Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Dessiner l’espace
Wim Delvoye, Cement Truck, 2010, Inox, 82 x 196 x 42,5 cm, détail (Courtesy Galerie Perrotin).
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Wim Delvoye, Cement Truck, 2010, Inox, 82 x 196 x 42,5 cm, détail (Courtesy Galerie Perrotin).
Jaume Plensa Musée d'art moderne de Céret La nature profonde de l’homme, comme être doué d'une conscience, est, d’un point de vue tant formel qu’existentiel, au cœur de la réflexion de Jaume Plensa. lire la suite |
Du 12 février au 21 juin 2015
Gustav Klimt
Judith I
1901
Huile sur toile
84 x 42 cm
© Belvédère, Vienne
Gustav Klimt
Portrait de jeune fille de face
c. 1898
Huile sur carton
38 x 34 cm
Prêt permanent d'une collection privée
© Belvedere, Vienne
Carl Moll
Bosquet de bouleaux au crépuscule
c. 1902
Huile sur toile
80 x 80 cm
© Belvédère, Vienne
Josepf Hoffmann (conception)
Broche, modèle n° G368
1905
Argent, corail, lapis-lazuli, malachite et pierre de lune
4,6 x 4,6 cm
© Galerie bei der Albertina - Zetter, Vienne
info
Le musée Cognacq-Jay propose une exposition courte mais très didactique sur l’apparition du thé, du café et du chocolat dans la vie quotidienne en France au XVIIIe siècle.
Ferdinand Hodler, Le Lac Léman vu de Chexbres, vers 1904, huile sur toile, 80 x 99 cm (Musée Cantonal des Beaux-Arts, Lausanne).
FONTAINEBLEAU [29.05.15] - Le cinquième festival de l'histoire de l'art se tient du 29 au 31 mai à Fontainebleau. Présenter la discipline dans sa diversité est une gageure pour les programmateurs. PAR Margot Boutges
CHAOYANG (LIAONING, CHINE) [29.05.15] - La police chinoise a arrêté 175 personnes à travers six provinces, soupçonnées d’avoir participé au vol et au trafic de 1 168 reliques culturelles, dont la valeur totale est estimée à 500 millions de yuan, soit environ 74 millions d’euros. PAR Julie Paulais
L’EAC, l’ICART et l’IESA jouent habilement sur l’ambiguïté entre master et mastère et sur la distinction peu identifiée entre des diplômes reconnus par des ministères différents. PAR David Robert
Espérant faire revenir les clients, les galeries et antiquaires de la rive droite et de la rive gauche de Paris organisent leurs traditionnelles journées. Pour l’occasion, beaucoup ont réservé des pièces inédites. PAR Marie Potard
MANHATTAN (NEW YORK / ETATS-UNIS) [28.05.15] - Mary Ellen Mark, photographe américaine, est décédée à l’âge de 75 ans d’une grave maladie. Elle s’intéressait tout autant aux plateaux de cinéma qu’aux aspects sombres de la société américaine. PAR Aurélie Baert
PARIS [27.05.15] - Le projet de loi sur la transition énergétique, a été voté hier une deuxième fois par l'Assemblée Nationale. Il reprend plusieurs amendements du Sénat relatifs à l’isolation des bâtiments anciens. PAR Margot Boutges
Fermé pendant une année, le Musée des beaux-arts fait peau neuve et place Carpeaux au centre de son parcours. L’arrivée d’un nouveau Watteau dans sa collection célébrera en septembre sa réouverture. PAR Francine Guillou
À Paris à l'occasion d'une donation, le collectionneur d'origine indonésienne Budi Tek commente la scène artistique asiatique. PAR Frédéric Bonnet
MALAGA (ANDALOUSIE, ESPAGNE) [26.05.15] – Le maire Francisco de la Torre (de droite) qui comptait notamment sur le Centre Pompidou-Málaga pour renforcer son image auprès des citoyens, a été réélu le 24 mai. Il n’obtient cependant pas la majorité absolue, et devra s’allier au candidat du parti Ciudadanos. PAR Julie Paulais
Les faussaires, ces artistes capables d’imiter les plus grands maîtres et de tromper le monde de l’art, ont le vent en poupe. Longs métrages, documentaires, romans, biographies et même autobiographies, on ne compte plus le nombre de films et de livres qui vantent l’histoire de ces « escrocs mais pas trop ». Ils s’appellent John Myatt, Guy Ribes ou Wolfgang Beltracchi, sont faussaires, et fiers de l’être ! PAR Virginie Duchesne
Le Journal des Arts
Sommaire
22 mai 2015
Détail
Le Journal des Arts
L'Oeil
Sommaire
Juin 2015
Détail
L'Oeil
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http://www.beauxartsmagazine.com/0125-1041-L-Abbaye-d-Auberive.html
image: http://s2.lemde.fr/image/2015/05/04/534x0/4627099_3_cd50_platre-peint-d-apollon-avec-integrations_66dd48747541ca6b8f5987de3fb627ec.jpg
Plâtre peint d'Apollon avec intégrations reproduisant les couleurs de marbre des copies romaines. MUSEUMSLANDSCHAFT/HESSEN KASSELLE MONDE | 04.05.2015 à 14h20 • Mis à jour le 04.05.2015 à 14h37 | Par Florence Evin (Milan)
On croit tout savoir sur Canaletto, sur la veduta à Venise, sur le voyage du peintre à Londres ou sur ses rivalités avec son neveu Belotto et son successeur Guardi.
Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto (1697-1768), est reconnu comme la figure emblématique du genre de la veduta, création artistique du XVIIIe siècle vénitien la plus admirée en Europe. L'exposition inaugurale de l’Hôtel de Caumont entend apporter un éclairage nouveau sur l’ensemble de l’oeuvre de Canaletto, avec un intérêt particulier pour le traitement de la lumière dans la peinture du maître vénitien. Une cinquantaine de tableaux et dessins issus de collections publiques et privées internationales va permettre de présenter la figure de Canaletto et les différentes phases de sa carrière artistique, à Rome, Londres et Venise.
On découvre dans un premier temps la première activité de Canaletto, celle de peintre de décors de théâtre réalisés en collaboration avec son père Bernardo Canal et son frère Cristoforo. Des livrets d’opéra sur lesquels apparaît le nom de Canaletto seront présentés aux côtés de ses premiers caprices, influencés par la musique, exécutés en 1720-1722, et des premières vues de Venise, composées selon les critères de la mise en scène.
Viennent ensuite dans l’exposition la présentation des grandes entreprises de jeunesse de Canaletto : les vues de Venise commandées par Joseph Smith (1722-1723), Joseph Wenzel de Liechtenstein (1723) et Stefano Conti (1725-1726), sont des toiles de grand format qui témoignent de l’adresse du jeune peintre.
Le séjour de Canaletto en Angleterre, son contact avec de nouveaux paysages et avec la lumière de la Tamise, le conduisent à modifier sa palette et sa touche. Une série de tableaux et de dessins montre les nouvelles solutions adoptées pour capter l’atmosphère et l’esprit de l’Angleterre. Canaletto peint Londres et s’attarde sur le pont de Westminster, deuxième pont sur la Tamise, alors en construction. Il peint aussi la campagne anglaise, allant jusqu’aux lisières de l’Écosse pour représenter Alnwick Castle, demeure du Duc de Northumberland.
Une section particulière est consacrée aux expérimentations techniques menées par l’artiste pendant toute sa carrière. Canaletto conçoit une manière systématique et scientifique pour retravailler les dessins réalisés en plein-air à l’aide de la camera oscura (chambre noire). L’exemplaire de camera oscura utilisée par le peintre est présenté à proximité de son fac-simile qui permet au visiteur de se rendre compte par lui-même de ce que pouvait voir le peintre grâce à ce dispositif. La reproduction des pages de son carnet de dessins, ainsi qu’un film, montrent le travail technique de l’artiste sur la représentation des vues de Venise.
Cette exposition est aussi l’occasion de mener pour la première fois une étude approfondie sur les dernières années de Canaletto à Venise. Les oeuvres exécutées après son retour de Londres à la fin de l’année 1755 illustrent les nouveaux centres d’intérêt de Canaletto et sa réponse au nouveau climat artistique de Venise, où Francesco Guardi (1712-1793) se fait alors connaître. Une attention toute particulière est consacrée à la passion inlassable de l’artiste pour l’étude de nouveaux effets lumineux et atmosphériques.
Commissaire général : Dr. Bozena Anna Kowalczyk, spécialiste de la peinture vénitienne du XVIIIe siècle.
Au Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont, Culturespaces expérimente un nouveau type d’exposition immersif. En complément des œuvres des plus grands maîtres classiques, il fait la part belle aux supports numériques et multimédia pour enrichir l’expérience du visiteur. Dès l’entrée de l’exposition, un dispositif sonore subtil, à la pointe de la technologie, oriente le visiteur vers une approche musicale des premiers Caprices de Canaletto. Le visiteur se trouve en effet plongé aux premières sources d’inspiration du maître vénitien, baigné dans l’opéra et le travail de décorateur de théâtre de son père Bernardo Canal.
Autour d'un choix restreint d'oeuvres majeures, il aborde les fondements de l'art moderne, de Mondrian et Malevitch à Rothko, de Delaunay à Picabia, de Matisse à Picasso...
Les deux lustres millénaires et monumentaux de la mosquée de la Qarawiyyin à Fès sont exposés au Louvre. Celui-ci a pour cœur une cloche d'église prise par le sultan Abu al-Hasan en 1333 lors de la bataille de Gibraltar. Crédits photo : Fondation nationale des musées marocains
La rétrospective met en lumière un empire qui rayonnait à son apogée, de la Mauritanie à Saragosse puis du Portugal à Tripoli. Entre trésors de guerre et symboles de paix, les 300 pièces exposées sont les preuves d'un grand moment de civilisation.
Une belle exposition, la première organisée par le département des arts de l'Islam depuis son ouverture en septembre 2012, fait renaître l'âge d'or des grandes dynasties chérifiennes. |
Casablanca est une ville hybride, métisse et moderne, mais aussi inquiète, ni marocaine ni française. Elle nous renvoie aux questions fondamentales de l'urbanisme et de l'architecture au XXème siècle.
http://www.premiere.fr/film/Casablanca-Ville-Moderne-2083393
EN IMAGES - Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris rend tout son poids politique au prince du street art.
Keith Haring n'est pas mort à New York en février 1990, à 31 ans, des suites du sida. Il vit et travaille à Paris, comme le veut la formule consacrée de l'art. Star subversive du street art, ce dessinateur-né a été fêté dans un tourbillon de musique, de happenings et d'œuvres qui se répondent en un langage nouveau, signalétique et direct comme un feu vert à Manhattan. Comme tous les peintres au musée, il reste jeune pour l'éternité. Énergumène aux cheveux frisottés et aux grosses lunettes rondes de clown, il regarde en dehors du tableau, comme à la recherche d'une ligne de fuite (Self-Portrait, 1985). Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris est littéralement balayé par le souffle décapant de cet artiste grave derrière l'éclat de la couleur et virtuose derrière la simplicité du trait qui danse. Un choc visuel, tout en messages, en questions et en émotions.
Une énergie vitale transporte cet ensemble jamais réuni de quelque 250 œuvres, bâches, dessins, tableaux, céramiques et autres totems géants parcourus par cette nouvelle langue des signes. On monte à plus de 360, si l'on isole chaque élément des nombreuses séries historiques exposées (Storyboard, spectaculaire accrochage, dès la première salle, qui reconstitue l'exposition clé chez Tony Shafrazi à New York en 1980). «Qu'est-ce que cela change?», s'interroge-t-on en lisant la longue liste des expositions monographiques qui ont porté Keith Haring, mort ou vif, du Pittsburgh Center for Arts (1978) à la Kunsthalle de Vienne (2010), du Ludwig Museum de Budapest au Musée d'art contemporain de Lyon (2008). Ou, plus prosaïquement, des enchères de New York à la dernière foire d'Art Basel Miami Beach.
«Tout simplement la mesure de l'artiste», souligne Fabrice Hergott, pas fâché que son musée rende sa taille héroïque à ce prince du street art. Keith Haring est souvent résumé à sa formule pop, à un tee-shirt rouge ou noir sur lequel figurent un bébé rayonnant, un chien qui aboie, un corps transpercé d'un soleil, une soucoupe volante des années 1950, un cœur avec deux croix, un sexe dressé comme une arme (son Pop Shop fut l'adresse miraculeuse au 292 Lafayette Street à Soho). Tout un codex apparemment gai - dans les deux acceptions du terme - qui semblait emprunter à la fureur de vivre des années 1980 à Manhattan, avant l'hécatombe de la drogue et du sida (à déguster, le polaroid de Madonna, si jeune et fraîche sous sa perruque rose de japonaise). C'est tout le propos de cette rétrospective bluffante par sa réunion de famille in extenso, les leçons sous-jacentes qu'elle en tire visuellement… Et les prêts princiers qu'elle a obtenus: tableau phare mis en couverture du catalogue, le héros traversé par les chiens, peint sur une bâche jaune soleil en 1982, est prêté par la Sheikha Salama Bint Hamdan al-Nayan, autrement dit la famille régnante d'Abu Dhabi!
Prévenez les allergiques à l'esprit clairement engagé: Keith Haring, c'est politique. Le point de départ des commissaires de cette exposition «Keith Haring. The Political Line», Dieter Buchhart et Odile Burluraux, n'est pas une théorie fumeuse de plus. Tout est là, dans le cadre. «Chaque pièce de son œuvre est porteuse d'un message directement politique, analyse Dieter Buchhart. Au sens de l'individu dans l'espace public. Pour la liberté d'expression avec sa série de dessins à la craie dans le métro de New York. Pour le droit d'être différent et heureux avec tous ses dessins qui célèbrent l'amour libre. Contre l'homophobie, mais aussi le racisme aux États-Unis et la ségrégation en Afrique du Sud. Contre le capitalisme et ses excès d'esclavagiste.»
Prévenez les parents, soucieux d'une enfance à jamais innocente: Keith Haring, c'est sexe. Comme chez son compatriote Robert Crumb. Le plus souvent entre hommes (Safe Sex, acrylique sur toile fort explicite, 1985), les femmes étant plutôt réservées à la maternité ou à la conception du monde, tota mulier in utero. Parfois - et c'est le plus terrifiant de ces fresques primitives si pimpantes avec leur rose, leur vert salade, leur mauve psychédélique - entre victimes et bourreaux, duels cruels entre chiens et loups (énorme diptyque de 1984 aux chiffres de l'Apocalypse, 666, qui sublime les défunts en anges parmi les ovnis).
Prévenez les sceptiques: Keith Haring, c'est géant. Par les formats, par la variété des matériaux, de la voiture à l'énorme céramique maya, par la déclinaison du signe, joyeux, vivant jusqu'à la mort, atroce punition de la condition humaine.
«Keith Haring. The Political Line», jusqu'au 18 août au Musée d'art moderne de la Ville de Paris.
Keith Haring, l'énergie vitale de l'art
EN IMAGES - Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris rend tout son poids politique au prince du street art.
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Nicolas Poussin, Paysage avec saint Mathieu et l'ange
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Détail de Paysage avec saint Mathieu et l'ange (1640). Peinture à l'huile de Nicolas Poussin. (Staatliche Museen zu Berlin, Gemäldegalerie, Berlin.)
© Archives Larbor
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Publié le 29/03/2015 à 11H47, mis à jour le 30/03/2015 à 08H49
Détail de "Ballet, dit aussi L’Étoile" v. 1876
© Paris, musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais /Photo : Patrice SchmidtIl fut l’une des principales figures du mouvement impressionniste et pourtant, Edgar Degas entretiendra une relation complexe avec les autres artistes du mouvement. Le musée de Giverny s’interroge donc aujourd’hui sur le style du maître dans une exposition intitulée « Degas, peintre impressionniste ? » à découvrir jusqu'au 19 juillet 2015
Quand le roi est devant lui, vêtu de noir, avec son long visage triste, Velázquez l'auréole d'harmonies incomparables. Quand les petites infantes apparaissent tels des êtres éteints enfermés dans des robes d'apparat qui broient leur poitrine, il les nimbe de rose animé de taches d'argent, de bleu lointain et de mauve tendre. Quand la reine, qui n'aimait pas poser, se tient face à lui coiffée de la lourde perruque de la cour, il nacre sa peau et éclaire son regard de paillettes mordorées. Quand le souverain pontife, hargneux et acariâtre, crie et s'impatiente, Velázquez n'est occupé que de la symphonie de rouges éclatants dont il l'entoure. Quand les bouffons et les nains, dont la présence à la cour était une vieille tradition de la monarchie espagnole et qui avaient pour fonction de rire d'eux-mêmes et d'en faire rire les souverains, posent dans l'atelier de Velázquez, il les peint vêtus comme des princes, comme des êtres chez qui le divin resplendit. Un monde triste? Qu'importe: pour Velázquez, et pour lui seul, ce monde est poétique.
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