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Du 7 décembre 2011 au 19 mars 2012 Musée national Eugène Delacroix
1863, année du scandale du Déjeuner sur l’herbe de Manet au Salon des Refusés, est aussi celle de la mort d’Eugène Delacroix dans son appartement de la place de Fürstenberg.
Choqué par la tiédeur des hommages officiels rendus à l’artiste lors de sa disparition, Fantin-Latour se lança dans la réalisation de son fameux Hommage à Delacroix pour le Salon suivant : toile-manifeste qui rassemblait une nouvelle génération d’artistes novateurs, et de critiques comme Baudelaire et Champfleury, autour de l’austère effigie du maître disparu. Manet, Whistler, Legros, Bracquemond et les autres n’étaient pourtant pas des disciples fidèles, mais en se plaçant sous son égide, ils revendiquaient une même liberté artistique face aux conventions.
Une exposition présentée au musée Delacroix, Paris (7 décembre 2011 - 19 mars 2012). Publié le mercredi 18 janvier 2012
L’exposition du musée Delacroix retrace l’aventure de la peinture de Fantin-Latour "Hommage à Delacroix" sa conception, les variantes, les élus et les exclus parmi les figurants. Cette grande toile-manifeste rassemble une nouvelle génération d’artistes novateurs et de critiques autour du portrait de Delacroix, et révèle leur révolte contre le poids de la tradition académique.
Fantin-Latour, Manet, Baudelaire : L’hommage à Delacroix, nouvelle exposition du confidentiel Musée national Eugène Delacroix, raconte la fascination qu’exerce le peintre de La Mort de Sardanapale dans les années 1860 sur un petit cénacle d’artistes et de critiques.
1863. Eugène Delacroix disparaît. L’artiste a marqué son siècle par son indépendance radicale à l’égard des conventions académiques — son œuvre fit souvent scandale — indépendance teintée d’ambivalence, tant il cherchait aussi la reconnaissance institutionnelle. Objet d’un culte fiévreux porté par certains, auréolé de commandes officielles, c’est pourtant dans une indifférence relative que se déroulent ses obsèques. Indigné, le jeune et fervent Henri Fantin-Latour (1836-1904) prépare sa réponse, un ambitieux hommage pictural au Maître.
Chansons La Faute A Voltaire - Fabrice Bernard En savoir plus sur http://www.paroles.net/fabrice-bernard/paroles-la-faute-a-voltaire#aaYjfwlSF7XOe2o7.99
Gavroche: Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau Je ne suis pas notaire, c'est la faute à Voltaire Je suis petit oiseau, c'est la faute à Rousseau
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collectionOdes et BalladesVictor HugoOllendorf1912ParisMS24Le génieHugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome I.djvuHugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome I.djvu/7195-199
Le Génie
à M. Le Vicomte de Chateaubriand
Les circonstances ne forment pas les hommes ; elles les montrent : elles dévoilent, pour ainsi dire, la royauté du Génie, dernière ressource des peuples éteints. Ces rois qui n’en ont pas le nom, mais qui règnent véritablement par la force du caractère et la grandeur des pensées, sont élus par les événements auxquels ils doivent commander. Sans ancêtres et sans postérité, seuls de leur race, leur mission remplie ils disparaissent en laissant à l’avenir des ordres qu’il exécutera fidèlement.
F. DE LA MENNAIS.
I
Malheur à l’enfant de la terre, Qui, dans ce monde injuste et vain, Porte en son âme solitaire Un rayon de l’esprit divin ! Malheur à lui ! l’impure envie S’acharne sur sa noble vie, Semblable au Vautour éternel, Et, de son triomphe irritée, Punit ce nouveau Prométhée D’avoir ravi le feu du ciel !
La Gloire, fantôme céleste, Apparaît de loin à ses yeux ; Il subit le pouvoir funeste De son sourire impérieux ! Ainsi l’oiseau, faible et timide, Veut en vain fuir l’hydre perfide Dont l’œil le charme et le poursuit, Il voltige de cime en cime, Puis il accourt, et meurt victime Du doux regard qui l’a séduit.
Ou, s’il voit luire enfin l’aurore Du jour, promis à ses efforts ; Vivant, si son front se décore Du laurier, qui croît pour les morts ; L’erreur, l’ignorance hautaine, L’injure impunie et la haine Usent les jours de l’immortel. Du malheur imposant exemple, La Gloire l’admet dans son temple, Pour l’immoler sur son autel !
II
Pourtant, fallût-il être en proie À l’injustice, à la douleur, Qui n’accepterait avec joie Le génie, au prix du malheur ? Quel mortel, sentant dans son âme S’éveiller la céleste flamme Que le temps ne saurait ternir, Voudrait, redoutant sa victoire, Au sein d’un bonheur sans mémoire, Fuir son triste et noble avenir ?
Chaque jour, « La Croix » remonte aux sources d’une expression célèbre. Aujourd’hui, le diable Vauvert, ce lieu du bout du monde, devenu un jardin célèbre.
Hier : Ruines du château de Vauvert, gravure du XIXe siècle. « On y entendait des hurlements affreux. On y voyait des spectres traînant des chaînes», affirme l’écrivain Germain-François Poullain de Saint-Foix en 1753.
En expirant, le cygne chante encor, Ah laissez-moi chanter mon chant de mort !...
Ah laissez-moi chanter, moi qui sans agonie Vais vous quitter dans peu d'instants, Qui ne regrette de la vie Que quelques jours de mon printemps Et quelques baisers d'une amie Qui m'ont charmé jusqu'à vingt ans !...