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A lire - Page 98

  • Catégories : A lire

    "Les chaussures italiennes" de Henning Mankell

    mediumMankell nous surprend toujours. Il signe là un de ses meilleurs romans ( il ne s'agit pas d'un policier...) ; il y exprime une sensibilité étonnante, sans mièvrerie et disserte longuement sur la vie, la mort, la signification de l'existence...

    Son héros, 65 ans passés, est "réfugié" depuis dix ans dans une petite île isolée d'un archipel suédois : pas de voisin, une visite occasionnelle du "facteur". Il était chirurgien dans une autre vie, on saura plus tard pourquoi il a abandonné cette profession. Plus de parents, pas de femme ou d'enfant. Il contemple le paysage de saison en saison, hivers rudes et été courts et étouffants.

    Mais un jour, tout va changer, il va être rattrappé par son passé et se découvrira une famille, voire plusieurs... Le lecteur ne peut quitter ce récit simple qui le mènera dans des contrées sauvages de la Suède et lui fera connaître des personnages étonnants et attachants, même si l'on est parfois agaçé par certains travers des Scandinaves.

    Bravo, Monsieur Mankell ! Continuez à nous proposer de tels romans...

    http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/22273

  • Catégories : A lire, Istanbul(Turquie):travail et séjour

    Crime d’honneur

    Crime d’honneur -

    Elif Shafak
    Traduit par Dominique Letellier
    Langue d'origine : Anglais (États-Unis)

    « Ma mère est morte deux fois. » C’est par ces mots qu’Esma, jeune femme kurde, commence le récit de l’histoire de sa famille née sur les rives de l’Euphrate et émigrée à Londres en 1970.
    L’histoire, d’abord, de sa grand-mère dans le village de Mala Çar Bayan, désespérée de ne mettre au monde que des filles, elle qui sait combien la vie ne les épargnera pas. L’histoire de sa mère, Pembe la superstitieuse, et de sa tante, Jamila la guérisseuse, sœurs jumelles aux destins très différents. L’histoire des hommes aussi, celle de son père, tour à tour aimant, violent, fuyant, et celle de ses frères, Yunus le rêveur, et Iskender. Iskender, l’enfant chéri de sa mère, la « prunelle de ses yeux », son sultan. Son meurtrier.
    Enfin, l’histoire de ces immigrés qui ont choisi l’exil pour vivre de miracles et croire aux mirages, qui ont choisi la liberté et l’amour quand d’autres restent ancrés dans les traditions et portent au pinacle l’honneur d’une famille

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  • Catégories : A lire, Les polars

    Cercle Polar #83 : “Philby”, de Robert Littell, et “Lumière de fin”, d'Henry Porter

    Livres | Un “Cercle polar” spécial espions avec “Philby”, le dernier Robert Littell, et “Lumière de fin”, d'Henry Porter. Le Littell ? Plaisant, mais certainement pas son meilleur, estiment nos critiques. Et Porter ? Un roman solide et agréable.

     

    Philby, de Robert Littell (éd. Baker Street)
    Lumière de fin, d'Henry Porter (éd. Calmann Lévy).

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  • Catégories : A lire, Ma bibliothèque, Venise

    "Sésame et les Lys "de John Ruskin

    Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré.

    Je n'ai essayé, dans cette préface, que de réfléchir à mon tour sur le même sujet qu'avait traité Ruskin : l'utilité de la lecture.

    Ruskin a donné à sa conférence le titre symbolique de Sésame, la parole magique qui ouvre la porte de la caverne des voleurs étant l'allégorie de la lecture qui nous ouvre la porte de ces trésors où est enfermée la plus précieuse sagesse des hommes : les livres.

                                                                                                                        Marcel Proust

    Les deux conférences de John Ruskin (1819-1900), réunies sous le titre Sésame et les Lys, ont été publiées en 1865. La préface Sur la lecture et la traduction de Proust ont été publiées en 1906.

    http://www.payot-rivages.net/livre_Sesame-et-les-Lys-John-Ruskin_ean13_9782743622374.html

  • Catégories : A lire

    Umberto Eco nous livre ses Confessions d'un jeune romancier

    Traduit de l'anglais par François Rosso.

     

    Le samedi 30 mars 2013 à 00:03:24

    Arrivé dans son grand âge, le romancier et universitaire italien Umberto Eco commence à tourner son regard sur ses œuvres et interventions passées. C'est à ce titre qu'il a publié début mars en France un recueil de conférences, traduites de l'anglais, sous le titre Confessions d'un jeune romancier (Grasset, 236 pages, 17 €).

     

    De fil en aiguille, ces textes se présentent finalement comme de véritables leçons d'écriture. Cela permet également à Umberto Eco de s'interroger sur ce qui fait le style mais également le succès d'un auteur. Nos confrères du Figaro sont allés à la rencontre de l'auteur du Nom de la rose afin de mieux comprendre les dessous de son dernier ouvrage.

    http://www.actualitte.com/librairies/umberto-eco-nous-livre-ses-confessions-d-un-jeune-romancier-41393.htm

  • Catégories : A lire

    Écrire ; à l'heure du tout message

    • Jean-claude Monod
    • Flammarion
    • 10 Avril 2013
    • Lettres Et Linguistique Critiques Et Essais
    • 20 X 13 cm 

    Couverture

    Une part croissante de notre vie semble vouée à envoyer et à recevoir des messages - mails, textos, tweets, appels. Cette omniprésence bouleverse aussi bien les relations intimes que les modalités d'accès à la sphère publique. Cette dernière s'en trouve aussi transformée, au point qu'on peine à démêler l'ouverture à de nouvelles libertés de la menace induite par cette « visibilité » constante. Pour faire la part du feu, il faut donc tenter de restituer cette métamorphose de nos instruments de communication et d'écriture dans une histoire longue, celle qui a vu le remplacement du messager physique (dont le facteur est aujourd'hui la dernière incarnation) par les messageries et les échanges instantanés. Qu'est-ce qui se joue dans cette dématérialisation et cette démultiplication des messages ? Si la science du XXe siècle nous a incités à voir des messages partout, dans nos gènes (ADN), dans notre activité vitale elle-même, qui serait une suite d'informations échangées avec notre milieu, ne faut-il pas plutôt réserver le concept de message à une forme d'expression adressée à autrui ? Dans l'océan des pseudo-messages, il nous incombe alors de détacher de tous ces « contacts » la valeur d'une relation singulière : tel est l'enjeu de cette philosophie.

    http://www.arbrealettres.com/9782081277199-ecrire-a-l-heure-du-tout-message-jean-claude-monod/

  • Catégories : A lire, Les polars

    Le pic du vautour

     

    John Burdett

    Thierry Piélat

    (

    Traducteur

    • Presses de la Cité

    • Broché

    • Paru le : 14/03/2013
    John Burdett - Le pic du vautour.Chargé de démanteler un réseau international de trafic d'organes, l'inspecteur Sonchaï Jitpleecheep se rend à Dubaï pour son enquête. Alors qu'il se fait passer pour un trafiquant, il rencontre les soeurs Yip, des jumelles chinoises aussi séduisantes que diaboliques. Très influentes dans le milieu, où on les surnomme les "Vautours", les deux jeunes femmes demandent à Sonchaï de leur livrer un millier de paires d'yeux.
    Lorsque, traumatisé par cette expérience qui lui a révélé l'étendue de la barbarie humaine, Sonchaï rentre en Thaïlande, il y est accueilli par une affaire des plus sordides : trois cadavres sont retrouvés dans un temple à Phuket, privés de la plupart de leurs organes. Il ne tarde pas à comprendre que les machiavéliques soeurs ne sont pas étrangères à cette affaire.
     
  • Catégories : A lire, Les polars

    "Bryanston Mews" d'Anne Perry

    Dans la touffeur de l'été 1896, les agents de la Special Branch, Thomas Pitt en tête, sont au comble de l'effroi. Mrs. Quixwood, épouse d'un riche banquier, vient de succomber à un viol, et la mise en scène trop bien orchestrée du suicide laisse peu de place au doute. Secondé par sa femme, Pitt ouvre immédiatement l'enquête. Mais c'est sans compter sur les secrets que la victime a emportés avec elle et qui s'acharnent à brouiller les pistes...

    http://www.lalibrairie.com/les-nouveautes/litterature/bryanston-mews-anne-perry-9782264056764.html

  • Un grand week-end à Saint-Etienne

    Le 12 mars, le groupe Hachette a sorti un ouvrage grand public intitulé "un grand week-end à Saint-Etienne" . Ce guide commandé par la ville de Saint-Etienne, Saint-Étienne Metropole et l'Office de tourisme fait l'objet de plusieurs présentations publiques notamment lors d'une soirée des "ambassadeurs de Saint-Etienne" et dans le cadre de la prochaine Biennale du design en mars 2013 . A cette occasion, notre librairie prépare l'organisation d'un grand événement pour saluer la sortie du livre les 29 et 30 mars 2013 .
    La volonté de la Librairie de Paris sera de mettre en avant le savoir-faire stéphanois à travers plusieurs thématiques :

            La culture et la littérature occuperont logiquement une place de choix avec la présence d'une vingtaine d'auteurs locaux durant chacune des journées de notre animation . La Marraine de "ce week-end" sera Corinne Royer, stéphanoise et qui vient d'obtenir le prix de "la Montagne" ( la liste des auteurs présents est en fichier joint).
            Le commerce et l'industrie stéphanois et ligériens seront représentés à travers de grandes enseignes stéphanoises.
            Nos producteurs locaux seront invités à nous présenter des mets et des boissons "made in Loire".

    Nous avons de nombreux partenaires : Le CG, TL7, Radio Scoop, RCF, Weiss, La Stas, le musée du vieux Saint-Etienne, l'académie gourmande, la CCI, l'ASSE


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  • Catégories : A lire, L'érotisme, La poésie

    Eros émerveillé

    Eros émerveillé

    L'union de la poésie et de l'érotisme est « la rencontre de deux émois majeurs », souligne le poète Zéno Bianu dans sa préface. Trois cent cinquante poèmes sont rassemblés dans cette anthologie de la volupté, cinq siècles de poésie française abordés sous l'angle des sens. La mise en bouche, signée Eustorg de Beaulieu (1495-1552) et son Blason du cul, se poursuit avec Jean Antoine de Baïf (1532-1589) et son Doux Plaisir. Sade et Musset sont en bonne place, comme Louÿs et Apollinaire. On s'arrête chez Prévert, Perros et Vian, avant de fouiner du côté des contemporains : Delbourg ou Sampiero. Les jeux de la langue sont infinis.

    http://www.telerama.fr/livres/eros-emerveille,79037.php

  • Catégories : A lire

    Shalom Auslander : éperdument optimiste

    LE MONDE DES LIVRES | 22.02.2013 à 10h08 • Mis à jour le 22.02.2013 à 12h06 Par Nils C. Ahl

    Pendant plusieurs minutes, sans ciller ni respirer, il passe du coq à l'âne. Il raconte ses poses devant les photographes, nous interroge sur la traduction de son roman, s'interroge sur des questions d'ancien français... Timidement, on lui demande s'il n'a pas envie de parlerde son livre. Shalom Auslander soupire et sourit : "On n'a pas le choix."

     

    Il se met à rire, pourtant, sans que l'on puisse être certain qu'il se moque. Sous quelques boucles grises, on reconnaît sans peine les traits ...

     

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  • Catégories : A lire

    Makine délivre la Grande Catherine

    LE MONDE DES LIVRES | 22.02.2013 à 10h44 • Mis à jour le 22.02.2013 à 15h15 Par Macha Séry

    Le Goncourt 2005, Andreï MakineLe Goncourt 2005, Andreï Makine | AFP/PIERRE VERDY

    Mille fois sur le métier écrire, réécrire... Non pour broder - le propre des légendes -, ni pour tisser le point le plus fin - l'accumulation de faits et de dates -, mais pour chercher l'accroc par où s'échappe la vie. Les écrivains qui s'avisent de raconter un destin se divisent en deux catégories : les biographes soucieux d'exhaustivité et les romanciers qui traquent le "rosebud", le secret dissimulé derrière les apparences et le jeu social.

    http://www.lemonde.fr/livres/article/2013/02/22/makine-delivre-la-grande-catherine_1836054_3260.html

  • Catégories : A lire

    "Les yeux plus grands que le ventre", de Jô Soares

    le Dimanche 17 Février 2013 à 05:25
    le Dimanche 17 Février 2013 à 05:25

    Jô Soares est l'un des auteurs les plus originaux du Brésil. Cet anarchiste, tout en bonté, est à la fois présentateur de télévision, peintre, comédien et auteur de chansons. Dans ses livres, qui se vendent dans le monde entier, il fait revivre des personnages réels ou imaginaires comme Al Capone, Sherlock Holmes, Sarah Bernhardt, Marie Curie ou Picasso. Des romans policiers plein d'humour qui restituent, toujours avec brio et nostalgie, le Brésil de l'avant-guerre. Cette fois-ci, il met en scène un tueur en série de femmes un peu fortes. Une histoire qu'il était le seul à pouvoir raconter.

     

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  • Catégories : A lire, Voyage

    "KILOMÈTRES CONTEURS" d'Hubert LAUTH

    couverture

    En voiture pour une échappée belle à travers la France, une escapade joyeuse dans le temps de notre enfance.

    Un savoureux récit sur les routes de l'Hexagone dont le héros est une auto et le lecteur son passager.
    C'est à bord d'une ID –à qui l'auteur donne une âme – que l'on embarque pour des pérégrinations dont la voiture devient le guide stimulant. La fameuse ID, soeur jumelle de la DS, a vu le jour dans les années 50. Originale voire révolutionnaire pour l'époque, elle est restée chère à bien des coeurs et fait partie de notre inconscient collectif. Le lecteur suit son regard, partage ses ressentis, ses émotions, ses rencontres et même ses rêves. Avec elle, il prend la tangente pour un Tour de France à la découverte de ces petites choses ou de ces évènements minuscules qui habitent les parcours et que l'on croyait disparus ou que l'on pensait avoir oubliés. On traverse ainsi montagnes, plaines, forêts et campagnes pour aller voir la mer. On découvre villes et villages, on prend le bac pour aller d'une rive à l'autre d'un fleuve, on file à vive allure sur les routes qui « s'enfoncent, émergent, respirent, déferlent, se croisent et s'entrecroisent puis disparaissent ».
    Les Dames de France des centres-villes, les places des jours de marché, les fêtes de villages, les sites touristiques et leurs hôtels avec vue panoramique, un mariage dans la grande ville, des ébats amoureux dans l'habitacle de l'I.D... Autant d'instants volés et de lieux surprenants qu'Hubert Lauth retranscrit avec justesse et poésie.
    Et lors de ce joli périple, il y a des rencontres improbables avec Guillaume Le Conquérant, Gérard Philipe, le Général et Yvonne, mais surtout Jean Jaurès, que l'ID rêve de prendre en stop.
    Au fil des pages, la route est si belle, les découvertes et les rencontres si inattendues que l'on ne peut trouver le temps long, et on craint à tout instant de s'arrêter ou que le voyage ne se termine. Avec cette ID douée pour le voyage, si sympathique, et la plume alerte de l'auteur, on avale les kilomètres avec joie, on est dans notre lecture en roue libre comme poussé par le vent.
    Hubert Lauth est néà Castres, dans le Tarn. Il a été concepteur-rédacteur puis directeur de création dans la publicité. Il est aujourd'hui producteur et auteur de programmes de télévision. Kilomètres conteurs est son premier livre.
    http://www.laffont.fr/site/kilometres_conteurs_&100&9782221133279.html
  • Catégories : A lire

    "Appelle-moi Stendhal" de Gérard Guégan

    Appelle-moi Stendhalhacun le sait, tout ce qui s’est écrit sur la mort d’Henri Beyle, alias Stendhal, relève de l’invention. Même son cousin Romain Colomb a biseauté les cartes. Même Mérimée, ami de longue date, a cherché le scandale en déformant les faits. 
    L’événement a pourtant eu un témoin direct, Joseph Lingay. Éminence grise de la monarchie de Juillet, cet élève de Fouché, qui se disait « le plus corrompu des corrupteurs », régnait sur les fonds secrets de cinq ministères. Il en fit ainsi profiter Gautier, Nerval, Heine. Et, fort de son pouvoir, il était sur le point en mars 1842 d’envoyer à l’Académie son cher Stendhal, avec qui il avait partagé plus d’un plaisir. 
    Tous les deux, d’ailleurs, sortaient d’un bordel le soir où, foudroyé par l’apoplexie, l’écrivain manqua s’écraser sur le pavé parisien. Dans les heures, les jours suivants, Lingay s’employa à assurer sa légende, en s’aidant d’Old Nick, le découvreur de La Chartreuse, du jeune Gobineau, Ultra rallié à la cause de Mathilde de La Mole, et de Balzac, pas des plus rigoureux quand il y allait de l’argent.
    Parce qu’il a pu consulter les carnets secrets de Lingay, réputés perdus, et un inédit de Gobineau connu du seul Aragon, Gérard Guégan s’est autorisé à tutoyer l’Histoire le temps d’une dernière valse. La dernière valse du romantisme. Les femmes y sont audacieuses et les hommes brillants. 
    C’est la vie. La vraie. La belle.