Des droits élargis, l'accès à des tickets restaurant et à une défiscalisation, le décret du 30 novembre a apporté de nombreux avantages aux stagiaires. Mais le plus symbolique d'entre eux a sans doute été la revalorisation de leur indemnité, celle-ci passant de 436,05 euros mensuels à 523,26 euros.
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Sauf qu'au mois de février, de nombreux stagiaires ont reçu une gratification en deçà de leurs prévisions. Pas de panique ! Il y a deux raisons à cela. D'une part, c'est le mois le plus court de l'année, avec généralement 28 jours, dont 20 travaillés. D'autre part, les gratifications sont désormais calculées sur une base horaire et non plus mensuelle. Une précision apportée par le gouvernement courant février, afin de simplifier le calcul de la gratification par les entreprises et les stagiaires.
Petit rappel : la loi assure une gratification au stagiaire quand celui-ci reste un minimum de deux mois en entreprise, soit l'équivalent de 44 jours (7 heures de présence par jour). En dessous de 309 heures de stage, la gratification est facultative pour l'employeur, alors faites bien attention lors de la signature de votre convention de stage que ce minima soit assuré.
Calculez votre gratification à l'avance
L'employeur va compter votre présence effective sur le lieu de travail en nombres d'heures et non en fonction du nombre de mois effectués. Donc les absences, mêmes autorisées, comme un congé de grossesse, de paternité ou d'adoption, peuvent ne pas être comptabilisées comme effectives par l'entreprise.
Si vous souhaitez connaître le montant de vos futures gratifications, service-public.fr met à votre disposition un tableau pour le calculer.
Prenons l'exemple d'un stagiaire travaillant 7 heures par jour, 35 heures par semaine, soit 154 heures en mars (22 jours de travail). En avril, il travaillera 147 (...)
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