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A voir - Page 48

  • Catégories : A voir, Chagall Marc, Voyage

    Chagall l'inclassable

    Par Véronique Prat Mis à jour le 28/02/2011 à 12:00 | publié le 26/02/2011 à 11:59
     

    On associe volontiers Marc Chagall à l'avant-garde russe (1900-1930). L'exposition qui débute le 5 mars au musée de Grenoble est plus nuancée : on y découvre u n artiste marginal dans son temps, irréductible aux théories de l'art et bien plus passionnant ainsi .

    Au début du XXe siècle, la Russie reste pour les Français un monde lointain et fermé. Repliée sur elle-même, elle n'est pas non plus curieuse des courants qui agitent l'art occidental. Seuls quelques frémissements laissent espérer un changement. En 1899, Diaghilev crée la revue Le Monde de l'art, qui se veut au fait des nouveautés de Berlin, Vienne, Munich et Paris et souhaite éveiller l'intérêt des milieux moscovites cultivés pour l'avant-garde artistique occidentale. A l'inverse, lors de la première période des Ballets russes, Léon Bakst électrise l'Europe et stupéfie le public français avec ses décors où se heurtent les stridences des bleus, des verts et des carmins. Mais plus que tout cela, l'action de deux collectionneurs, qui ont fait leur fortune grâce à la récente industrialisation de la Russie, fera connaître à Moscou les nouveautés de la peinture française : Serge Chtchoukine, qui possédera 26 Cézanne, 29 Gauguin, 37 Matisse et 54 Picasso, alors que chez nous, ces artistes rebutaient encore le public, et Ivan Morozov, qui visitait à Paris les ateliers des peintres et leur achetait leurs toiles à peine terminées. L'un et l'autre vont ouvrir une fois par semaine leurs collections au public et aux jeunes peintres russes. Matisse, avec ses couleurs « fauves », va influencer les plus novateurs, Michel Larionov et Natalia Gontcharova. Le voyage de Matisse à Moscou en 1911 ne fera qu'accentuer le prestige dont il jouit déjà là-bas.

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  • Catégories : A voir

    Poésie et lumière

     

    Du 28 juin au 27 octobre 2013

    La Fondation de l’Hermitage accueille cet été un ensemble exceptionnel de 80 œuvres de Joan Miró (1893-1983), provenant de la Fondation Pilar i Joan Miró à Palma de Majorque, qui détient une grande partie du patrimoine de l’artiste. L’exposition se concentre sur les œuvres de la maturité, réalisées au cours des trente dernières années de sa vie dans l’atelier majorquin où le grand maître vécut de 1956 à sa mort, en 1983.

    L’exposition illustre l’ultime phase de production de la longue carrière du peintre, au moment où il concrétise son rêve : celui d’avoir à sa disposition un grand atelier et un laboratoire où travailler en paix et en silence, en contact direct avec la nature, source d’inspiration infinie. "Majorque est la poésie et la lumière", affirmait Miró en 1957. Vaste espace propice à la création, l’atelier conçu par l’architecte catalan Josep Lluís Sert lui permit de réaliser plusieurs œuvres à la fois, dans un foisonnement constant d’idées nouvelles.

    Dans les années 60 à 70, les motifs de femmes, oiseaux et empreintes de main, et les paysages, rythment une œuvre aux couleurs vives et puissantes. A partir de ces thèmes, Miró simplifie les figures ; son iconographie devient plus abstraite. Divers modes d’exécution cohabitent alors dans sa production, des œuvres statiques comme Mosaïque (1966) aux coups de pinceau véhéments de Poésie (1966). Les grands paysages monochromes des années 70 révèlent ensuite l’attrait de Miró pour l’expressionnisme abstrait et la calligraphie extrême-orientale. Ces influences confèrent à ses tableaux un aspect dépouillé, caractérisé par des lignes noires jaillissant sur la toile immaculée. Son langage fait de taches, de signes, de jets de peinture, d’empreintes et d’éraflures, traduit particulièrement bien l’esprit protéiforme du génie catalan. Durant les dernières années de sa vie, il crée une série de motifs stylisés sur un fond bleu roi d’une rare intensité, comme Sans titre (1978). Simultanément, Miró délaisse les pinceaux pour peindre avec les doigts sur des matériaux composites (carton, papier de verre, bois, …), reflet d’une inventivité sans faille.

    Suivant un parcours chronologique et thématique, la sélection comporte une série de cinquante peintures à l’huile, dont de nombreux grands formats (comme Femme dans la rue, 1973), mais aussi des sculptures en terre cuite et en bronze (Femme, 1967), ainsi que des œuvres sur papier (gravures, encre de Chine). Plusieurs esquisses réalisées pour des projets d’art public, comme les décorations murales de la Harkness Commons à l’université de Harvard ou du Terrace Plaza Hotel de Cincinnati, sont également présentées.

    Une reconstitution scénographique de l’atelier de Miró à Palma de Majorque, ainsi qu’un ensemble d’objets originaux ayant appartenu à l’artiste offrent au visiteur l'occasion de découvrir l’univers captivant du maître catalan. Une importante section biographique, des archives photographiques, ainsi qu’un film documentaire sur l’artiste viennent compléter l’exposition.

     

     

  • Catégories : A voir

    L'art de la fenêtre, de Dürer à «Windows»

     

    Par Eric Bietry-Rivierre
    15/02/2013 | Mise à jour : 19:11

    À Lausanne, la Fondation de l'Hermitage explore un thème qui fascine les peintres.

     

    Dominant Lausanne, avec une vue imprenable sur le lac Léman et les Alpes, la Fondation de l'Hermitage, belle maison de maître du XIXe siècle, compte actuellement près de deux cents fenêtres. Il y a les vraies, bien sûr, splendides baies gorgées...
     
  • Catégories : A voir

    A Metz, la ligne s'évade de la page

    LE MONDE | 14.02.2013 à 14h19 • Mis à jour le 14.02.2013 à 14h57

    Par Emmanuelle Lequeux

    Kandinsky travaille ses lignes dans cette "Empreinte des mains de l'artiste" (1926, détail). Kandinsky travaille ses lignes dans cette "Empreinte des mains de l'artiste" (1926, détail). | ADAM RZEPKA/ADAGP/CENTRE POMPIDOU/RMN

    Il n'y a pas plus ténu. Une ligne, juste une ligne. Pourtant, autour de ce très fin motif, Metz offre deux expositions remarquables, au Centre Pompidou et au FRAC Lorraine. La première dévoile quelques-uns des secrets du cabinet d'art graphique du Musée national d'art moderne à Paris. Mêlés à photos et vidéos, quelque 200 stupéfiants dessins sélectionnés parmi 19 000 feuilles jouent leurs harmoniques de noir et blanc. Mesure du monde, compositrice de paysages, dresseuse de calligraphies...

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  • Catégories : A voir, Des expositions

    Paul Eluard, "Poésie, amour et liberté"

    Picasso, Breton, Ernst, Dali, Arp, De Chirico, Cocteau...

    Du 2 février au 26 mai 2013 

    Visuel exposition Paul Eluard

    Né à la veille du XXe siècle, Paul Eluard (1895-1952) est le grand poètede l'amour et de la paix. Il est aussi l'ami des arts. Pour la premièrefois, la vie et l'œuvre de cet artiste majeur de la littérature française seront évoquées très largement. Humaniste, amoureux, homme de bien, poète, ami des artistes, ambassadeurdes communistes, il est une des figures  incontournables de la premièremoitié du siècle dernier.

    L'exposition présente le poète à travers son œuvre et sa vie, ses amis et ses amours. Huit chapitres permettront d'approcher l'homme et l'écrivain, à travers des objets personnels : reconstitution de son bureau avec sa bibliothèque, ses manuscrits, ses ouvrages, ses amis et ses passions. Une partie de l'histoire de France se déroule des Premiers poèmes, signés de son véritable patronyme Eugène Grindel, aux poésies de la Résistance avec les manuscrits de Liberté, aux poésies d'amour.

    Collectionneur exceptionnel de la peinture de ses amis, d'objets sauvages, il réunit autour de ses vers les plus célèbres des artistes deson temps : Hans Arp, Salvador Dali, Pablo Picasso, Max Ernst, Man Ray, André Beaudin, Jean Cocteau, Apel les Fenosa, Hans Bellmer ou Alberto Giacometti.

    La collection du musée d'art et d'histoire de Saint-Denis - le poète fait une importante donation à sa ville natale - est enrichie pour l'occasion de prêts d'institutions publiques et privées, de collectionneurs et de marchands : aux manuscrits, éditions originales, photographies, dessins, gravures et documents privés s'ajoutent peintures et objets de sa collection africaine, océanienne et amérindienne provenant de collections publiques et privées.

    Commissariat : Ville de Saint-Denis, musée d'art et d'histoire, Sylvie Gonzalez, conservateur en chef du patrimoine, directeur.

    Tous les jours 10h-19h (lundi 14h-19h).
    Jours fériés : exposition ouverte lundi 1er avril (Pâques), mercredi 1er mai, mercredi 8 mai, jeudi 9 mai (Ascension) et lundi 20 mai (Pentecôte).

    Palais Lumière
    Quai Albert-Besson,
    74500 Evian

    Tél. 04 50 83 15 90
    courrier@ville-evian.fr

    Télécharger l'audioguide complet de l'exposition en français / download the whole audio tour in english  (à venir)

    Télécharger le flyer de l'exposition

    Télécharger le dépliant de l'exposition

    Télécharger le dépliant de l'exposition en anglais

    http://www.ville-evian.fr/france/DT1206090808/page/Les-expositions-au-PalaisLumiere.html

  • Catégories : A voir, Paris(75,Ile de France):vécu,études

    Fin de:Edward Hopper

    Edward Hopper, Nighthawks, 1942, Friends of American Art Collection © Art Institute of Chicago

    Exposition présentée au Grand Palais du 10 octobre 2012 au 28 janvier 2013 Les peintures d’Edward Hopper ont la simplicité trompeuse des mythes, l’évidence des images d’Epinal. Chacune d’elles est un condensé des savoirs hypothétiques, des rêves que nous inspire l’Amérique. Expression des sentiments les plus poignants, ou pures constructions… Lire la suite

    http://www.grandpalais.fr/grandformat/exposition/edward-hopper/

     

  • Catégories : A voir, Paris(75,Ile de France):vécu,études

    La Maison de Jean Cocteau

    JPEG - 96.6 ko15 rue du Lau
    91490 Milly-la-Forêt
    01 64 98 11 50
    www.jeancocteau.net

    Ouverture
    - Du 1er mars au 31 octobre : du mercredi au dimanche de 10h à 19h
    - Du 10 novembre au 13 janvier : uniquement le samedi et dimanche de 14h à 18h
    Fermeture annuelle : du 14 janvier au 1er mars
    Fermeture hebdomadaires : les lundis et mardis
    Jour fériés : fermé uniquement le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre

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  • L’âge d’or des cartes marines - Quand l’Europe découvrait le monde

    • Atlas Miller, planche du Brésil, portulan, 1519 | BnF, département des Cartes et plans
    • Atlas Miller, planche du Brésil, portulan, 1519
    • Informations pratiques

    • Site François-Mitterrand

      Plan d’accès au site F.-Mitterrand [fichier .pdf – 505 Ko – 20/11/09 – 1 p.]

      mardi - samedi de 10h à 19h
      dimanche de 13h à 19h
      sauf lundi et jours fériés

      tarif plein : 7 €
      tarif réduit : 5 €

      billet couplé 2 expositions : 10 €
      billet couplé 1 exposition + 1 exposition découverte : 8,5 €

      Réservations FNAC au               0892 684 694        0892 684 694(0,34 € TTC/min) et sur www.fnac.com

    du 23 octobre 2012 au 27 janvier 2013 François-Mitterrand / Grande Galerie

    Parmi les trésors de la Bibliothèque nationale de France, figurent des documents scientifiques d’exception dont la contemplation renvoie spontanément aux légendaires Grandes découvertes.
    Il s’agit des cartes marines enluminées sur parchemin, souvent rehaussées d’or, appelées couramment « cartes portulans », de l’italien portolano (livre d’instructions nautiques). Ces cartes donnent la succession des ports le long des côtes, tandis que l’espace maritime est sillonné par des lignes qui correspondent aux directions de la boussole. Ce système graphique permettait aux marins de s’orienter et de faire le point, en reportant sur la carte la distance qu’ils estimaient avoir parcourue.
    Le plus ancien portulan occidental connu serait de la fin du XIIIe siècle : c’est la fameuse « carte pisane », conservée au département des Cartes et plans. De ces premières cartes nautiques, seuls de rares vestiges ont survécu aux outrages du temps. Riche de cinq cents portulans, la BnF s’enorgueillit de posséder la plus grande collection au monde. Innovation technique, en même temps qu’objet de science et miroir de la quête d’un ailleurs, les « cartes portulans » s’imposent au regard contemporain comme de véritables oeuvres d’art dont le caractère spectaculaire tient autant à leur taille, souvent imposante, qu’à leur polychromie et à leur univers exotique.
    À partir d’une sélection de deux cents pièces majeures – cartes, globes, instruments astronomiques, objets d’art et d’ethnographie, animaux naturalisés, dessins, estampes, tableaux et manuscrits, issus des collections de la BnF ou prêtés exceptionnellement par le Quai Branly, Guimet, le Louvre, les Arts et métiers, le Mobilier national ou le musée de la Marine, le Service historique de la Défense, la British Library, des institutions italiennes et des collections régionales –, l’exposition aborde plusieurs questions : les conditions de navigation et l’usage des cartes ; les découvertes de l’Afrique, de l’Asie, des Amériques et du Pacifique et les rivalités entre les puissances maritimes, la circulation des savoirs géographiques entre océan Indien et Méditerranée ; la création et la diffusion d’une iconographie des Nouveaux Mondes avec leurs paysages, leurs peuples, leurs mœurs, leur faune et leur flore.

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  • Catégories : A voir, L'art, L'histoire, La presse

    1939-1945 : Les Arts sous l'occupation

    Coédition Le nouvel Observateur

     

     
    octobre 2012

    Cet ouvrage raconte jour après jour la vie, les réalisations des créateurs pris dans le maelstrom de la guerre.
    De juin 39 à juin 40 ils se heurtent d’abord à la censure instituée par le gouvernement français. Ensuite sous l’Occupation, à la mise au pas instituée par la Propaganda Staffel allemande qui exige que des rangs des artistes, des cinéastes, des écrivains soient exclus les Juifs et que les créateurs « agréés » ne mettent
    jamais en cause les idées nazies. En outre il leur faut faire face à l’autre censure, celle de Vichy qui prône le retour à la terre, à la famille, aux valeurs chrétiennes et pourchasse les idées « qui nous ont fait tant de mal ». Des idées fort éloignées de la majorité des artistes français. Miracle ou pas, on est stupéfait quand on dresse le bilan final de cette période de l’incroyable créativité qui s’est déployée en France en dépit de difficultés pratiques rencontrés par ces hommes acharnés à survivre. Matisse, Braque, Picasso, Max Ernst, Picabia, Derain pour la peinture, mais aussi Carné- Prévert, Clouzot, Becker pour le cinéma, Guitry, Claudel, Sartre, Camus pour le théâtre : que d’œuvres en bonne place aujourd’hui au Panthéon des arts français !
    Les occupants pendant cette époque ne se sont pas gênés : vols, « aryanisation », destruction de chefs-d’œuvre, censure. Et donc en filigrane, l’éternelle question : fallait-il pour l’honneur de la France que ces artistes, à l’instar de René Char, cessent de créer, se réfugient dans l’anonymat, oublient pour un temps expositions et galeries ? Qui fut collabo, qui ne le fut pas ? En 1945 la Justice aura bien du mal à ranger les créateurs d’un côté ou l’autre de cette frontière mouvante.


    Informations sur ce numéro: 116 pages - 23 x 30 cm
    EAN : 9782842789459
    Reliure : Broché
     
     

    Je précise que cette article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

    Précédentes publications:

    15/11/2012 00:40

    30/11/2012 08:41

  • Catégories : A voir, Des évènements, Voyage

    Fin de:Empreintes d'un voyage au Japon

    Du 1er avril au 31 décembre

     

    L’exposition est entièrement dédiée à l’œuvre de Mathurin Méheut, né en 1882 à Lamballe. Le peintre, issu de l’école des Beaux-Arts de Rennes, poursuit une brillante carrière à Paris avant d’entreprendre un voyage au Japon en 1914. Durant ce séjour de 5 mois, il observe les paysages et personnages rencontrés à travers les provinces d’Osaka, Nara ou encore Kyôto. Ebloui par la beauté du Japon, il réalise de nombreux croquis, aquarelles et peintures qu’il ramène en France à son retour.

    Ce voyage au Pays du Soleil Levant confirme ses choix iconographiques et marque son style japonisant.

    A travers estampes et dessins, l’influence du japonisme perdure dans son œuvre : œuvres en obliques, découpage du motif par le cadre, ou le format en hauteur. Du Porteur de palanches à La cérémonie du thé, en passant par Les tortues sacrées, la collection présentée au Musée de Lamballe propose des peintures, dessins et estampes

    http://www.bretagne-japon2012.fr/empreintes-d-un-voyage-au-japon/

  • Catégories : A voir, Les polars

    "Montée aux Enfers" de Perceval Everett

    Ogden Walker, shérif adjoint d’une petite ville du Nouveau- Mexique, doit retrouver l’assassin d’une vieille femme. Problème : les seules empreintes de pas relevées sur les lieux du crime sont les siennes. Pour ne rien arranger, d’autres affaires surviennent, les meurtres s’accumulent et le FBI s’en mêle. Ogden tente de poursuivre le peu de pistes dont il dispose sur la foi de minces indices pour des raisons qui le sont peut-être plus encore. Des prostituées du quartier chaud de Denver aux hippies défoncés qui zonent dans les montagnes environnantes, Ogden s’enfonce pour les besoins de l’enquête dans une Amérique plus interlope que jamais…
    Avec Montée aux enfers, l’un des romanciers les plus pro - téiformes de la littérature contemporaine s’empare magistralement du genre policier pour mieux enquêter sur le cauchemar américain ordinaire, entre violence aveugle et terrifiante absurdité. Dans un roman énigmatique et fulgurant qu’aurait pu écrire Walter Mosley s’il avait lu Derrida (ou l’inverse), Percival Everett invente le polar suspect.

    http://www.actes-sud.fr/catalogue/romans-policiers/montee-aux-enfers

  • Chagall et le livre 20 octobre 2012-11 février 2013

    •  02-015694En 1923, à Berlin, Chagall découvre la pratique de la gravure, en illustrant la version allemande de Ma Vie, recueil de ses souvenirs de jeunesse.
      Il ne cesse ensuite de s’intéresser à l’illustration des textes les plus variés : textes fondateurs, comme la Bible et l’Odyssée, textes classiques comme La Tempête, de Shakespeare, textes d’amis, puisque toute sa vie, il entretient des liens forts et durables avec de nombreux écrivains et poètes, revues d’art enfin, où sa participation est très recherchée après-guerre.
      Il est ainsi amené à travailler avec les plus grands éditeurs d’art du XXème siècle : Paul Cassirer, Ambroise Vollard, Tériade, Aimé Maeght, Alain Mazo, André Sauret, Gerald Cramer.
      Il s’affirme dès les années trente comme l’un des maîtres de la gravure, soucieux de transposer dans les modulations du noir et blanc, les valeurs de la couleur et de restituer le rythme et l’atmosphère d’un récit sans renoncer à sa propre part d’interprétation.
      A la fin de la Seconde Guerre mondiale, encore réfugié aux Etats-Unis, il découvre la lithographie, à l’occasion de la publication de Four Tales for Arabian Nights. Celle-ci devient ensuite son mode d’expression privilégié pour l’illustration. Il développe une totale maîtrise de cette technique dans l’atelier de Fernand Mourlot, où Charles Sorlier devient son compagnon de travail.
      L’exposition présente une grande partie des livres illustrés par Marc Chagall, avec, en regard de chacun d’eux, des peintures et des gouaches. L’artiste, en effet, reprend souvent les sujets de ses illustrations dans sa peinture. Le tableau précède ainsi dans le temps, ou au contraire prolonge, les planches d’un livre.
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      Commissariat  général : Maurice Fréchuret, conservateur en chef du Patrimoine, directeur des musées  nationaux du XXème siècle des Alpes-Maritimes

      Commissaire : Elisabeth Pacoud-Rème, historienne de l’art, chargée des collections

    http://www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/chagall/expositions/en-cours/

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

    Précédentes publications:

    16/12/2012 16:01

  • Catégories : A voir, Paris(75,Ile de France):vécu,études

    Le Grand Monde de Marcel Proust

    • Madame Standish, photo de Nadar, (Rmn) modèle de la duchesse de Guermantes pour Proust
    • Lieu : Maxim's
    • Date de début : 14 novembre 2012
    • Date de fin : 14 avril 2013
    • Description :

      Le musée Maxim's présente Le Grand Monde de Marcel Proust, ou les célébrités de la Belle Époque dont Proust s'est inspiré, à travers une centaine de portraits, tableaux, photographies, robes, bijoux et caricatures.

    http://www.offi.fr/expositions-musees/maxims-3833/le-grand-monde-de-marcel-proust-46984.html

  • Catégories : A voir

    Anna Karenine

    Par Julien Welter (L'Express), publié le03/12/2012 à 17:54, mis à jour le 04/12/2012 à 18:28

    Le Britannique Joe Wright dépoussière le chef-d'oeuvre de Tolstoï en évitant le classicisme attendu. La preuve par trois. 

    • Réalisé par Joe Wright
    • Sorti le 05 décembre 2012

    Note : 4(4)

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    En supplément sur Anna Karenine

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