Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
"KILOMÈTRES CONTEURS" d'Hubert LAUTH
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« La fin du monde semblait très proche. Mais, selon la première loi de Berthold, le moment de se réjouir était venu puisque la seule chose à laquelle on puisse s’attendre après la pluie, c’est le beau temps... »
1963 : John Hathaway est le jeune fils d'un parrain de Brighton, Dennis. Il a son groupe de rock, The Avalons, et se produit dans les bars aux ordres de son père. Parallèlement, celui-ci l'initie progressivement à ses affaires. Les concerts permettent d'organiser un juteux trafic de drogue. Le batteur du groupe, Charlie, devient un homme de main de la famille. Il se charge notamment d'éliminer deux truands londoniens qui tentent de s'imposer à Brighton.
Alors que John découvre l'étendue des affaires de son père et la manière dont il fait régner la terreur dans la ville, celui-ci fait chanter le chef de la police, Philip Simpson, lequel a tenté de faire disparaître des pièces relatives à l'enquête sur le meurtre des malles (voir Promenade du crime). Parallèlement, John s'éprend d'une jeune étudiante dans la mouvance peace and love. Un jour, elle survient chez les Hathaway alors que Dennis règle son compte à un rival.
Dennis exige de John qu'il l'abatte mais c'est finalement Charlie qui s'en charge.
http://www.evene.fr/livres/livre/peter-guttridge-le-dernier-roi-de-brighton-1751205.php
L'écrivain palois a reçu hier à Paris le prix 2012 du meilleur livre d'auteur voué au vélo pour "Tour de France, nostalgie"
Le dernier opus"cycliste" de Christian Laborde "Tour de France, nostalgie"(éditions Hors-Collection), a reçu hier à Paris le prix Louis-Nucéra, qui distingue chaque année le meilleur livre d'auteur voué au vélo.
L'écrivain palois recevra son prix lors du prochain Paris-Nice, la "Course au soleil" qui ouvre la saison cycliste.
Le jury du prix Louis-Nucera est notamment constitué de Bernard Thévenet, Henri Anglade, Michel Drucker et de l'écrivain Irène Frain.
Moix, Yann
07/02/2013 | Mise à jour : 17:15
Un voyage de trente-huit mille kilomètres, qui commencera par la traversée des États-Unis en Harley Davidson. C’est cela que Franco Antonello souhaite pour le dix-huitième anniversaire de son fils, diagnostiqué autiste à l’âge de trois ans. Andrea est un ouragan imprévisible. Lorsqu’il marche, c’est sur la pointe des pieds. Les objets, il les aime rangés dans un ordre méticuleux. Quand il veut savoir qui il a en face de lui, il l’enlace afin de sentir ce que l’autre a dans le ventre et pour cette raison ses parents ont inscrit sur ses T-shirts : N’aie pas peur si je t’enlace. Pourtant ce voyage se fera, à travers les États-Unis et jusqu’en Amérique latine, mille fois plus inattendu que prévu… Sous le regard étonné et teinté d’humour du père, Andrea caressera les crocodiles, communiquera avec les chamans indiens, embrassera les jeunes filles… et enseignera à son père à se laisser aller à la vie. Il fera de cette expérience une aventure épique, difficile et grisante, imprévisible et captivante. Comme lui, qui dit vouloir devenir, malgré tout, un terrien.
C’est un tour de force, un sortilège. La disparition de son frère cadet lors d’une tempête de neige, alors qu’ils se tenaient la main, est la clé de voûte de la personnalité du commissaire Erlendur Sveinsson, ce personnage saturnien qui a installé son créateur, l’Islandais Arnaldur Indridason, au pinacle du roman noir. On sait de fait déjà tout avant d’ouvrir le livre : la météo qui soudain change, Erlendur qui promet à Bergur qu’il ne le lâchera pas, le froid qui rompt le pacte, le désespoir des parents, la mère qui plie mais ne rompt pas, le père qui sombre, et Erlendur terrassé par la culpabilité qui ne le quittera plus, qui fera de lui le plus buté des enquêteurs, obsédé par les morts et disparitions non expliquées, doublé d’un homme hanté, fantomatique, que n’apaise brièvement que la vérité rendue aux défunts ou volatilisés. Erlendur est un taiseux qui ne supporte pas que le silence et l’oubli fassent office de sépulture.
Dans Modernes catacombes, Hommages à la France littéraire, "Régis Debray rend hommage à ses maîtres en littérature. Ces anciens dont le point commun, au-delà de leurs divergences, a pour nom Chateaubriand.
Régis Debray appartient au club "Chateaubriand ou rien fondé par Victor Hugo.
Jardin du Luxembourg. Un homme s'adresse à une femme qu'il s'apprête à rejoindre : il lui raconte l'histoire des mythiques chaises du Jardin, lui parle de La Nausé de Sartre, fait un détour par la Fontaine Médicis. Puis il poursuit « en sa compagnie » une exploration sentimentale et savante de Paris. À chaque rue traversée sont convoqués des anecdotes méconnues, des auteurs oubliés et célèbres ou des souvenirs personnels, du temps où le narrateur visitait de nuit les catacombes, escaladait les toits de Paris ou rencontrait à la bibliothèque la femme qui l'attend aujourd'hui. Dans ce récit aussi érudit qu'accessible, Alexandre Lacroix réussit à partager sa connaissance époustouflante de la ville et à mettre en scène un Paris intime et éternel.
Et, ce faisant, il transforme ce roman géographique en un singulier voyage amoureux. Portrait d'Alexandre Lacroix par Arnaud Février.
http://www.franceculture.fr/oeuvre-voyage-au-centre-de-paris-de-alexandre-lacroix
par Colombe Schneck
du lundi au vendredi à 5h44
Il arrive qu'on tombe amoureux, de ce genre d’amour qui ne devrait pas vous faire tomber, mais au contraire vous élever, car la personne aimée est un ange du ciel.
Le narrateur de ce court roman décrit une de leurs premières rencontres ; « elle est éblouissante, décoiffée, cheveux mouillés, regards bleus lumineux, la discussion que nous avons est merveilleuse, nous nous apprivoisons, nous rions, toutes les divinités nous écoutent ».
Mais, il y a un Mais terrible que le narrateur ne veut pas voir et qu’il repousse. Elle, cet ange du ciel est dérangé, bi –polaire, soignée à la HP.
Dans une langue magnifique, où le mot magnifique revient souvent pour ériger un mur en la folie et l’amour, Marc Pautrel a écrit un roman d’amour aussi lumineux que dérangeant. Il écrit « elle me regarde, attend que je l’embrasse. Dieu est descendu pour moi. Il vient me dire que je suis sauvé. J’obtiens ce que j’ai toujours voulu, depuis ma venue au monde, enfance, adolescence, âge adulte, et les deux dernières années, depuis la première fois que je l’ai vue.
« Polaire » est édité dans la collection L’Infini chez Gallimard
http://www.franceinter.fr/emission-l-attrape-livres-polaire-de-marc-pautrel
Avec Jean-Luc Coatalem, nous som-mes allés déjà dans les mers du sud, du côté du Paraguay, de l'Indochine et même de la Tasmanie. La Corée du Nord, on ne l'envisageait pas vraiment... Se faisant passer pour des agents de tourisme, le narrateur et son compagnon de route débarquent pourtant, en 2011, sur le tarmac de la capitale, Pyongyang. A Paris, déjà, ils ont dû subir des convocations diplomatiques méfiantes. Les voilà à présent franchissant la douane, accueillis par leur guide, monsieur Kim. Voyage au pays de la paranoïa, où les grandes avenues fleuries sont désertes, où les lumières des rues s'éteignent à 21 heures : « Il faut perdre ses réflexes visuels et ses habitudes citadines. Impossible de trouver un café, un restaurant, des boutiques, un panneau de publicité, des enseignes de magasins, des terrasses de café, des kiosques à journaux, il n'y en a pas — les rues sont râpées et nues. » Pas question de s'éloigner de l'hôtel presque vide, pas de chaînes internationales à la télévision, une nourriture chiche dans des assiettes de dînette... Les deux Occidentaux verront la coopérative modèle, la maison natale du dictateur, le mausolée du grand-père avec le sentiment que, derrière les palissades, un autre monde est dissimulé.
Chaque soir, Coatalem s'enferme dans les toilettes pour tenir son journal. Avec une justesse teintée d'ironie, il écrit un carnet de voyage mélancolique et grinçant sur un pays qui existe à peine, une contrée affolante qu'il quittera avec un pincement au cœur, pour tous les monsieur Kim qu'il a laissés derrière lui...
Revues vouées au «bien vieillir», études scientifiques sur les splendeurs et misères de l'âge, vogue des grands-mères dynamiques dans les publicités, reverdies décomplexées sur grand écran (Les Petits Ruisseaux, Peindre ou faire l'amour…).
Des miscellanées (portraits, instantanés de vie, évocations personnelles, anecdotes, études littéraires...) sur le thème du romantisme et des romantiques. Ces textes, qui pratiquent la sonde plus que l'étude suivie, évoquent aussi bien Fitzgerald que Mme de Genlis, un tournage de Visconti, une princesse russe démodée ou l'incontournable Léautaud.
http://www.franceculture.fr/oeuvre-113-etudes-de-litterature-romantique-de-simon-liberati
Si on résumait une vie à l’essentiel, le paradis et l’enfer. A de minuscules et délicats dessins, à des mots choisis qui diraient tout cela.
En famille, ils racontent tout cela, la fille, Marie Modiano, poète et musicienne, la mère, Dominique Zerhfuss, dessinatrice, le père, Patrick Modiano, écrivain.
C’est un tout petit livre, imprimé sur un beau papier, avec des illustrations aux couleurs fortes, rouge, violet, jaune, bleu.
J’ai commencé par lire « Le paradis ». J’ai lu «J’avais vécu ma vie, je ne me souciais plus du passé et encore moins de l’avenir » sur la page de gauche, le dessin d’un lac vert, avec un bateau, des cygnes, une île, un palmier, quelques nuages. Et je ne suis dit, voilà le paradis pour Patrick Modiano., ne plus se soucier du passé et encore moins de l’avenir. Ëtre au bord de ce lac, dessiné par Dominique Zehrfuss.
Plus courageuse, j’ai commencé l’enfer. Ah, ce cri strident qui me poursuit sans relâche, écrit Marie Modiano, et aussi. « La craie siffle sur le tableau noir, pendant que les élèves déclinent le mot « terreur ». Ah je comprends cela.
Dominique Zerfuss, Marie Modiano, Patrick Modiano, 28 paradis, 28 enfers, sont publiés aux éditions du Promeneur.
http://www.franceinter.fr/emission-l-attrape-livres-28-paradis-28-enfers-la-famille-modiano
Lire ici:
Lire ici:
http://www.la-croix.com/Culture/Livres/Livres/Stendhal-curieux-bonhomme-_NG_-2013-01-30-905554
Polaire de Marc Pautrel