Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
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M. MOLEIRO – L’ART DE LA PERFECTION
Paris Porte de Versailles – Pavillon 1
Boulevard Victor, Paris 15eM. MOLEIRO – L’ART DE LA PERFECTION
ART SQUARE: STAND F 42HORAIRES: Vendredi 20 et samedi 21 : 10h - 20h
Dimanche 22 mars : 10h - 19h
Lundi 23 mars : 13h - 19h
Venez nous retrouver cette semaine au Salon du Livre de Paris, sur le stand « M. Moleiro – L’Art de la Perfection » (F42), au cœur de l'espace Art Square.
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Tél. +33 (0)9 70 44 40 62 | +34 932 402 091 -
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Recherche Dustan perdu
Critique Réédition des romans crus et cul de l’auteur mort en 2005
LibérationOn manifeste contre le mariage gay, on le légalise, et on réédite Guillaume Dustan, né William Baranès, écrivain français, magistrat et pédé, explorateur du corps et voyageur au bout de la nuit techno-partouzarde des années 90. Il meurt en 2005 chez lui, d’une embolie pulmonaire probablement due à un excès ou à un arrêt brutal de médicaments. Il a 39 ans, ce n’est pas un bel âge pour mourir. Ses livres se vendent à quelques milliers d’exemplaires. Il est séropositif, rescapé, ultradépressif. Son personnage public de provocateur l’a mis à nu en recouvrant de paillettes et d’imbéciles les phrases qui lui ont permis de naître. Les lieux qu’il habite, il les a quittés l’un après l’autre en laissant tout, rien dans les mains rien dans les poches. Son épitaphe pourrait être : j’ai vécu sans protection.
Dustan, c’est l’homme qui écrit en 1999 dans Nicolas Pages : «On va vouloir faire des bébés avec deux spermatozoïdes et pas d’ovule et ça sera interdit. On veut élever des enfants dans notre couple monosexuel et c’est interdit. On veut adopter et c’est interdit. On veut vivre avec un étranger et c’est interdit. On veut se marier et c’est interdit. Il n’y a plus que nous et les fous et les enfants qui n’avons pas le droit de nous marier. Avant, il y avait aussi : les esclaves, les serfs, les couples interraciaux, les bonnes (ou alors c’était la porte). Diviser pour régner, c’est toujours le même truc. Et puis avilir.» C’est aussi l’homme qui dit d’un air las chez Thierry Ardisson, une perruque de blonde sur le crâne, pour justifier le non-usage de préservatif entre séropositifs : «Moi, j’pense qu’on est responsable pour soi, pas pour les autres. Parce qu’à partir du moment où on est responsable pour les autres, on s’occupe plus de soi, et il se passe plus rien, et voilà.» Bref, un tardif petit dinosaure de l’ère libertaire.
Mais c’est d’abord l’homme qui écrit trois ans plus tôt dans son premier livre, Dans ma chambre - récit rétrospectif de certaines expériences érotiques et amoureuses, quinze chapitres de une à cinq pages écrits à Tahiti alors qu’il pensait bientôt mourir du sida : «Certains éléments servent plus que d’autres. Je les aime tous. Ils sont comme des parties de moi qui viennent se poser là où je l’ai décidé et y maintiennent mon emprise. Mais c’est aussi leur office de servir le corps. Cagoule collier bâillon pinces à seins menottes godes cockring étouffe-queue parachute menottes. Tout est mobilisé. Prêt à maximiser l’effet de la bite dans la bouche ou dans le cul, les coups de cravache sur le cul, les jambes, le dos les épaules les bras les mains les pieds les couilles la queue. Ça ne fait jamais mal quand c’est bien fait. Je ne suis pas sadique. Seulement un peu mégalomane.» Le sens du ridicule vis-à-vis du folklore homosexuel s’applique chez Dustan, comme ses instruments, d’abord à lui-même : principe de délicatesse. Poursuivons : «Ça ne fait pas de marques. De toute façon tout ce que je fais, tout ce dont je me sers a préalablement été essayé sur moi. Alors tout se passe bien. Même les gros godes ressortent sans un filet de sang, même ceux qui sont plus gros qu’un poing et qui passent après le deuxième sphincter. Je suis devenu très conscient de mon corps, de son extérieur comme de son intérieur, grâce à ça, je pense. Je travaille. Mes seins, mon cul, mes éjaculations, mes prestations.»
Epuisement. Tout le sens des premiers livres de Dustan est dans ces lignes sèches, précises, brutales, ironiques, naturelles, comme éperdues, et qui, somme toute, ont une morale : celle d’un homme qui bosse et n’embarrasse pas ce qu’il décrit de ponctuation, d’amortisseurs, de formules de style. Dustan écrit au présent, répète les mots comme on répète les gestes. Il se regarde vivre jusqu’au bout, par le sexe, avec deux criquets sur les épaules, Sade sur l’une, Bret Easton Ellis sur l’autre. C’est une tentative d’épuisement d’un corps parisien et fin de siècle dont il fait le compte rendu.
Souvent, on croit lire le scénario d’un film d’action, parfois burlesque, plutôt muet. Ces travailleurs du sexe parlent peu. Ce n’est pas seulement qu’ils ont souvent la bouche pleine ; mais ils sont là pour agir, explorer les procédures les plus extrêmes de leur jouissance. «C’est ça que j’aime la nuit, écrit Dustan : la communication réduite à l’essentiel.» La phrase également.
P.O.L a été l’éditeur de ses trois premiers livres, les meilleurs. Il débute par eux la publication de ses «Œuvres». Deux volumes suivront, avec des inédits - en particulier une lettre où Dustan explique violemment le sens de son premier livre. Il a passé sa courte existence à agir et à s’expliquer. Il est aidé, dans cette tâche désormais posthume, par l’universitaire Thomas Clerc. Borges disait que les historiens de la littérature française doivent définir des écrivains qui ont passé leur vie à se définir. Clerc est l’historien appliqué de Dustan, écrivain français.
Les textes sont strictement autobiographiques. Dustan a mis sa vie dans son talent. Et la vie, ici, c’est d’abord la sexualité - quoi qu’on décide d’en faire. Dans ma chambre explore le sexe et l’amour. Je sors ce soir, le sexe, la musique et l’ecstasy. Plus fort que moi, le sexe et le sadomasochisme. Les trois livres sont poreux : on retrouve des personnages, des références, des médicaments, des gestes, des figures, des airs de musique, des sentiments. La répétition noue l’action : Dustan et ses partenaires pédalent dans une roue enchantée, infernale. De ce point de vue, ce sont des héros : tout le monde il est beau, jeune, obsédé, au-delà. On dirait les prototypes d’une écurie de cyclistes cherchant à perfectionner sans cesse les bicyclettes, les corps, les performances, par tous les moyens possibles, jusqu’à la sortie de route : on est bien dans les années 90.
Les gens ordinaires regardent le Tour de France sans pédaler. Ils devraient pouvoir lire Dustan sans être pédés ni fréquenter les backrooms : élargir le cercle des lecteurs est l’enjeu de cette édition. Il est possible qu’elle paraisse à contretemps. Les années Dustan, dernières pointes de la colère de l’individu, de sa bonté sauvage, de sa générosité non calculée, de ses exploits sous EPO, semblent assez loin.
Extase. Ces trois premiers livres forment un spectacle aux vibrations froides. Ils renseignent sur ce qui eut lieu dans certains endroits, quand le sida conjuguait ses victimes au futur antérieur, et ils le font avec une précision qui reste remarquable. Pourquoi cette précision? Ce qu’écrivait Roland Barthes en 1979 dans sa préface à Tricks de Renaud Camus, cet amer de la littérature homosexuelle, s’adapte à Dustan : «Les pratiques sexuelles sont banales, pauvres, vouées à la répétition, et cette pauvreté est disproportionnée à l’émerveillement du plaisir qu’elles procurent. Or, comme cet émerveillement ne peut être dit (étant de l’ordre de la jouissance), il ne reste plus au langage qu’à figurer, ou mieux encore à chiffrer, à moindres frais, une série d’opérations qui, de toute manière, lui échappent.»
Dustan fait en sorte que cette jouissance échappe le moins possible au langage qu’il dépose. Parfois, par le miracle d’une phrase, il y arrive. Ainsi, une nuit, rentrant chez lui sous ecstasy : «Je mets le CD de la BO de Lost Highway que Tina a eu la bonne idée d’acheter. La 13, Insensatez, d’Antonio Carlos Jobim, en boucle. C’est ça qu’on entend dans la séquence où Balthazar Getty se repose en jogging et en savates dans le jardin de ses parents.» Et voici la phrase magique, qui naît d’un encombrement de détails adolescents pour finir dans une sorte d’extase - et de néant : «Il est sublime de beauté, allongé dans un transat, et puis il se lève et il regarde par-dessus la barrière dans le jardin de ses voisins le ballon en plastique, ou peut-être que c’est une bouée canard, flotter dans la piscine pour enfants vide.» Cette bouée canard en suspension, ce vide final derrière l’enfant triste qu’il fut : jolies trouvailles.
La précision a une autre raison : éviter l’ennui, que Dustan - il le répète souvent - fuit comme la peste. La précision tend un filet qui l’empêche de s’infiltrer, malgré les répétitions. Dans ma chambre, ici, fait écho au prologue de Voyage autour de ma chambre, le classique de Xavier de Maistre, auteur emprisonné : «J’ai entrepris et exécuté un voyage de quarante-deux jours autour de ma chambre. Les observations intéressantes que j’ai faites, et le plaisir continuel que j’ai éprouvé le long du chemin, me faisaient désirer de le rendre public ; la certitude d’être utile m’y a décidé. Mon cœur éprouve une satisfaction inexprimable lorsque je pense au nombre infini de malheureux auxquels j’offre une ressource assurée contre l’ennui, et un adoucissement aux maux qu’ils endurent.»
Il y a une troisième raison à cette précision. Dans ses mémoires (1), Nadejda Mandelstam, la femme du poète russe Ossip Mandelstam, mort au goulag, l’a peut-être donnée : «Le sentiment qu’il est un pécheur constitue la principale richesse de l’homme. Le péché est toujours concret, et le repentir s’exprime par un langage précis, d’une force unique. C’est le langage d’un instant, et il dure éternellement.» Dustan décrit des instants sexuels, pour qu’ils durent éternellement. Il ne se repent de rien, au contraire : il affirme et s’affirme. Mais l’affirmation est précisée par les menaces qui la sculptent : «Si je reste ici je vais mourir. Je vais finir par mettre du sperme dans le cul de tout le monde et par me faire pareil. La vérité, c’est qu’il n’y a plus que ça que j’ai envie de faire. D’ailleurs c’est déjà bien parti. Evidemment je ne pourrai en parler à personne. Je ne pourrai plus rencontrer personne. J’attendrai d’être malade. Ça ne durera sûrement pas longtemps. Alors je me dégoûterai tellement que ce sera enfin le moment de me tuer. Je me suis dit que je n’avais plus qu’à partir.» Comme disait Céline: «Anus Caïn pfoui.»
Animal. Le premier livre est le plus abouti - dans le ton comme dans la construction ; puis, en 1996, on n’avait jamais lu ça comme ça. Dans le second, plus aérien, les personnages sont plus bavards : c’est celui que l’auteur préférait. Le troisième est le plus noir. Vers la fin, Dustan constate : «Techniquement je suis au top. Je suis une machine à plaisir. Je reçois en chaps en cuir, string en cuirs, rangers. J’ai la musique, le matos, les drogues. J’ai le cul parfaitement clean. Je sais tout faire. J’embrasse. Je lèche. Je suce. Je pince. Je tords. J’aspire. Je tends. Je tire. Je pousse. Je caresse. Je claque. Je tiens. J’ouvre. J’écarte. Je vais. Je viens. Je plonge. Je pisse. Je crache. Je bave. Je crache. Il n’y a que jouir dans une capote que je ne sais toujours pas faire. […] Tout est parfaitement mis au point. C’est sans doute pour ça que ça ne marche plus. Ce n’est pas le plaisir qui m’a absorbé jusqu’ici, mais l’apprentissage.» Le livre se clôt sur un rêve de singes. L’animal se plaint à l’auteur des hommes qui l’enculent. Ils sont rapides, maladroits, ils lui font mal : «J’ai ouvert les yeux. Dehors il faisait soleil. Je me suis dit que ce rêve était parfait pour le livre. J’ai commencé à me le raconter pour ne pas l’oublier.»
Dustan est-il un auteur qui fait date, ou qui ne fait que date ? Débarrassé des scories médiatiques de son personnage et de la limaille d’avant-gardistes autoproclamés collée à son image comme à celle d’un mini-Christ, c’est en tout cas, dans ces trois livres, un écrivain : un homme qui monte ses phrases et ses chapitres pour dire exactement ce qu’il veut dire. Quand Dans ma chambre paraît, son éditeur le compare aussitôt à Tricks. Renaud Camus, lui, ironise sur la manière dont on l’enterre au profit de l’héritier, forcément abusif. Par exemple, dans Derniers Jours (Fayard), son journal de 1997 : «Les journaux disent que GD est "le Renaud Camus des années 90". Ce qui me renvoie dans je ne sais quel limbe, et me fait me demander ce qu’il me reste à être. Dans ma chambre et Je sors ce soir sont "les nouveaux Tricks". Dustan lui-même s’en défend, l’air de dire que ses livres sont bien autre chose que cela.» En 2003, débattant avec lui, il le trouve «très petite forme». Enfin, le 10 octobre 2005 : «La télévision a annoncé tout à l’heure, au journal, la mort de Guillaume Dustan, à l’âge de quarante ans. J’ai aussitôt regretté d’avoir noté ici même, le jour de notre dernière rencontre […], qu’il n’avait pas l’air bien vaillant.» Le corps de William Baranès est retrouvé dans son nouvel appartement parisien, cinq jours après sa mort.
Saint. S’est-il suicidé ? Il venait de commencer à écrire un livre sur Andy Warhol, qu’il admirait, et avec qui il pensait y dialoguer de vivant à mort. L’année précédente, il l’avait passée dans la propriété familiale, chez sa mère, qui se demandait chaque matin si elle le retrouverait vivant le soir. Il paraissait aller mieux. L’un de ses derniers SMS se réjouit d’un voyage prévu à Los Angeles. Mais, dans son agenda, il laisse des mots moins optimistes : «Pas assez de glamour. Pas assez de fric. Pas assez de bonne santé.» Ce corps qu’il avait tant mis au travail n’est, dit-on, pas décomposé. Après tout, c’est une propriété du corps des saints. Or Dustan est le nom d’un saint irlandais, choisi comme pseudonyme pour sa bonté. Le choix avait une autre raison : dans les bibliothèques, les livres de Dustan seraient à côté de ceux de Duras - sans nul auteur entre eux. L’auteur de la Maladie de la mort, près de l’auteur de cette danse de mort, tous deux bien vivants.
(1) «Contre tout espoir», Gallimard, «Tel».
GUILLAUME DUSTAN Œuvres 1
Préface et notes de Thomas Clerc
P.O.L, 360 pp., 18€.
Revue singulière
L’Editeur singulier, 144pp., 12€.
Où l’on peut lire les derniers SMS de Guillaume Dustan à son cousin Jean Touitou.
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Moi, cet adolescent brûlant d'amour
LE MONDE DES LIVRES | 12.06.2014 à 10h35 • Mis à jour le 12.06.2014 à 13h08 | Par Jean-Louis Jeannelle
Daniel Cordier. | THIBAULT STIPAL/OPALE
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Women and Empire in Byzantium
Unrivalled Influence:
Judith HerrinHardcover | 2013 | $35.00 / £24.95 | ISBN: 9780691153216
352 pp. | 6 x 9 | SHOPPING CARTeBook | ISBN: 9781400845217 |
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Frédéric Dard, le père de San Antonio et Anais NIN
Dimanche 15 mar. 2015 | 75 min
http://pluzz.francetv.fr/videos/la_galerie_france_5.html
© La galerie France 5 - émission du 15 mars sur San Antonio et Frédéric Dard -
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Kâmasûtra
mars 2015
384 pages, 19 €
ISBN :
978-2-8180-2073-9Continuez l'exploration Taggraph
Kâmasûtra
Exactement comme un cheval fou
Traduction du sanscrit, adaptation et présentation de Frédéric BoyerFrédéric Boyer
Dans une nouvelle traduction originale du sanscrit, voici cet étonnant rendez-vous avec une grammaire du désir, conjuguée à l’idée pratique d’une existence sensuelle, théâtralisée, vécue à coups de formules, de ruses, de syllogismes, de recettes ou de techniques diverses, et de poèmes. L’étude des plaisirs et du sexe est ici un art du bref, de la rapidité et de la récitation. Texte de l’Antiquité de l’Inde, le Kâmasûtra nous plonge aujourd’hui dans la mélancolie d’un monde perdu ou impossible. Celle d’une idéalisation sophistiquée de la comédie de moeurs, d’une trop parfaite écriture...
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Nostalgie de la littérature
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Nostalgie de la littérature
LE MONDE DES LIVRES | 12 mars 2015Le feuilleton. ...Eric Chevillard accompagne Léon-Paul Fargue dans Paris occupé..... Combien sommes-nous à avoir eu pour amis Jarry, Larbaud et Valéry, à avoir reçu des compliments longs comme le bras de Proust, de Max Jacob, de Rilke, de Claudel et d’Artaud, puis fréquenté encore Ravel, Satie,...
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La Villa du Jouir
La Villa du Jouir
Bertrand Leclair
« Un léger voile de brume soulignait le paysage éternel des collines grecques dévalant vers le bleu de la Méditerranée, courant d’oliviers en arbres fruitiers, de parfums en couleurs, cette beauté, la couleur verte si puissante des orangers au printemps, j’ai suivi le mouvement jusqu’à la petite falaise marbrée où un escalier de pierres menait sur le sable, au centre d’une crique protégée de hauts rochers. Je me suis déshabillé, enivré de chaleur, d’odeurs, du son des criquets, je me suis baigné nu, longtemps, voluptueusement, souverain sous le bleu du ciel. »
La Villa du Jouir,p.97Rentrée littéraire 2015
À Berlin, Marc rencontre l’une de ses lectrices, Hannah, belle jeune femme d’une trentaine d’années. Une liaison se noue entre eux, d’un érotisme envoûtant. Mais il lui faut vite admettre qu’il a été manipulé. Hannah avait mission de le séduire pour le compte d’une « princesse » mariée à un richissime oligarque russe.
La curiosité et son attrait pour Hannah l’entraînent à accepter une invitation sur une petite île grecque dont il ne doit connaître ni le nom ni la localisation. Cette princesse y dirige une somptueuse Villa du Jouir, sorte de phalanstère moderne – ou bordel de luxe ? – au centre d’enjeux politiques et économiques internationaux. Les hommes invités y sont initiés au renversement de tous les stéréotypes sexuels dominants, afin de partager une autre dimension du plaisir. Échange véritable ? Autre chemin de l’amour ? Rompant un jour le pacte, Marc décide de quitter la Villa. La princesse l’avait pourtant prévenu : il cherchera à revenir, n’y parviendra pas, se consumera de nostalgie…
Un grand texte érotique, dans la lignée de L’Anglais décrit dans le château fermé, du Roi des fées, du Château de Cène…© C. Leclair
Bertrand Leclair, né à Lille en 1961, est romancier, essayiste, dramaturge. Journaliste, puis critique littéraire (La Quinzaine littéraire, Les Inrockuptibles), il a publié une quinzaine de livres depuis L’Industrie de la consolation (Verticales, 1998) – dont le récit érotique L’Amant Liesse (J’ai Lu, 2011) –, jusqu’au Vertige danois de Paul Gauguin (Actes Sud, 2014) et Le bonhomme Pons (Belfond, coll. Remake, septembre 2014). Il s’installe à Rome en septembre 2014.
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Sur les sentiers de la mémoire
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Sur les sentiers de la mémoire
LE MONDE DES LIVRES | 12 mars 2015Le temps d’un voyage, Michèle Lesbre lit le livre préféré de son père, quelle a mal connu. ...Un récit intime, empreint d’une tendre nostalgie..... La lecture de Chemins tient de la flânerie partagée. Ce sont les chemins buissonniers de la mémoire qu’emprunte Michèle Lesbre dans son seizième livre.
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Mythologie buissonnière
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Mythologie buissonnière
LE MONDE DES LIVRES | 12 mars 2015Pour l’helléniste Claude Calame, les « fables païennes » que nous connaissons sont une invention moderne. ...Il a enquêté pour restituer la singularité de ces récits pluriels et mouvants au désordre fécond..... Publié directement en collection de poche, le nouveau livre de Claude Calame porte un...
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Les enfer sont à l'ouest
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Les enfer sont à l'ouest
LE MONDE DES LIVRES | 12 mars 2015Le soir, nous racontons aux enfants l’histoire d’Hadès, de sa maison et de son royaume, comme si le destin de ce personnage mythique était gravé dans le marbre. Nous ouvrons, par exemple, Les Mythes grecs, d’Anna Milbourne et Louie Stowell, un volume superbement illustré, paru chez Useborne et qui...
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Sur les ailes de Virginia Woolf
Virginia Woolf
Des phrases ailées
et autres essais29 essais choisis, présentés et traduits par Cécile Wajsbrot
Format : 117 x 170
264 pages • 15 eurosISBN : 978-2-35873-080-8
Parution le 19 mars 2015 -
GERARD GEORGES « Le poète de Bellevue » (Presses de la Cité)
ILS SONT VENUS CHEZ NOUS
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L'Odyssée ou le "miracle grec" - n°1
L'Odyssée ou le "miracle grec" - n°1
Figaro Collections
Le Figaro a le plaisir de vous présenter une nouvelle collection exceptionnelle, écrite et racontée par Luc Ferry dédiée à la mythologie et la philosophie.
Chaque volume comprend un CD audio d’une heure (la conférence de Luc Ferry) et un ouvrage de 96 pages.
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Présentation
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Orthographe : un dessin vaut 1000 mots !
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Les Couples mythiques de l'art
Les Couples mythiques de l'art
29.00 € TTC
Alain Vircondelet - 12 octobre 2011
Derrière la figure romantique de l’artiste solitaire et incompris se cache souvent un double, une muse…
Cet ouvrage nous fait entrer dans l’intimité des couples créateurs, qui ont fait l’histoire de l’art. Ces couples discrets, ces muses et modèles que l’on devine derrière un chef-d’œuvre, ces couples torrides confondant passion amoureuse et passion pour l’art…
Informations sur le livre: 216 pages - 19,5 x 27 cm
EAN : 9782842788551
Reliure : ReliéL'auteur
Universitaire et docteur en histoire de l'art, Alain Vircondelet, a publié de nombreuses biographies d'écrivains dont C'étaient Antoine et Consuelo de Saint-Exupéry (Fayard, 2009) et Albert Camus, fils d'Alger (Fayard, 2010), unanimement saluées par la critique. Il est également l'auteur de livres d'art consacrés à Venise, à son ami et peintre Balthus, et a contribué à faire sortir de l'ombre l'un des plus grands peintres naïfs, Séraphine de Senlis (Séraphine : de la peinture à la folie, Albin Michel, 2008). -
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A lire
CULTURE
Phil Klay couche sur papier ses réflexions de « marine » américainÉcrivain, vétéran, il est l'auteur d'un recueil de nouvelles sur la guerre en Irak pour lequel il a obtenu aux États-Unis le prestigieux National Book Award en 2014.
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A lire
Sélection du 3 Mars 2015
L'eau à la bouche
Auteur(s) : José Manuel Fajardo Il est cuisinier dans un cabaret-restaurant à Paris, elle y est chanteuse et danseuse. Il est espagnol et fils de communiste, elle est roumaine et son père est persécuté par Ceausescu. Tout les oppose, surtout dans cette période difficile qui suit la mort de Franco. Mais aujourd'hui ils peuvent enfin s'aimer. Tout au long d'une nuit, il reconstitue son histoire de marin devenu cuisinier, à...
Editeur : Points
Date de parution : 19 Février 2015
Catégorie : Littérature hispanique
Voir le livre » -
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Polars à lire
Marée d'équinoxe
Auteur(s) : Rolf Borjlind, Cilla Borjlind Olivia Rönning, élève à l'école de police de Stockholm, a choisi, pour son mémoire de fin d'études, de plancher sur un cold case vieux de plus de vingt ans : le meurtre atroce d'une inconnue enterrée vive sur une plage de l'île de Nordkoster un soir de marée d'équinoxe. Seule la tête dépassait... Première difficulté : le policier qui enquêtait alors a pris sa retraite, puis il a...
Editeur : Seuil
Date de parution : 27 Février 2014
Catégorie : Policier et Suspense -
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J'ai terminé hier soir:dans ma bibliothèque/presse/art:Dossier de l'Art n° 226
Dossier de l'Art n° 226
LES TRÉSORS DU MUSÉE NATIONAL DE LA RENAISSANCEN° 226 - fevrier 2015 - 9,50 €
ISSN : 1161-3122
Description du numéro
Le château d’Écouen, construit dans les années 1540 par le connétable Anne de Montmorency, figure majeure de la cour de France, sert aujourd’hui d’écrin au musée national de la Renaissance. Des meubles à l’orfèvrerie en passant par les vitraux, les armes et la sculpture, le château abrite des pièces exceptionnelles, reflets d’une époque, de son histoire et surtout de l’incroyable dextérité de ses artistes.
Articles
- Préface. Écouen un château pour découvrir la Renaissance
- Écouen et l’architecture de la Renaissance
- Chronologie
- Meubles et panneaux de bois
- Tapisseries et cuirs
- La salle des tissus
- Vitraux
- Les vitraux du château
- Arts du feu
- Verreries européennes
- Orfèvrerie
- Bijoux et parures
- Arts du métal
- Le temps et l’espace de la Renaissance
- Armes et armures
- Sculptures
- Les portraits en cire
Actualités
- Itinéraire. Écouen "hors les murs"
- Une page d'histoire de l'art. La Cène de Léonard de Vinci et ses copies
- D'une collection l'autre. Dialogues croisés avec les trésors d’Écouen
- L'art hors des musées. Dans l’ombre du château des Montmorency, l’église Saint-Acceul d’Écouen
- Une collection à la une. Limoges, capitale de l’émail
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J'ai craqué hier pour:Hors-série : Les bas-fonds du Baroque
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