Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai terminé hier soir:Les douze amours de Laurent Fabius
Laurent Fabius devant "La cathédrale de Rouen. Le portail et la tour d'albane, temps gris", Claude Monet, 1894. ©C.Helie Gallimard
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Laurent Fabius devant "La cathédrale de Rouen. Le portail et la tour d'albane, temps gris", Claude Monet, 1894. ©C.Helie Gallimard
Mots clés : Impressionnisme, Paris, Gustave Caillebotte, Artcurial
Sasportas, Valérie
03/10/2013 | Mise à jour : 12:35
Référence bibliographique : Olivier Larizza, La Querelle des livres. Petit essai sur le livre à l'âge numérique, Buchet-Chastel, collection "Essais et Documents", 2012. EAN13 : 9782283025833.
Depuis 2010, le livre imprimé, relié, vertical tend à se diluer dans le virtuel de nos écrans. Certains déplorent l’avènement de ce nouveau livre-fantôme, d’autres y voient une avancée extraordinaire. Tous se demandent si le numérique ne tuera pas le totem mis sur pied par Gutenberg.
Dépassant les prophéties et les clivages qui enflamment les débats actuels, Olivier Larizza s’interroge sur ce qui fragilise ou au contraire consolide notre désir de livre tel qu’il se manifeste depuis plus de cinq siècles. En quoi sommes-nous si attachés à l’objet papier ? Que gagnerions-nous, ou que perdrions-nous, à l’abandonner ? L’e-book le remplacera-t-il ? Et avec quelles conséquences sur la lecture, la littérature, nos sociétés ?
« Le livre a ses raisons que la raison ne livre pas » : il sécrète des affects et des fantasmes particuliers. Il fallait donc cet essai original et plein d’acuité pour nourrir une réflexion essentielle.
Olivier Larizza est professeur de littérature anglaise à l’université des Antilles-Guyane (campus de Schoelcher) et chercheur à l’université de Haute-Alsace (Institut de recherches en langues et littératures européennes). Il a aussi enseigné à la faculté de Strasbourg. Il est par ailleurs romancier et l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages.
La Querelle des livres. Petit essai sur le livre à l'âge numérique de Olivier Larizza, Paris, Buchet-Chastel, 2012.
128 pages
13 euros
"Le 26 juin, un peu avant midi, il m'est arrivé quelque chose que je n 'oublierai plus : je suis mort. [..]Je suis tombé[...]devant la Douane de mer d'où la vue est si belle sur le Palais des Doges et sur le haut Campanile de San Giogio Maggiore."
02 octobre 2013
À l’occasion de l’exposition du Louvre, Beaux Arts enquête : comment s’est produit à Florence ce mouvement qui a gagné toute l’Europe ? Pourquoi cette ville est-elle devenue la nouvelle Rome et aussi la nouvelle Athènes ? Un récit bien entendu illustrée par les oeuvres de Donatello, Masaccio, Brunelleschi, Ucello… rassemblées au musée
du Louvre et provenant du palais Strozzi.
Exposition au musée du Louvre
du 26 septembre 2013 au 6 janvier 2014
A travers les grands chantiers de sa construction, l'utilisation nouvelle des matériaux, la démonstration du "vivre à la française" (gastronomie, arts de la table, confort...) cette exposition montrera comment les forces vives et les savoirs faire les plus modernes de la nation toute entière, et de la région stéphanoise en particulier, furent mobilisés à la réalisation de cette image de marque internationale de la France.
Nel descrivere Manet come il rampollo di Velázquez o il figlio spirituale di Goya, gli studiosi hanno per lungo tempo dato prova di pigrizia. Secondo questa tesi, l’ispanismo sarebbe l’unica fonte della “modernità” dell’artista francese, che grazie al modello spagnolo sarebbe riuscito a evitare l’enfasi e a precorrere il ventesimo secolo, sfuggendo alle trappole della tradizione accademica. Tuttavia tale approccio, piuttosto semplicistico, si fonda su un’omissione significativa: la passione precoce e duratura di Manet per l’arte italiana. Le Déjeuner sur l’herbe e Olympia, due variazioni liberamente ispirate a Tiziano, dimostrano il legame di Manet con l’Italia, ma non sono le uniche testimonianze della fedeltà dell’artista a Venezia, Firenze e Roma.
Manet. Ritorno a Venezia, frutto della collaborazione tra la Fondazione Musei Civici di Venezia e il Musée d’Orsay, analizza per la prima volta le influenze nella pittura di Manet dell’arte italiana, che l’artista ebbe modo di conoscere direttamente nel corso di tre viaggi al di là delle Alpi. Alla fine del 1874, il pittore di Le Fifre e Le Balcon “fece ritorno a Venezia” per ritrovarsi a contatto con Carpaccio, Tintoretto, Guardi e Longhi e ridestare così il suo entusiasmo. Le vedute del Canal Grande, ricche di blu profondi e di romantici neri, furono la sua risposta all’impressionismo nascente.
Pubblicato in occasione dell’esposizione curata da Stéphane Guégan, con la direzione scientifica di Gabriella Belli e Guy Cogeval, il volume presenta un’ottantina circa tra dipinti, disegni e incisioni di Manet provenienti dal Musée d’Orsay di Parigi, l’istituzione che conserva il maggior numero di capolavori di questo straordinario pittore, e da altri importanti musei internazionali.
Mostra a
Venezia, Palazzo Ducale
24 aprile – 18 agosto 2013
Una mostra ideata e progettata da Gabriella Belli e Guy Cogeval
Quels projets pour le Louvre ? Entretien avec Jean-Muc Martinez, président-directeur du Louvre. Le goût de Diderot, exposition au musée Fabre de Montpellier. Le nouvel écrin du palais Galliera. Michiel Coxcie, le Rapahël flamand ? Le service Orloff, cadeau d'adieu à Catherine II. Daniel-Henry Kahnweiler, le marchand des cubistes. Paris Tableau, la valse des attributions.
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 494 - Vallotton, le feu sous la glace
Le tunnel sous le Bosphore ouvre mardi
Lefigaro.fr avec agences
Dès 1852, Napoléon III confia à Louis Visconti le soin d’entreprendre les travaux de réunion du Louvre aux Tuileries. Des écuries furent construites pour servir aux besoins de la famille impériale alors installée aux Tuileries. Si les salles étaient décorées de manière relativement sobre, l’aménagement était néanmoins luxueux : les chevaux de l’empereur mangeaient dans des auges en marbre des Alpes, et les râteliers étaient en cuivre doré ! Ici ni stuc ni peinture. Le décor de cette salle est très différent de ce que vous avez vu jusqu’à présent. Pour fonctionner normalement, tout palais avait besoin de communs : cuisines, magasins, ateliers... Dans le cas du Vieux Louvre, ils étaient étendus, mais tous ont depuis longtemps disparu. Vous êtes dans l’une des écuries bâties sous Napoléon III. Les sols sont dallés pour être plus facilement nettoyés. Entre chacun des piliers, des stalles de chêne étaient destinées à recevoir les chevaux. Regardez par les fenêtres, vous verrez un vaste abreuvoir ainsi que l’élégant escalier en fer à cheval qui conduit à la salle du Manège impérial.
http://www.louvre.fr/routes/habiter-le-louvre-%C3%A0-la-d%C3%A9couverte-du-palais-des-rois-0
Donatello Saint Georges et le dragon (détail), de Donatello, vers 1417/ Crédits photo : © Lorenzo Mennonna, courtesy of Italian Ministry for Cultural Heritage and Activities
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».
Hubert Robert. Vue imaginaire de la Grande Galerie en ruines.
Peintre français (Paris 1733 – id. 1808).
Il apprit le dessin auprès de Michel-Ange Slodtz. Il gagna Rome dès 1754 dans la suite du comte de Stainville, alors ambassadeur de France, le futur Choiseul. Grand admirateur de Pannini (on compte 25 tableaux de ce peintre dans son inventaire après décès), de Piranèse et de Locatelli, il rencontra Fragonard en 1756 et Saint-Non en 1759, année où il obtint une place de pensionnaire à l'Académie. Avec ce dernier, il fait un voyage à Naples en 1760, puis travaille avec ses deux amis à la villa d'Este : dessins à la sanguine de jardins taillés et de ruines dont les masses aérées et les lignes souples (Parc, Vue du Capitole, Louvre, département des Arts graphiques) contrastent avec ses figures sommaires mais justes et paraissent plus originales que les descriptions pittoresques de Vernet (Cascade de la villa Conti à Frascati, musée de Besançon) ou que ce qu'exécutait de Machy " la règle à la main ". Au contraire, les quelques gravures qu'il a laissées montrent qu'il n'a eu ni la patiente minutie de Saint-Non ni la maîtrise de Fragonard.
En 1765, Robert rentre à Paris, précédé d'une solide réputation de paysagiste et de décorateur : il triomphe au Salon de 1767, en particulier avec son tableau de réception à l'Académie (Port de Rome, 1766, Paris, E. N. B. A.). Jusqu'en 1775, l'artiste utilise essentiellement les dessins rapportés d'Italie, qui lui permettent de créer des décorations pour différents amateurs parisiens (marquis de Montesquiou).
Mais, à partir de 1770, le goût des jardins anglais se répandant en France, il se met à dessiner des paysages de Paris et de ses environs (Incendie de l'Opéra, 1781, Paris, musée Carnavalet) et est chargé de la transformation des Bains d'Apollon à Versailles (Vue du Tapis vert, Vue des Bains d'Apollon, 1777, Versailles). Dessinateur des jardins du roi (1778), il travaille aussi au parc de Compiègne et probablement à celui de Méréville pour le financier Laborde. C'est de cette période que date la série des tableaux de la vie de Madame Geoffrin (1772), destinée à remplacer les grands tableaux de Van Loo vendus à Catherine II : l'artiste s'y révèle un intimiste assez proche de Chardin, dont il possède une Dame cachetant une lettre (disparue). De 1770 à 1808, il constitue en outre un prestigieux ensemble de vues de Paris, inaugurant le genre d'actualité, accumulant, décrivant, modifiant, variant, mariant, rapprochant ou supprimant à son gré bâtiments et personnages, détails et proportions dans des œuvres où la fantaisie passe pour réalité (nombreux exemples au musée Carnavalet : Démolitions du pont Notre-Dame et du Pont-au-Change, 1786-1788 ; Une frise du pont Royal, 1789, musée d'Épinal). Ensuite, il s'intéresse aux monuments antiques de la France : Pont du Gard, l'Intérieur du temple de Diane à Nîmes, la Maison carrée, les arènes et la tour Magne à Nîmes, l'Arc de triomphe et l'amphithéâtre de la ville d'Orange, 1787, Louvre, quatre tableaux constituant la série des " Antiquités du Languedoc ", commandée pour le château de Fontainebleau. En 1784, il est nommé garde des tableaux du Muséum royal, mais continue d'exécuter ses paysages de ruines italiennes (l'Ancien Portique de Marc Aurèle et le Portique d'Octave à Rome servant de marché aux poissons, 1785, Louvre, en dépôt à l'ambassade de France à Londres). C'est pendant les années qui précèdent la Révolution que, chargé d'examiner l'éclairage de la Grande Galerie (dès 1778, d'Angiviller s'était prononcé pour l'éclairage zénithal, que Percier et Fontaine reprendront en 1796), il exécute une série d'études ou de descriptions imaginaires des salles des antiques et de la Galerie (plusieurs tableaux au Louvre, dont les deux grandes Vues de la Grande Galerie, en projet et en ruine, exposées au Salon de 1796 et qui firent longtemps partie des coll. impériales de Russie), où il organise des expositions provisoires avant l'ouverture du 7 avril 1799 (Louvre). Malgré la célébration de la Révolution (la Fête de la Fédération, 1790, Versailles), Hubert Robert est emprisonné en 1793-94 à Sainte-Pélagie, puis à Saint-Lazare : c'est de cette époque que datent ses assiettes peintes. Après Thermidor, il fait partie, ainsi que Fragonard, de la commission du Conservatoire, puis de celle du Muséum (1795-1802). Dans la seconde moitié du siècle, son œuvre représente donc l'un des exemples les plus brillants des tableaux d'architecture, remis à la mode par Pannini, et cela certainement grâce à ses relations amicales avec Fragonard, qui a pu l'encourager à user d'empâtements longs et clairs, à employer une touche très fluide dans des compositions qui sont vues dans leur ensemble et où le pittoresque des accessoires reste secondaire (le Portique en ruine, Pêcheur et laveuses, 1783, Louvre), à la différence de ce qui se passe chez Vernet. En outre, même si son imagination l'amène à composer des paysages à partir d'éléments pris sur le vif, Hubert Robert n'en arrive jamais à ces vues de fantaisie où Fragonard donne toute l'importance aux figures, le tout dans un esprit déjà préromantique. Il est peut-être l'un des derniers peintres du xviiie s. dont la sensibilité et l'élégance soient relativement peu touchées par l'esprit nouveau de Rousseau et de Greuze.
Hubert Robert fut très apprécié de son temps, ce qui contribue peut-être à expliquer que certains musées soient particulièrement représentatifs de son œuvre : l'Ermitage (qui rassemble beaucoup d'œuvres que, à l'exemple de leurs souverains, les grandes familles de la Russie — Stroganov, Chouvalov, Galitzine — semblent avoir acquises) ; le musée de Valence, où est conservée toute la collection des dessins à la sanguine de la coll. Veyrenc.
Huile sur carton – H. 50 ; L. 50 cm
Budapest, Galerie nationale hongroise
© DR – Museum of Fine Arts – Hungarian National Gallery, Budapest 2013
Exposition « Allegro Barbaro, Béla Bartók et la modernité hongroise 1905-1920″, du 15 octobre 2013 au 5 janvier 2014.