec ce dernier, il fait un voyage à Naples en 1760, puis travaille avec ses deux amis à la villa d'Este : dessins à la sanguine de jardins taillés et de ruines dont les masses aérées et les lignes souples (Parc, Vue du Capitole, Louvre, département des Arts graphiques) contrastent avec ses figures sommaires mais justes et paraissent plus originales que les descriptions pittoresques de Vernet (Cascade de la villa Conti à Frascati, musée de Besançon) ou que ce qu'exécutait de Machy " la règle à la main ". Au contraire, les quelques gravures qu'il a laissées montrent qu'il n'a eu ni la patiente minutie de Saint-Non ni la maîtrise de Fragonard.
En 1765, Robert rentre à Paris, précédé d'une solide réputation de paysagiste et de décorateur : il triomphe au Salon de 1767, en particulier avec son tableau de réception à l'Académie (Port de Rome, 1766, Paris, E. N. B. A.). Jusqu'en 1775, l'artiste utilise essentiellement les dessins rapportés d'Italie, qui lui permettent de créer des décorations pour différents amateurs parisiens (marquis de Montesquiou).
Mais, à partir de 1770, le goût des jardins anglais se répandant en France, il se met à dessiner des paysages de Paris et de ses environs (Incendie de l'Opéra, 1781, Paris, musée Carnavalet) et est chargé de la transformation des Bains d'Apollon à Versailles (Vue du Tapis vert, Vue des Bains d'Apollon, 1777, Versailles). Dessinateur des jardins du roi (1778), il travaille aussi au parc de Compiègne et probablement à celui de Méréville pour le financier Laborde. C'est de cette période que date la série des tableaux de la vie de Madame Geoffrin (1772), destinée à remplacer les grands tableaux de Van Loo vendus à Catherine II : l'artiste s'y révèle un intimiste assez proche de Chardin, dont il possède une Dame cachetant une lettre (disparue). De 1770 à 1808, il constitue en outre un prestigieux ensemble de vues de Paris, inaugurant le genre d'actualité, accumulant, décrivant, modifiant, variant, mariant, rapprochant ou supprimant à son gré bâtiments et personnages, détails et proportions dans des œuvres où la fantaisie passe pour réalité (nombreux exemples au musée Carnavalet : Démolitions du pont Notre-Dame et du Pont-au-Change, 1786-1788 ; Une frise du pont Royal, 1789, musée d'Épinal). Ensuite, il s'intéresse aux monuments antiques de la France : Pont du Gard, l'Intérieur du temple de Diane à Nîmes, la Maison carrée, les arènes et la tour Magne à Nîmes, l'Arc de triomphe et l'amphithéâtre de la ville d'Orange, 1787, Louvre, quatre tableaux constituant la série des " Antiquités du Languedoc ", commandée pour le château de Fontainebleau. En 1784, il est nommé garde des tableaux du Muséum royal, mais continue d'exécuter ses paysages de ruines italiennes (l'Ancien Portique de Marc Aurèle et le Portique d'Octave à Rome servant de marché aux poissons, 1785, Louvre, en dépôt à l'ambassade de France à Londres). C'est pendant les années qui précèdent la Révolution que, chargé d'examiner l'éclairage de la Grande Galerie (dès 1778, d'Angiviller s'était prononcé pour l'éclairage zénithal, que Percier et Fontaine reprendront en 1796), il exécute une série d'études ou de descriptions imaginaires des salles des antiques et de la Galerie (plusieurs tableaux au Louvre, dont les deux grandes Vues de la Grande Galerie, en projet et en ruine, exposées au Salon de 1796 et qui firent longtemps partie des coll. impériales de Russie), où il organise des expositions provisoires avant l'ouverture du 7 avril 1799 (Louvre). Malgré la célébration de la Révolution (la Fête de la Fédération, 1790, Versailles), Hubert Robert est emprisonné en 1793-94 à Sainte-Pélagie, puis à Saint-Lazare : c'est de cette époque que datent ses assiettes peintes. Après Thermidor, il fait partie, ainsi que Fragonard, de la commission du Conservatoire, puis de celle du Muséum (1795-1802). Dans la seconde moitié du siècle, son œuvre représente donc l'un des exemples les plus brillants des tableaux d'architecture, remis à la mode par Pannini, et cela certainement grâce à ses relations amicales avec Fragonard, qui a pu l'encourager à user d'empâtements longs et clairs, à employer une touche très fluide dans des compositions qui sont vues dans leur ensemble et où le pittoresque des accessoires reste secondaire (le Portique en ruine, Pêcheur et laveuses, 1783, Louvre), à la différence de ce qui se passe chez Vernet. En outre, même si son imagination l'amène à composer des paysages à partir d'éléments pris sur le vif, Hubert Robert n'en arrive jamais à ces vues de fantaisie où Fragonard donne toute l'importance aux figures, le tout dans un esprit déjà préromantique. Il est peut-être l'un des derniers peintres du xviiie s. dont la sensibilité et l'élégance soient relativement peu touchées par l'esprit nouveau de Rousseau et de Greuze.
Hubert Robert fut très apprécié de son temps, ce qui contribue peut-être à expliquer que certains musées soient particulièrement représentatifs de son œuvre : l'Ermitage (qui rassemble beaucoup d'œuvres que, à l'exemple de leurs souverains, les grandes familles de la Russie — Stroganov, Chouvalov, Galitzine — semblent avoir acquises) ; le musée de Valence, où est conservée toute la collection des dessins à la sanguine de la coll. Veyrenc.
Huile sur carton – H. 50 ; L. 50 cm
Budapest, Galerie nationale hongroise
© DR – Museum of Fine Arts – Hungarian National Gallery, Budapest 2013
Exposition « Allegro Barbaro, Béla Bartók et la modernité hongroise 1905-1920″, du 15 octobre 2013 au 5 janvier 2014.
Le prix Goncourt en direct de chez Drouant, c'est comme Johnny au Stade de France : on voit mieux à la télé. Mais pour le centenaire du Graal des prix littéraires français, il fallait bien se rendre sur le terrain. Avec des avertissements en tête : attention, c'est la foire d'empoigne là-bas, cent journalistes s'entassent dans cinq mètres carrés pour filmer-photographier-enregistrer le lauréat... Et c'était le cas.
Une demi-heure avant l'annonce, les camions des télévisions bloquaient déjà la place Gaillon. L'entrée du restaurant Drouant, où se remet traditionnellement le prix Goncourt, était pleine à craquer. Les badauds aussi sont venus jouer des coudes pour voir Bernard Pivot. Aucun people, mais des dames d'un certain âge montrant une étonnante vigueur pour atteindre l'apéritif offert. "Je viens en voisine", dit l'une d'elle. A-t-elle un favori ? "J'en ai lu aucun", élude-t-elle en levant le coude.
Le collectif La Barbe a protesté contre le "machisme" du prix
La foule s'agite. Des petits fours s'écrasent mollement sur les manteaux pendant qu'on essaie de voir à l'intérieur, en vain. Heureusement, il y a le son. Les noms de Lemaitre et de Moix récoltent de francs "bravo !" Une dame avait d'ailleurs écrit le mot sur un petit panneau noir, brandi à bout de bras. D'autres profitent de la forte présence médiatique pour faire passer leur message : des militantes du collectif La Barbe sont venues (avec leur fausse barbe) protester contre le fait que sur 100 prix Goncourt, dix seulement ont été attribués à des femmes.
Puis on piétine en attendant que les nouveaux lauréats Goncourt et Renaudot descendent du premier étage où ils trinquent avec les jurés et leurs éditeurs. Lorsqu'ils le font, c'est pour voir une formidable marée humaine surmontée de caméras, couler comme une vague vers la rue, renversant chaises, gens et plantes vertes. Ça crie, ça bouge comme dans la fosse d'un concert de rock. La marée reflue vers le restaurant, engloutissant des lauréats dont on ne verra pas le moindre cheveu. Un retardataire demande : "Alors, c'est qui le Goncourt ?" Quelqu'un lui répond : "Christophe Lemaitre." Le sprinteur d'Aix-les-Bains n'aurait jamais imaginé si belle victoire.


rive droite du Tibre
IVe siècle avant J.-C.
bronze à fusion pleine
hauteur cm 17,7
inv. 12040
Le Musée comprend une intéressante collection de petits bronzes à figure humaine se référant pour la plupart au culte étrusque et italique. Cette statuette représente un haruspice, c'est-à-dire un prêtre étrusque qui interprétait la volonté des dieux en examinant les entrailles des animaux sacrifiés (v. miroir avec Calchas). Son habit comprenait un haut couvre-chef en peau ou en feutre, attaché sous le menton, car il était de très mauvais augure qu’il tombe durant les cérémonies.
http://mv.vatican.va/5_FR/pages/x-Schede/MGEs/MGEs_Sala03_06_051.html
http://lcs.a-france.clg50.ac-caen.fr/~boivint/3e/references3/0_oeuvres3/frida_kahlo/kahlo.html
"La beauté est dans la nature,se montre sous des formes les plus variées et est supérieure à toute convention artitisque. L'art consiste à trouver la meilleure expression de cette beauté contenue dans le paysage."

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http://www.allposters.fr/-sp/La-vision-de-Tondal-Affiches_i1348852_.htm
La Vision de Tondale, récit latin du milieu du 12e siècle, n’est pas un simple avatar de la tradition des visions infernales, illustrée depuis le haut Moyen Âge par des auteurs aussi considérables que Grégoire le Grand ou Bède le Vénérable, pour ne citer qu’eux. Son originalité est de présenter la visite aux enfers d’un chevalier laïc qui, loin d’être un spectateur, subit lui-même les tourments qu’il décrit. La découverte se mêle à la pénitence, donnant au texte une dimension affective autant qu’intellectuelle. Les qualités du récit, présentant une remarquable description de l’au-delà, expliquent sa diffusion exceptionnelle auprès des publics laïcs et religieux. La Divine Comédie y trouve l’une de ses sources.



