Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Dessin, mon beau dessein
Hans Hartung, «PI947-8», pastel sur papier. Crédits photo : Galerie Applicat-Prazan
Le Salon du dessin ouvre ses portes la semaine prochaine à Paris, au palais Brongniart. Mélange harmonieux de valeurs sûres et de nouveautés : les amateurs sont gâtés.
Rapidement devenu un rendez-vous obligé, le Salon du dessin a trouvé son public: d'abord réservé à quelques spécialistes, il a attiré l'année dernière plus de 13 000 visiteurs. Mais surtout, il a fait découvrir à un nombre croissant d'amateurs l'art du dessin dans ce qu'il a de plus fascinant: révéler l'émotion première de l'artiste. Moyen indispensable à l'élaboration de l'œuvre, le dessin se diversifie par le nombre des techniques employées, par le champ de recherches qu'ouvre l'invention de procédés pris et repris au fil du temps. Il y a dans le dessin une «probité», pour reprendre le mot si juste d'Ingres, qui le place d'emblée en première ligne et justifie la passion des collectionneurs. Dans le sillage du Salon du dessin, 23 musées participeront, avec leur cortège d'expositions (dont une très belle sélection de dessins de François-André Vincent au musée Cognacq-Jay), à la Semaine du dessin tandis que sera remis le prix du dessin contemporain de la très active Fondation Daniel & Florence Guerlain.
«Etude de têtes» de Gaetano Gandolfi (Galerie Arnoldi-Livie), dessin à la plume et encre noire ou brune. Crédits photo : ARNOLDI-LIVIE