Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
A lire - Page 96
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Catégories : A lire, Chagall Marc, Ma bibliothèqueC'était plein à craquer, des maçons, des peintres en salopettes prenaient le pousse-café au comptoir où nous attendions dur se libère une table. Le menu était affiché à la craie sur un des miroirs, ce jour-là c'était une blanquette de veau. Papa portait une veste en velours et un béret serré comme celui d'Auguste avec bien évidemment une chemise à carreaux. Un ne dépareillait pas du tout dans le restaurant où, très vite, on avait trouvé à s'asseoir. Les deux ouvriers à la table à côté ont regardé les mains de Papa, tachées de couleurs diverses, ces mains dont il disait souvent qu'elles étaient imprégnées jusqu'à l'os. Il avait alors plus de soixante-dix ans, mais avec son allure énergique et l'impression de puissance qui émanait de lui, il pouvait très bien passer pour un peintre en bâtiment. Vous avez un chantier dans le coin ? demanda l'un d'eux. Je refais un plafond à l'Opéra, répondit mon père, attaquant son œuf dur mayonnaise. David McNeil puise dans sa mémoire des souvenirs colorés, comme ces galets peints qu'avec son père, Marc Chagall, ils jetaient dans la mer pour le plaisir des méduses. --Ce texte fait référence à l'édition Broché . alors que j'ai pris l'édition de poche
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Dossier de l'Art hors-série n° 21
http://www.dossier-art.com/numero-21/normandie-impressionniste.3789.php
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Catégories : A lire, Les polars
Le linguiste, le comptable et l’hurluberlu
1 mai 2013 à 19:06
LibérationLe linguiste était presque parfait (paru aux Etats-Unis en 1980 sous le titre Double Negative), de David Carkeet, né en Californie en 1946, et le Temps, le temps, de Martin Suter, né à Zurich en 1948, sont deux romans policiers qui, malgré leur humour, finissent par créer une angoisse originale chez le lecteur heureux de tourner les pages à toute vitesse : que, à force d’être dévorées, ces pages se fassent soudain tellement rares qu’il redoute de ne pas voir l’énigme résolue dans les règles (mais si). Tous deux aussi accordent une place très importante aux relations de travail, tirant presque à la satire dans la description du monde social. Le héros de Martin Suter est comptable et n’a guère d’admiration pour ses supérieurs ni ses simples collègues (il a demandé à l’un d’eux de «lui ficher la paix avec son humour de merde») dont il décrypte les petits jeux de pouvoir avec une clairvoyance réjouissante.
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Catégories : A lire
Rideau ! de Ludovic Zékian
Enfant, je suis le fils du magasin vert…
Combien de fois cette fichue expression a résonné ! Elle émane de mes professeurs comme des parents de mes camarades de classe. Je souris et prends bien garde de maintenir mes lèvres closes, de n’en laisser échapper aucun son.
Ne pas répondre.
Surtout ne pas répondre.Originaire de province, issu « de la race des fils de commerçants. De petits commerçants. », le narrateur est confronté à son passé lorsque la maison de la presse-librairie familiale dans laquelle il a grandi va fermer. Cet événement qui lui paraît tout d’abord dans l’ordre des choses le conduit à accompagner sa mère, prise au piège de bouleversements aussi brusques qu’inéluctables. Peut-il l’aider quand les commerces de proximité et les librairies sont chassés des centres-villes ? Qui remplacera les discussions avec les habitués du petit matin, les coups de cœur et les vitrines ? Le rideau métallique va tomber. Entre silences et non-dits, entre délicatesse et questionnement, Rideau !, hommage à la librairie traditionnelle et à tous ceux qui la défendent, témoigne de ces vies que l’on affirme minuscules et des liens sociaux quotidiens qui se tissent dans les rayons.
http://www.editionsphebus.fr/rideau--ludovic-zekian-9782752908223
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Catégories : A lire, CELLES QUE J'AIME, Des femmes comme je les aime
Retour au pays natal
Sabine Wespieser Éditeur 476 P , 25,00 -
Catégories : A lire
Psychanalyse des arts de l'image
Avec ce colloque, tenu dans une époque où la psychanalyse continuait en France à jeter tous ses feux, des psychanalystes, des artistes, des critiques ont pris la parole et se sont confrontés sur certaines des questions majeures qui se posent quant à ce que la psychanalyse peut dire sur les arts, et, en particulier, sur les arts de l’image.
Dans la présente période, où l’art semble multiplier ses énigmes et où la psychanalyse est diversement battue en brèche, ce livre, à cause de la qualité des propos tenus, conserve une actualité entière. -
Georges Perec, Le ″Condottière″
C'est à la réalisation d'un faux Condottière, le célèbre tableau du Louvre, peint par Antonello da Messina en 1475, que s'est voué depuis des mois le héros de ce livre. Gaspard Winckler est un peintre faussaire. Maître de ses techniques, il n'est pourtant qu'un simple exécutant d'un commanditaire, Anatole Madera. Comme dans un bon polar, dès la première page du livre, Winckler assassine Madera. -
Olivier Barrot reçoit Samuel Brussell pour le livre
Le narrateur, amoureux de l'Italie, revient à Venise pour y passer quelques mois dans la pension où il vécut neuf ans plus tôt. Jour après jour, au détour des calli et des Fondamenta qu'il arpente d'un sestiere à l'autre, son passé ressurgit et, avec lui, celui de l'Italie et de l'Europe. Métronome : mouvement de balancier entre passé et présent, Est et Ouest, clair-obscur de l'Ancien Règne et du Nouvel Ordre.
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Catégories : A lire
Oublier Marquise
1708. Mariée à Armand de Belle-Isle dont elle a deux enfants, Marquise rêve de devenir un peintre reconnu. Au cours d’une réception, elle tombe amoureuse d’un jeune artiste surdoué, fragile et irrésistible, Antoine Watteau. Ils s’aimeront àla folie. Il l’initiera aux fêtes galantes ; elle l’admirera et l’accompagnera jusqu’à sa mort prématurée, à trente-sept ans.
Bâtarde secrète de Louis XIV, Marquise charmera le vieux roi : il la légitimera dans son testament. Devenu régent, le duc d’Orléans qui abusa d’elle, trahira les dernières volontés du monarque. Elle n’aura de cesse, dès lors, de se venger, ira jusqu’à conspirer avec la duchesse du Maine et une bande d’aventuriers. Complots, enlèvements, jeux de masques, elle ne reculera devant rien.
Un roman illuminé par l’amour et le génie de Watteau.
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Catégories : A lire, Des poèmes
Howl et autres poèmes
Edition bilingue français-anglaisde Allen Ginsberg
City Lights Books publia la version originale de 'Howl et autres poèmes' de Allen Ginsberg à l'automne 1956. A la suite de cette publication, le recueil fut saisi par les services de douane américains et la police de San Francisco, puis fit l'objet d'un long procès au cours duquel un certain nombre de poètes et de professeurs témoignèrent devant la Cour que ce livre n'était pas obscène. Des centaines de milliers d'exemplaires ont été vendus depuis, et la présente édition contient le texte intégral, exactement conforme au manuscrit original.
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Catégories : A lire
Lipovetsky, l'enchanteur du capitalisme
- Par Charles Jaigu
- Publiéle 10/04/2013 à 19:18
L'ESTHÉTISATION DU MONDE, VIVRE À L'ÂGE DU CAPITALISME ARTISTE Gilles Lipovetsky et Jean Serroy, Éditions Gallimard, 436 p., 50 €.
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Catégories : A lire
Quand la justice crée l'insécurité
- Date de Parution : 10/04/2013
- Collection : Documents
- Code ISBN / EAN : 9782213677163 / hachette : 3643194
- Format (135 x 215)
- Nombre de pages : 306
Des jeunes essaient de tuer des policiers à coups de marteau et sortent libres du tribunal. Des violeurs en série sont libérés sans précaution et récidivent dans la foulée. Des multirécidivistes accumulent les sanctions symboliques avec un sentiment d’impunité. Des victimes terrorisées doivent déménager à la suite de jugements qui autorisent leur agresseur à revenir vivre à proximité. Face à un ministère de la Justice qui ne croit plus à l’utilité de la prison, ce livre choc démonte les illusions d’une pensée dominante qui s’évertue à nier la réalité des faits et des chiffres. Quand l'insécurité éclate, la question n'est plus : « Que fait la police ? », mais ; « Que fait la justice ? » Grâce à un travail en profondeur avec tous les acteurs concernés (juges, avocats, psychiatres, policiers, victimes, responsables politiques) et à une riche documentation, Xavier Bébin nous livre ici un texte vif et courageux qui analyse les dérives de notre Justice et propose des solutions concrètes pour un système pénal crédible et efficace.
Diplômé de Sciences Po, juriste, criminologue et secrétaire général de l’Institut pour la Justice, Xavier Bébin intervient régulièrement dans les médias. Il est l’auteur de Pourquoi punir (2007).
« Le grand livre qu’attendaient tous ceux que la Justice passionne », Philippe Bilger, ancien avocat général à la cour d’appel de Paris.
http://www.fayard.fr/livre/fayard-481167-Quand-la-justice-cree-l-insecurite-hachette.html
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Catégories : A lire
De la "Génération pigeons" à la "Génération champions" : lettre ouverte à Jean-David Chamborédon
Le Point.fr - Publié le22/04/2013 à 10:59- Modifié le22/04/2013 à 11:26
Patrick Robin recommande d'urgence la lecture du livre d'Olivier Jay et de Jean-David Chamborédon, qui réconcilie les Français avec leurs entrepreneurs.
Par Patrick Robin -
Catégories : A lire, La télévision
Que deviennent les « pigeons » entrepreneurs ?
Émission du 26/04/2013
Voir la vidéo:
http://www.france5.fr/emissions/c-a-dire/diffusions/26-04-2013_54193
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Catégories : A lire
Instruire en famille
« Instruire en famille, quelle drôle d’idée ! Et d’abord, est-ce bien légal ? Et la socialisation de votre enfant, vous y avez pensé ? Et l’acquisition des compétences de base ? Et qui va donner les cours de langues étrangères ? Professeur, c’est un métier, tout de même ! » C’est pour répondre à toutes ces questions et à bien d’autres que Charlotte Dien a voulu écrire ce livre. Elle nous propose un récit sensible et personnel, qui retrace de façon lucide et honnête cette expérience « hors-norme ».
Mais elle propose aussi aux parents qui s’interrogent sur le fonctionnement de notre système éducatif une véritable alternative, en ne négligeant aucun des aspects du sujet. Après un premier chapitre sur la législation en vigueur, l’auteur balaye les différentes raisons qui peuvent entraîner les familles vers ce choix éducatif, puis elle aborde la question de la socialisation. Elle épingle au passage les idées toutes faites et rappelle que l’apprentissage est naturel.
Elle décrit les différentes possibilités d’organisation et évoque les associations qui regroupent les familles « non sco ». Et puisqu’il y a une vie après l’instruction en famille, elle évoque dans un dernier chapitre l’avenir professionnel et social de ces « enfants libres », dont quelques-uns sont célèbres… Enfin, des pages pratiques en fin d’ouvrage, avec notamment des adresses et des sites Internet, offrent de nombreuses ressources à qui serait tenté par une telle démarche. -
Oumma : un grand reporter au Moyent-Orient
Alfred de Montesquiou
Date de parution 04/04/2013
Essais (H.C.)
« Des présidents de la République aux bergers nomades, du Maroc au Pakistan, des zones de guerre les plus féroces aux scènes de liesse les plus folles, j’ai eu la chance de travailler presque partout dans le monde arabe, d’y croiser des gens exceptionnels et d’y vivre les moments les plus historiques de ces dernières années. J’ai été blessé, j’ai perdu plusieurs collègues et amis, dont un très proche, j’ai vu souffrir et mourir plus de monde que je n’aurais cru possible en une vie entière. Mais pour toutes ces difficultés, il y a également une vraie joie à être journaliste. Être payé pour voyager et pour écrire : que demander de plus ? »
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Catégories : A lire
L’Eternité dans une heure
Date : 16 janvier 2013La poésie des nombres
Le nouveau best-seller de Daniel Tammet, l’auteur de Je suis né un jour bleu et Embrasser le ciel immense.
Auteur reconnu et cerveau d’exception, Daniel Tammet a le don de raconter les mathématiques, de les rendre concrètes et vivantes, à travers sa propre vie, notre quotidien, la poésie ou la grande Histoire.
Les mathématiques sont une science, certes, mais une science de l’imagination qui nous permet de répondre aux questions universelles que pose la littérature : le temps, la vie, la mort, l’amour...
http://www.science.gouv.fr/fr/a-decouvrir/bdd/res/4825/l-eternite-dans-une-heure/
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Venise Secrète
Sur les traces de Casanova - Dans les palais du Grand Canal - Les chefs-d'oeuvre inconnusCrédits photo : NATURALIGHT/SIME/PhotononstopIl n’est pas vrai que le spectacle de Venise soit mortifère. Aveuglé par son égotisme, Barrès nous a, là-dessus, fourvoyés. Insensible à la pompe des rentrées victorieuses, au défilé des galéasses, au ballet des galères pavoisées de couleurs, il avait refusé de se laisser...
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Catégories : A lire, Ma bibliothèque, Monet Claude
Monet, l'oeil impressionniste
Depuis longtemps on étudie les sources historiques, culturelles, sociales, religieuses et, avec l’art moderne, la subjectivité individuelle, qui guident le regard des peintres. L’œil, et la vision au sens physique, ne forment qu’un filtre, aussi complexe soit-il ; mais quand ce filtre défaille, cela affecte à la fois le regard et le geste de l’artiste en altérant la traduction de facteurs « objectifs » comme « subjectifs » dans ses options esthétiques et leurs instruments techniques. Des cas célèbres déjà connus, mais le plus souvent superficiellement, voire en forme de clichés, comme l’astigmatisme d’El Greco ou la cataracte de Claude Monet, ont laissé entrevoir comment un peintre peut vivre et s’adapter à un handicap, le contourner, voire en bénéficier fût-ce sans intention. Les ophtalmologues se sont depuis longtemps intéressés à cette problématique. Bien sûr, en médecine – comme en psychologie – la définition du « normal » ne se conçoit le plus souvent qu’en creux : c’est ce qui ne dysfonctionne pas. Claude Monet cherchait à fixer sur la toile des instants précis dans ses conditions de vision. En sorte qu’on peut contempler ses œuvres en cherchant, pour chacune, l’aspect des processus visuels privilégiés. Construction des contours, perception des formes, représentation du mouvement, sensation chromatique. La possibilité nous est aussi offerte, de voir comment cet artiste confronté à une perte de capacités dans des facultés directement indispensables à l’exercice de son art s’en est accommodé. Au sommet de son art, dont il avait porté la maîtrise à hauteur de son désir, Monet a été forcé de revoir son approche devant le fait incontournable d’un handicap visuel plus ou moins invalidant. Cela a marqué des limites à son expression ; comme tout jeu de contraintes, cela a pu aussi le mener à de nouvelles voies, inattendues. Quelle part des Nymphéas de Monet est due à l’aboutissement d’une démarche entamée une soixantaine d’années plus tôt au Havre ? Certainement la plus grande ; mais quelle autre part peut relever de la bataille dans laquelle il était engagé face à sa cataracte, à ses effets anxiogènes, alors qu’il était enfin reconnu et libre dans son désir de laisser à l’éternité un témoignage magistral et irréfragable de sa relation particulière au monde ? Cette exposition essayera avec l’appui des connaissances scientifiques les plus avancées sur la vision, de nous faire appréhender plus précisément ce qui résume le mieux l’Oeuvre et l’originalité d’un peintre : son regard. L’exposition et le catalogue présenteront une soixantaine d’œuvres en provenance d’institutions diverses et des collections du musée Marmottan.http://www.amazon.fr/Monet-LOeil-impressionniste-Collectif/dp/2754103406#
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Catégories : A lire, A voir, L'érotisme, Le paysage, Ma bibliothèque
Pissarro et les ports
Le port industriel fait une entrée triomphale dans la peinture moderne en 1874 lors de la première exposition impressionniste. Mais c'est Camille Pissarro qui donnera toute sa dimension à ce thème à travers une importante série réalisée pendant vingt années, de 1883 à 1903, dans les trois ports normands de Rouen, Dieppe et Le Havre. Ce hors-série accompagne l'exposition organisée par le musée d'art moderne André Malraux du Havre, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste 2013.
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L'OEuvre d'art et ses significations: Essais sur les «arts visuels»
Ce recueil est largement inspiré, dans sa composition, de Meaning in The Visual Arts (1957) dont l'auteur avait souhaité une adaptation au public français. "L'histoire de l'art est une discipline humaniste" définit les trois niveaux de signification d'une oeuvre et leur donne pour principe de contrôle une histoire des styles, des types et des symboles; "L'histoire de la théorie des proportions humaines", conçue comme un miroir de l'histoire des styles, applique la méthode à l'analyse d'un schème structural particulier. "Artiste, savant, génie" (1962) peut apparaître comme la dernière synthèse de la pensée de l'auteur sur la Renaissance. Tandis que des deux articles qui le suivent, l'un, "Le premier feuillet du Libro de Vasari", montre la façon dont cette époque, la Renaissance, a pris conscience d'un style, le gothique, qu'elle tenait pour extérieur à elle-même, l'autre, "Deux projets de façade par Beccafumi", est, sur le maniérisme dans l'architecture du XVIe siècle, une discussion sur les principes qui, aujourd'hui, permettent de caractériser un style. Les trois derniers essais, " Dürer et l'Antiquité L'Allégorie de la Prudence chez Titien" et la merveilleuse étude sur Poussin et la tradition élégiaque, "Et in Arcadia Ego", offrent, parvenus à leur point de perfection, les chefs-d'œuvre de l'interprétation iconographique.
http://www.amazon.fr/Loeuvre-dart-significations-Erwin-Panofsky/dp/2070272613/ref=pd_sim_b_4
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Catégories : A lire
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"Le Mal du pays", de Dominique Jamet
Par La Différence, le mercredi 03 avril 2013 à 17:40:42
http://www.actualitte.com/communiques/le-mal-du-pays-de-dominique-jamet-1160.htmCommuniqué
Salim Jay évoque ici l'essai de Dominique Jamet, Le Mal du pays, paru dans la collection Politique des Éditions de la Différence. L'éditorialiste et écrivain prolifique Dominique Jamet, fait ici l'état des lieux d'une France qu'il souhaiterait voir plus épanouie. Son mot d'ordre "N'ayons pas peur".
Longtemps, les Gaulois ont été nos ancêtres. Tout commençait avec Vercingétorix, quelque part entre Gergovie et Alésia. Ensuite venaient tout naturellement Geneviève tenant tête à Attila, et Clovis courbant la sienne sous l’onction de Rémi. Par Bouvines et Crécy, par le malheureux roi de France pleurant sa défaite au soir d’Azincourt et par le sourire de Jeanne d’Arc menant Charles VII jusqu’à Reims, par Marignan et par Pavie, par la Saint-Barthélemy et l’édit de Nantes, par le siège de La Rochelle et les échanges de politesse et de coups de fusil de Fontenoy, par la prise de la Bastille, la Déclaration des droits de l’homme, la nuit du 4 août, le moulin de Valmy, les massacres de Septembre, l’exécution de Louis XVI, par Austerlitz et Waterloo, par les Trois Glorieuses et les journées de Juin, par la Commune de Paris et la condamnation du capitaine Dreyfus, par la Marne et Verdun, par les deux armistices de Rethondes, par De Gaulle et Pétain, par la cathédrale de Chartres et la Sainte Chapelle, par le palais de Fontainebleau et le château de Versailles, par les Invalides et l’Arc de triomphe, par Louis XIV et Napoléon, par l’Obélisque et la tour Eiffel, par Ronsard, La Fontaine, Voltaire et Victor Hugo, par la querelle du Cid, l’interdiction de Tartuffe, la bataille d’Hernani, le triomphe de Cyrano, la première du Sacre du printemps, un fil ininterrompu, qui courait au long du temps, reliait et pour ainsi dire cousait depuis deux mille ans les siècles, les générations et les Français les uns aux autres. Ce fil c’était celui de notre histoire, avec ses hauts et ses bas, ses blessures et ses cicatrices, ses moments d’unanimité, ses guerres, le plus souvent étrangères mais trop souvent civiles, ses fractures plus ou moins ouvertes, ses gloires et ses deuils qui s’inscrivaient dans une continuité.
Ce fil, aujourd’hui, est-il brisé ?