Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE - Page 51
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
L'OBJET D'ART MARCHÉ DE L'ART : LE BILAN 2021 N° 586 - Fév. 22
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La culture, La presse
Suffit-il de bomber les pecs si l’aquarium du poisson-lune est en flammes ?
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
Grand Palais : FIAC out, Art Basel in
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
RMN-Grand Palais : Art Basel choisi pour succéder à la FIAC
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des évènements
jeudi 27 janvier Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste 2022 Courts métrages
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La culture
Le grand couturier et créateur Thierry Mugler est décédé le 23 janvier dernier.
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
La FIAC éjectée du Grand Palais par Art Basel
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'histoire
Ce que vous avez retenu de l'année 2021 !
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
La RMN-Grand Palais choisit le groupe MCH pour organiser une foire d’art contemporain à P
-
Nous y étions:Saint-Étienne / Chamrousse Vendredi 18 juillet 2014- Étape 13
-
J'ai fini hier dans mon bain: Baudelaire, le spleen de la modernité(sublime et intéressant)
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
Vivre de la culture – plongée au cœur de l’IESA
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
L'ŒIL n°751 · 1 février 2022
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'architecture
TDF 2022 : reconnaissance de la 10ème étape avec l’équipe d’ACTM
TDF 2022 : reconnaissance de la 10ème étape avec l’équipe d’ACTM
Comme les coureurs et leurs équipes du Tour de France 2022, qui s’élancera de Copenhague au Danemark le 1er juillet pour une arrivée à Paris le 24 juillet, reconnaissent leurs étapes, les suiveurs du Tour de France contemporain de Chroniques, pour leur cinquième participation, procèdent aussi désormais à des étapes de reconnaissance. Echauffement avec la Première œuvre d’ACTM.
Lors de la dixième étape du Tour 2022, le peloton et la caravane partiront de Morzine pour rejoindre Megève au terme de 148 km accidentés en Haute-Savoie entre vallées et Lac Léman. Une étape pour costauds, lesquels seront frais au lendemain de la journée de repos. La caravane ne passera pas loin de Sergy, dans l’Ain, où il s’agit aujourd’hui pour le suiveur du Tour contemporain de Chroniques de reconnaître les ateliers autoconstruits, si l’on peut dire, par l’agence d’architecture de Grenoble ACTM et Atelier Bermuda, un ouvrage lauréat du prix de la Première œuvre 2021.
Préambule (dans la côte, dans le sens de la montée, le suiveur a le temps de réfléchir). Le prix de la Première œuvre, comme son nom l’indique, se devrait de distinguer le premier ouvrage livré par de jeunes architectes. Au fil du temps cependant, le règlement du concours a évolué en modifiant les conditions de participation à une limite d’âge et non plus nécessairement au premier ouvrage réalisé. Accorder le prix à l’un des bâtiments les plus significatifs d’un architecte de moins de 40 ans, c’est changer l’esprit d’une première œuvre. Intentionnellement ou non, le fait est qu’avec cet ouvrage signé ACTM, l’édition 2021 est revenue à une version chimiquement pure du prix de la Première œuvre.
Bref, à Sergy, dans l’Ain, Adrien Cuny et Thomas Mouillon, les associés fondateurs d’ACTM, ont livré un bâtiment qui embrasse l’esprit de ce prix prestigieux, voire plus largement encore en regard de la particularité de la commande. Ayant fait leurs armes ensemble au sein de l’impeccable agence haut-savoyarde Guyard et Bergman Architectes, ce premier projet, cette première œuvre donc, cristallise leur désir d’indépendance dans un contexte qu’ils connaissent évidemment parfaitement.
L’opération, à l’image de son maître d’ouvrage, est singulière puisqu’il s’agissait de construire pour un collectif d’artistes nommé Bermuda des ateliers partagés et autonomes de recherche, de production et diffusion de l’art contemporain. Une première commande rêvée ? Les suiveurs du Tour de France contemporain de Chroniques le savent déjà, il y a toujours loin de l’intention à la réalisation.
En effet, Bermuda ne peut finalement pas financer l’intégralité de l’ouvrage et souhaite donc fabriquer son atelier pour une grande part en autoconstruction. Destin logique pour des plasticiens et artistes rompus à la malice et la débrouillardise pour atteindre leurs desseins. Plus compliqué cependant quand il s’agit d’effectuer un premier bâtiment en son nom propre.
L’enjeu du projet est dès lors pour la jeune mais déjà expérimentée équipe d’ACTM de fabriquer un projet capable d’être construit selon deux modalités distinctes : par des entreprises d’une part, pour le socle notamment, et par le maître d’ouvrage devenu bâtisseur d’autre part. La maîtrise par les architectes d’une telle conception s’appuie intégralement sur la compréhension des capacités de fabrication des commanditaires constructeurs tant sur le plan financier que sur le plan des compétences.
Les méthodologies constructives, les niveaux d’interface et la capacité du bâtiment à supporter une finition des ouvrages postérieure à sa prise d’usage ont guidé avec précision le travail d’ACTM, permettant dans un sens au projet de n’être jamais fini et d’évoluer au gré des capacités et des besoins du collectif. L’architecture accompagne ce destin avec sérieux en proposant un espace où tout sera encore possible ; ajouter un volume, en modifier un, un lieu ouvert comme une boîte à spatialités.
Au-delà des impondérables liés à la nature même du projet, le parti d’ACTM a été d’imaginer ce grand toit destiné à abriter le lieu tant désiré par le collectif. Archétype de l’architecture, cette couverture est à la fois le premier ouvrage construit du projet – couvrir la plus grande partie possible le plus rapidement afin de permettre à Bermuda de travailler à l’abri des intempéries – et le premier geste architectural du projet.
Cette grande toiture convoque la frugalité non pas comme un moyen d’habiller opportunément une approche architecturale pour lui faire endosser les habits de l’époque mais bien comme une gestion raisonnée des ouvrages et de leur pesanteur économique. Deux travées de portiques autostables permettent d’offrir un plan de pose opportun à 4,60 mètres du sol à la charpente légère de type industriel. L’efficacité du dispositif structurel permet tout à la fois de libérer le sol au maximum de points porteurs et de réaliser une toiture rationnellement généreuse.
L’architecture devient manifeste, la puissance des portiques épaulant la fragilité apparente de la toiture. Le projet est une sorte d’hybridation joyeuse et champêtre de la Neue Nationale Galerie de Mies Van der Roche et de l’approche constructive des maisons de Glenn Murcutt, qui offrent un grand toit aux appuis minimums laissant toute la place aux désirs présents et futurs de spatialités. Il est à la fois un écrin protecteur et une machine à fabriquer. Le plan libre offre une limite souple qui permet de diluer le dedans du dehors et de jouer sur les effets de seuils matériels et immatériels.
Les volumes habités obéissent à la logique de l’autoconstruction raisonnée et ambitieuse. Ils convoquent la filière sèche et manu transportable pour faciliter le travail du collectif ; des briques et des planchers bois utilisés judicieusement. La brique permet de bâtir à la main un ouvrage important sans moyen de levage important en s’appuyant uniquement sur l’abnégation des bâtisseurs, ce dont Bermuda n’en manque pas. Le dispositif technique est exploité au maximum sans exploit inconséquent.
Cette « première œuvre » réussit le tour de force d’en être vraiment une. Elle incarne, pour une jeune agence, une forme de première commande toujours compliquée aux contours souvent flous où l’investissement des architectes se compte souvent plus en heures qu’en euros. Pour ce baptême du feu, ACTM réussit cependant ici à honorer bien plus que sa commande et à offrir à ses maîtres d’ouvrage constructeurs, pour paraphraser le président pritzkerisé du jury de la Première œuvre, « un lieu où il fait bon vivre ensemble quelque part ».
De fait, l’accueil pour le suiveur essoufflé y fut chaleureux et chacun des artistes de Bermuda semble aujourd’hui parler d’architecture comme s’il était né dedans.
Après cette visite, il fallait encore pour le suiveur, pour cette première étape de reconnaissance, reprendre des forces. Un petit détour chez Rita & Albert – cuisine espagnole maison – fut une pause bienvenue et permit certainement d’éviter la fringale dans la descente du retour.
Guillaume Girod (en reconnaissance d’étape)Pour les suiveurs, retrouver :
– Toutes les étapes du Tour de France contemporain 2021.
– Le Tour de France contemporain 2020 : Le départ ; La suite ; La suite de la suite ; L’arrivée.
– Le Tour de France contemporain 2019 : 1ère semaine ; 2ème semaine ; 3ème semaine.
– Le Tour de France contemporain 2018 -
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des expositions
Vernissage - L'effraction douce - Jean Le Gac
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La culture, La presse
Combien de couleuvres faut-il avaler pour devenir une icône ?
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
À Singapour, le groupe MCH redevient actionnaire de la foire Art SG
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
Au CMN, fin de la vocation monoculturelle des monuments
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
Un éblouissant Chardin proposé aux enchères
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
Un top 100 du design français
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
Le Photo Brussels Festival prend racine à Bruxelles
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
Alexia Fabre à la direction des Beaux-Arts de Paris
-
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Les polars
Va manger tes morts de Pascal Martin