Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Sport des 28 et 29 septembre
28:
1,03 km
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lundi 23: Anniversaire de ma grand-mère paternelle
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Immergez-vous immédiatement : « Emportez ces yeux, pierreries de couleurs / ce nez de totem, ces lèvres qui connaissent / les tables de multiplication et les poésies les plus sélectes. / Je vous donne le visage entier avec la langue et les cheveux / je m'enlève les ongles et les dents et je complète le poids. / Elle ne sert pas / cette manière de sentir. / Ni la mémoire, ce repas réchauffé / ni l'attention, comme une petite perruche pernicieuse. »
Ohé Mâtelôts !!!
Me voici de retour
Comment allez-vous???
Avez-vous passé un peu de bon temps en cette période
un peu morose, faut bien reconnaître.
Pour ma part, toujours sollicitée par les uns et les autres
mais je reviens ici toujours avec le même plaisir.
Pour cette quinzaine, c’est Colette qui s’y colle.
Voici ce qu’elle nous propose.
Le môt de Dômi
Si on chantait, si on chantait … avec Colette …
Je me souviens, à mes tout débuts dans la blogosphère
je m’exprimais souvent en utilisant des titres de chansons.
Je ne sais pas si je pourrais encore le faire
mais en tout cas je vais m’y appliquer
et j’attends avec impatience vos participations.
Voilà que déjà …
samedi 21: cinéma à pied
froid pendant le film
rhino pharyngite
Mon Corto, mon Corto, tiens-le bien notre amour
Si beau, si intense et si pur. Même sali, il résiste
En mots dont je fais aujourd'hui notre trésor unique
Qui se nourrit de nos larmes où brillaient nos sourires.
Je sais que tu étais cet enfant
Sans couleur, sans regard et sans voix
J'ai écouté, entendu et je comprend
Ta douleur d'homme souffrant
Je les répéterais à l’infini comme une formule magique
Ton corps sera mon horizon magnifique
J’y poserais mes lèvres comme une supplique
A un dieu injuste, égoïste, violent et inique
Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,
Et du premier consul, déjà, par maint endroit,
Le front de l’empereur brisait le masque étroit.
Alors dans Besançon, vieille ville espagnole,
Jeté comme la graine au gré de l’air qui vole,
Naquit d’un sang breton et lorrain à la fois
Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix ;
Si débile qu’il fut, ainsi qu’une chimère,
Abandonné de tous, excepté de sa mère,
Et que son cou ployé comme un frêle roseau
Fit faire en même temps sa bière et son berceau.
Cet enfant que la vie effaçait de son livre,
Et qui n’avait pas même un lendemain à vivre,
C’est moi. —