Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
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Cet accrochage nous invite à redécouvrir l’art de la médaille.
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Cet accrochage nous invite à redécouvrir l’art de la médaille.
Le Grand Canal à Venise (détail), 1874, Édouard Manet. Crédits photo : Coll. Part./ Palazzo Ducale di Venezia
Baudelaire, Zola et Malraux croyaient le peintre sous influence espagnole. Une exposition au Palais des doges révèle plutôt une passion pour les maîtres italiens.
Dès lors, pourquoi une exposition sur ce thème? Faut-il croire, à la suite de tant de grands noms ayant écrit sur lui, de Baudelaire à Malraux en passant par Zola, qu'Édouard Manet (1832-1883) a avant tout tiré sa modernité de l'Espagne? De la fierté de ce pays, de ses couleurs tranchées, de son présent âpre et où perce encore la sauvagerie. Tout ce sexe et cette mort
Le port industriel fait une entrée triomphale dans la peinture moderne en 1874 lors de la première exposition impressionniste. Mais c'est Camille Pissarro qui donnera toute sa dimension à ce thème à travers une importante série réalisée pendant vingt années, de 1883 à 1903, dans les trois ports normands de Rouen, Dieppe et Le Havre. Ce hors-série accompagne l'exposition organisée par le musée d'art moderne André Malraux du Havre, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste 2013.
Conçue par La Cinémathèque française et présentée au printemps 2013, l’exposition Jacques Demy fera rimer ses extraits de films avec des photographies, peintures, dessins ou sculptures créés par l'artiste lui-même et par des artistes dont le réalisateur a revendiqué l’influence (Jean Cocteau, David Hockney, Alexander Calder, Raoul Dufy, Niki de Saint-Phalle).
A la fois spectaculaire et intime, l’exposition nous plongera dans un univers coloré et musical !
http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/exposition-jacques-demy/
LE MONDE | 18.04.2013 à 16h34 • Mis à jour le 19.04.2013 à 11h30
Claire Guillot
L'enfer des oiseaux (détail)de Max Beckmann: les médias allemands voient dans cette œuvre une allégorie de la dictature nazie. Crédits photo : ADAGP 2013, Paris © Richard L. Feigen
L'exposition « De l'Allemagne », jugée caricaturale outre-Rhin, a déclenché une vive polémique. Ses organisateurs regrettent un malentendu.
Du jeudi 11 avril 2013 au vendredi 12 juillet 2013
Pour l'amour de Caravage.
La galerie G. Sarti crée l’événement en organisant une exposition de qualité muséale, qui réunit vingt-deux tableaux exceptionnels d’artistes italiens ayant travaillé dans la lignée du Caravage. Du "premier cercle" avec Bartolomeo Manfredi, Giovanni Battista Caracciolo, Cavarozzi, aux différentes écoles (Giuseppe Ribera, Daniele Crespi, Guido Reni), l’accrochage offre au public le plus bel ensemble d’œuvres caravagesques jamais réuni en galerie.
Peu d’artistes peuvent s’enorgueillir d’avoir eu la postérité du Caravage. Dès sa mort à Rome en 1610, et au cours des années qui suivent, son style bouleverse totalement le paysage artistique. Les peintres réinterprètent les principes qui ont fait la force et l’originalité du maître, le clair-obscur, les personnages empruntés à la vie réelle...Signés de grands artistes des écoles romaine, napolitaine, toscane, génoise, lombarde et bolonaise, tous les tableaux présentés dans cette exposition ont été réunis par Giovanni Sarti au cours des dix dernières années.
Une exposition à la Cinémathèque française invite dans « Le monde enchanté de Jacques Demy ».La magie n’opère pas tout à fait, mais attise toutefois l’envie de voir ou revoir les films de « Jacquot de Nantes ».
http://www.la-croix.com/Culture/Actualite/Demy-gaiete-Demy-tristesse-2013-04-11-940888
Tout le monde en France est persuadé que l’artiste japonais le plus célèbre est Hokusai. C’est une erreur qui amuse beaucoup au Japon.En effet, le Léonard de Vinci japonais n’est pas le maître de La Vague mais un autre qui n’a encore jamais eu l’honneur des musées en France : Utagawa Hiroshige. Pourtant au temps des impressionnistes, Hiroshige est de loin l’artiste qui a le plus fasciné l’ensemble du groupe des jeunes contestataires des Salons
À la Pinacothèque de Paris, du 03 octobre 2012 au 17 mars 2013
Les deux expositions présentées simultanément sur les deux sites de la Pinacothèque, permettent aux visiteurs de confronter l'oeuvre de Van Gogh à celle d'Hiroshige.
Au début du XXe siècle, la Russie reste pour les Français un monde lointain et fermé. Repliée sur elle-même, elle n'est pas non plus curieuse des courants qui agitent l'art occidental. Seuls quelques frémissements laissent espérer un changement. En 1899, Diaghilev crée la revue Le Monde de l'art, qui se veut au fait des nouveautés de Berlin, Vienne, Munich et Paris et souhaite éveiller l'intérêt des milieux moscovites cultivés pour l'avant-garde artistique occidentale. A l'inverse, lors de la première période des Ballets russes, Léon Bakst électrise l'Europe et stupéfie le public français avec ses décors où se heurtent les stridences des bleus, des verts et des carmins. Mais plus que tout cela, l'action de deux collectionneurs, qui ont fait leur fortune grâce à la récente industrialisation de la Russie, fera connaître à Moscou les nouveautés de la peinture française : Serge Chtchoukine, qui possédera 26 Cézanne, 29 Gauguin, 37 Matisse et 54 Picasso, alors que chez nous, ces artistes rebutaient encore le public, et Ivan Morozov, qui visitait à Paris les ateliers des peintres et leur achetait leurs toiles à peine terminées. L'un et l'autre vont ouvrir une fois par semaine leurs collections au public et aux jeunes peintres russes. Matisse, avec ses couleurs « fauves », va influencer les plus novateurs, Michel Larionov et Natalia Gontcharova. Le voyage de Matisse à Moscou en 1911 ne fera qu'accentuer le prestige dont il jouit déjà là-bas.
Du 28 juin au 27 octobre 2013
La Fondation de l’Hermitage accueille cet été un ensemble exceptionnel de 80 œuvres de Joan Miró (1893-1983), provenant de la Fondation Pilar i Joan Miró à Palma de Majorque, qui détient une grande partie du patrimoine de l’artiste. L’exposition se concentre sur les œuvres de la maturité, réalisées au cours des trente dernières années de sa vie dans l’atelier majorquin où le grand maître vécut de 1956 à sa mort, en 1983.
L’exposition illustre l’ultime phase de production de la longue carrière du peintre, au moment où il concrétise son rêve : celui d’avoir à sa disposition un grand atelier et un laboratoire où travailler en paix et en silence, en contact direct avec la nature, source d’inspiration infinie. "Majorque est la poésie et la lumière", affirmait Miró en 1957. Vaste espace propice à la création, l’atelier conçu par l’architecte catalan Josep Lluís Sert lui permit de réaliser plusieurs œuvres à la fois, dans un foisonnement constant d’idées nouvelles.
Dans les années 60 à 70, les motifs de femmes, oiseaux et empreintes de main, et les paysages, rythment une œuvre aux couleurs vives et puissantes. A partir de ces thèmes, Miró simplifie les figures ; son iconographie devient plus abstraite. Divers modes d’exécution cohabitent alors dans sa production, des œuvres statiques comme Mosaïque (1966) aux coups de pinceau véhéments de Poésie (1966). Les grands paysages monochromes des années 70 révèlent ensuite l’attrait de Miró pour l’expressionnisme abstrait et la calligraphie extrême-orientale. Ces influences confèrent à ses tableaux un aspect dépouillé, caractérisé par des lignes noires jaillissant sur la toile immaculée. Son langage fait de taches, de signes, de jets de peinture, d’empreintes et d’éraflures, traduit particulièrement bien l’esprit protéiforme du génie catalan. Durant les dernières années de sa vie, il crée une série de motifs stylisés sur un fond bleu roi d’une rare intensité, comme Sans titre (1978). Simultanément, Miró délaisse les pinceaux pour peindre avec les doigts sur des matériaux composites (carton, papier de verre, bois, …), reflet d’une inventivité sans faille.
Suivant un parcours chronologique et thématique, la sélection comporte une série de cinquante peintures à l’huile, dont de nombreux grands formats (comme Femme dans la rue, 1973), mais aussi des sculptures en terre cuite et en bronze (Femme, 1967), ainsi que des œuvres sur papier (gravures, encre de Chine). Plusieurs esquisses réalisées pour des projets d’art public, comme les décorations murales de la Harkness Commons à l’université de Harvard ou du Terrace Plaza Hotel de Cincinnati, sont également présentées.
Une reconstitution scénographique de l’atelier de Miró à Palma de Majorque, ainsi qu’un ensemble d’objets originaux ayant appartenu à l’artiste offrent au visiteur l'occasion de découvrir l’univers captivant du maître catalan. Une importante section biographique, des archives photographiques, ainsi qu’un film documentaire sur l’artiste viennent compléter l’exposition.
Par Eric Bietry-Rivierre
15/02/2013 | Mise à jour : 19:11
LE MONDE | 14.02.2013 à 14h19 • Mis à jour le 14.02.2013 à 14h57
Par Emmanuelle Lequeux
Kandinsky travaille ses lignes dans cette "Empreinte des mains de l'artiste" (1926, détail). | ADAM RZEPKA/ADAGP/CENTRE POMPIDOU/RMN
La Fondation Beyeler, en Suisse, rend hommage aux dernières années du peintre genevois.
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