27 octobre 2014 à 11h10 / Anne Lessard / commentaires Lumière morte Les fans de Michael Connelly retrouveront avec plaisir un Harry Bosch vieilli et mature, qui, ici, joue solo. Lassé des turpitudes d'un Los Angeles Police Department, Harry abandonne badge, arme et Ford Crown victoria pour une licence photocopiée de détective privé. Mais la même exigence de vérité et de justice l'habite. Ses vieux démons aussi. Au plus profond des ténèbres, Harry cherche toujours les lumières mortes, ces lueurs qui le poursuivaient dans les tunnels creusés par les Vietcongs. Angella, morte le jour de ses 24 ans, est l'une d'elles. Son dossier ne l'a pas quitté. L'enquête le mène dans les méandres d'une Amérique dont la soif de liberté se heurte aux obsessions antiterroristes de l'époque. Tout et tout le monde se liguent pour contrer l'enquête mais bien malin celui qui croit pouvoir stopper un privé aussi talentueux. 340 pages plus tard, les morts sont toujours bien morts mais Harry, lui, bien vivant. Une valeur sûre.
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