Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
A voir - Page 29
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Catégories : A voir, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE
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Les avant-gardes russes triomphent à Monaco
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Catégories : A voir, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des expositions
Dessiner l’espace
Wim Delvoye, Cement Truck, 2010, Inox, 82 x 196 x 42,5 cm, détail (Courtesy Galerie Perrotin).
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Nous avons repéré mercredi pour retourner voir:Collection Musée Laumonier de la locomotive à vapeur
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Nous avons VISITE hier le FESTIVAL INTERNATIONAL DES JARDINS
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Les expositions de l'été à voir Absolument
Jaume Plensa
Du 27 juin au 15 décembre 2015
Le silence de la pensée
Musée d'art moderne de Céret
La nature profonde de l’homme, comme être doué d'une conscience, est, d’un point de vue tant formel qu’existentiel, au cœur de la réflexion de Jaume Plensa.
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Au temps de Klimt, la Sécession à Vienne
Au temps de Klimt
Du 12 février au 21 juin 2015
Gustav Klimt
Judith I
1901
Huile sur toile
84 x 42 cm
© Belvédère, VienneGustav Klimt
Portrait de jeune fille de face
c. 1898
Huile sur carton
38 x 34 cm
Prêt permanent d'une collection privée
© Belvedere, VienneCarl Moll
Bosquet de bouleaux au crépuscule
c. 1902
Huile sur toile
80 x 80 cm
© Belvédère, VienneJosepf Hoffmann (conception)
Broche, modèle n° G368
1905
Argent, corail, lapis-lazuli, malachite et pierre de lune
4,6 x 4,6 cm
© Galerie bei der Albertina - Zetter, Vienne -
À l’heure du thé, du café et du chocolat au musée Cognacq-Jay
info
- 16.06.2015
À l’heure du thé, du café et du chocolat au musée Cognacq-Jay
Jean-Baptiste Charpentier, La tasse de chocolat, 1768, huile sur toile, 177 x 255 cm (Chaalis, Musée Jacquemart-André).Le musée Cognacq-Jay propose une exposition courte mais très didactique sur l’apparition du thé, du café et du chocolat dans la vie quotidienne en France au XVIIIe siècle.
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Martigny expose la modernité suisse(La Suisse:sous-partie de ce blog)
Signature : Valérie Bougault - 9 février 2015Ferdinand Hodler, Le Lac Léman vu de Chexbres, vers 1904, huile sur toile, 80 x 99 cm (Musée Cantonal des Beaux-Arts, Lausanne).
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Le Ventre de Paris
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Degas en visite au Musée des impressionnismes, à Giverny
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Le journal des arts
A LA UNE Dimanche 31 mai 2015Le festival de l'histoire de l'art entre en scène
FONTAINEBLEAU [29.05.15] - Le cinquième festival de l'histoire de l'art se tient du 29 au 31 mai à Fontainebleau. Présenter la discipline dans sa diversité est une gageure pour les programmateurs. PAR Margot Boutges
Démantèlement d’un important réseau de trafiquants d’antiquités en Chine
CHAOYANG (LIAONING, CHINE) [29.05.15] - La police chinoise a arrêté 175 personnes à travers six provinces, soupçonnées d’avoir participé au vol et au trafic de 1 168 reliques culturelles, dont la valeur totale est estimée à 500 millions de yuan, soit environ 74 millions d’euros. PAR Julie Paulais
Écoles privées, une confusion savamment entretenue sur les diplômes
L’EAC, l’ICART et l’IESA jouent habilement sur l’ambiguïté entre master et mastère et sur la distinction peu identifiée entre des diplômes reconnus par des ministères différents. PAR David Robert
Les belles adresses des galeries parisiennes
Espérant faire revenir les clients, les galeries et antiquaires de la rive droite et de la rive gauche de Paris organisent leurs traditionnelles journées. Pour l’occasion, beaucoup ont réservé des pièces inédites. PAR Marie Potard
Décès de la photographe Mary Ellen Mark
MANHATTAN (NEW YORK / ETATS-UNIS) [28.05.15] - Mary Ellen Mark, photographe américaine, est décédée à l’âge de 75 ans d’une grave maladie. Elle s’intéressait tout autant aux plateaux de cinéma qu’aux aspects sombres de la société américaine. PAR Aurélie Baert
Isolation des façades : l'Assemblée suit le Sénat
PARIS [27.05.15] - Le projet de loi sur la transition énergétique, a été voté hier une deuxième fois par l'Assemblée Nationale. Il reprend plusieurs amendements du Sénat relatifs à l’isolation des bâtiments anciens. PAR Margot Boutges
Le musée de Valenciennes s’offre un lifting
Fermé pendant une année, le Musée des beaux-arts fait peau neuve et place Carpeaux au centre de son parcours. L’arrivée d’un nouveau Watteau dans sa collection célébrera en septembre sa réouverture. PAR Francine Guillou
Budi Tek : « Les jeunes artistes chinois sont trop conservateurs »
À Paris à l'occasion d'une donation, le collectionneur d'origine indonésienne Budi Tek commente la scène artistique asiatique. PAR Frédéric Bonnet
Le maire de Málaga réélu, mais sans majorité absolue
MALAGA (ANDALOUSIE, ESPAGNE) [26.05.15] – Le maire Francisco de la Torre (de droite) qui comptait notamment sur le Centre Pompidou-Málaga pour renforcer son image auprès des citoyens, a été réélu le 24 mai. Il n’obtient cependant pas la majorité absolue, et devra s’allier au candidat du parti Ciudadanos. PAR Julie Paulais
Les faussaires de l’ombre à la lumière
Les faussaires, ces artistes capables d’imiter les plus grands maîtres et de tromper le monde de l’art, ont le vent en poupe. Longs métrages, documentaires, romans, biographies et même autobiographies, on ne compte plus le nombre de films et de livres qui vantent l’histoire de ces « escrocs mais pas trop ». Ils s’appellent John Myatt, Guy Ribes ou Wolfgang Beltracchi, sont faussaires, et fiers de l’être ! PAR Virginie Duchesne
Le Journal des Arts
Sommaire
22 mai 2015Détail
Le Journal des Arts-
Milan laisse le visiteur sur sa faim
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Défilé de haute culture
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Le difficile modèle économique des boutiques-librairies de musée
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Attirer le chaland : il y en a pour tous les goûts
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Le torchon brûle entre les Archives et le marché
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La nouvelle vie de l’hôtel de Caumont
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Picasso détrône Bacon
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Paul-Hervé Parsy - Administrateur de la villa Cavrois
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Budi Tek : « Les jeunes artistes chinois sont trop conservateurs »
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Dans l’intimité de Rubens
L'Oeil
Sommaire
Juin 2015Détail
L'Oeil-
Céleste Boursier-Mougenot : Le monde réenchanté
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Les faussaires de l’ombre à la lumière
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Agnès B. - Grande dame rock
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Au plus près du génie de Léonard
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À Venise, une vision politique du monde
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La villa Cavrois, de retour de l’enfer
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La juste réhabilitation de l’artiste africain
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La Suisse, terre de chantiers culturels et artistiques
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Ces artistes qui font la Suisse
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Les meilleurs artistes de la biennale de Venise 2015
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La Réunion, l’île aux parfums d’éden
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Benjamin Millepied : Aujourd’hui, on est ridicule à côté des Ballets russes de Diaghilev
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Catégories : A voir, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE
La Toilette, naissance de l’intime
Jusqu'au 5 juillet 2015
Musée Marmottan Monet, Paris
Sans doute, la notion d’intime ne se révèle pleinement que face à son dévoilement ou au désir de dévoilement qu’elle suscite.
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Catégories : A lire, A voir, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La presse
L'Abbaye d'Auberive
Centre d'art
9.00 € TTC
01 juin 2015
Informations sur le livre: 52 pages - 22 x 28,5 cm
EAN : 9791020402103
Reliure : Brochéhttp://www.beauxartsmagazine.com/0125-1041-L-Abbaye-d-Auberive.html
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La Fondation Prada relève les copies
image: http://s2.lemde.fr/image/2015/05/04/534x0/4627099_3_cd50_platre-peint-d-apollon-avec-integrations_66dd48747541ca6b8f5987de3fb627ec.jpg
Plâtre peint d'Apollon avec intégrations reproduisant les couleurs de marbre des copies romaines. MUSEUMSLANDSCHAFT/HESSEN KASSEL
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2015/05/04/la-fondation-prada-releve-les-copies_4627102_3246.html#pD67wbrlWW1elmfd.99LE MONDE | 04.05.2015 à 14h20 • Mis à jour le 04.05.2015 à 14h37 | Par Florence Evin (Milan)
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2015/05/04/la-fondation-prada-releve-les-copies_4627102_3246.html#pD67wbrlWW1elmfd.99 -
Nous avons aimé SAMEDI soir pour la NUIT des musées(photos perso)
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Canaletto à Aix, entre rigueur et fantaisie
On croit tout savoir sur Canaletto, sur la veduta à Venise, sur le voyage du peintre à Londres ou sur ses rivalités avec son neveu Belotto et son successeur Guardi.
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Exposition inaugurale - du 6 mai au 13 septembre 2015
Canaletto, Rome - Londres - Venise
Le triomphe de la lumière
Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto (1697-1768), est reconnu comme la figure emblématique du genre de la veduta, création artistique du XVIIIe siècle vénitien la plus admirée en Europe. L'exposition inaugurale de l’Hôtel de Caumont entend apporter un éclairage nouveau sur l’ensemble de l’oeuvre de Canaletto, avec un intérêt particulier pour le traitement de la lumière dans la peinture du maître vénitien. Une cinquantaine de tableaux et dessins issus de collections publiques et privées internationales va permettre de présenter la figure de Canaletto et les différentes phases de sa carrière artistique, à Rome, Londres et Venise.
On découvre dans un premier temps la première activité de Canaletto, celle de peintre de décors de théâtre réalisés en collaboration avec son père Bernardo Canal et son frère Cristoforo. Des livrets d’opéra sur lesquels apparaît le nom de Canaletto seront présentés aux côtés de ses premiers caprices, influencés par la musique, exécutés en 1720-1722, et des premières vues de Venise, composées selon les critères de la mise en scène.
Viennent ensuite dans l’exposition la présentation des grandes entreprises de jeunesse de Canaletto : les vues de Venise commandées par Joseph Smith (1722-1723), Joseph Wenzel de Liechtenstein (1723) et Stefano Conti (1725-1726), sont des toiles de grand format qui témoignent de l’adresse du jeune peintre.
Le séjour de Canaletto en Angleterre, son contact avec de nouveaux paysages et avec la lumière de la Tamise, le conduisent à modifier sa palette et sa touche. Une série de tableaux et de dessins montre les nouvelles solutions adoptées pour capter l’atmosphère et l’esprit de l’Angleterre. Canaletto peint Londres et s’attarde sur le pont de Westminster, deuxième pont sur la Tamise, alors en construction. Il peint aussi la campagne anglaise, allant jusqu’aux lisières de l’Écosse pour représenter Alnwick Castle, demeure du Duc de Northumberland.
Une section particulière est consacrée aux expérimentations techniques menées par l’artiste pendant toute sa carrière. Canaletto conçoit une manière systématique et scientifique pour retravailler les dessins réalisés en plein-air à l’aide de la camera oscura (chambre noire). L’exemplaire de camera oscura utilisée par le peintre est présenté à proximité de son fac-simile qui permet au visiteur de se rendre compte par lui-même de ce que pouvait voir le peintre grâce à ce dispositif. La reproduction des pages de son carnet de dessins, ainsi qu’un film, montrent le travail technique de l’artiste sur la représentation des vues de Venise.
Cette exposition est aussi l’occasion de mener pour la première fois une étude approfondie sur les dernières années de Canaletto à Venise. Les oeuvres exécutées après son retour de Londres à la fin de l’année 1755 illustrent les nouveaux centres d’intérêt de Canaletto et sa réponse au nouveau climat artistique de Venise, où Francesco Guardi (1712-1793) se fait alors connaître. Une attention toute particulière est consacrée à la passion inlassable de l’artiste pour l’étude de nouveaux effets lumineux et atmosphériques.
Commissaire général : Dr. Bozena Anna Kowalczyk, spécialiste de la peinture vénitienne du XVIIIe siècle.
Une exposition immersive
Au Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont, Culturespaces expérimente un nouveau type d’exposition immersif. En complément des œuvres des plus grands maîtres classiques, il fait la part belle aux supports numériques et multimédia pour enrichir l’expérience du visiteur. Dès l’entrée de l’exposition, un dispositif sonore subtil, à la pointe de la technologie, oriente le visiteur vers une approche musicale des premiers Caprices de Canaletto. Le visiteur se trouve en effet plongé aux premières sources d’inspiration du maître vénitien, baigné dans l’opéra et le travail de décorateur de théâtre de son père Bernardo Canal.
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J'ai lu hier soir:Hors-série : Les clefs d'une passion
Hors-série : Les clefs d'une passion
Signature : CDA - 27 mars 2015Ce hors-série accompagne "Les Clefs d'une passion", l'exposition de la Fondation Louis Vuitton.
Autour d'un choix restreint d'oeuvres majeures, il aborde les fondements de l'art moderne, de Mondrian et Malevitch à Rothko, de Delaunay à Picabia, de Matisse à Picasso...
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Le Louvre expose le Maroc médiéval
Les deux lustres millénaires et monumentaux de la mosquée de la Qarawiyyin à Fès sont exposés au Louvre. Celui-ci a pour cœur une cloche d'église prise par le sultan Abu al-Hasan en 1333 lors de la bataille de Gibraltar. Crédits photo : Fondation nationale des musées marocains
La rétrospective met en lumière un empire qui rayonnait à son apogée, de la Mauritanie à Saragosse puis du Portugal à Tripoli. Entre trésors de guerre et symboles de paix, les 300 pièces exposées sont les preuves d'un grand moment de civilisation.
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Le Maroc médiéval dans tout son éclat au Louvre
Une belle exposition, la première organisée par le département des arts de l'Islam depuis son ouverture en septembre 2012, fait renaître l'âge d'or des grandes dynasties chérifiennes.
Ne quittez pas ce blog sans acheter un de mes 14 livres, dont celui sur Istanbul, en passant par les bannières sur ce blog -
Casablanca Ville Moderne
- Réalisé par :
Sébastien Verkindere
- Durée :
55min
- Pays de production :
belge
- Année de production : 2005
Synopsis
Casablanca est une ville hybride, métisse et moderne, mais aussi inquiète, ni marocaine ni française. Elle nous renvoie aux questions fondamentales de l'urbanisme et de l'architecture au XXème siècle.
http://www.premiere.fr/film/Casablanca-Ville-Moderne-2083393
- Réalisé par :
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Keith Haring, l'énergie vitale de l'art
EN IMAGES - Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris rend tout son poids politique au prince du street art.
Keith Haring n'est pas mort à New York en février 1990, à 31 ans, des suites du sida. Il vit et travaille à Paris, comme le veut la formule consacrée de l'art. Star subversive du street art, ce dessinateur-né a été fêté dans un tourbillon de musique, de happenings et d'œuvres qui se répondent en un langage nouveau, signalétique et direct comme un feu vert à Manhattan. Comme tous les peintres au musée, il reste jeune pour l'éternité. Énergumène aux cheveux frisottés et aux grosses lunettes rondes de clown, il regarde en dehors du tableau, comme à la recherche d'une ligne de fuite (Self-Portrait, 1985). Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris est littéralement balayé par le souffle décapant de cet artiste grave derrière l'éclat de la couleur et virtuose derrière la simplicité du trait qui danse. Un choc visuel, tout en messages, en questions et en émotions.
Une énergie vitale transporte cet ensemble jamais réuni de quelque 250 œuvres, bâches, dessins, tableaux, céramiques et autres totems géants parcourus par cette nouvelle langue des signes. On monte à plus de 360, si l'on isole chaque élément des nombreuses séries historiques exposées (Storyboard, spectaculaire accrochage, dès la première salle, qui reconstitue l'exposition clé chez Tony Shafrazi à New York en 1980). «Qu'est-ce que cela change?», s'interroge-t-on en lisant la longue liste des expositions monographiques qui ont porté Keith Haring, mort ou vif, du Pittsburgh Center for Arts (1978) à la Kunsthalle de Vienne (2010), du Ludwig Museum de Budapest au Musée d'art contemporain de Lyon (2008). Ou, plus prosaïquement, des enchères de New York à la dernière foire d'Art Basel Miami Beach.
«Tout simplement la mesure de l'artiste», souligne Fabrice Hergott, pas fâché que son musée rende sa taille héroïque à ce prince du street art. Keith Haring est souvent résumé à sa formule pop, à un tee-shirt rouge ou noir sur lequel figurent un bébé rayonnant, un chien qui aboie, un corps transpercé d'un soleil, une soucoupe volante des années 1950, un cœur avec deux croix, un sexe dressé comme une arme (son Pop Shop fut l'adresse miraculeuse au 292 Lafayette Street à Soho). Tout un codex apparemment gai - dans les deux acceptions du terme - qui semblait emprunter à la fureur de vivre des années 1980 à Manhattan, avant l'hécatombe de la drogue et du sida (à déguster, le polaroid de Madonna, si jeune et fraîche sous sa perruque rose de japonaise). C'est tout le propos de cette rétrospective bluffante par sa réunion de famille in extenso, les leçons sous-jacentes qu'elle en tire visuellement… Et les prêts princiers qu'elle a obtenus: tableau phare mis en couverture du catalogue, le héros traversé par les chiens, peint sur une bâche jaune soleil en 1982, est prêté par la Sheikha Salama Bint Hamdan al-Nayan, autrement dit la famille régnante d'Abu Dhabi!
Prévenez les allergiques à l'esprit clairement engagé: Keith Haring, c'est politique. Le point de départ des commissaires de cette exposition «Keith Haring. The Political Line», Dieter Buchhart et Odile Burluraux, n'est pas une théorie fumeuse de plus. Tout est là, dans le cadre. «Chaque pièce de son œuvre est porteuse d'un message directement politique, analyse Dieter Buchhart. Au sens de l'individu dans l'espace public. Pour la liberté d'expression avec sa série de dessins à la craie dans le métro de New York. Pour le droit d'être différent et heureux avec tous ses dessins qui célèbrent l'amour libre. Contre l'homophobie, mais aussi le racisme aux États-Unis et la ségrégation en Afrique du Sud. Contre le capitalisme et ses excès d'esclavagiste.»
Prévenez les parents, soucieux d'une enfance à jamais innocente: Keith Haring, c'est sexe. Comme chez son compatriote Robert Crumb. Le plus souvent entre hommes (Safe Sex, acrylique sur toile fort explicite, 1985), les femmes étant plutôt réservées à la maternité ou à la conception du monde, tota mulier in utero. Parfois - et c'est le plus terrifiant de ces fresques primitives si pimpantes avec leur rose, leur vert salade, leur mauve psychédélique - entre victimes et bourreaux, duels cruels entre chiens et loups (énorme diptyque de 1984 aux chiffres de l'Apocalypse, 666, qui sublime les défunts en anges parmi les ovnis).
Prévenez les sceptiques: Keith Haring, c'est géant. Par les formats, par la variété des matériaux, de la voiture à l'énorme céramique maya, par la déclinaison du signe, joyeux, vivant jusqu'à la mort, atroce punition de la condition humaine.
«Keith Haring. The Political Line», jusqu'au 18 août au Musée d'art moderne de la Ville de Paris.
- Préc
Rudy Ricciotti, architecte en béton arméLes trésors du Louvre Abu Dhabi
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Détail de Paysage avec saint Mathieu et l'ange (1640). Peinture à l'huile de Nicolas Poussin. (Staatliche Museen zu Berlin, Gemäldegalerie, Berlin.)
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