Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Nous avons aimé Eclectiques XIXe le 1 er mars 2014 au Musée des Beaux arts de DOLE
Éclectique XIXe Les Beaux-Arts à Dole 1820-1880 |
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Pierre-Auguste BELIN, La reine des abeilles |
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Éclectique XIXe Les Beaux-Arts à Dole 1820-1880 |
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Pierre-Auguste BELIN, La reine des abeilles |
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«Colorado Springs, Colorado», 1969. San Francisco et Matthew Marks Gallery, New York (Photo Robert Adams. Courtesy Fraenkel Gallery.)
«Bruning oil sludge, north of Denver, Colorado», 1979. (Photo Robert Adams. Courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco et Matthew Marks Gallery, New York)
Le musée vous invite à la découverte de son histoire et de ses collections
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VIDÉO - Le film de Brian Percival est le parcours initiatique d'une petite fille allemande à travers la Seconde Guerre mondiale.
En juin 2009, la Pointe de la Douane, édifice symbole de la ville datant du XVIIe siècle, a ouvert ses portes au public. Siège de la François Pinault Foundation, elle complète l’offre culturelle du Palazzo Grassi. L’architecte Tadao Ando prend en main le projet de restauration du bâtiment. Spectaculaires et discrets, respectueux et audacieux, les anciens entrepôts de la douane sont transformés en un lieu d’exposition d’art contemporain. La Pointe de la Douane présentera fin mai une exposition collective intitulée « Prima Materia » incluant une trentaine d’artistes. À l’occasion de l’ouverture de cette exposition, la Pointe de la Douane inaugure un nouveau cycle de commandes spécifiques pour « le Cube », espace central de l’édifice, entouré des murs de ciment de Tadao Ando. Chaque année, un artiste sera invité à concevoir un projet spécifique pour ce lieu. Pour la première édition de ce programme, il accueille l’artiste chinois Zeng Fanzhi.
Né en 1964, Zeng Fanzhi fait partie de la génération d’artistes chinois nouvellement propulsés sur la scène artistique contemporaine internationale. À l’inverse d’artistes qui ont orienté leurs travaux vers les formules
occidentales, Zeng Fanzhi conserve une identité personnelle, culturelle, néanmoins affranchie de l’idéologie politique et des révolutions économiques successives dont il a été le témoin dans son pays. Les œuvres de Zeng Fanzhi prennent appui sur son expérience. En 1993, il quitte sa province natale de Hubei pour s’installer à Pékin. La vie urbaine, la solitude, l’observation des « coutumes » citadines sont à l’origine d’une série qui le rendra célèbre (Masques, 1994-2000). Dans cette série, la cravate et le sourire rouge - symbole de la réussite dans la Chine communiste - attirent immédiatement le regard, les masques inquiètent et fascinent, créent une sorte de malaise avec leurs traits caricaturaux. Depuis 2004, ses oeuvres franchissent un tournant radical. Ses paysages - peuplés ou déserts - et ses portraits sont balafrés de fins mouvements frénétiques au pinceau.
Une exposition lui sera aussi consacré à l'automne au musée d'art moderne de la ville de Paris.
VERNISSAGE |
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Le 17-01-2014 | |
VENDREDI 17 JANVIER 2014 de 18 H À 20 H //
“THE NEW YORK MOMENT” Pour la première fois, le Musée d’art moderne de Saint-Étienne Métropole et l’Opéra-Théâtre de Saint-Étienne célèbrent ensemble le Festival Saint-Étienne Nouveau Siècle. En 2014, les deux institutions se mettent à l’heure américaine, avec des concerts, des expositions et de nombreux événements consacrés à la création new-yorkaise, des années 1960 à aujourd’hui. Ce festival pluridisciplinaire vous invite à la découverte d’œuvres historiques, avec des figures marquantes des années 1970 et 1980, tels Philip Glass, Joel Shapiro, Peter Halley mais aussi la nouvelle génération de créateurs. The New-York Moment vous donne l’occasion rare de rencontrer la création new-yorkaise dans toute sa diversité au travers de concerts, opéras, expositions, spectacles, conférences !
LES EXPOSITIONS : JOEL SHAPIRO // Jusqu'au 18 mai PETER HALLEY // Jusqu'au 18 mai JEUNES CRÉATEURS À NEW YORK // Jusqu'au 4 mai En lien avec le Festival Saint-Étienne Nouveau Siècle, l’exposition de la collection d’art américain du Musée met en perspective la création new-yorkaise depuis les années 1960, avec les œuvres d’artistes fondateurs comme Donald Judd, Sol LeWitt, Robert Morris, Ellsworth Kelly et Frank Stella, entre autres…
MICHA LAURY // Jusqu'au 21 avril 2014 |
Sol LEWITT, "Serial project n°1, A 4", 1966. Tube de section carré en aluminium laqué. 70,5 x 203 x 203 cm. © ADAGP, Paris 2014. |
THE NEW YORK MOMENT
VERNISSAGE
Vendredi 17 janvier 2014 de 18 h à 20 h.
Cette exposition présente un panorama éclectique de la scène contemporaine new-yorkaise au travers de l’œuvre de dix jeunes artistes. Ce regard sur l’actualité de la création nous montre la prédilection des artistes pour le dessin et la peinture. En effet, certains médiums comme la vidéo ou la photographie - omniprésents il y a quelques années - semblent aujourd’hui délaissés par les jeunes créateurs. Chez Bea Camacho, la photographie retrace une performance.
Les artistes exposés puisent dans l’histoire de l’art (notamment dans l’art minimal) et dans la culture populaire de façon indistincte pour utiliser ces références comme de la matière iconographique ou picturale. Ils font aussi bien référence à des artistes fondateurs de l’art minimal comme Frank Stella ou à l’expressionnisme abstrait de Jackson Pollock, qu’aux cartoons et autres comic books de leur enfance.
Carl Andre écrivait : "L’art est ce que nous faisons. La culture est ce qui nous est fait." (1)
L’exposition Jeunes créateurs à New York nous offre une perspective dans laquelle l’art et la culture engagent un dialogue nourri, sans s’embarrasser des hiérarchies traditionnelles.
DOSSIER - Nous avons tous recours à l'automédication pour traiter nos petits maux. Mais la pratique n'est pas sans risque. Effets indésirables, interactions, surdosage… Mode d'emploi pour déjouer les pièges et bien se soigner.
Joubert fut un homme de l’ombre : il ne publia jamais rien si ce n’est quelques articles, erreurs de jeunesse. Bien qu’ayant été secrétaire de Diderot, ami de Chateaubriand – l’un des rares dont celui-ci requérait le jugement, le seul dont il acceptait les remarques, souvent sévères –, il aurait disparu sans laisser de livres si d’autres, après sa mort, ne l’avaient pris au sérieux en découvrant ses carnets et sa correspondance, qu’il tint tout au long de sa vie.
Peut-être craignait-il que l’inachevé fût incompatible avec l’idée de publication ? Pensait-il à l’antinomie entre lucidité et génie, – il se savait lucide ? Et pourtant, comment espérer – si ce n’est par la mort –l’achèvement d’un genre tel que les pensées, surtout si l’on veut, au-delà de leur forme parfaite, découvrir qu’elles sont une expression en voie d’élaboration constante ; qu’elles méritent donc aussi d’être saisies aux diverses étapes de leur gestation.
Comme Montaigne, Joubert est "impropre au discours continu" : "tourmenté par la maudite ambition de mettre toujours tout un livre dans une page, toute une page dans une phrase et cette phrase dans un mot ", il n’est pas étonnant qu’il ait cru à son échec. Ce qui n’empêcha pas les autres de trouver chez lui des " gouttes de lumière qu’il fallait recueillir".
“Qui m’aurait dit que dans cette petite ville (Villeneuve-sur-Yonne) demeurait un homme que j’aimerais tendrement, un homme rare, dont le cœur est de l’or, qui a autant d’esprit que les plus spirituels et qui a, par-ci, par-là, du génie ?” F. R. de Chateaubriand.
Le beau, c'est l'intelligence redue sensible.
La musique a sept lettres, l'écriture a vingt-cinq notes.
Voir de trop haut, c'est trop souvent voir de trop loin.
Ces pensées qui nous viennent subitement et qui ne sont pas encore à nous.
Nous avons tous un sens intime moral, mais non pas un sens intime poétique.
Tout enfant qui n'aura pas éprouvé de grandes crainte n'aura pas de grandes vertus. Les grandes puissance de son âme n'auront pas été remuées. Le froid trempe le fer et la crainte trempe les âmes.
Ce sont les grandes craintes de la honte qui rendrent l'éducation publique préférable à la domestique, parce que la multitude des témoins rend seule le blâme terible et que la censure publique est, parmi les censures, la seul equi glace d'effroi les belles âmes.
Avec Montaigne comme avec Joubert, nous nous libérons de la tyrannie de la raison comme de celle des sentiments, nous vagabondons à notre aise dans ce que la littérature peut nous apporter de plus précieux : une esthétique de l’inachèvement et une éthique de l’authenticité. En somme, les impératifs de l’honnête homme.
Roland Jaccard, Globe, N°37.
La pensée de cet éternel mourant est très forte. Quand on lit d’affilée ses notes, idées, réflexions, petits développements, on est toujours surpris par l’originalité des angles de vue et, par suite, de l’expression. Il fait sougé souvent à Lichtenberg, inventeur du “couteau sans lame auquel manque le manche”, mais avec quelque chose de moins fantasque. (...) La présente édition [revue pour la réédition de 1999, NdE] est une anthologie de Juubert où Rémy Tessonneau a groupé par thèmes les textes qu’il a choisis. C’est une bonne introduction à la connaissance d’un des hommes les plus attachants (et des moins étudiés) de notre littérature.
Jean Dutourd, Le Point, 3 avril 1989.
Gustav Klimt
1909
Huile sur toile
© Galerie d'Art Moderne
Venise
Bernard Noël / L'Empreinte charnelle du verbe | |
la revue Fusées, dans son n° 5 (oct 2001) consacre un épais dossier à Bernard Noël avec un inédit, cette étude majeure sur Antonin Artaud |
4 octobre 2002 : pour revenir au coeur même de la question, nous vous proposons en téléchargement un texte fondamental, peut-être déjà dans votre bibliothèque en postface au Château de Cène : il s'agit de L'Outrage aux mots, de Bernard Noël, écrit en 1975 - L'Outrage aux mots - téléchargement RTF - © Pauvert - réservé à la consultation personnelle |
L'espace du poème Bernard Noël / L'Acte de poésie |
François Bon (1997) : sur Bernard Noël François Bon / écrire c'est comme s'effondrer au-dedans |
dans "Le reste du voyage", trois poèmes performance de Bernard Noël : écrits du TGV |
A travers les grands chantiers de sa construction, l'utilisation nouvelle des matériaux, la démonstration du "vivre à la française" (gastronomie, arts de la table, confort...) cette exposition montrera comment les forces vives et les savoirs faire les plus modernes de la nation toute entière, et de la région stéphanoise en particulier, furent mobilisés à la réalisation de cette image de marque internationale de la France.
Kate Moss en une de Playboy, Lady Gaga digitalisée en déesse de l’amour par Jeff Koons… Face à la morosité, les créateurs célèbrent le glam sex, et la sexualité s’impose comme rempart à la toute-puissance du moi. Pour vivre heureux, vivons couchés.
2013, année de braise ? Art, mode, cinéma…, le glam sex s’affiche partout. Lors de la dernière Fashion Week de Milan, fin septembre, l’œil cherchait en vain la bretelle du soutien-gorge que Kate Moss ne portait pas sous son chemisier transparent, laissant poindre des seins irradiant de sensualité insolente sous les flashs des photographes. Et l’on brûle de découvrir le cadeau torride que la top britannique va s’offrir pour fêter ses 40 ans : la une de la revue de charme Playboy. Loin du porno triste et nihiliste façon Houellebecq, ce nouvel érotisme chic et radieux rejaillit dans la mode, qui adoube des bimbos hotissimes (Nabilla chez Jean Paul Gaultier, Zahia chez Karl Lagerfeld). Les artistes s’emparent aussi de nudités flamboyantes.
Sur la pochette du nouvel album de Lady Gaga (Artpop, le 8 novembre), le plasticien Jeff Koons a transformé la star en Vénus botticellienne digitalisée par la cybernétique. En littérature, l’écrivain Jean-Philippe Toussaint signe cet automne une ode au désir sensuelle et délicate, sobrement intitulée Nue. Plus sulfureux enfin, le cinéaste Lars von Trier offre à Charlotte Gainsbourg un grand rôle érotique dans Nymphomaniac, qui retrace la vie sexuelle d’une femme, de la puberté à la cinquantaine (en salles le 25 décembre).
Que révèle ce soudain réchauffement climatique des sens ? Le sexe – et l’amour au sens large – serait-il notre nouvelle parade pour contrer la morosité ? La sexologue Ghislaine Paris, qui publie cette semaine L’Importance du sexuel (éd. Odile Jacob), l’affirme : « Nous reconnecter à notre énergie sexuelle nous rend plus forts pour affronter la crise. La libido est l’énergie motrice de la société. Face à l’ambiance mortifère de la récession, symbolisée par Thanatos, nous avons plus que jamais besoin de la force d’Éros. C’est Éros qui nous pousse à travailler, à entreprendre, à réfléchir, à créer, à aimer. Le désir, c’est le carburant de la vie. » Face à cette promesse de bonheur en érection, voici nos six arguments pour nous réconcilier avec la félicité sexuelle.
par ordre alphabétique)
Erwan CREIGNOU, Karine DUBERNET, Marie-Hélène LENTINI, Yannik MAZZILLI, Clément MICHEL, Ariane MOURIER et Gilles VAJOU
Bien qu’ils veuillent garder le secret, il est temps que cela se sache : cette farce culinaire et policière a été écrite par les jumeaux naturels qu’Agatha Christie a eu de sa liaison avec Benny Hill et avec les Monthy Python.
Diana a quitté Denis son mari en ne lui laissant que son dîner dans le micro onde, mais aussi une bonne dizaine de membres humains dans le congélateur…
Qui est le coupable ? L’un des amants de la belle : l’éleveur d’autruche débutant venu l’enlever avec son meilleur reproducteur sous le bras ? le flic du village, facho au q.i. négatif ? le pasteur de la paroisse,érotomane et pornographe compulsif ? Ou bien la mère de l’infidèle,charcutière émérite, grande spécialiste de la tourte cochonne dans tout le Royaume Uni ? Ou encore la ravissante motarde, apprentie cuisinière, mais vraie « quiche » nymphomane ?
Si vous voulez connaître le plat préféré d’Elisabeth II et savoir ce qu’est devenue la nièce du Docteur Gœbbels, venez voir ce thriller, policier certes, mais aussi et surtout déjanté, barré, loufoque, hilarant, absurde, dingue, délirant, bref un cocktail détonnant de burlesque mélangé à de l’humour british, le toutsecoué très, très violemment.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Omar vit en Cisjordanie. Habitué à déjouer les balles des soldats, il franchit quotidiennement le mur qui le sépare de Nadia, la fille de ses rêves et de ses deux amis d'enfance, Tarek et Amjad. Les trois garçons ont décidé de créer leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l'action. Leur première opération tourne mal.
Capturé par l'armée israélienne, Omar est conduit en prison. Relâché contre la promesse d'une trahison, Omar parviendra-t-il malgré tout à rester fidèle à ses amis, à la femme qu'il aime, à sa cause?
Frédi a perdu sa mère. Cette dernière lui a transmis un don, dont il ne veut pas entendre parler. Mais il se trouve peu à peu contraint de reconnaître que ses mains guérissent... Il s'interroge. D'où vient ce don ? Qu'importe, il l'accepte...
Lee Daniels est un réalisateur de cinéma. Et un bon prof. Dans ses deux heures de cours intitulées Le Majordome, il passe en revue et en images un demi-siècle d'histoire américaine qui rend superfétatoire tout achat de manuel scolaire sur le sujet. La ségrégation raciale, l'assassinat de Kennedy et la robe rose tachée de sang de Jackie, le mouvement des droits civiques, les Black Panthers, le Ku Klux Klan, la guerre du Vietnam, les splendides Noires aux coupes et aux croupes afro qui se déhanchent sur James Brown dans des pantalons orange à pattes d'eph', Nixon et sa vulgarité, Sidney Poitier, «le Noir dont rêvent les Blancs», Reagan-le-buté: dans sa reconstitution minutieuse où les stars défilent comme des perles qu'on enfile (Oprah Winfrey, Mariah Carey, Robin Williams, Jane Fonda, Lenny Kravitz, etc.), rien ne manque. Sauf un peu de finesse. Pour faire pleurer Margot (et Obama), le réalisateur de Precious a coché toutes les cases de la grille émotionnelle. Problème: à forcer le trait, on troue parfois les feuilles de son cahier de devoirs (de mémoire).