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Tous les lundis, toute l'actualité de l'archéologie 11 décembre 2023 |
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Vue du rempart nord de Mahasthangarh. © Mission française de coopération archéologique au Bangladesh
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30 ans de fouilles françaises à Mahasthangarh
Fondée aux alentours du IVe siècle avant notre ère, Mahasthangarh, au Bangladesh, a été occupée de manière continue jusqu’au XIVe siècle et, partiellement, au‐delà. C’était une des grandes villes du monde indien dont elle marquait plus ou moins la limite orientale. Pundranagara, de son nom antique, était la capitale de la province de Pundravardhana, dans le nord du Bengale. Si les fouilles n’y ont véritablement commencé qu’au XXe siècle, une équipe franco‐bangladaise l’explore systématiquement depuis 1993, à raison d’une campagne par an. V. L. et C. L.
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À gauche : galets polis découverts dans cinq sites paléolithiques du sud-ouest de la France, datés entre 29 000 et 20 000 avant notre ère ; en haut à droite : galet poli découvert lors des fouilles à l’abri du Fourneau du Diable, en Dordogne ; en bas à droite : photo microscopique de la surface de l’un des galets polis. © L. Geis
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L’énigme des graviers polis paléolithiques dévoilée
L’archéologie a, depuis longtemps, aiguisé ses compétences pour faire parler les artefacts du passé, qu’il s’agisse des galets aménagés de l’Oldowayen en Tanzanie ou des statues en bronze de la Grèce ancienne. Elle se retrouve moins outillée lorsqu’il s’agit d’analyser des objets non manufacturés n’ayant subi que des altérations liées au transport, à la manipulation ou à l’utilisation. L. G., F. d'E. et A. Q.
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Modèle réduit de vëkêkaré, pirogue à double balancier à voile. Nouvelle-Calédonie. Dépôt musée des Confluences, Lyon. © Olivier Garcin / SP
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L’autre bout de la lorgnette
Le Mucem propose au visiteur une expérience inédite : s’affranchir de la traditionnelle perspective européocentrée et adopter d’autres points de vue – ceux des sociétés américaines, africaines, arabes, asiatiques et océaniennes – pour raconter l’histoire du monde. Ces contrées avaient en effet, bien avant l’arrivée des Européens, leur découpage du temps, leur cartographie, leurs récits autochtones, leurs réseaux de communications terrestres et maritimes, leurs ambitions encyclopédiques... Peau de bison lakota, bambou gravé kanak, sarong historié javanais ou récit de griot sénégalais sont autant de témoignages de l’infinie richesse des historiographies vernaculaires que le monde occidental, persuadé de sa supériorité, a gommé au profit de son propre récit. S. D.‐G.
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Portrait en buste de Salomon Reinach (1858-1932), sur un balcon du musée des Antiquités nationales (détail). Tirage d’après un négatif verre au gélatino-bromure d’argent, photographe anonyme, vers 1900. Saint- Germain-en-Laye, musée d’Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye. © RMN-Grand Palais (musée d’Archéologie nationale), Loïc Hamon
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