Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Dans l’œil du Cyclope
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Les grands voyageurs savent aussi se poser.
Éditions Hoëbeke 168 P , 16,00 €En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Les grands voyageurs savent aussi se poser.
Éditions Hoëbeke 168 P , 16,00 €http://www.la-croix.com/Culture/Livres-Idees/Livres/Etonnants-Voyageurs-fete-ses-25-ans-2015-05-20-1314120
L'extraordinaire destinée du château d'Amboise a commencé il y a près de 1000 ans.
Une certaine ambiguïté préside à la notion de Varègues, comme à celle, symétrique si l'on peut dire, de Vikings. Il est en conséquence fort difficile de l'élucider de manière assurée, d'autant qu'elle a donné naissance, comme pour « les fiers enfants du Nord », à toutes sortes de mythes, d'images prestigieuses ou de légendes tenaces. En nous présentant le phénomène varègue, Régis Boyer, dont vous pouvez notamment lire Les Vikings. Histoire et civilisations (Plon 1992) et La Vie quotidienne des Vikings (Hachette 1992), nous place d'emblée au cœur même des réalités scandinaves médiévales.
Fille du mathématicien Théon d'Alexandrie, elle est peut-être la seule femme versée dans les sciences exactes qu'ait connue l'Antiquité. Elle commente, dans des ouvrages malheureusement perdus, les écrits mathématiques de Diophante et d'Apollonius ; elle écrit un « canon astronomique » et sait fabriquer des appareils scientifiques (planisphère, hydroscope), ainsi qu'en témoignent les lettres et ouvrages de son disciple Synésius de Cyrène. Elle tient aussi école de philosophie à Alexandrie. À en juger par les œuvres de Synésius de Cyrène (370-415), sa doctrine se situe dans la tradition de Plotin et de Porphyre. Les historiens anciens insistent sur le fait que, malgré sa beauté, elle resta vierge toute sa vie. Son genre de vie présente des traits qui tiennent pourtant de l'impudeur des cyniques. Elle parcourt les rues d'Alexandrie en proposant son enseignement philosophique et éteint l'amour trop passionné d'un disciple en lui montrant les linges tachés de son flux menstruel. Elle meurt assaillie en pleine rue et mise en pièces par la populace chrétienne d'Alexandrie, qui lui reproche d'empêcher la réconciliation entre le préfet Oreste et le patriarche Cyrille. Cette fin tragique est souvent évoquée dans la littérature moderne comme exemple des méfaits de l'intolérance religieuse.
Pierre HADOT
(italien Arlecchino ; de l'ancien français Hellequin, nom d'un diable malfaisant dans les légendes du Moyen Âge)
Personnage de la commedia dell'arte, rapidement adopté à partir du xviie siècle par la plupart des théâtres d'Europe.
En savoir pus ici:
http://venisecotejardin.blogspot.fr/2012/04/25-avril-festa-del-bocolo.html
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/%C3%A9sot%C3%A9rique
Écrivain gnostique qui enseignait, entre 120 et 145 environ, à Alexandrie au temps d'Hadrien et d'Antonin le Pieux. Il avait été l'élève, à Antioche, de Ménandre, disciple de Simon le Mage. Il composa un Évangile, dont on a un fragment, un commentaire, Exegetica (peut-être sur cet Évangile), des Psaumes ou Odes. Il se réclamait d'une tradition secrète remontant prétendument à saint Mathias et à saint Pierre. Selon saint Irénée (Adversus Haereses, I, xxiv, 1), Basilide enseignait que le Dieu suprême est séparé du monde par une série dégradée d'intermédiaires ; que, pour délivrer l'homme du Dieu des Juifs, il a envoyé son noûs (« esprit »), qui a habité en Jésus, mais n'a souffert qu'en apparence ; qu'en suivant Jésus l'homme sera délivré de la matière et pourra par la connaissance (gnose) s'élever jusqu'à Dieu. On trouve, en outre, chez Basilide (selon Hippolyte), l'idée d'un Dieu suprême, inconnu, étranger, un « qui n'est pas », conception qui est comme l'ébauche d'une théologie négative.
Selon Clément d'Alexandrie (Stromates, iv, 12), Basilide aurait dit « tout ce qu'on voudra plutôt que de mettre le mal sur le compte de la Providence ». Il faut reconnaître, en effet, que jamais Basilide n'a admis un second principe, celui du mal. Il reste foncièrement moniste, à la différence des autres gnostiques.
La secte des basilidiens, à laquelle se rattache le fils de Basilide, Isidore, connut une large diffusion. Elle existait encore en Égypte au ive siècle.
Pierre Thomas CAMELOT
image: http://www.cosmovisions.com/rouer.gif
, et le passage de la pensée antique à la pensée du Moyen âge. Les doctrines en sont exposées aux noms de ses plus illustres représentants ; on se contentera d'en indiquer ici les caractères généraux et les moments principaux ou le sens de son évolution.Écrivain italien (Pescara 1863-Gardone Riviera 1938).
Lire ici:
http://www.esoblogs.net/604/les-clavicules-de-salomon/
Selon les Actes des Apôtres (viii, 9-24), Simon était un magicien, qui opérait en Samarie et se faisait appeler la Puissance de Dieu, la Grande. Converti par la prédication de Philippe, il reçut le baptême. Mais, quand il offrit de l'argent à Pierre pour obtenir le pouvoir de donner lui aussi le Saint-Esprit en imposant les mains (de là vient le nom de simonie), Pierre le repoussa violemment. Selon Justin (Ire Apol., 26 ; 56), il serait venu à Rome au temps de Claude, qui lui aurait élevé une statue (mais il s'agit là d'une confusion avec la divinité latine de la fertilité Semo Sancus). Les discussions de Simon avec Pierre et leur fin dramatique sur le Forum sont une légende qui remonte aux livres apocryphes intitulés Actes de Pierre et aux romans pseudo-clémentins, plus connus sous le nom d'Homélies pseudo-clémentines. Ces dernières résument la doctrine (iii, 2) que Simon prétendait démontrer par les Écritures : le Dieu suprême est un dieu autre que celui qui a créé le ciel et la terre ; il est inconnu et ineffable et il pourrait être appelé le Dieu des dieux. Irénée et Hippolyte font de lui le père du gnosticisme et le fondateur d'une secte gnostique ; mais on peut se demander s'il s'agit du même personnage.
djectif
(italien serenissimo, de sereno, du latin serenus, serein)
Ébéniste anglais, champion du néo-classicisme, Thomas Sheraton donna son nom, durant la dernière phase de l'ère géorgienne (de l'avènement du roi George Ier, en 1714, à la mort de George IV, en 1830), à un style de mobilier caractérisé par un extrême raffinement, qui fut sans doute à l'origine de l'inspiration principale des créateurs de meubles à la fin du xviiie siècle. Son ouvrage en quatre parties, le Livre illustré de l'ébéniste et du tapissier (Cabinet-Maker and Upholsterers' Drawing Book) exerça une grande influence sur les créateurs de mobilier anglais et américains.
Où l’on apprend qu’il ne faut pas vexer les paysans de l’Iowa.
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