Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Pavillon de l'Esprit Nouveau, Paris, France, 1924
© FLC/ADAGP
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Le Grand Palais, situé entre l'avenue Winston Churchill et avenue du Général Eisenhower en bordure de la Seine, a été construit entre 1897 et 1900 pour remplacer le palais de l'Industrie construit en 1855.
Le Grand Palais comme le Petit Palais et le pont Alexandre III ont été construit pour l'Exposition Universelle de 1900.Cela faisait partie d'un programme architectural urbain destiné à créer une perspective entre l'avenue des Champs-Elysées et les Invalides.
vers le Palais de la Découverte | vers le Petit Palais |
les statues | intérieur: la grande verrière et les charpentes |
vers le Grand Palais dans les années 1900 | vers le pont Alexandre III |
vue aérienne des deux Palais |
plan du Grand Palais | plan du quartier |
l'intérieur : la verrière- les charpentes métalliques - statues
LE MONDE | 16.08.2011 à 17h32 • Mis à jour le 17.08.2011 à 08h23 | Par Laura Cappelle
Le Grand Rex est un rêve d'enfant, celui de Jacques Haïk, fou de cinéma devenu producteur et distributeur de films à l'âge de 20 ans. En 1929, il rachète l'Olympia pour le transformer en cinéma, avant de bâtir, en 1931, son propre palais du 7e art, le Grand Rex. L'architecte Auguste Bluysens se charge de dessiner la façade Art déco, que la presse horrifiée qualifie alors de "fort militaire".
La salle monumentale, en revanche, convainc les plus réticents. L'inventeur des "salles atmosphériques", John Eberson, recrée l'ambiance d'une nuit méditerranéenne surplombée, au plafond, par un ciel d'un bleu profond, dans lequel chaque étoile est supposée représenter une star de cinéma. Un décor insolite l'encadre, qui conjugue balcons italiens, hacienda et statues gréco-romaines : "Pour le spectateur, c'est Tolède et Venise à la fois, c'est le monde des Mille et Une Nuits", raconte Anthony Zaccardo, chargé des visites guidées de la maison. Le 8 décembre 1932, jour de l'inauguration, le pari semble réussi. L'inventeur du cinématographe, Louis Lumière, vient donner sa bénédiction, et Paris-Soir titre le lendemain : "Un éclat d'Hollywood en passant par la Méditerranée vient de tomber comme par magie sur les Grands Boulevards".
Reste à se distinguer d'une concurrence pléthorique, et le Rex choisit encore la démesure, avec trois classes de tickets, comme sur un paquebot, et une incroyable offre de services. Une cinquantaine d'ouvreuses et des guichetiers en gants blancs attendent les clients au niveau de la première classe, où le champagne coule à flots. Un animal de compagnie ? Le chenil l'accueille le temps de la séance. Une infirmerie se charge des petits bobos, tandis qu'un poste de police occupe le deuxième sous-sol.
Les spectateurs les plus modestes sont relégués au "poulailler", tout en haut, mais le Rex ne les oublie pas : "Jacques Haïk a pensé la salle pour attirer tous les publics. Il a compris que les Grands Boulevards, c'est à la fois la bourgeoisie qui parade, la classe moyenne du côté des faubourgs, et juste derrière, les Halles, où règne une misère noire", explique Anthony Zaccardo.
Pour un sou, racontent les anciens habitués, on pouvait voir trois films par semaine en apportant son casse-croûte, avant d'être raccompagné un bus du Grand Rex à la fin de la dernière séance. Et puis, le Rex accueille beaucoup d'avant-premières durant l'entre-deux-guerres, dont La Petite Princesse, de Walter Lang, avec Shirley Temple.
Mais à la fin des années 1930, rattrapé par la crise, Jacques Haïk est contraint de vendre son joyau à Gaumont, qui le cédera ensuite à la famille Hellmann. Sous l'Occupation, le Rex est transformé en Soldatenkino, cinéma réservé aux soldats allemands, et à la Libération, l'Etat français réquisitionne la salle et la transforme en centre d'accueil des prisonniers de guerre.
Le Rex retrouve son écran et son éclat à l'automne 1945. Hollywood n'a pas oublié cet étendard du 7e art, et lui offre une renaissance flamboyante. La toile tutoie à nouveau les superlatifs. En 1953, le Rex accueille la première séance en cinémascope d'Europe. Son Escalator, le premier installé dans un cinéma européen, est inauguré par Gary Cooper. En 1954, le Rex renoue avec la tradition des spectacles d'avant-film en créant la Féérie des eaux, un show aquatique qui met en action 1 200 jets d'eau et une piscine en fond de scène. Aujourd'hui encore, ce prologue unique est présenté chaque fin d'année avant le dessin animé de Noël. Des stars créent la sensation, comme Liz Taylor, venue en 1963 pour y présenter Cléopâtre.
Le titre de "plus grand cinéma d'Europe" reviendra au Rex dans les années 1970, alors que les cinémas démesurés des années 1920 et 1930 disparaissent les uns après les autres (le Gaumont Palace, qui comptait 6 000 places, est rasé en 1972), pour laisser la place à des salles plus petites ou à des multiplexes. Le Rex, classé monument historique en 1981, s'adapte sans perdre son âme : la grande salle reste intacte, s'ouvrant à d'autres spectacles (des concerts notamment) mais six salles plus modestes, de 100 à 500 places, font leur apparition dans les sous-sols, à la place du chenil ou de l'infirmerie.
La famille Hellmann, propriétaire de la salle, ne perd pas de vue les innovations. En 1988, le Rex se dote du plus grand écran d'Europe (300 m2), baptisé le Grand Large, mais entièrement visible uniquement depuis le balcon. Il est inauguré avec le film culte de Luc Besson : "C'était Le Grand Bleu en Grand Large au Grand Rex", commente Anthony Zaccardo. 30 % des spectateurs français de ce film l'ont vu sur cet écran, Le Grand Bleu restant à l'affiche trois ans d'affilée.
La programmation fait aujourd'hui la part belle aux gros films américains, en version française, propres à remplir la grande salle, d'Avatar à Harry Potter. Sans nostalgie : "Nous restons dans un cinéma populaire", explique Anthony Zaccardo. Le numérique comme la 3D sont à l'honneur avec le Grand Large, et les stars qui font déplacer les foules pour des avant-premières ont aujourd'hui pour nom Justin Bieber ou Shahrukh Khan, gourou de Bollywood.
Le Rex n'oublie cependant pas son histoire. Le lieu propose au public, depuis 1996, un parcours interactif - Les Etoiles du Rex - qui dévoile les coulisses de ce cinéma. Une manière de conjuguer le passé et le présent.
Le Grand Rex,
1, boulevard Poissonnière, Paris 2e. Legrandrex.com
EN IMAGES - Après trente ans de «momification», cette mythique salle parisienne a retrouvé sa magie d'antan.
Le numéro 26 de Grande Galerie, le Journal du Louvre vous invite à parcourir la remarquable collection Moreau-Nélaton, autour de Corot au Louvre et de Delacroix au musée Delacroix : l'histoire de trois générations de passionnés d'art.
Un grand dossier est également consacré au Louvre-Lens pour le 1e anniversaire du musée et l'ouverture de l'exposition « Les Etrusques et la Méditerranée. La cité de Cerveteri ».
Ce numéro vous propose aussi de découvrir le chantier de fouilles de Gabies, à proximité de Rome, ainsi qu'une sélection d'expositions à voir cet hiver au Louvre et ailleurs, en France et à l'étranger.
Suggestions de diaporama
Dans la programmation artistique de cette rentrée, « La Croix » a sélectionné quelques propositions innovantes.
5/1/14 - 17 H 36
Paris à la Belle Epoque
L’exposition nous a séduits cet été au Musée de la civilisation à Québec. Pour sa présentation parisienne, Christophe Leribault, directeur du Musée du Petit Palais, promet de l’étoffer encore avec des pièces de mode ou d’art décoratif dans une scénographie spectaculaire. Elle se concentre sur la période 1900-1914 où, avant de basculer dans la Grande Guerre, Paris s’étourdit dans les plaisirs (ci-contre Le Bal blanc, de Joseph-Marius Avy, 1903). De l’Exposition universelle de 1900 au boom des théâtres, des cafés-concerts, des fêtes foraines et du cinéma, c’est la naissance d’une nouvelle société des loisirs. De nombreuses œuvres sortent des réserves des musées parisiens pour l’occasion, telles les monumentales Halles peintes par Léon Lhermitte, restaurées grâce au mécénat de Rungis.
« Paris 1900. La ville spectacle », au Petit Palais à Paris, du 2 avril au 17 août.
Antoine Billot peint le portrait d’un homme plus tourmenté qu’il n’y paraît…
Le deuxième livre de Frank Bruno disponible dés le jeudi 18 octobre 2012 dans toutes les librairies francophones : « Ayeltgnu, le défi d’une vie debout« .
« Ayeltgnu ! » signifie « Tu as de la chance ! » en Tinglit, langue parlée en Alaska.C’est le leitmotiv de Frank Bruno lorsqu’il descend à la pagaie le fleuve Yukon malgré (ou parce que) il est amputé d’un membre inférieur depuis ses dix-huit ans.
Une aventure en solitaire de plusieurs semaines comme un voyage initiatique au plus profond de lui-même, au cour d’une nature a priori hostile, qui se révélera comme une douce compagne. Un livre d’espoir, magnifique de grandeur d’esprit et d’humilité.
Un livre de combat aussi. Depuis cette funeste soirée sur le porte-avions Foch où, jeune homme de 18 ans, Frank Bruno a perdu l’une de ses jambes, il n’a de cesse de relever le défi de la vie. Rien d’impossible au cabochard ! Sauveteur en mer, sportif de l’exploit et aventurier, rien dans sa vie n’est banal.
Frank Bruno a reçu le « Prix Peter Bird » en 2009, remis chaque année par la Guilde européenne du raid et qui récompense un aventurier pour sa détermination et son abnégation. Il a effectué, en duo, la première traversée à la rame de l’Atlantique par des handicapés, rejoint le pôle Nord, la traversée du Groenland d’Ouest en Est avec Nicolas Dubreuil, fait l’ascension du plus haut volcan du monde (+ 6000 m). Il est aussi président de l’association « Bout de vie » qui accompagne des blessés par la vie.
Aujourd’hui, il raconte son odyssée solitaire sur le fleuve Yukon, des milliers de kilomètres en kayak de Whitehorse à Grayling… un prétexte à se retrouver, à se regarder en face et à renouer avec l’harmonie fondamentale qui lie l’homme à la Nature. Un ouvrage sensible, grand public, écrit pour ceux qui doivent chaque jour conjurer le mauvais sort… les blessés de la vie certes mais aussi, certainement, le commun des mortels…
«Je ne peux suivre un chemin tout tracé, je n’en ai pas envie et je sais que c’est dans l’adversité que l’on grandit. Quand deux routes se présentent à moi, je prends toujours la plus difficile. Un jour, une petite fille m’a dit qu’elle savait pourquoi j’étais amputé ! Du haut de ses dix ans, elle affirmait que si j’avais cette différence, c’est parce que j’étais plus fort que les autres ! Je ne sais pas si c’est juste, mais ce qui est sûr c’est que, chaque fois que j’ai reçu de la souffrance, je ne l’ai pas prise comme une punition mais au contraire comme une pierre blanche posée sur un chemin parfois obscur.»
Editions : Au coin de la rue.
Collection : Au coin du monde
qui a fait un gentil article à propos d'"Oser Venise" sur son blog:
http://www.thebookedition.com/oser-venise-laura-vanel-coy...
Allez découvrir ce blog et les 2 autres d'Elisabeth
Enfin et surtout achetez ses livres en suivant les liens sur son blog.
La collection “Le Musée du Monde” décrypte les chefs-d’oeuvre des grands peintres. Le quinzième volume nous entraîne dans le sillage de ce voyageur au regard simple et incisif. Un artiste loin des préjugés de son temps, qui réconcilie l’être et la nature.
Sur la plage
Une enfance péruvienne, une guerre de 1870 passée à bourlinguer pour la marine marchande ont nourri chez Paul Gauguin un goût de l’ailleurs. L’abandon de soi et des siens fut le prix de sa liberté dans un territoire immense et inconnu. Laissant derrière lui une brève carrière de courtier en Bourse et le possible confort d’une vie bourgeoise, il choisit l’aventure. Celle de la peinture, de l’impressionnisme aux nabis, du groupe de Pont-Aven à l’ambitieux projet de Van Gogh et de son grand atelier du Midi… Celle d’une recherche plastique, où l’imbrication harmonieuse et épaisse des formes unit figure et paysage. Dans l’élan de la découverte, sa quête le met à distance de son époque et de la course effrénée d’un progrès corrosif, voire illusoire. En visionnaire de l’essentiel, Gauguin capte le rythme de gens simples, leur immédiateté, leurs attitudes ordinaires, leur grâce discrète. Du même oeil, il immortalise Bretonnes et Polynésiennes, s’en faisant l’humble chroniqueur et l’éloquent avocat. Avec passion, et une douceur empreinte de mysticisme, il tente de réconcilier l’être et la nature. Les îles lointaines furent sa terre promise. Là, Sur la plage [Femmes de Tahiti], où le temps se traîne sans exotisme, où une mer d’huile épouse une indolence maorie dans des aplats colorés et massifs, ses Tahitiennes deviennent des déesses terriennes et maternelles. Pourtant leur silence parle à chacun et Gauguin y clame sa foi de peintre et d’homme. Semblant lancer une gifle à une modernité convenue, il revient aux sources, à l’originel : à l’autre. Comme Van Gogh ou Cézanne, il emprunte cette voie où l’épure, la sensation simple et vraie, la justesse appartiennent soudain à une vision philosophique du monde.
Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.
Je suis amoureuse du monde. Je le trouve beau, accueillant partout où l’homme a imprimé sa marque, façonné les paysages, apprivoisé l’eau, reverdi le désert, créé des jardins.
Pour comprendre comment l’homme occupe la terre, j’ai choisi de devenir géographe. Partout les civilisations laissent des empreintes. La géographie permet de les décrypter. La géographie nous montre que l’homme n’a pas dit son dernier mot sur la terre. Au contraire, il n’a eu de cesse que d’humaniser la planète pour pouvoir résister à une nature hostile.
Pourtant, on ne cesse de nous dire que tout va mal, que la terre est à l’agonie et que nous en portons la responsabilité. Les peurs montent. Jouer les prophètes de malheur est devenu une rente de situation.
Je ne suis pas d’accord ; c’est la façon dont l’homme habite la terre qui l’a rendue agréable à vivre. Nous n’avons jamais aussi bien vécu, en dépit de notre nombre et de tous les problèmes que nous devons affronter chaque jour. Pour construire des solutions durables, il faut changer de regard. Ne pas accabler, mais proposer. Ce livre se veut une flânerie à travers la planète. Plutôt que d’appeler les civilisations au repentir et à l’expiation, mieux vaut mobiliser l’intelligence, la mémoire et le vivre ensemble. Les solutions, nous les avons, nous savons comment mieux habiter le monde.
Cette petite géographie amoureuse décrypte, à travers des lieux emblématiques tels que la Camargue, l’île de Pâques, le Nordeste du Brésil et bien d’autres encore, comment se fait aujourd’hui l’usage du monde.
Sylvie Brunel est géographe et écrivain. Professeur à la Sorbonne, elle a travaillé dix-sept ans dans l’humanitaire et publié de nombreux livres consacrés à la faim, au développement, aux pays du Sud, ainsi que des romans. Pour elle, la géographie est la science qui permet de réconcilier la littérature et l’espace.
http://www.editions-jclattes.fr/livre-geographie-amoureuse-du-monde-sylvie-brunel-342629
Diego Vélasquez
Les Ménines
Plusieurs auteurs et personnalités de la littérature, dont l'académicien Dany Laferrière, ont signé l'appel de l'ONG Bilbiothèques sans frontières demandant une ouverture en soirée et le week-end.