Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Autour du Pô
A l'amorce de son dernier tiers, le Pô prend des airs de Mississipi évoquant un «sud d'avant la guerre de Sécession». (Photo Slack12. Flickr)
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A l'amorce de son dernier tiers, le Pô prend des airs de Mississipi évoquant un «sud d'avant la guerre de Sécession». (Photo Slack12. Flickr)
Lors d’une visite à son frère Xavier, hospitalisé en psychiatrie, le commandant Lanester est le témoin d’un brutal homicide, immédiatement suivi d’un suicide. Chargée de l’enquête, son équipe est intriguée par la personnalité atypique du meurtrier présumé, un infirmier connu pour son empathie et son professionnalisme. Comment en est-il arrivé à agresser un patient ? Lorsqu’on découvre qu’il a agi sous l’emprise de puissants psychotropes, l’enquête s’oriente vers le Dr Raynaud, qui mène des recherches pour le compte d’un laboratoire pharmaceutique. Mais il faut se garder des évidences car, dans cet établissement aux mains de puissantes dynasties médicales, nul ne sait qui manipule qui. Grâce à Élisabeth Dassonville, la captivante archiviste, Éric Lanester pénètre peu à peu la logique de l’hôpital. En véritable gardienne du temple, elle lui fait découvrir le personnage fascinant de Théophobe Le Diaoul, le poète de l’aliénation qui a donné son nom à l’établissement. Mais en quoi les vers de ce vieil illuminé peuvent-ils éclairer cette enquête qui ne cesse de rebondir ?
LE MONDE DES LIVRES | 03.04.2014 à 12h36 | Par Roger-Pol Droit
Sergio Aquindo | Sergio Aquindo
Mallarmé, en son temps, eut cette triste formule : « Les langues imparfaites en cela que plusieurs. » C’est exactement l’inverse qu’il faut dire. Car la multiplicité des langues, leur disparité, leurs dissemblances, constituent la perfection du monde humain, qui consiste à n’être ni uniforme ni uniformisable.
LE MONDE DES LIVRES | 03.04.2014 à 12h21 | Par Christine Lecerf
Dans les Alpes autrichiennes. | DR
Né en 1839 dans un village reculé des Alpes autrichiennes, Franz Michael Felder était considéré en son temps comme un véritable phénomène. Une fois les bêtes nourries et le bois rentré, s’il lui restait encore du papier, ce paysan autodidacte s’attelait à l’écriture. Maniant aussi bien la fourche à fumier que la langue de Goethe, celui qu’on appelait « l’écrivain paysan de Schoppernau » fut l’auteur de deux romans, Sonderlinge (« Des gens bizarres », 1867) et Reich und Arm (« Riche et pauvre », 1868). Il n’accéda toutefois à une véritable reconnaissance qu’avec Scènes de ma vie, son autobiographie publiée à titre posthume en 1904.
LE MONDE DES LIVRES | 03.04.2014 à 13h02 • Mis à jour le 03.04.2014 à 15h33 | Par Macha Séry
Sur une plage de Tel-Aviv. | AP/Oded Balilty
Dominé par les Anglo-Américains, le genre policier s’est largement mondialisé depuis quinze ans. Au point que n’importe quel amateur de polars est capable aujourd’hui de citer un ou deux noms d’auteurs à succès, qu’ils soient italiens, norvégiens, suédois, espagnols, écossais… Concernant Israël, jusqu’à présent, c’était moins simple. Si cet Etat de 8 millions d’habitants a réussi à exporter ses séries télé – telles « Hatufim », adapté aux Etats-Unis sous le titre « Homeland », ou « Betipul » (« En analyse » en V.F.) –, la mort en 2005 de Batya Gour, la « P. D. James israélienne », avait laissé les lecteurs étrangers orphelins. Qui connaît par exemple le roi du thriller Ram Oren, dont un seul roman a été traduit en français ?
Gaspard-Marie Janvier (à gauche) et Xavier Patier dans l'église Saint-Étienne-du-Mont, à Paris où repose Blaise Pascal. Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro
INTERVIEW - Janséniste, l'auteur des Penséeset des Provinciales était-il hérétique ? Les écrivains Xavier Patier et Gaspard-Marie Janvier débattent.
Dans Une faiblesse de Carlotta Delmont, Fanny Chiarello met en scène la cantatrice américaine qui, triomphant dans l'opéra Norma, disparaît mystérieusement.
"Je trace d’abord sur la surface à peindre un quadrilatère […] qui est pour moi une fenêtre ouverte par laquelle on puisse regarder l’histoire."
(L. B. Alberti, De pictura)
LE MONDE | 19.10.2013 à 12h08 • Mis à jour le 19.10.2013 à 19h03 | Par Claire Guillot
Couverture du livre "Jadis et Daguerre", d'Erwin Blumenfeld. | EDITIONS TEXTUEL