Cette œuvre du musée du Louvre fut déposée en 1889 à la mairie d'Isigny-sur-Mer, dans le département du Calvados. Un récolement, en 2001, avait déjà alerté le dépositaire de l'état catastrophique de la peinture, qui a depuis continué à s'abîmer. En 2018, lors d'un nouveau récolement, le musée du Louvre tirait la sonnette
d'alarme : laissée "sans châssis, l'œuvre a vraisemblablement été couverte d'un papier japon qui s'est incrusté dans la couche picturale. La toile est entièrement oxydée, cassante, déchirée, extrêmement jaunie et l'on distingue à peine la composition". A ce jour, il semblerait qu'aucune action de restauration n'ait été entreprise.
Rappelons que les dépositaires sont responsables de la bonne conservation des œuvres qu'ils ont en dépôt et que les frais de restauration restent à leur charge.
Les œuvres d'art sont fragiles et les peintures nécessitent
un certain nombre de précautions lors de leur exposition ou de leur stockage. Elles doivent notamment être :
- protégées de l'humidité et d'un excès de lumière
- installées loin des radiateurs et des grilles d’air conditionné et à distance des portes et des ouvertures battantes.
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