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A lire - Page 99

  • Catégories : A lire, Nerval Gérard de

    Entre deux rives, par Emmanuel de Waresquiel

    Par (L'Express), publié le24/10/2012 à 16:00

    Le temps d'un essai en forme de chatterie, Emmanuel de Waresquiel délaisse Talleyrand, Fouché, la Restauration, et se penche avec une tendresse mélancolique sur la vie de ses neuf écrivains les plus familiers. "A tous, écrit-il, j'ai posé cette même question. Dis-moi comment tu es mort. Tu me diras qui tu es, moi qui sais à peine qui je suis." De cette galerie de portraits émergent les suicidés Zweig, Vaché, Rigaut, le fusillé Brasillach, le mal luné Léautaud ("Je n'ai jamais eu de chances avec les femmes, leur bêtise a toujours dépassé mon amour"), le réservé Gracq... Chacun y trouvera son miel. Notre favori est Charles Joseph de Ligne, "militaire par atavisme et par plaisir, amateur d'art et de jardins par goût, écrivain par manie, courtisan par nécessité", qui se payait le luxe d'appeler Catherine II "Ta Majesté". Quant à Emmanuel de Waresquiel, il confirme que derrière l'historien se tient en embuscade un styliste prêt à d'autres aventures littéraires

    http://www.lexpress.fr/culture/livre/entre-deux-rives_1178194.html

  • Catégories : A lire, Les polars

    "Le dernier roi de Brighton "de Peter Guttridge

    Le dernier roi de Brighton 

    1963 : John Hathaway est le jeune fils d'un parrain de Brighton, Dennis. Il a son groupe de rock, The Avalons, et se produit dans les bars aux ordres de son père. Parallèlement, celui-ci l'initie progressivement à ses affaires. Les concerts permettent d'organiser un juteux trafic de drogue. Le batteur du groupe, Charlie, devient un homme de main de la famille. Il se charge notamment d'éliminer deux truands londoniens qui tentent de s'imposer à Brighton.
    Alors que John découvre l'étendue des affaires de son père et la manière dont il fait régner la terreur dans la ville, celui-ci fait chanter le chef de la police, Philip Simpson, lequel a tenté de faire disparaître des pièces relatives à l'enquête sur le meurtre des malles (voir Promenade du crime). Parallèlement, John s'éprend d'une jeune étudiante dans la mouvance peace and love. Un jour, elle survient chez les Hathaway alors que Dennis règle son compte à un rival.
    Dennis exige de John qu'il l'abatte mais c'est finalement Charlie qui s'en charge.

    http://www.evene.fr/livres/livre/peter-guttridge-le-dernier-roi-de-brighton-1751205.php

  • Catégories : A lire, Le cyclisme

    Christian Laborde et son ouvrage "Tour de France, nostalgie"

    Pau: Christian Laborde, prix Louis-Nucéra

    L'écrivain palois a reçu hier  à Paris le prix 2012 du meilleur livre d'auteur voué au vélo pour "Tour de France, nostalgie"

    Christian Laborde et son ouvrage

     ,ici à Pau en octobre 2012. (David Le Deodic)

     

    Le dernier opus"cycliste" de Christian Laborde  "Tour de France, nostalgie"(éditions Hors-Collection), a reçu hier à Paris le prix Louis-Nucéra, qui distingue chaque année le meilleur livre d'auteur voué au vélo.
    L'écrivain palois recevra son prix lors du prochain Paris-Nice, la "Course au soleil" qui ouvre la saison cycliste.
    Le jury du prix Louis-Nucera est notamment constitué de Bernard Thévenet, Henri Anglade, Michel Drucker et de l'écrivain Irène Frain.

    http://www.sudouest.fr/2013/02/06/pau-christian-laborde-prix-louis-nucera-958643-4344.php#xtor=RSS-10521769

  • Catégories : A lire

    «Gaby le Magnifique»: un écrivain classique mais vivant

    Moix, Yann
    07/02/2013 | Mise à jour : 17:15

    LA CHRONIQUE DE YANN MOIX - L'auteur français Gabriel Matzneff publie un nouveau recueil, Séraphin, c'est la fin !, plein d'humour et de lucidité.

     

    J'ai bon espoir qu'un jour, même si à mes yeux il l'est déjà (et depuis longtemps), Gabriel Matzneff s'installe dans la littérature française comme un de nos classiques. Philippe Muray l'est devenu le lendemain même de sa mort: je voudrais...
     
  • Catégories : A lire, Voyage

    "N'aie pas peur si je t'enlace" de Fulvio Ervas

    N'aie pas peur si je t'enlaceUn voyage de trente-huit mille kilomètres, qui commencera par la traversée des États-Unis en Harley Davidson. C’est cela que Franco Antonello souhaite pour le dix-huitième anniversaire de son fils, diagnostiqué autiste à l’âge de trois ans. Andrea est un ouragan imprévisible. Lorsqu’il marche, c’est sur la pointe des pieds. Les objets, il les aime rangés dans un ordre méticuleux. Quand il veut savoir qui il a en face de lui, il l’enlace afin de sentir ce que l’autre a dans le ventre et pour cette raison ses parents ont inscrit sur ses T-shirts : N’aie pas peur si je t’enlace. Pourtant ce voyage se fera, à travers les États-Unis et jusqu’en Amérique latine, mille fois plus inattendu que prévu… Sous le regard étonné et teinté d’humour du père, Andrea caressera les crocodiles, communiquera avec les chamans indiens, embrassera les jeunes filles… et enseignera à son père à se laisser aller à la vie. Il fera de cette expérience une aventure épique, difficile et grisante, imprévisible et captivante. Comme lui, qui dit vouloir devenir, malgré tout, un terrien.

    http://www.lianalevi.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=462

  • Catégories : A lire, Les polars

    Gardien de son frère

    son commissaire hanté dans la région des fjords où il a grandi

    6 février 2013 à 21:43
     

    Critique Indridason replonge son commissaire hanté dans la région des fjords où il a grandi

    Par SABRINA CHAMPENOIS
    Libération

    C’est un tour de force, un sortilège. La disparition de son frère cadet lors d’une tempête de neige, alors qu’ils se tenaient la main, est la clé de voûte de la personnalité du commissaire Erlendur Sveinsson, ce personnage saturnien qui a installé son créateur, l’Islandais Arnaldur Indridason, au pinacle du roman noir. On sait de fait déjà tout avant d’ouvrir le livre : la météo qui soudain change, Erlendur qui promet à Bergur qu’il ne le lâchera pas, le froid qui rompt le pacte, le désespoir des parents, la mère qui plie mais ne rompt pas, le père qui sombre, et Erlendur terrassé par la culpabilité qui ne le quittera plus, qui fera de lui le plus buté des enquêteurs, obsédé par les morts et disparitions non expliquées, doublé d’un homme hanté, fantomatique, que n’apaise brièvement que la vérité rendue aux défunts ou volatilisés. Erlendur est un taiseux qui ne supporte pas que le silence et l’oubli fassent office de sépulture.

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  • Catégories : A lire

    LittéNature

     et une collection de beaux textes courts ayant pour sujet la Nature qui est en nous, et la Nature qui est hors de nous. Ces textes sont publiés en français, traduits en langue basque, et illustrés par divers artistes souletins parmi lesquels on trouve Laure Gomez, Gonzalo Etxebarria, ou Pierre Lahore...
     

  • Catégories : A lire

    Debray à ses maîtres

     

    Par (L'Express), publié le04/01/2013 à 16:20, mis à jour le 07/01/2013 à 14:39

    Dans Modernes catacombes, Hommages à la France littéraire, "Régis Debray rend hommage à ses maîtres en littérature. Ces anciens dont le point commun, au-delà de leurs divergences, a pour nom Chateaubriand. 

    Modernes catacombes, l'hommage de Régis Debray à ses maîtres

    Régis Debray appartient au club "Chateaubriand ou rien fondé par Victor Hugo.

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  • Catégories : A lire, Paris(75,Ile de France):vécu,études, Voyage

    Voyage au centre de Paris

    Jardin du Luxembourg. Un homme s'adresse à une femme qu'il s'apprête à rejoindre : il lui raconte l'histoire des mythiques chaises du Jardin, lui parle de La Nausé de Sartre, fait un détour par la Fontaine Médicis. Puis il poursuit « en sa compagnie » une exploration sentimentale et savante de Paris. À chaque rue traversée sont convoqués des anecdotes méconnues, des auteurs oubliés et célèbres ou des souvenirs personnels, du temps où le narrateur visitait de nuit les catacombes, escaladait les toits de Paris ou rencontrait à la bibliothèque la femme qui l'attend aujourd'hui. Dans ce récit aussi érudit qu'accessible, Alexandre Lacroix réussit à partager sa connaissance époustouflante de la ville et à mettre en scène un Paris intime et éternel.
    Et, ce faisant, il transforme ce roman géographique en un singulier voyage amoureux. Portrait d'Alexandre Lacroix par Arnaud Février.

    http://www.franceculture.fr/oeuvre-voyage-au-centre-de-paris-de-alexandre-lacroix

  • Catégories : A lire

    "Polaire" de Marc Pautrel

    Le 5/6 L'attrape-livres

    L'attrape-livres

    par Colombe Schneck
    du lundi au vendredi à 5h44

    visuel L'attrape-livres
     
    l'émission du jeudi 24 janvier 2013

    Polaire de Marc Pautrel

     

    Il arrive qu'on tombe amoureux, de ce genre d’amour qui ne devrait pas vous faire tomber, mais au contraire vous élever, car la personne aimée est un ange du ciel.

    Le narrateur de ce court roman décrit une de leurs premières rencontres ; « elle est éblouissante, décoiffée, cheveux mouillés, regards bleus lumineux, la discussion que nous avons est merveilleuse, nous nous apprivoisons, nous rions, toutes les divinités nous écoutent ».

    Mais, il y a un Mais terrible que le narrateur ne veut pas voir et qu’il repousse. Elle, cet ange du ciel est dérangé, bi –polaire, soignée  à la HP.

    Dans une langue magnifique, où le mot magnifique revient  souvent pour ériger un mur en la folie et l’amour, Marc Pautrel a écrit un roman d’amour aussi lumineux que dérangeant.  Il écrit « elle me regarde, attend que je l’embrasse. Dieu est descendu pour moi. Il vient me dire que je suis sauvé. J’obtiens ce que j’ai toujours voulu, depuis ma venue au monde, enfance, adolescence, âge adulte, et les deux dernières années, depuis la première fois que je l’ai vue.

    « Polaire » est édité dans la collection L’Infini chez Gallimard

    http://www.franceinter.fr/emission-l-attrape-livres-polaire-de-marc-pautrel

  • Catégories : A lire, Voyage

    "Nouilles froides à Pyongyang " de Jean-Luc Coatalem

    Nouilles froides à Pyongyang

    Avec Jean-Luc Coatalem, nous som-mes allés ­déjà dans les mers du sud, du côté du Paraguay, de l'Indochine et même de la Tasmanie. La Corée du Nord, on ne l'envisageait pas vraiment... Se faisant passer pour des agents de tourisme, le narrateur et son compagnon de route débarquent pourtant, en 2011, sur le tarmac de la capitale, Pyongyang. A Paris, déjà, ils ont dû subir des convocations diplomatiques méfiantes. Les voilà à présent franchissant la douane, accueillis par leur guide, monsieur Kim. Voyage au pays de la paranoïa, où les grandes avenues fleuries sont désertes, où les lumières des rues s'éteignent à 21 heures : « Il faut perdre ses réflexes visuels et ses habitudes citadines. Impossible de trouver un café, un restaurant, des boutiques, un panneau de publicité, des enseignes de magasins, des terrasses de café, des kiosques à journaux, il n'y en a pas — les rues sont râpées et nues. » Pas question de s'éloigner de l'hôtel presque vide, pas de chaînes internationales à la télévision, une nourriture chiche dans des assiettes de dînette... Les deux Occidentaux verront la coopérative modèle, la maison natale du dictateur, le mausolée du grand-père avec le sentiment que, derrière les palissades, un autre monde est dissimulé.

    Chaque soir, Coatalem s'enferme dans les toilettes pour tenir son journal. Avec une justesse teintée d'ironie, il écrit un carnet de voyage mélan­colique et grinçant sur un pays qui existe à peine, une contrée affolante qu'il quittera avec un pincement au cœur, pour tous les monsieur Kim qu'il a laissés derrière lui...

     

    Le 02/02/2013 - Mise à jour le 04/02/2013 à 14h28
    Christine Ferniot - Telerama n° 3290

    http://www.telerama.fr/livres/nouilles-froides-a-pyongyang,92654.php

  • Catégories : A lire

    DAMES D'ÂGE EN ÂGE

    LE MAGAZINE LITTÉRAIRE
    (Janvier 2013)

    Par une spécialiste de la biographie, un bel essai étudie la manière dont la littérature peut dire l'expérience du vieillissement, vue du côté féminin.


    Revues vouées au «bien vieillir», études scientifiques sur les splendeurs et misères de l'âge, vogue des grands-mères dynamiques dans les publicités, reverdies décomplexées sur grand écran (Les Petits Ruisseaux, Peindre ou faire l'amour…).

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  • Catégories : A lire

    113 études de littérature romantique

     

     

    Des miscellanées (portraits, instantanés de vie, évocations personnelles, anecdotes, études littéraires...) sur le thème du romantisme et des romantiques. Ces textes, qui pratiquent la sonde plus que l'étude suivie, évoquent aussi bien Fitzgerald que Mme de Genlis, un tournage de Visconti, une princesse russe démodée ou l'incontournable Léautaud.

    http://www.franceculture.fr/oeuvre-113-etudes-de-litterature-romantique-de-simon-liberati

  • Catégories : A lire

    28 Paradis, 28 Enfers : la famille Modiano

    Si on résumait une vie à l’essentiel, le paradis et l’enfer. A de minuscules et délicats dessins, à des mots choisis qui diraient tout cela.

    En famille, ils racontent tout cela, la fille, Marie Modiano, poète et musicienne, la mère, Dominique Zerhfuss, dessinatrice, le père, Patrick Modiano, écrivain.

    C’est un tout petit livre, imprimé sur un beau papier, avec des illustrations aux couleurs fortes, rouge, violet, jaune, bleu.

    J’ai commencé par lire « Le paradis ». J’ai lu «J’avais vécu ma vie, je ne me souciais plus du passé et encore moins de l’avenir » sur la page de gauche, le dessin d’un lac vert, avec un bateau, des cygnes, une île, un palmier, quelques nuages. Et je ne suis dit, voilà le paradis pour Patrick Modiano., ne plus se soucier du passé et encore moins de l’avenir. Ëtre au bord de ce lac, dessiné par Dominique Zehrfuss.

    Plus courageuse, j’ai commencé l’enfer. Ah, ce cri strident qui me poursuit sans relâche, écrit Marie Modiano, et aussi. « La craie siffle sur le tableau noir, pendant que les élèves déclinent le mot « terreur ». Ah je comprends cela.

     

     

     

    Dominique Zerfuss, Marie Modiano, Patrick Modiano, 28 paradis, 28 enfers, sont publiés aux éditions du Promeneur.

    http://www.franceinter.fr/emission-l-attrape-livres-28-paradis-28-enfers-la-famille-modiano

     

  • Catégories : A lire, Venise

    "Une année à Venise" Lauren Elkin

     Lauren Elkin - Une année à Venise.

    Jean Lineker(traducteur)

    (

    Paru le : 12/04/2012

    Laissant derrière elle son fiancé new-yorkais, Catherine Parrish s'installe à Venise pour se consacrer à sa thèse en histoire de l'art. Au gré des venelles et des vaporetti, de flâneries sur les Zattere en prosecco aux abords du Rialto, la brillante étudiante cède au charme ensorcelant de la cité des Doges. Marco, jeune gondolier, et Neva, mystérieuse Croate à la recherche d'une synagogue cachée, l'initient aux arcanes de la ville jaillie de la mer, hors des sentiers touristiques.
    Ces rencontres inattendues vont dévier le cours de l'existence rangée de Catherine. Amours clandestines et énigmes cabalistiques, Une année à Venise est une magnifique déclaration d'amour à la Sérénissime et la preuve que les relations humaines sont, comme cette cité flottante, sinueuses et imprévisibles.