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A deux, nous voyons, nous visitons (etc) - Page 31

  • Nous avons revu :"Paquebot France, design embarqué"

     
    Patrimoine industriel et commercial stéphanois 04.10.2013 - 28.02.2014
    Retrouvez dès le 4 octobre 2013, au coeur du bassin industriel stéphanois, l'exposition « Paquebot France, design embarqué » qui retrace l'histoire de cet emblématique ambassadeur de l'art et de l'industrie française.

    A travers les grands chantiers de sa construction, l'utilisation nouvelle des matériaux, la démonstration du "vivre à la française" (gastronomie, arts de la table, confort...) cette exposition montrera comment les forces vives et les savoirs faire les plus modernes de la nation toute entière, et de la région stéphanoise en particulier, furent mobilisés à la réalisation de cette image de marque internationale de la France.

    France, dernier grand liner transatlantique français qui reliait l'Europe aux Etats-Unis en 5 jours, reste l’illustration de la transition, en pleine concurrence avec l’avion, des grands paquebots vers les navires de croisière actuels

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  • Happy sex therapy

    Antistress et booster naturel, le sexe est un rempart contre la morosité automnale

    Par Dalila Kerchouche

    Kate Moss en une de Playboy, Lady Gaga digitalisée en déesse de l’amour par Jeff Koons… Face à la morosité, les créateurs célèbrent le glam sex, et la sexualité s’impose comme rempart à la toute-puissance du moi. Pour vivre heureux, vivons couchés. 

    2013, année de braise  ? Art, mode, cinéma…, le glam sex s’affiche partout. Lors de la dernière Fashion Week de Milan, fin septembre, l’œil cherchait en vain la bretelle du soutien-gorge que Kate Moss ne portait pas sous son chemisier transparent, laissant poindre des seins irradiant de sensualité insolente sous les flashs des photographes. Et l’on brûle de découvrir le cadeau torride que la top britannique va s’offrir pour fêter ses 40 ans : la une de la revue de charme Playboy. Loin du porno triste et nihiliste façon Houellebecq, ce nouvel érotisme chic et radieux rejaillit dans la mode, qui adoube des bimbos hotissimes (Nabilla chez Jean Paul Gaultier, Zahia chez Karl Lagerfeld). Les artistes s’emparent aussi de nudités flamboyantes.

    Sur la pochette du nouvel album de Lady Gaga (Artpop, le 8 novembre), le plasticien Jeff Koons a transformé la star en Vénus botticellienne digitalisée par la cybernétique. En littérature, l’écrivain Jean-Philippe Toussaint signe cet automne une ode au désir sensuelle et délicate, sobrement intitulée Nue. Plus sulfureux enfin, le cinéaste Lars von Trier offre à Charlotte Gainsbourg un grand rôle érotique dans Nymphomaniac, qui retrace la vie sexuelle d’une femme, de la puberté à la cinquantaine (en salles le 25 décembre).

    9262 Éros nous pousse à travailler, à entreprendre, à réfléchir, à créer, à aimer.

    La libido est l’énergie motrice de la société

    Que révèle ce soudain réchauffement climatique des sens ? Le sexe – et l’amour au sens large – serait-il notre nouvelle parade pour contrer la morosité ? La sexologue Ghislaine Paris, qui publie cette semaine L’Importance du sexuel (éd. Odile Jacob), l’affirme : « Nous reconnecter à notre énergie sexuelle nous rend plus forts pour affronter la crise. La libido est l’énergie motrice de la société. Face à l’ambiance mortifère de la récession, symbolisée par Thanatos, nous avons plus que jamais besoin de la force d’Éros. C’est Éros qui nous pousse à travailler, à entreprendre, à réfléchir, à créer, à aimer. Le désir, c’est le carburant de la vie. » Face à cette promesse de bonheur en érection, voici nos six arguments pour nous réconcilier avec la félicité sexuelle.

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  • Nous avons aimé mercredi soir:DES PIEDS ET DES MAINS

    par ordre alphabétique)
    Erwan CREIGNOU, Karine DUBERNET, Marie-Hélène LENTINI, Yannik MAZZILLI, Clément MICHEL, Ariane MOURIER et Gilles VAJOU

    Résumé

    Bien qu’ils veuillent garder le secret, il est temps que cela se sache : cette farce culinaire et policière a été écrite par les jumeaux naturels qu’Agatha Christie a eu de sa liaison avec Benny Hill et avec les Monthy Python.

    Diana a quitté Denis son mari en ne lui laissant que son dîner dans le micro onde, mais aussi une bonne dizaine de membres humains dans le congélateur…

    Qui est le coupable ? L’un des amants de la belle : l’éleveur d’autruche débutant venu l’enlever avec son meilleur reproducteur sous le bras ? le flic du village, facho au q.i. négatif ? le pasteur de la paroisse,érotomane et pornographe compulsif ? Ou bien la mère de l’infidèle,charcutière émérite, grande spécialiste de la tourte cochonne dans tout le Royaume Uni ? Ou encore la ravissante motarde, apprentie cuisinière, mais vraie « quiche » nymphomane ?

     Si vous voulez connaître le plat préféré d’Elisabeth II et savoir ce qu’est devenue la nièce du Docteur Gœbbels, venez voir ce thriller, policier certes, mais aussi et surtout déjanté, barré, loufoque, hilarant, absurde, dingue, délirant, bref un cocktail détonnant de burlesque mélangé à de l’humour british, le toutsecoué très, très violemment.

     

    Horaires
    Du mardi au vendredi 20h30, le samedi 18h00 et 21h00 et le dimanche à 15h00
    Tarifs
    1ère catégorie : 41,50€
    2ème catégorie : 33,50€
    3ème catégorie: 17,50€

    TARIF à moins 50% du 1er octobre au 13 octobre inclus : 21,50€, 17,5€ et 9,5€

    A partir du 15 octobre: Jeunes -26ans 10 € (selon disponibilités sur les mardis, mercredis et jeudis en réservant impérativement à l’avance au 01.48.74.74.40)

    http://www.theatrefontaine.com/?idmanif=132

  • Nous avons aimé hier soir au cinéma:Omar

    OmarAvertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

    Omar vit en Cisjordanie. Habitué à déjouer les balles des soldats, il franchit quotidiennement le mur qui le sépare de Nadia, la fille de ses rêves et de ses deux amis d'enfance, Tarek et Amjad. Les trois garçons ont décidé de créer leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l'action. Leur première opération tourne mal.
    Capturé par l'armée israélienne, Omar est conduit en prison. Relâché contre la promesse d'une trahison, Omar parviendra-t-il malgré tout à rester fidèle à ses amis, à la femme qu'il aime, à sa cause?

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  • Nous avons aimé samedi au cinéma: Le majordome

    Une vision noire de l'Amérique
     
    Home CULTURE Cinéma

    Lee Daniels est un réalisateur de cinéma. Et un bon prof. Dans ses deux heures de cours intitulées Le Majordome, il passe en revue et en images un demi-siècle d'histoire américaine qui rend superfétatoire tout achat de manuel scolaire sur le sujet. La ségrégation raciale, l'assassinat de Kennedy et la robe rose tachée de sang de Jackie, le mouvement des droits civiques, les Black Panthers, le Ku Klux Klan, la guerre du Vietnam, les splendides Noires aux coupes et aux croupes afro qui se déhanchent sur James Brown dans des pantalons orange à pattes d'eph', Nixon et sa vulgarité, Sidney Poitier, «le Noir dont rêvent les Blancs», Reagan-le-buté: dans sa reconstitution minutieuse où les stars défilent comme des perles qu'on enfile (Oprah Winfrey, Mariah Carey, Robin Williams, Jane Fonda, Lenny Kravitz, etc.), rien ne manque. Sauf un peu de finesse. Pour faire pleurer Margot (et Obama), le réalisateur de Precious a coché toutes les cases de la grille émotionnelle. Problème: à forcer le trait, on troue parfois les feuilles de son cahier de devoirs (de mémoire).

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  • Catégories : A deux, A deux, nous voyons, nous visitons (etc)

    A Besançon hier, nous avons trouvé les traces de:

    Louis Pasteur

    (1822-1895)
    est maître répétiteur au collège royal (actuel collège Victor Hugo, 8 rue du Lycée) de 1839 à 1842. un trompe l'oeil le représentant est peint sur l'une des maisons qui borde la place. Au 53 bis rue d'Arènes se trouve la maison natale de son père, Jean Joseph, qui était tanneur (maison reconstruite au XIX° siècle.

    Louis Pasteur
    Louis Pasteur

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  • Catégories : A deux, A deux, nous voyons, nous visitons (etc), Courbet Gustave

    Nous avons enfin pu aller voir hier matin :La Source de la Loue; on y retournera

     

     
     
    "Pour peindre un pays, il faut le connaître. Moi, je connais mon pays, je le peins, les sous-bois, c'est chez nous. Cette rivière, c'est la Loue, allez-y voir, et vous verrez mon tableau... "

     

    Gustave Courbet.
       
     

    Le site de la source de la Loue est à rattacher à Courbet par les 13 tableaux qu’il en a fait, dont La grotte de la Loue, du National Gallery of Art de Washington ou La source de la Loue des Musées Royaux des Beaux-arts de Bruxelles. 


    L’eau est importante dans l’œuvre de Courbet, peut-être tout simplement car elle est prépondérante en Franche-Comté. A partir des années 1860, la présence de la rivière et de la force hydraulique se renforce dans ses œuvres. En effet, onze tableaux, exécutés surtout entre 1868 et 1876, montrent les activités industrielles des moulins en Franche-Comté.

     

    La source de la Loue constitue une des quatre étapes importantes du projet « Pays de Courbet, Pays d’artiste ».

     

     

    La Loue est une rivière classée première catégorie, considérée comme l’une des plus belles rivières d’Europe. La vallée de la Loue constitue une richesse touristique importante de la région.

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    Le sentier que l’on emprunte aujourd’hui pour se rendre à la source de la Loue est une partie du chemin médiéval (on peut encore voir les ornières creusées dans le roc) qui descendait du village d’Ouhans aux moulins sur la rivière, à l’entrée des gorges de Noailles.

    Le site est agrémenté de nouveaux aménagements sécurisés, permettant au visiteur de profiter pleinement du spectacle grandiose de la source de la Loue, alliant détente, découverte et nature.
    Tout au long de la découverte du site, vous pourrez distinguer les différents lieux peints par Courbet, admirer la beauté du paysage et la richesse de cette région.  Arrivé à la maison de la source, un film vous est proposé, présentant le site et son passé industriel en lien avec la perception qu’en avait Gustave Courbet.

    paysage.jpg
    Afin de mieux connaitre Courbet, nous vous proposons  d’explorer les paysages qui ont tant inspiré l’artiste, grâce à des randonnées reliant différents sites qu’il a observés, puis peints.  Ainsi vous pourrez marcher sur les pas du peintre, à travers différents sentiers tracés.

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  • Nous avons aimé ce soir au cinéma:Elle s'en va

    Elle s'en va

    Bettie, la soixantaine, se voit soudain abandonnée par son amant et en péril financier avec le restaurant familial. Que faire de sa vie ? Elle prend sa voiture, croyant faire le tour du pâté de maison. Ce sera une échappée. Au fil de la route : des rencontres de hasard, un gala d’ex-miss France, le lien renoué avec sa fille, la découverte de son petit-fils, et peut-être l’amour au bout du voyage… Un horizon s’ouvre à elle.

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  • Nous avons aimé hier soir au cinéma le dernier Woody Allen : “New York, les femmes et moi”

    Le réalisateur retrouve les États-Unis dans son nouveau film, “Blue Jasmine”, avec Cate Blanchett

    Par Richard Gianorio

    Woody Allen et Mia Farrow Photo Gamma

    Woody Allen et Mia Farrow dans Hannah et ses sœurs (1986).

    Dans le sensationnel Blue Jasmine, avec la grandiose Cate Blanchett, le réalisateur retrouve vigueur et âpreté. Rencontre avec un cinéaste légendaire qui enchaîne les films pour oublier la pesanteur de la vie.

    Le regard fixe derrière ses éternelles lunettes à monture épaisse, le frêle Woody Allen disparaît presque dans le canapé d’un palace parisien où il est sagement assis, courtois petit soldat qui reçoit, les uns après les autres, des journalistes éperdus d’admiration.

    Il y a de quoi être impressionné : à 77 ans, le réalisateur new-yorkais livre avec Blue Jasmine son meilleur film depuis des années, comédie cruelle, conte désenchanté sur la fin d’un chapitre du capitalisme et, surtout, extraordinaire portrait d’une femme brisée qui a déserté la réalité. Cate Blanchett, de tous les plans, belle ou ravagée, atteint ici des grandeurs qui en font une actrice au-delà des superlatifs.
    On n’espérait plus grand-chose de Woody Allen, égaré dans son tour d’Europe – Londres, Barcelone, Paris, Rome – et ses livraisons touristiques annuelles, divertissantes sans plus. Rentré au bercail – le film a été tourné à New York et San Francisco –, revigoré, il signe un film d’une incroyable âpreté, instantané de l’Amérique post-Madoff, qui prend le visage de Jasmine, antihéroïne en chute libre, grande bourgeoise new-yorkaise déclassée, totalement névrosée, lointain écho de Blanche DuBois (le personnage d’Un tramway nommé Désir), carburant à la vodka et au Xanax, qui échoue chez sa sœur, modeste divorcée, pensant pouvoir refaire sa vie, dans cette quête de la « seconde chance » chère aux Américains.

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  • Nous avons aimé hier soir au cinéma: Ma vie avec Liberace

    Ma vie avec Liberace

    Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l'excès, sur scène et hors scène. Un jour de l'été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d'âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans. "Ma Vie avec Liberace" narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.

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  • Nous avons aimé dimanché soir au cinéma: Grand central

    Grand Central

    De petits boulots en petits boulots, Gary est embauché dans une centrale nucléaire. Là, au plus près des réacteurs, où les doses radioactives sont les plus fortes, il tombe amoureux de Karole, la femme de Toni. L’amour interdit et les radiations contaminent lentement Gary. Chaque jour devient une menace.

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  • Nous avons aimé cet après-midi:Chambles(Loire)

    La tour médiévale (XI°) s.. L' escalier qui mène au parvis de l'église a été rajouté au XVII° siècle.Située au milieu des gorges de la Loire, sur la rive gauche du fleuve, la commune de Chambles est un des sites les plus connus et attirants du département. Ce petit bourg a su préserver son caractère féodal qui lui donne toute son originalité. Surplombant les gorges de la Loire, le village de Chambles jouit d'une situation géographique remarquable et d'un panorama exceptionnel. Chambles est constitué de nombreux hameaux où se côtoient exploitations agricoles et résidences principales de citadins à la recherche d'air pur et d'espace.

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  • Nous avons aimé ce soir au cinéma:Landes

    LandesAnnées 20, dans les Landes. Liéna, 35 ans, hérite à la mort de son mari de ses vastes propriétés au cœur d’une forêt industrielle et de son drôle de rêve : l’électricité partout sur ses terres. Elle veut à tout prix faire de ce rêve électrique une réalité. Sauf que personne n’en veut, ni son milieu, ni les syndicats.
    Alors elle se bat, s’entête… mais comprend qu’il existe d’autres batailles à livrer... Quand le destin d’une femme libre rencontre le destin d’un pays...

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  • Nous avons aimé hier soir au cinéma:"Les Salauds" : Claire Denis ne fait rien pour se faire aimer

    LE MONDE | 06.08.2013 à 08h32 • Mis à jour le 06.08.2013 à 14h40 | Par Franck Nouchi

     
     
  • Fin de l'expo Félix Ziem, de A à Z(expo que nous avons aimée au Petit palais)

     

      • Par Adrien Goetz
      • Mis à jourle 03/04/2013 à 19:58
      • Publiéle 03/04/2013 à 16:07

    Qu'est-ce qui a manqué à Félix Ziem (1821-1911) pour être Claude Monet? Lui aussi savait sentir la couleur de l'air, le moment du jour, l'émotion de l'instant. Il entreprenait dix toiles en même temps, mais sans avoir l'idée d'inventer les «séries» avant le peintre des cathédrales et des nymphéas.

    http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/04/03/03015-20130403ARTFIG00496-felix-ziem-de-a-a-z.php

    Fin aujourd'hui de l'expo du petit palais

  • PUNTA DELLA DOGANA : UNE "PRIMA MATIERA" DE HAUTE TENUE(un article sur cette expo de Venise que nous avons aimée mercredi 10 juillet 2013)

    PUNTA DELLA DOGANA : UNE "PRIMA MATIERA" DE HAUTE TENUE

    Prima Matiera / Punta della Dogana, Venezia / Parallèlement à la 55e Biennale de Venise.

    Punta della Dogana, l’exposition Prima Matiera offre un aperçu plutôt réjouissant de la collection Pinault dans le superbe espace donnant pile face à la place Saint-Marc.

    De la collection, l’on retrouve quelques petites oeuvres de la sud-africaine Marlène Dumas, tableautins sensibles et délicats dont on aime la matière fluide et l’énergie qui les sous-tend. Il faut dire que l’écrin est somptueux, avec ses murs de brique vénitienne, ouverts par d’immenses fenêtres donnant sur la lagune. L’ancienne douane rénovée par le collectionneur fait la nique en douceur à la Biennale, à sa manière, montrant de fort belles pièces dans ce qui est devenu l’un des espaces majeurs de Venise.

    Au rez-de-chaussée, l’on reverra avec plaisir quelques bons morceaux Arte povera d’époque, dont des Penone remarquables et un Mario Merz majeur. Mais ce qui vaut le détour dans cette exposition plutôt réussie, ce sont sans contexte les magnifiques Christ crucifiés de Adel Abdessemed, sculptures de métal qui ici trouvent leur juste place, bien mieux que dans sa rétro à Pompidou où ils étaient un tantinet écrasés. De même, les vanités de cristal de Sherrie Levine constituent-elles un détour indispensable du parcours, ainsi que les bustes impressionnants de Thomas Schütte.

    L’on termine cette belle matière première par une pièce toute récente de Loris Gréaud, superbe palimpseste de lumière crue et blanche, dont la force d’attraction et la qualité sont sans conteste l’un des "clous" de ce cheminement dans une collection qui dévoile à quelques encablures des Giardini et de l’Arsenale sa conviction, et la très grande tenue de ses constituants.

    M.R.

    A voir jusque fin décembre à la Punta della Dogana.

    Visuel : Adel Abdessemed, sculptures / Installation view at Punta della Dogana, 2013 / ph: © Palazzo Grassi, ORCH Orsenigo Chemollo

  • Nous avons aimé hier soir au cinéma:Les beaux jours

    Les Beaux JoursDes beaux jours ? Caroline, fraîchement retraitée, n’a que ça devant elle : du temps libre et encore du temps libre.
    La belle vie ? Pas si simple… Comment alors tout réinventer ?
    Transgresser les règles, provoquer de nouvelles rencontres, ou bien simplement remplir son agenda ?
    A moins que tout soit déjà là ?...

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  • Nous avons aimé visiter samedi à Marseille:Matta : du Surréalisme à l’Histoire

    Ne manquez pas l’exposition inédite "du Surréalisme à l’Histoire" consacrée à l’œuvre monumentale du peintre chilien Matta, jusqu'au 20 mai, au musée Cantini.

    ­Pour célébrer la réouverture du musée Cantini - un écrin abritant l'une des plus belles collections d’art moderne de France - le public  est invité à (re)découvrir l’œuvre de Matta (1911–2002). L’exposition rassemble "Cinquante tableaux, très souvent de très grands formats - de quatre à dix mètres - et un cabinet d'arts graphiques de cinquante dessins environ." explique Christine Poullain, directeur des musées de Marseille. "Le propos, c'était de réaliser l'exposition la plus complète, la plus exhaustive de Matta possible." dit-elle. Les oeuvres proviennent des musées et des collections privées du monde entier, mais aussi de la famille Matta. Le surréaliste chilien qui passa la majeure partie de sa vie loin de son pays natal, laisse à la postérité une œuvre abondante, inédite jusque-là à Marseille, souvent composée de formats monumentaux. Le fil conducteur de l’exposition réside dans le cheminement qui a conduit l’artiste des voies de l’automatisme surréaliste à une représentation  métaphorique des grands bouleversements de l’Histoire de la deuxième moitié du XXe siècle. L'exposition balaie ainsi tout le  parcours intérieur de l'artiste : "On commence par les tableaux surréalistes qui expriment la voix de l'inconscient, de l'automatisme, de l'imaginaire et des fantasmes qui sont les principes du surréalisme." précise Christine Poullain. A ces conflits de l'inconscient, Matta substitua peu à peu sa version des chocs historiques. Le travail de restauration accompli sur les oeuvres mérite lui aussi d'être souligné.  Ainsi, deux années auront été nécessaires pour qu'une oeuvre monumentale de trois mètres sur dix soit enfin montrée au public. 

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  • Nous avons aimé vendredi matin:Les impressionnistes slovènes et leur temps

    Les impressionnistes slovènes et leur tempsDATE : Du Jeudi 18 avril 2013 au samedi 13 juillet 2013

    LIEU : Le Petit Palais (Paris 75008)

     

     

    HORAIRE : Du mardi au dimanche de 10h à 18h, nocturne le jeudi jusqu'à 20h. Fermé le lundi et les jours fériés.

    TARIF : de 4 à 8 euros

    L'école slovène
    Les impressionnistes slovènes et leur temps offre au public français de découvrir quatre peintres à la charnière des XIXe et XXe siècles originaires de ce pays, alors province de l'empire austro-hongrois. Formés ensemble à Munich, Ivan Grohar, Matija Jama, Matej Sternen et Rihard Jakopi? aimaient peindre en plein air et furent pour cela qualifiés d'impressionnistes. En réalité, leur peinture a plus à voir avec le post-impressionnisme. À découvrir également, les sculptures prenantes de leurs contemporains, Franc Berneker, Lojze Dolinar ou Ivan Zajec, la reconstruction de Ljubljana après le tremblement de terre de 1895, une belle collection d'illustrations Art nouveau et des photos et caricatures de l'époque.

    État de l’ex-Yougoslavie devenu indépendant en 1991, la Slovénie est encore une province de l’empire austro-hongrois (la Carniole) quand elle commence à s’ouvrir à la modernité à la fin des années 1880. Cette période est aussi celle de l’affirmation d’un fort sentiment d’identité nationale auquel les artistes (peintres, sculpteurs, écrivains, architectes) vont tenter de donner forme.

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