Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Le musée Marmottan-Monet a doublé sa fréquentation en un an
Le musée Marmottan-Monet a doublé sa fréquentation en un an
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Le musée Marmottan-Monet a doublé sa fréquentation en un an
Au Japon, tous les goûts sont dans la nature
Bien encadrer la photo dans les musées
Cet Hiver en dormant je songe que ma flore,
Voulant récompenser mes peines et mes pleurs,
Me caresse, me baise, et me promet encore
De me garder le fruit de ces premières fleurs.
« Là-bas est l’île des tombeaux, l’île silencieuse, là-bas sont aussi les tombeaux de ma jeunesse. C’est là-bas que je vais porter une couronne d’immortelles de la vie. »
Ayant ainsi décidé dans mon cœur — je traversai la mer. —
Ainsi, mon cher, tu t'en reviens
Du pays dont je me souviens
Comme d'un rêve,
De ces beaux lieux où l'oranger
Naquit pour nous dédommager
Du péché d'Ève.
Tu l'as vu, ce ciel enchanté
Qui montre avec tant de clarté
Le grand mystère ;
Si pur, qu'un soupir monte à Dieu
Plus librement qu'en aucun lieu
Qui soit sur terre.
Tu les as vus, les vieux manoirs
De cette ville aux palais noirs
Qui fut Florence,
Plus ennuyeuse que Milan
Où, du moins, quatre ou cinq fois l'an,
Cerrito danse.
Tu l'as vue, assise dans l'eau,
Portant gaiement son mezzaro,
La belle Gênes,
Le visage peint, l'oeil brillant,
Qui babille et joue en riant
Avec ses chaînes.
Tu l'as vu, cet antique port,
Où, dans son grand langage mort,
Le flot murmure,
Où Stendhal, cet esprit charmant,
Remplissait si dévotement
Sa sinécure.
Tu l'as vu, ce fantôme altier
Qui jadis eut le monde entier
Sous son empire.
César dans sa pourpre est tombé :
Dans un petit manteau d'abbé
Sa veuve expire.
Tu t'es bercé sur ce flot pur
Où Naple enchâsse dans l'azur
Sa mosaique,
Oreiller des lazzaroni
Où sont nés le macaroni
Et la musique.
Qu'il soit rusé, simple ou moqueur,
N'est-ce pas qu'il nous laisse au coeur
Un charme étrange,
Ce peuple ami de la gaieté
Qui donnerait gloire et beauté
Pour une orange ?
Catane et Palerme t'ont plu.
Je n'en dis rien ; nous t'avons lu ;
Mais on t'accuse
D'avoir parlé bien tendrement,
Moins en voyageur qu'en amant,
De Syracuse.
Ils sont beaux, quand il fait beau temps,
Ces yeux presque mahométans
De la Sicile ;
Leur regard tranquille est ardent,
Et bien dire en y répondant
N'est pas facile.
Ils sont doux surtout quand, le soir,
Passe dans son domino noir
La toppatelle.
On peut l'aborder sans danger,
Et dire : " Je suis étranger,
Vous êtes belle. "
Ischia ! C'est là, qu'on a des yeux,
C'est là qu'un corsage amoureux
Serre la hanche.
Sur un bas rouge bien tiré
Brille, sous le jupon doré,
La mule blanche.
Pauvre Ischia ! bien des gens n'ont vu
Tes jeunes filles que pied nu
Dans la poussière.
On les endimanche à prix d'or ;
Mais ton pur soleil brille encor
Sur leur misère.
Quoi qu'il en soit, il est certain
Que l'on ne parle pas latin
Dans les Abruzzes,
Et que jamais un postillon
N'y sera l'enfant d'Apollon
Ni des neuf Muses.
Il est bizarre, assurément,
Que Minturnes soit justement
Près de Capoue.
Là tombèrent deux demi-dieux,
Tout barbouillés, l'un de vin vieux,
L'autre de boue.
Les brigands t'ont-ils arrêté
Sur le chemin tant redouté
De Terracine ?
Les as-tu vus dans les roseaux
Où le buffle aux larges naseaux
Dort et rumine ?
Hélas ! hélas ! tu n'as rien vu.
Ô (comme on dit) temps dépourvu
De poésie !
Ces grands chemins, sûrs nuit et jour,
Sont ennuyeux comme un amour
Sans jalousie.
Si tu t'es un peu détourné,
Tu t'es à coup sûr promené
Près de Ravenne,
Dans ce triste et charmant séjour
Où Byron noya dans l'amour
Toute sa haine.
C'est un pauvre petit cocher
Qui m'a mené sans accrocher
Jusqu'à Ferrare.
Je désire qu'il t'ait conduit.
Il n'eut pas peur, bien qu'il fît nuit ;
Le cas est rare.
Padoue est un fort bel endroit,
Où de très grands docteurs en droit
Ont fait merveille ;
Mais j'aime mieux la polenta
Qu'on mange aux bords de la Brenta
Sous une treille.
Sans doute tu l'as vue aussi,
Vivante encore, Dieu merci !
Malgré nos armes,
La pauvre vieille du Lido,
Nageant dans une goutte d'eau
Pleine de larmes.
https://books.google.fr/books?id=dCrTsbxerFwC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false
Gianni Basso
Si vous vous promenez à Cannaregio, il y a dans une petite calle, une boutique sur laquelle je veux attirer votre attention. |
C'est celle d'un imprimeur ! |
Oui mais pas n'importe quel imprimeur ! Gianni Basso qui se dit lui même "Le Gutenberg vénitien" |
Le nom de la rue, la calle del fumo, le nom de la boutique le sien, tout simplement. |
http://www.venise-serenissime.com/petits_metiers/gianni1.htm
Annibale De Lotto (San Vito di Cadore, 29 luglio 1877 – Venezia, 21 novembre 1932) è stato uno scultore italiano.
Figlio dell'intagliatore Giovanni Battista De Lotto e di Maria Fiori, seguì il padre a Venezia e, probabilmente, svolse con lui l'apprendistato. Nel 1891 si iscrisse all'Accademia e divenne l'allievo favorito di Antonio Dal Zotto.
Al termine degli studi aprì uno studio nella zona di San Vio. Nel 1900 partecipò all'esposizione di Roma, presentando le opere In flagrante e Didone; quest'ultima, esposta poi alla Triennale di Milano, a Monaco di Baviera e a Londra, fu il suo primo lavoro di successo che lo affermò nel mondo dell'arte. Nel 1904 fu nuovamente alla Triennale con il Dannato.
In questo periodo il De Lotto si distinse come autore di sculture celebrative e ritratti. Realizzò, tra l'altro, dei busti di Vittorio Emanuele III per la sala del Consiglio provinciale di Venezia e per il circolo militare della stessa città e dei ritratti di Luigi Sugana per il teatro Goldoni, per la sede della Tarvisium Venetiae e per il teatro Sociale di Treviso.
Dal 1903 al 1924 partecipò a tutte le edizioni della Biennale di Venezia e per la sala stampa della manifestazione realizzò le due figure della Giustizia e della Libertà. Espose anche alle mostre collettive organizzate dalla fondazione Bevilacqua La Masa a Ca' Pesaro.
Altre sculture celebrative furono i monumenti a Giosuè Carducci (1912) e a Guglielmo Oberdan (1921) per i giardini della Biennale, il monumento agli Alpini di Belluno (1914), il medaglione con il ritratto di Giovanni Battista Zorzato per il teatro Accademia di Conegliano (1914), il ritratto di Giuseppe Previtali per la chiesa di San Salvador (1919).
In seguito alla Rotta di Caporetto, trascorse un periodo a Chieti dove, nel Municipio, lasciò un rilievo con il Leone marciano (1918).
Durante il primo dopoguerra gli furono commissionati soprattutto monumenti ai caduti (si citano quelli di Feltre, Asiago, Longarone, Calalzo di Cadore, Valle di Cadore, Conegliano). Suo fu anche il monumento al soldato serbo nel cimitero di Belgrado.
Fu molto ricercato anche per la realizzazione di monumenti funebri.
Venise à la pointe de l'art contemporain
Le Point - Publié le 20/04/2011 - Modifié le 20/04/2011 à 10:17
Le petit garçon à la grenouille ("Boy with Frog", de Charles Ray) se dresse à la Pointe de la douane (à gauche). © DR
L’association turque DurDe et le réseau américain Projet 2015 invitent les Arméniens vivant dans d’autres pays du monde à l’événement commémoratif qui aura lieu le 24 Avril 2015 à Istanbul. « Notre présence à Istanbul sera une forme de résistance à l’effacement et au déni » a déclaré Nancy Kricorian membre du conseil Projet 2015.
Christian Doppler est un mathématicien autrichien, né à Salzbourg le 30 novembre 1803, mort à Venise le 17 mars 1854. Successivement répétiteur de mathématiques à l'institut polytechnique de Vienne (1829-1833), professeur suppléant (1837), puis titulaire (1841) de mathématiques à l'école technique de Prague, professeur de mathématiques, de physique et de mécanique à l'école des mines de Schemnitz (1847), enfin professeur de physique à l'université de Vienne (1851), il fut élu membre de la société royale des sciences de Bohème en 1840 et de l'académie de Vienne en 1848. - Christian Doppler (1803-1854). |
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http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/litt_0047-4800_2005_num_139_3_1899
« … numquam se minus otiosum esse, quam cum otiosus, nec
minus solum esse, quam cum solus esset [1] Cicéron De Officiis, III, 1 : « … jamais il n’était... [1] . »
En 1337, cherchant à fuir la vie agitée d’Avignon, toute bruissante des souvenirs de ses années les plus frivoles, Pétrarque se retire dans l’ermitage du Vaucluse qu’il vient juste d’acquérir et qui va devenir son « Hélicon transalpin [2] « Hunc Elicona nostrum transalpinum vocitare soleo »,... [2] ». C’est là, à Fontaine-de-Vaucluse pour être précis, près de la résurgence de la Sorgue, dans une petite thébaïde au jardinet modeste qui s’avère un délicieux refuge loin des mondanités de la cité des papes, que seront conçues ou ébauchées, de son aveu même dans l’Epistola ad Posteros, la plupart de ses œuvres majeures – De Viris Illustribus, Africa, Septem Psalmi Penitentiales, Secretum meum… Cette décision fait suite à une période de mûre réflexion entamée au retour de huit mois de pérégrinations à travers l’Europe du Nord – Paris, Gand, Liège, Aix-la-Chapelle, Cologne, la forêt des Ardennes, les bords du Rhin, puis Lyon et Avignon –, sitôt après la rencontre, à la Sorbonne en 1333, du moine augustin et professeur de théologie Dionigi da Borgo San Sepolcro : celui-ci lui offre un exemplaire des Confessiones, à la lecture desquelles Pétrarque ressent l’inconsistance, sinon la vanité de son existence, jusque-là légère et dispersée. Tolle, lege…
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Dans les bribes de paroles
J’entends la marche brumeuse
des autres mondes
et du temps le sombre vol,
je sais chanter avec le vent...
(traduction Serge Venturini)
Être poète russe, voulait dire encore il y a peu en Russie et sans doute encore, être un voyant.
Alexandre Blok fut cela, et, autant que Pouchkine, il aura marqué les lettres russes. Il aura été sans le vouloir à la jonction des mondes qui s'opposaient, et dans le passage fiévreux d’espoir de l'un à l’autre. Il pressentait qu’il lui faudrait vivre dans un autre temps. Il le désirait : il en fut terrassé de déceptions.
Et il se laissa quasiment mourir de désolation pour sa « patrie malade ». Alexandre Blok sera victime d'une sorte de non-désir de vivre : « Le poète meurt parce qu'il ne peut plus respirer. La vie a perdu son sens », a-t-il écrit. Comme ses amis poètes - Nicolas Goumilev, Serge Essénine, Maïakovski, Marina Tsvétaéva, Ossip Mandelstam...- il sera fauché avant que les blés ne soient mûrs. À 41 ans, le 7 août 1921, il disparaît, laissant dans la glaciation qui s’étend, une Russie figée où n’émergent qu’Anna Akhmatova et Pasternak réduits au silence et à l’effroi.
Reprenant ses vagabondages à travers les villes où ont vécu et écrit les grands écrivains de notre siècle, Nedim Gürsel nous emmène cette fois dans la Venise d'Aragon, d'Hemingway et de Proust, à travers les steppes de Gogol et le Moscou des poètes, l'Allemagne de Goethe et de Kafka et la Méditerrannée de Camus et de Mahmoud Darwich, pour ne citer que ces quelques auteurs. Ces villes si distantes, aux lumières si différentes, prennent alors une dimension nouvelle et jusque-là inconnue : elles existent parce qu'elles ont été écrites et vivent dans les pas de cet écrivain d'aujourd'hui parti sur les traces des mots d'autrefois.