Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
A lire - Page 92
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Mille jours en Toscane
A Thousand Days in Toscany]
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Marie-Pierre Bay et Nicolas Castelnau-Bay
Collection Folio (n° 5575), GallimardParution : 07-05-2013 -
Voyages (dans le sud de l'Amérique du Nord)
William Bartram
collection Biophilia n°5 | Corti, février 13
édition naturaliste établie par Fabienne Raphoz | Illustrations en couleurWilliam Bartram (1739-1823) fut et reste l’un des premiers et l’un des plus grands naturalistes américains. Sa renommée, toujours immense aux États-Unis, il la doit à ses Voyages (1775-1778) qui demeurent l’un des livres les plus étonnants du 18 ème siècle (il fut traduit en France au moment de la Révolution).
William Bartram, sans le savoir, est un précurseur, car ses Voyages constituent un témoignage de première main sur des régions encore inexplorées du Nouveau-Monde (les deux Caroline, la Georgie et la Floride du Nord). Son apport sera décisif pour certaines disciplines (géographie, histoire naturelle, anthropologie, ornithologie, botanique). Ses descriptions précises, subtiles de la nature, des paysages, des Indiens, de la flore, des animaux, du vivant en général, anticiperont une nouvelle façon de voir et de parler du monde. S’il est surtout connu en Europe pour avoir inspiré Chateaubriand et les romantiques anglais (Wordsworth et Coleridge, notamment), son œuvre aura une influence non négligeable sur les écrivains américains de la nature, Emerson, Thoreau, etc.
William Bartram est aussi un visionnaire, car bien avant que les idées de Darwin aient conquis les esprits, il a l’intuition que l’observation du monde permet de l’appréhender et de donner à chaque chose sa place dans le cycle de la vie, d’où son respect des Indiens, sa condamnation de l’esclavage, son amour de la nature et sa défense des animaux.
Pour toutes ces raisons, la collection Biophilia accueille la première édition naturaliste des Voyages de Bartram dans la traduction d’époque remaniée. Elle comprend en outre un cahier en couleur de ses dessins et des photos prises sur le terrain de quelques paysages typiquement bartramiens d’aujourd’hui.
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Le Nom de Lyon
Plus de trente ans après la parution de son premier livre chez Christian Bourgois, Gilbert Vaudey donne à Lyon, qu’il n’a de son propre aveu guère quitté, le texte qui, à la suite de Pessoa pour Lisbonne et de Julien Gracq pour Nantes, pourrait installer cette cité dans le panthéon de la littérature.Faisant œuvre d’archiviste, de flâneur, et tout en se racontant, il n’oublie pas d’émailler son récit de nombreuses échappées littéraires de Charles Dickens à Bernard Siméone. Toujours mesuré dans ses exercices d’admiration, comme dans ses regrets ou ses déceptions, il respecte en cela une certaine tradition lyonnaise. Point n’est besoin de plus d’une page pour décrire la singularité de cette ville qui s’affadit dans la doxa commune à toutes les « métropoles » aujourd’hui : « ...une ville rabattue, d’ailleurs sans imagination, sur le loisir, de plus en plus déconnectée de l’économie et à peu près privée de dimension politique. » Plus de 300 pages, et tant de siècles d’une histoire singulière, pour en arriver là…
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Un verger au Pakistan
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Edgar Hilsenrath
Né en Allemagne en 1926, Edgar Hilsenrath a survécu au ghetto durant la guerre, avant de partir pour Israël, puis pour New York (dur le même bateau que Rita Hayworth). Toute son oeuvre s’inspire de cette expérience, mais sur un mode burlesque, quasi rabelaisien.
Longtemps refusé par les éditeurs allemands, qui craignent les réactions à son approche, très crue, de la Shoah, il est d’abord publié aux États-Unis, où ses livres sont des best-sellers. Il écrit la nuit, dans des cafétérias juives sordides, et vit le jour de petits boulots. Ce n’est qu’à son retour en Allemagne, en 1975, qu’un éditeur relève le gant. -
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Mots d’amour mis en scène
1 janvier 2014 à 17:06Fin connaisseur de Denis Diderot, le metteur en scène Dominique Lurcel a créé en novembre Comme si j’étais à côté de vous… lettres à Sophie Volland. Il s’agit du récit d’une longue correspondance qu’entretint l’écrivain et philosophe avec l’épistolière, le premier étant marié et la seconde, rencontrée en 1755, vivant sous la surveillance stricte de sa mère. Cette liaison tourmentée étalée sur près de trente ans tient en plus de 700 pages et 189 lettres, mais uniquement de Diderot, puisque aucune trace littéraire (ni portrait) ne subsiste de sa chère et tendre.
Sur scène ...
http://www.liberation.fr/culture/2014/01/01/mots-d-amour-mis-en-scene_970045
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Catégories : A lire, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE
Vous n'aurez pas le dernier mot !
Petite anthologie désinvolte des plus belles repartiesde Jean Piat, Patrick Wajsman
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La Vierge en bleu
La Vierge en bleu
[The Virgin Blue]Trad. de l'anglais (États-Unis) par Marie-Odile Fortier-Masek
Collection Quai Voltaire, La Table RondeParution : 05-11-2004 -
Tour du monde des lieux maudits
et 25 octobre 2013 à 09:47Le "Piquet-Monségur", en Ariège, près du château où périrent brûlés plus de 200 Cathares en 1244... Les autres photos ont également été prises sur le site. (Photo jacme31 )
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Mapplethorpe : les amants innocents
Véritable poétesse des temps modernes, Patti Smith quitte le cocon familial chicagoan à l’âge de 21 ans et fait ses débuts dans la ville qu’elle considère comme celle de tous les possibles : New York. Bien avant de connaître le faste et la célébrité, elle lutte pour joindre les deux bouts et enchaîne les petits boulots alimentaires pour financer ses rêves de création. Dès son plus jeune âge, elle s’imagine “comme Frida avec Diego, à la fois muse et créatrice. [Elle] rêvait de rencontrer un artiste pour l’aimer, le soutenir et travailler à ses côtés”. Avant de devenir l’artiste qu’elle est aujourd’hui, c’est ce rêve de petite fille qu’elle a vu être exaucé.
“Outtakes from Patti Smith / Robert Mapplethorpe session” par Norman Seeff -
40 ans de Paris / Alphonse Daudet
On connaît tous l’œuvre d’Alphonse Daudet (1840-1897) : Les lettres de mon moulin, Le Petit Chose, Tartarin de Tarascon, Les contes du lundi… On a eu une image mièvre et scolaire de cet écrivain provençal dont l’œuvre de mémorialiste reste encore à ce jour largement méconnue. Alphonse Daudet fut un témoin privilégié du XIXe siècle et du Second Empire. Après une jeunesse mouvementée, cet enfant de Nîmes travailla entre 1861 et 1865 au cabinet du duc de Morny, le plus haut personnage de l’Empire, après Napoléon III. Aussi ces Mémoires se lisent-ils comme une feuille de température politique et artistique sur le Second Empire, la Commune et le début de la IIIe République. Car Daudet fut avant tout un portraitiste de premier ordre. Il décrit aussi bien la bohème de Murger que les personnages politiques de premier plan comme Gambetta ou Henri Rochefort. Mais c’est aussi toute l’effervescence de la vie littéraire — des frères Goncourt — en passant par Tourgueniev, que croque l’écrivain dans un style vif et mordant. Dans ses Mémoires d’une sombre beauté, il n’oublie pas non plus d’évoquer la genèse et l’histoire de ses livres (Tartarin de Tarascon, Le Petit Chose, etc.). Voici le livre qui rendra toute sa place à Daudet dans le panthéon des écrivains du XIXe siècle. -
"Mademoiselle dite Coco" de Madeleine Mansiet-Berthaud chez Ed. De Borée (Riom, France)
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"Le secret du docteur Barry" de Sylvie Ouellette chez Ed. De Borée (Riom, France)
Publié le 1 octobre 2013.Le secret du docteur Barry Le choix des libraires
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Zone de Tir Libre
C.J. BOX
Traduction (américain) : Aline Weill
Edition originale : Seuil Policiers - Octobre 2009
Rééditions :
Dernière édition poche : Seuil / Points Policier - Octobre 2010
Autres éditions :- Genre :
Polar politique
Polar rural - Thème abordé :
- Personnages :
Détective amateur - Lieu :
Etats Unis - Époque :
Années 2000 - Style :
- Poids du roman :
250 à 400 pages
- Genre :
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Histoires de champagne par Sébastien Lapaque
Publié le 17/12/2013 par Le Figaro VinPhoto : Leif Carlsson
En savoir plus : http://avis-vin.lefigaro.fr/vins-fetes/o109955-histoires-de-champagne-par-sebastien-lapaque#ixzz2nv34TJ5dAnselme Selosse au pays du Soleil-Levant"
Les lecteurs des Gouttes de Dieu, le manga mondialement connu que Tadashi Agi (scénario) et Shu Okimoto (dessins) ont consacré au monde du vin, attendaient naturellement une cuvée de champagne parmi les treize "apôtres" de la bande dessinée japonaise en 37 tomes dont 30 volumes ont paru et 1 million d'exemplaires ont été vendus en France par les éditions Glénat à ce jour. Rappelons le principe de la série : le jeune Shizuku Kanzaki, en compétition avec l'oenologue Issei Tomine, doit découvrir en moins d'un an les douze vins décrits par son père comme étant les douze meilleurs du monde dans son testament. Au fil d'aventures oenologiques et sentimentales mouvementées, Shizuku a ainsi la révélation de douze "apôtres", auxquels son père a joint in fine un treizième et dernier flacon, le vin idéal. Ceux qui connaissent ce manga savent que ses scénaristes (sous le nom de Tadashi Agi se cachent en fait un frère et une soeur) ont le don de faire alterner les bouteilles de grandes maisons et les vins d'artisans-vignerons. Le champagne apparaît tome 12 avec un Krug rosé millésime 1983 ; tome 13, on passe aux découvertes avec un blanc de noirs de chez René Jolly, un brut Les vignes de Vrigny de chez Egly-Ouriet et un blanc de blancs brut de chez Marc Hebrart ; et tome 15 aux choses sérieuses avec une bouteille de champagne Jacques-Selosse millésime 1996 qui apparaît en couverture... 1996, dites-vous ?
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Histoires de champagne par Jim Nisbet
Publié le 16/12/2013 par Le Figaro VinPhoto : Leif Carlsson
En savoir plus : http://avis-vin.lefigaro.fr/vins-fetes/o109954-histoires-de-champagne-par-jim-nisbet#ixzz2nv1x7Psv"Des coupes et des femmes"
Je suis charpentier depuis cinquante et un ans, pour être précis, et j'ai travaillé pour toutes sortes de gens. À mes débuts, je comptais parmi mes clientes nombre de femmes célibataires. En guise de règlement, rémunération, récompense, rémunération, pourboire, elles... je vous laisse deviner et je m'envolerai loin du sujet en ayant recours à la technique rhétorique de la prétérition pour reprendre le mot du poète américain Ed Sanders. Aujourd'hui, ce sont des femmes plus âgées, toutes intéressantes, imbues de sagesse, et ayant besoin que quelqu'un fasse ce qu'elles refusent ou sont incapables de faire elles-mêmes. Presque toutes propriétaires, elles ne tolèrent pas la présence d'abrutis ou d'artisans incompétents. Elles en ont épousé assez pour être capables de les identifier au premier coup d'oeil. Mais depuis peu, je sens un changement radical lorsqu'il m'arrive de lever les yeux de mon ouvrage, celui que je répète pour la millième fois. Force est de constater que les choses ne sont plus pareilles
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Mireille Havet, Journal 1924-1927, éditions Claire Paulhan, 2008
«Une maison ! Depuis mon enfance, je la cherche. Celle-ci avait touché mon cœur comme un visage. Je savais toute sa beauté. Je devinais les saisons, la lune, les odeurs, le calme ! Ah ! le calme. J’aurais pu comme autrefois lire près des fenêtres, respirer les rosiers, m’endormir, et même m’éveiller ! sans peine. C’était un rêve de poète.Il n'aurait jamais dû exister.»
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OSCAR WILDE ET LE MYSTÈRE DE READING
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LE CIMETIÈRE DES HIRONDELLES
Je l'ai tué parce qu'il m'avait tué... C'est l'unique réponse qu'obtient le commissaire Mallock lorsqu'il interroge Manuel Gemoni, homme honnête et sans histoire, parti un matin à l'autre bout du monde pour assassiner un vieillard qu'il ne connaissait même pas.
Que s'est-il passé dans la tête ou dans la vie de ce jeune papa, professeur d'université, étranger à toute forme de violence ? À quoi bon, pour Amédée Mallock, persister à mener cette enquête alors même que l'on sait avec certitude que Manuel est coupable ? Et comment parvenir à l'impossible : l'innocenter ?
Aux confins du possible, entre l'humidité hostile d'une jungle tropicale et un Paris englouti sous la neige, on retrouve dans Le Cimetière des hirondelles Amédée Mallock, commissaire visionnaire qui, bien que misanthrope, n'a jamais cessé de lutter contre l'iniquité foudroyante du monde...http://www.fleuvenoir.fr/site/le_cimetiere_des_hirondelles_&104&9782265097469.html?RECHA=mallock -
Le libraire de Kaboul
Asne Seierstad a vécu le printemps qui suivit la défaite des talibans chez Sultan Khan, libraire à Kaboul. Elle nous fait partager, dans ce récit très vivant et toujours respectueux, la vie quotidienne des épouses, enfants, frères et soeurs d'une famille où chaque destin est riche en émotion et dont le chef incontestable est Sultan, l'amoureux des livres. A travers cette chronique saisissante, c'est un Afghanistan aux mille facettes que l'on découvre, un pays en ruine et en pleine renaissance où un peuple tente timidement de se défaire du passé dans l'espoir d'une vie meilleure.
http://evene.lefigaro.fr/livres/livre/asne-seierstad-le-libraire-de-kaboul-12002.php
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Fugue vénitienne
Trompée par son mari, tyrannisée par ses enfants en pleine crise d'adolescence, Clarisse craque ! Finies l'épouse idéale et la mère parfaite, Clarisse part à la reconquête de sa vie. Malgré les conseils de son entourage, elle est bien décidée à ne plus fermer les yeux. De rencontres fortuites en voyages impromptus, retrouver sa liberté ne se fait pas sans heurts ni désillusions. C'est alors qu'en solitaire, elle se décide pour une escapade vénitienne... Et si la magie de la ville des amoureux pouvait tout changer ?
http://evene.lefigaro.fr/livres/livre/marie-claude-gay-fugue-venitienne-1872651.php
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Catégories : A lire, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Les polars
A paraître
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Catégories : A lire, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE
Sur ma table de chevet: Lady Hunt
Laura Kern est hantée par un rêve, le rêve d’une maison qui l’obsède, l’attire autant qu’elle la terrifie. En plus d’envahir ses nuits, de flouter ses jours, le rêve porte une menace : se peut-il qu’il soit le premier symptôme du mal étrange et fatal qui frappa son père, l’héritage d’une malédiction familiale auquel elle n’échappera pas ?