Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Le Maroc
Juste après le discours royal, Chabbat et Labbar en viennent aux mains
Dans son discours d’ouverture de la session automnale de la quatrième année législative, SM le roi Mohammed VI a mis sur la sellette les partis politiques marocains en des termes peu amènes. L’altercation, survenue juste après le départ du souverain, le vendredi 10 octobre, entre le SG du Parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat, et l’ex-député PAM, Abdelaziz Lebbar en dit long sur la conduite des élites. L’injure et la rixe sont devenues la marque de leurs discours. Dès lors on comprend mieux l’exaspération royale. Mais que s'est-il donc passé entre nos deux députés pour qu’ils en viennent aux mains ? Interrogé par Al Massae, le SG du Parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat, allègue qu’Abdelaziz Lebbar serait simplement un suppôt du Parti justice et développement (PJD) et que, de ce fait, il aurait été instrumentalisé par ce parti au pouvoir pour "parasiter" une réunion de coordination prévue entre les partis d’opposition à la suite du discours royal. Une accusation rejetée catégoriquement par son adversaire, dans une réponse à Al Massae. "Le PJD n’a strictement rien à voir avec cette histoire", a-t-il démenti, en expliquant qu’il s’est fait violenter par Chabat pour avoir refusé de lui renvoyer l’ascenseur en lui souhaitant un "mabrouk Al Aïd" préférant plutôt lui lancer un "Que Dieu nous aide à prendre revanche sur toi". Encore heureux qu’ils aient attendu le départ du roi avant de partager leurs affinités (peu) électives. Quoi qu’il en soit, chacun de ces hommes et de leurs formations, porte une part de responsabilité. En mettant à l’indexe les comportements des hommes politiques, le souverain a abordé dans son discours les agissements et l’absence de vision de la classe politique.