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La prison militaire de Montluc, localisée en face du fort Montluc, ouvre ses portes en 1921. Utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle devient prison civile à partir de 1947 et ferme ses portes en 2009 comme maison d’arrêt pour femmes.
Prison militaire du régime de Vichy de 1940 à 1943, elle est réquisitionnée par l’occupant nazi à partir de janvier 1943 et ce jusqu’au 24 août 1944. Montluc est alors à Lyon et pour toute la région, la principale porte d’entrée vers la déportation et les exécutions. Lieu d’internement de près de 10 000 hommes, femmes et enfants durant l’occupation allemande, et notamment des enfants d’Izieu, de Jean Moulin et de Marc Bloch, la prison de Montluc est un lieu emblématique des politiques de répression allemandes dans la région de Lyon.
Le Mémorial National de la prison de Montluc ouvre ses portes au public en 2010 avec pour objectif de rendre hommage aux milliers de Résistants, Juifs, et otages, victimes des nazis et de Vichy, pendant la période de la Seconde Guerre mondiale, et de mieux comprendre la mise en place des politiques de répression.
Haut lieu de la Mémoire nationale, le Mémorial a rejoint en 2010 les sites gérés par le Ministère de la Défense, propriétés de l’État. Ces hauts lieux de la mémoire nationale évoquent chacun un aspect de la mémoire des conflits contemporains. Ce sont des lieux de cérémonies et de recueillement, mais aussi de transmission de la mémoire où sont notamment organisées des actions pédagogiques à destination du jeune public.
Vous trouverez également un historique complet de la prison de Montluc dans le programme pédagogique du mémorial
Qu’ont en commun les Google Glass, des verres à vin siamois et un miroir pour mythomane ? Ils font Flops ! Mais ils nous invitent également à nous questionner sur les raisons de leur inadéquation. Quelles sont les causes qui mènent une innovation à l’échec ou au succès ? Comment les ratés peuvent-ils servir l’innovation ? Qu’est-ce qui déclenche l’appropriation par les utilisateurs ? Les flops, les bides, les ratés sont des éléments utiles pour comprendre les problématiques de la création. Ils nous amènent également à comprendre ce qui fait qu’un produit devient culte et satisfait les rêves et désirs d’une société. L’exposition Flops ! Quand le design s’emmêle vous propose un regard décomplexé et plein d’humour sur les flops du design.
Les erreurs ont presque toujours un caractère sacré. N’essayez jamais de les corriger.
Les Improbables Mais comment ont-ils pu arriver sur le marché ? A posteriori, l'existence même des quarante produits exposés paraît hautement improbable. La preuve ? Tous sont des flops, des échecs commerciaux ou financiers retentissants, avec un point commun : leur utilisation est problématique. Leur usage est malaisé, malaisant ou même impossible. Entre leur conception et leur mise en service, le design a échoué ou a été tout simplement oublié. Les questions que posent le designer – « à quoi cela sert-il ? qu'est-ce que cela évoque ? dans quel environnement cela s'inscrit-il ? à quel besoin cela répond-il ? -n'ont pas été posées, n'ont pas été entendues, ou n'ont jamais abouties à la remise en cause du projet.
Résultat : les erreurs, issues de domaines différents – conception, management, techniques ou technologiques, matériaux – ont toutes contrarié la fiabilité du produit ou son appropriation par les usagers. Tous ces défauts ne signent pas la fin de l’histoire. Pris en compte, analysés, décortiqués dans un processus de design avec l’utilisateur au centre, ils ont parfois servi de base à de grands succès. C’est un des enseignements voulus par Samuel West, fondateur du Museum of Failure, le musée de l’échec, ouvert en Suède en 2017, dont est issue la sélection d’objets présentée.
Les Introuvables Leurs formes sont surprenantes, leurs noms étonnants et leur fonction toujours particulière. Issus ou inspirés du Catalogue d'objets introuvables de Jacques Carelman, tous ces engins, outils, ustensiles ou dispositifs sont dénués de toute ambition utilitaire. S'ils servent, c'est à rire ou à pleurer, à s'interroger sur l'origine des machines ou peut-être découvrir le pourquoi du comment. Une seule certitude, ils sont « parfaitement inutilisables », soulignait l'illustrateur et pataphysicien en quatrième de couverture de son ouvrage. À vous de tester ces objets, par le geste ou l'imagination. De déceler leurs plus grandes failles ou leurs meilleures intentions. Ils sont « le contraire de ces gadgets dont notre société de consommation est si friande », écrivait encore Carelman. Ils trouvent leur origine dans le fameux catalogue « Manufrance, Manufacture française d'armes et cycles » qu'il feuilletait enfant et qui lui a « procuré [ses] premières et inoubliables émotions poétiques » grâce à ces étranges objets aux fonctionnements inconnus et aux noms barbares.
Les Inconfortables En déconstruisant le langage invisible du design dans notre réalité domestique, Katerina Kamprani apporte de légères modifications aux propriétés fondamentales d'objets simples du quotidien, et questionne nos attentes concernant la fonctionnalité. Les modèles conceptuels établis sont brisés, ce qui conduit à une appréciation du conventionnel à travers un design défectueux. La sémiotique de l'objet d'origine est maintenue, mais l'observateur est trompé lorsqu'il tente de simuler son fonctionnement, ce qui bouleverse ses attentes et donne à ces objets usuels un aspect inconfortable, absurde, et souvent surréaliste. Conciliant humour, art et design, Katerina Kamprani analyse et redessine les objets du quotidien afin de les rendre inconfortables.