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Né en 1959, après des études aux Beaux-arts et différents métiers dont joueur professionnel de tennis et appareilleur en orthopédie, Christophe Léon a passé de nombreuses années à douter, de lui mais aussi de la société. Un temps engagé dans le monde de l’entreprise, il s’est décidé à vivre pauvrement dans le luxe : l’écriture. Pour adultes, pour la jeunesse et surtout pour les idôles qu’il défend au quotidien et qui font de lui, même s’il s’en défend, un auteur engagé.
Peintre du quotidien américain, Edward Hopper (1882-1967) fait figure de dernier des classiques. Son œuvre est ici célébrée par de grands écrivains américains (Russell Banks, Joyce Carol Oates) et français (Pierre Furlan, Michel C. Thomas) qui nous offrent chacun une nouvelle originale, et par quelques-uns des plus grands poètes new-yorkais, de Frank O'Hara à John Ashbery. De leur côté, l'Américain Peter Schjeldahl et le Français Alain Cueff, tous deux critiques d'art, poursuivent leur réflexion sur le style « hopperesque » qui pourrait bien être, débarrassé de l'encombrant héritage européen, la première tentative réussie d'édification d'un art purement américain.
Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
Histoire de sous. « Je compte sur vous, parce que nous avons besoin de vous ! » La formule, bien connue des associations d’aide humanitaire, gagnerait-elle les musées ? On peut le penser en écoutant Claude Jeannerot, sénateur PS, président du conseil général du Doubs, lancer sur le site Internet du Musée Courbet à Ornans cet appel en faveur de l’acquisition du Chêne de Flagey de Gustave Courbet. « Le département, dans ce contexte de crise, n’a pas les moyens de mobiliser autant d’argent public, alors j’ai décidé de faire appel à vous », explique M. Jeannerot qui doit encore recueillir un million d’euros sur les quatre demandés par un collectionneur japonais avant d’accrocher au mur du musée du Doubs, mi-novembre, ce chef-d’œuvre aussi appelé Le Chêne de Vercingétorix. Un million d’euros, c’est peu et c’est beaucoup en regard des nombreux appels à souscription lancés récemment
Ce thème proposé par Emma sera le sujet de cette semaine.
Dépêchez-vous de nous envoyer vos textes en vers ou en prose à l'adresse habituelleimpromptuslitteraires[at]gmail.com avant que cette catastrophe ne survienne et dans le meilleur des cas avant dimanche 12 juin à minuit
Cette 25e édition du festival de Chaumont est consacrée aux jardins du siècle à venir. Au sommaire : Cette petite entreprise développe des activités de loisirs pour tous les goûts. Aquarelliste et ethnobotaniste, Dominique Mansion partage sa fascination pour les trognes, des arbres taillés et retaillés. Visite du vignoble de Mesland.
3500 événements à découvrir partout en France pour la 14ème édition des Rendez-vous aux jardins. Retrouvez le programme de près de 2 300 jardins sur la carte interactive et dans la rubrique "Dans votre région" !
Ouvrage original, puisqu'il mêle portraits d'écrivains et morceaux choisis de leurs meilleurs livres, Ces amis qui enchantent la vie est l'aboutissement et le fruit d'une longue histoire d'amour. Jean-Marie Rouart a toujours eu la passion de la littérature. Depuis sa prime adolescence, elle n'a cessé de l'accompagner. Il a même écrit qu'elle lui avait sauvé la vie, sauvé du désespoir en donnant un sens à une existence qui commençait sous les pires auspices. Grâce à elle, il a pu faire d'une passion une vie, puisqu'il s'y est consacré avec enthousiasme comme écrivain et en tant que directeur du Figaro littéraire pendant vingt ans. Rassemblant 120 écrivains français et étrangers, ne visant pas à rivaliser avec la critique universitaire, ce livre est avant tout celui d'un écrivain. À ce titre, il est subjectif, arbitraire, et cherche moins à donner des notes, des prix d'excellence, à établir des hiérarchies, qu'à mettre en valeur des créateurs sur le seul critère du plaisir qu'ils donnent, de la magie qu'ils font naître. Cet enchantement qui fait d'eux les plus indispensables et les plus fidèles des amis. C'est pourquoi, délaissant souvent les grands boulevards des auteurs consacrés, Jean-Marie Rouart n'hésite pas à suivre les chemins buissonniers qu'empruntent des écrivains plus rares comme Joseph Delteil, Malcolm de Chazal, Luc Dietrich ou Carson McCullers. Il a ainsi voulu rendre hommage à un grand nombre d'entre eux, notables ou non, qui ont fait plus que jalonner son propre parcours de romancier. De ces lectures il a tiré non seulement de grands moments d'ivresse littéraire, mais aussi une leçon de vie. Car c'est bel et bien la vie qui est au coeur de cette entreprise, comme il s'en explique dans sa préface : « Je demandais aux livres : comment fait-on pour vivre, pour aimer, pour être heureux ? » Cet ouvrage est, d'une certaine façon, aussi personnel qu'une confession, aussi intime qu'une autobiographie.
Née à Londres dans une famille de la bourgeoisie britannique, Lesley Blanch a passé la plus grande partie de sa vie à voyager dans des pays lointains qu'elle a décrits dans ses ouvrages.
Dès l'âge de quatre ans, elle est fascinée par un ami de la famille, un mystérieux Russe, grand voyageur de vingt-cinq ans son aîné. Il devient son amant alors qu'elle a tout juste vingt ans, puis il disparait en Union soviétique. Elle décide alors de se lancer à sa recherche et devient, dans le début de ces années 1930, une des rares personnes à voyager en Union soviétique, s’intéressant plus à l’histoire et à littérature qu’à la politique. Elle racontera en partie cet épisode de sa vie dans ses mémoires, Voyage au cœur de l'esprit, publiées en 1968.
Revenue à Londres, elle travaille entre 1937 et 1944, comme éditrice au magazine Vogue puis, pendant la guerre, écrit également pour le Ministère de l’Information britannique.
En 1944, elle fait la connaissance de Romain Gary qu'elle séduit. De dix ans son cadet, l’écrivain français d'origine russe, futur Prix Goncourt, est alors capitaine dans l'escadrille Lorraine des Forces françaises libres du général de Gaulle. Elle l'épouse en troisièmes noces, en 1945, et il fait d'elle l'héroïne de son roman Lady L.. Après la guerre, elle partage la vie diplomatique de son mari au gré de ses affectations, qui les amènent à séjourner à Sofia, à Berne, à New York (où elle écrit The Wilder Shores of Love), en Bolivie (lorsqu'il reçoit le Goncourt, en 1956, pour Les Racines du ciel), à Londres puis à Hollywood. De son côté, elle part dans le Caucase pour faire des recherches sur l'imam Shamyl et trouve l'inspiration pour son livre Les Sabres du paradis publié en 1960. Ensemble, ils visitent de nombreux pays et continents : Turquie, Amérique centrale (dont le Mexique où Romain Gary écrit La Promesse de l'aube), Afrique du Nord. S'ils vivaient déjà séparés lorsque Romain Gary était en poste en Bolivie, ils ne décident de divorcer qu'en 1962 et garderont une « sorte d'amitié téléphonique ». Romain Gary épousera plus tard l'actrice Jean Seberg. De son côté, Lesley décide de s'installer à Paris. Elle continue à voyager et partira une année à Hollywood pour travailler avec le réalisateur George Cukor à la MGM.
Elle renoue avec son attirance pour les voyages et part traverser la Sibérie sur le légendaire Transsibérien, puis retourne au Sahara qui lui avait inspiré son premier et célèbre roman : The Wilder Shores of Love en 1954. De fait, elle est fascinée par l'Orient et par les femmes qui l'ont parcouru dans les siècles passés. Elle brosse d'elles quelques portraits que l'on peut retrouver dans son livre Vers les rives sauvages de l'amour, publié en 1974. Cette fascination de l'Orient la pousse aussi à s'intéresser à Pierre Loti, qui lui inspire une biographie en 1983 et un essai sur le romantisme du voyage en 1989.
Devenue une « délicieuse vieille dame britannique au goût suranné et au caractère affirmé », elle vécut ensuite jusqu'à sa mort le , à Menton, à proximité de la frontière franco-italienne, dans une maison exotique perdue dans des plantations tropicales.
Elle renoue avec son attirance pour les voyages et part traverser la Sibérie sur le légendaire Transsibérien, puis retourne au Sahara qui lui avait inspiré son premier et célèbre roman : The Wilder Shores of Love en 1954. De fait, elle est fascinée par l'Orient et par les femmes qui l'ont parcouru dans les siècles passés. Elle brosse d'elles quelques portraits que l'on peut retrouver dans son livre Vers les rives sauvages de l'amour, publié en 1974. Cette fascination de l'Orient la pousse aussi à s'intéresser à Pierre Loti, qui lui inspire une biographie en 1983 et un essai sur le romantisme du voyage en 1989.
Devenue une « délicieuse vieille dame britannique au goût suranné et au caractère affirmé », elle vécut ensuite jusqu'à sa mort le , à Menton, à proximité de la frontière franco-italienne, dans une maison exotique perdue dans des plantations tropicales.