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A lire - Page 107

  • En avant, route !

    Les premières pages de En avant, route !

    Par LEXPRESS.fr, publié le 22/04/2010 à 14:00

    "Très vite, ça fait mal. Dans les jambes, les épaules et le dos. Ça grimpe et ça fait mal. Je n'y arriverai pas seule. N'ayant aucune forme physique, je dois m'en remettre aux seules forces de l'Esprit. Comme au Moyen Âge."

    Bécassine chez les pèlerins 

    Le 14 juillet 2003, ma cousine Cricri et moi-même étions dans le très typique village de Saint-Jean-Pied-de-Port, au Pays basque, attablées devant une nappe à carreaux rouges et blancs typique, en train d'avaler du fromage et du jambon typiques avec un coup de rouge typique aussi, en fin d'après-midi, sous la menace d'un orage de montagne, bien noir mais presque tiède.
    J'étais au pied du mur.
    D'un grand mur appelé : Pyrénées.
    Cricri connaissait très bien le chemin de Compostelle ; elle avait fait beaucoup de reportages dessus.
    Moi, je ne connaissais même pas l'itinéraire. Je fumais trois paquets de cigarettes par jour depuis vingt-cinq ans, et, selon l'expression de Florence, j'entrais dans les restaurants avec ma voiture. Je n'avais rien préparé. Aucun entraînement. Ni sportif ni géographique. Aucune inquiétude non plus : le chemin était fléché et il y avait plein de monde. Je n'aurais u'à suivre les autres. À mon rythme. Ce n'était pas bien ompliqué. Fatigant, peut-être ; dur, mais pas difficile.
    Cricri m'offrit un couteau ; je lui rendis une pièce de monnaie (pour ne pas couper l'amitié), et elle partit.
    J'achetai un bâton ferré -- appelé un bourdon. Il fallait qu'il soit léger, m'avait-elle dit. Celui-ci était léger, lair, droit, avec une courroie de cuir. En haut, un edelweiss pyrogravé couronné de l'inscription « Pays Basque » faisait plus touriste que pèlerin, pas très professionnel.Mais le vendeur m'assura que ça irait.
     

    PREMIER JOUR 

    Tout de suite, ça grimpe. Il est plus tôt que tôt, l'air est chaud et humide comme à Bombay pendant la mousson, et ça monte. Sur une route asphaltée, pour voitures automobiles, dure sous les pieds ! Grise et moche. On peut juste espérer que la campagne est belle. Dès qu'on sera dégagés du gros nuage qui nous enveloppe, on verra. Pour le moment, bain de vapeur.
    J'ai suivi les autres, comme prévu. Je me suis levée en pleine nuit, pour faire mon sac à tâtons au dortoir. On sonne le réveil à six heures dans les refuges, mais tout le monde se lève avant l'aube. Pourquoi ? Mystère. D'ores et déjà je sais une chose : dans le noir, j'ai perdu mes sandales en caoutchouc, genre surf des mers, pour mettre le soir.
    Je sais aussi une autre chose : je ne ferai pas demi-tour pour les récupérer ! 

    Je marche derrière un jeune couple de fiancés catholiques. Des vrais. Au-delà de l'imaginable. Courts sur pattes musclées sous les shorts en coton. Très scouts des années cinquante. Ils sont venus à pied de Bordeaux. Il doit y avoir une réserve là-bas. Gentils, polis, souriants : je hais les catholiques, surtout le matin. Ils me vouvoient et ne savent pas encore quand ils vont se marier. Pour le moment, la situation leur convient : un long voyage de non-noces dans des lits superposés !
    Devant marche un curé rouquin. Je l'ai vu au petit déjeuner. En clergyman avec un col romain, le tout synthétique et bien luisant, armé d'un bourdon d'antiquaire, énorme, sculpté, digne des Compagnons du Tour de France sous le second Empire. Une semaine par an, il quitte sa paroisse de banlieue pour le chemin de Saint- Jacques. Respirer, dit-il. Suer, c'est sûr.
    Il a les joues rose bonbon.
    Le nuage s'évapore, et des vaches apparaissent. Bien rectangulaires, avec de beaux yeux sombres et mélancoliques sous leurs longs cils. Un peintre m'a expliqué un jour pourquoi les juments avaient l'oeil si joyeux, alors que celui des vaches était si triste : pas des choses à raconter à des fiancés catholiques. 

    Très vite, ça fait mal. Dans les jambes, les épaules et le dos. Ça grimpe et ça fait mal. Je n'y arriverai pas seule. N'ayant aucune forme physique, je dois m'en remettre aux seules forces de l'Esprit. Comme au Moyen Âge. Je pique mon bâton dans le sol à coups d'Ave Maria, comme des mantras. Une pour papa, une pour maman, une cuiller de prières, une dizaine par personne, et en avant ! Ça passe ou ça casse. À la grâce de Dieu ! Comme on dit. Mais pour de vrai. En trois dimensions.
    Mine de rien, ça rythme, ça concentre. Ça aide. Ça marche. J'ai l'impression de traîner toute une tribu derrière moi, des vivants et des morts, leurs visages épinglés sur une longue cape flottant aux bretelles de mon sac à dos. Un monde fou. 

     

  • Catégories : A lire

    "Les Masques du héros "de Juan Manuel de Prada

    Les Masques du héros

    Abriter en son coeur une plaie qui démange – celle de l'écriture – et être le fils d'une famille dont la richesse est partie en fumée, voilà qui n'est pas antinomique. L'art a toujours aimé la bohème, le talent la pauvreté. Pauvre et ambitieux, tel est Fernando Navales, fils unique d'un père torturé par le fantôme de sa femme morte en couches. Mettant à profit la seule ressource qui ne se soit pas évanouie, le père décide de louer l'étage supérieur de la maison familiale à Carmen de Burgos, amie des artistes et organisatrice de salons littéraires. Fernando, encore adolescent, s'immerge bientôt dans ce petit monde des gens de lettres et rencontre, pour le meilleur et pour le pire, l'étonnant Pedro Luis de Galvez, écrivain, anarchiste, voleur.

    http://www.evene.fr/livres/livre/juan-manuel-de-prada-les-masques-du-heros-13164.php

  • Catégories : A lire

    "Le Septième Voile " de Juan Manuel de Prada

    Le Septième Voile

    Avec ce roman d'aventure aux multiples rebondissements, qui conduit le lecteur de la France occupée à l'Espagne franquiste et à l'Argentine d'aujourd' hui, Juan Manuel de Prada poursuit son exploration du mal et de la culpabilité en abordant le thème de la mémoire, de ses lois et de ses pièges. À la mort de sa mère, Julio Ballesteros apprend que son père n'est pas l'homme qui l'a élevé, mais un Français, Jules Tillon. Bouleversé, Julio décide de reconstituer l'histoire de Jules. Il apprend que celui-ci a été un héros de la Résistance française sous le pseudonyme de Houdini, et qu'à la fin de la guerre, devenu amnésique à la suite d'une blessure à la tête, il a sombré dans la folie et le meurtre, et a abandonné la femme qu'il aimait. En enquêtant sur le passé de son père, Julio lève peu à peu les voiles de ce personnage obscur et d'une histoire faite d'héroïsme, mais aussi de trahisons, d'abjection, et de mensonges.

    http://www.evene.fr/livres/livre/juan-manuel-de-prada-le-septieme-voile-38778.php

  • Catégories : A lire

    L'édition des petits livres. Fabienne Yvert

    Je fais des livres depuis 83.
    Exemplaires uniques tout d’abord, mais les exposer me posait un dilemne sans solution: ouverts à une page, sous vitrine, alors qu’ils étaient faits pour être vus & pour être lus (avec éventuellement abondance de texte).
    Que faire? Sortir du livre unique, trop fermé & confidentiel, pour aller sur le mur. Tout en gardant les caractéristiques qui me sont chères: — prépondérance du texte le plus souvent — accompagné d’une mise en page & en image qui relève d’une pratique artistique (peinture, sérigraphie, lithographie...). Mais là encore, une fois le travail exposé, le voilà rangé & plus du tout accessible, alors que le texte demande des lecteurs. L’autre solution, c’est donc de repenser le travail plastique pour en faire un livre, un «vrai», presque comme chez le libraire. C’est la 2ème version, complémentaire, du travail. Qui m’intéresse aussi parce qu’elle peut toucher un public différent.
    Depuis que je suis à Marseille, je ne fais que des livres. ( c’est bien suffisant !)
    L’Edition des Petits Livres est née en 89. C’est sous ce nom (au singulier) que je publie (& fait imprimer ou imprime moi-même) mes livres. Entre 20 & 1000 exemplaires. En photocopie, imprimante, tampons, sérigraphie, litho, gravure, offset, typo, lino, pomme de terre...
    Il s'agit (la plupart du temps) de parler du (de mon) quotidien; en célébrer les petits moments, les choses infimes & intimes, ordinaires. Sans que ça devienne indiscret, indélicat ou exhibitionniste. Afin que chacun puisse s’y reconnaître et s’y retrouver, se l’approprier.
    Il arrive que l’EdPL invite un(e) autre artiste, dont j’aime le travail, à publier sous sa bannière.

    http://www.hors-normes.com/oldsite/yvert.html

  • Catégories : A lire

    Une Pile A Lire (PAL) phénoménale(liste loin d'être exhaustive)

    Dossier de l'Art n° 188

    N° 188 - Septembre 2011 - 9.00 €

    ISSN : 1161-3122

    Sommaire

    Evénement : Tableaux, meubles, céramiques, dessins,...

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  • Catégories : A lire

    Je suis en train de lire:"Quarante ans de Paris : 1857-1897" d'Alphonse Daudet

    Quarante ans de Paris : 1857-1897 par DaudetOn connaît tous l'oeuvre d'Alphonse Daudet (1840-1897) : Les lettres de mon moulin, Le Petit Chose, Tartarin de Tarascon, Les contes du lundi… On a eu une image mièvre et scolaire de cet écrivain provençal dont l'oeuvre de mémorialiste reste encore à ce jour largement méconnue. Alphonse Daudet fut un témoin privilégié du XIXe siècle et du Second Empire. Après une jeunessemouvementée, cet enfant de Nîmes travailla entre 1861 et 1865 au cabinet du duc de Morny, le plus haut personnage de l'Empire, après Napoléon III. Aussi ces Mémoires se lisent-ils comme une feuille de température politique et artistique sur le Second Empire, la Commune et le début de la IIIe République. Car Daudet fut avant tout un portraitiste de premier ordre. Il décrit aussi bien la bohème de Murger que les personnages politiques de premier plan comme Gambetta ou Henri Rochefort. Mais c'est aussi toute l'effervescence de la vie littéraire, des frères Goncourt, en passant par Tourgueniev, que croque l'écrivain dans un style vif et mordant. Dans ses Mémoires d'une sombre beauté, il n'oublie pas non plus d'évoquer la genèse et l'histoire de ses livres (Tartarin de Tarascon, Le Petit Chose, etc.). Voici le livre qui rendra toute sa place à Daudet dans le panthéon des écrivains du XIXe siècle.

    http://www.babelio.com/livres/Daudet-Quarante-ans-de-Paris--1857-1897/296998

  • Catégories : A lire

    Vient de paraître – La Pensée-paysage. Philosophie, arts, littérature

    Michel COLLOT, La Pensée-paysage. Philosophie, arts, littérature.
    Arles : Actes-Sud / Versailles : ENSP, 2011, 286 pages. 25 €

     

    Le développement rapide qu’ont connu les sociétés et les économies occidentales depuis la seconde guerre mondiale s’est accompagné d’un exode rural, d’une urbanisation massive et d’une dégradation de l’environnement qui pouvaient donner à penser qu’elles avaient perdu de vue le paysage. Et celui-ci semblait même avoir perdu la place qu’il avait conquise au XIXe siècle dans l’art et la littérature, de plus en plus tentées au XXe par l’abstraction et le formalisme. Or c’est au moment où il semblait ainsi menacé de déclin voire de disparition que le paysage a fait l’objet d’une attention nouvelle dans tous les domaines de la vie sociale, intellectuelle, littéraire et artistique. Tout se passe comme si nos sociétés avait pris soudain conscience de la valeur des paysages que leur croissance risquait de détruire.

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  • Catégories : A lire, Des femmes comme je les aime

    "Les femmes qui écrivent vivent dangereusement " de Laure Adler

    19771826_jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20110704_050731.jpgPendant longtemps, la majorité des femmes surent lire, mais pas écrire, l'écrit restant, dans la répartition traditionnelle des tâches entre les sexes, la chasse gardée des hommes. Quand elles accédèrent enfin au droit à l'écriture, elles durent mener une lutte encore plus longue, celle de la reconnaissance de leur production écrite. Alors que la plupart de ces femmes aspiraient à une vie sans contrainte, où elles auraient pu exprimer librement leur art, les obstacles qui ne cessèrent en effet de se dresser devant elles- trouver du temps pour écrire constituant déjà une tâche en soi - les vouèrent à un anticonformisme qui les mettait en danger. À ces contraintes sociales s'ajouta une contrainte intérieure, une quête inconditionnelle d'authenticité qui, entravée, put les mener à la folie ou au suicide. Cet ouvrage dresse le portrait d'une cinquantaine de ces auteures, depuis le Moyen Age avec Hildegard de Bingen et Christine de Pisan, jusqu'à l'époque contemporaine avec Carson McCullers, Marguerite Yourcenar, Anaïs Nin, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Françoise Sagan - ou plus récemment Toni Morrison, Isabel Allende ou Arundhati Roy - en passant par les incontournables sœurs Brontë, George Sand, Colette, Virginia Woolf ou Karen Blixen.

    http://www.babelio.com/livres/Adler-Les-femmes-quiecrivent-vivent-dangereusement/39141

  • Catégories : A lire, Balades, Le cyclisme

    "Meli-vélo" de Paul Fournel

    19771826_jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20110704_050731.jpgLe vélo est une langue. Une langue où tout .se mêle dans l'essoufflement de l'effort. Une langue de cris. Une langue d'alerte et de joie qui perd dans Le silence de la montagne et se retrouve au coin du bois. Une langue du soir, paisible qui raconte et reraconte Ie souvenir des grands, et des petits. exploits. Je la parle couramment depuis. mon enfance et la voici rangée de A à Z. Ce petit dictionnaire fait la part belle aux mots, du peloton: on y flingue, on y bâche, on y gicle, mais aussi aux coureurs que j'admire les Robic, les Anquetilles, Ies Merckx: aux montagnes que je grimpe Izoard, Ie GaIibier. Le Tourmalet: aux batailles héroïques des grands. Tours et aux balades du dimanche dans la vallée de Chevreuse. C'est l'abécédaire d' une passion tranquille pour Ie vélo. cet engin merveilleux qui vous emmène sans bruit plus vite que vous-même, jusqu'au bout de la route. Paul Fournel


    http://www.babelio.com/livres/Fournel-Meli-Velo/292211


     

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  • Catégories : A lire, Truffaut François

    "On ne peut plus dormir tranquille lorsqu'on a une fois ouvert les yeux " de Robert Bober

    19771826_jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20110704_050731.jpgC'est le mercredi 24 janvier 1962 que Jules et Jim, dans lequel Bernard Appelbaum avait fait de la figuration, sortit sur les écrans, et c'est le vendredi soir qu'avec sa mère, il est allé le voir au cinéma Vendôme, avenue de l'Opéra.
    Après la séance, malgré le froid, sa mère lui donnant le bras, ils sont rentrés à pied jusqu'à leur domicile, au 7 de la rue Oberkampf, tout près du Cirque d'Hiver.
    "As-tu lu le livre d'où a été tiré le film?" Non, il ne l'avait pas lu. "J'aimerais bien le lire", lui a-t-elle dit, et ce fut le commencement de ce qu'il allait apprendre de ses parents.
    Cette histoire de Jules et Jim et Catherine -un pur amour à trois, avait dit François Truffaut- était comme l'écho de ce que sa mère avait vécu.
    Ainsi, il avait fallu un film pour que cette histoire -un peu de son histoire- lui parvienne enfin.

    "Si la vie est éphémère, disait Vladimir Jankélévitch, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel."

    http://www.babelio.com/livres/Bober-On-ne-peut-plus-dormir-tranquille-lorsquon-a-une-/198674

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  • Catégories : A lire, Baudelaire Charles

    Passion Baudelaire

    47 €
    192 pages
    255 x 285 mm
    broché
    ISBN : 2-84597-089-2
    500 documents
    Charles Baudelaire, L’ivresse des images
    Comment illustrer une œuvre nourrie d’images impalpables, insaisissables et surnaturalistes et la vie d’un homme dont les drames se sont joués « silencieusement sous la coupole de son cerveau » ? Telle est la gageure de ce livre qui met en scène le temple des représentations baudelairiennes.

    « Baudelaire comme vous ne l’avez jamais vu. Un condensé de vie qui entre en correspondance avec un précipité de 500 images irréprochables. Exceptionnel !
    Le projet a d’autant plus de sens que ce héraut de la poésie-image fut aussi un vrai iconolâtre. » Le Point

    « Voici un album particulièrement réussi. Les maîtres d’œuvre de ce somptueux assemblage, mis en page avec une grande vitalité, sont Jean-Paul Avice et Claude Pichois, spécialiste incontesté de Baudelaire en France. » La Croix

    Responsable du fonds Apollinaire à la bibliothèque historique de la Ville de Paris, Jean-Paul Avice est avec Claude Pichois co-auteur de Baudelaire / Paris, (Paris-Musées,1993) et de Gérard de Nerval, Paris, la vie errante, (Paris-Bibliothèques, 1996).

    Claude Pichois, professeur émérite de la Sorbonne et directeur honoraire du Centre Baudelaire de l’université Vanderbilt, est le spécialiste de Baudelaire. Il est l’éditeur dans la « Bibliothèque de la Pléiade » de ses Œuvres complètes, de sa Correspondance ainsi que de l’Album Baudelaire. Auteur de nombreux ouvrages et études consacrées au poète, il a coécrit avec Jean Ziegler la biographie de référence de Baudelaire (Fayard, 1995). Il a obtenu en 1999 le prix Goncourt de la biographie pour Colette (Éd. de Fallois).
     

  • Catégories : A lire, Nerval Gérard de

    Qui lit trop devient fou

    Couverture ouvrage
    De l'égarement à travers les livres
    Eric Poindron
    Éditeur : Le Castor astral
     
    203 pages / 15.20 € sur
     
     
     
    Résumé : Une vaste enquête littéraire sur le “dessous des livres”, menée par un Cénacle improbable, le tout dans un registre fantastique, et que le lecteur est en droit de ne pas croire.
     
     
     
     
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    De l’égarement à travers les livres, le nouvel ouvrage d’Éric Poindron, se présente comme une enquête littéraire, un “jeu de pistes” d’un genre un peu spécial. En effet, “[…] le narrateur est contacté par une société secrète, Le Cénacle troglodyte, afin de devenir ‘détective littéraire’. Derrière l’histoire de la littérature, il existe une autre histoire que l’on ignore. Aussi, le narrateur va-t-il devoir faire la lumière sur diverses affaires à la fois mystérieuses et secrètes” .

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  • Catégories : A lire, Les polars

    "La commissaire n’aime point les vers" de Georges Flipo

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    Présentation de l'éditeur

    La commissaire Viviane Lancier n’est pas du genre poète, mais la voici condamnée à se passionner pour Baudelaire : un sonnet torride dont il serait l’auteur se transforme en serial killer, envoyant à la morgue ceux qui s’y intéressent.

    Flanquée de son ingénu lieutenant, Viviane Lancier plonge dans une enquête où semblent la narguer les morts, les survivants et même les revenants.

    Interview de George Flipo
    par Emmanuelle Urien
    mise en ligne en février 2010 |

    http://www.bibliosurf.com/La-commissaire-n-aime-point-les

  • Catégories : A lire, J'ai lu sur le net, Nerval Gérard de, Nodier Charles

    Lu sur le net:L'encyclopédie du cannabis, Charles Nodier et les autres .

    encyclopdie%20du%20cannabis.pngPar Eric Poindron - BSCNEWS.FR / Charlos Nodier : Le bel amateur. Même si la collection s’intitule « les Inattendus », L’Amateur de livre de Charles Nodier est une édition - agrémenté de textes rares et dispersés - de toute première importance que chacun aura plaisir à glisser de nouveau dans sa bibliothèque auprès des éditions plus anciennes.
    Charles Nodier, qui fut tout à la fois conservateur de l'Arsenal, polygraphe, spécialiste des sociétés secrètes, ami de Nerval, de Hugo et protecteur de la génération romantique, déclare ici l’affection et l’obsession qu’il porte à la bel ouvrage imprimé : « L’amateur est un type qu'il est important de saisir, car tout présage qu'il va bientôt s'effacer. Le livre imprimé n'existe que depuis quatre cents ans tout au plus, et il s'accumule déjà sans certains pays de manière à mettre en péril le vieil équilibre du globe (...) A considérer l'amateur de livre comme une espèce qui se subdivise en nombreuses variétés, le premier rang de cette ingénieuse et capricieuse famille est dû au bibliophile. »
    Au fil des pages, c’est un bibliomane, ou un « fou des livres » qui lève le voile sur d’autres bibliomanes, auteurs bizarres ou inclassables de manière étonnantes et drôles. L’objet élégant, à la typographie soigné, rend hommages à tous ceux qui sont ivres de livres et de lecture.

    L’Amateur de livres, précédé du Bibliomane, de bibliographie des fous et De la monomanie réflective, de Charles Nodier. Edition présentée par Jean-Luc Steinmetz (éditions Le Castor astral, collection « les inattendus »)

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