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Les jeunes catholiques répondent présent. On le voit dans les chiffres d’inscriptions aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) qui se dérouleront cet été au Portugal. Des chiffres déjà plus élevés dans beaucoup de diocèses que lors des dernières JMJ pré-Covid (en 2016 à Cracovie et en 2019 à Panama). On le voit aussi dans le succès du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté, qui va relier Paris à Chartres en ce week-end de la Pentecôte, et dont l’organisation a dû, pour la première fois, fermer les inscriptions huit jours avant l’événement, dépassée par son succès.
Succès également du Festival des poussières, qui se déroulera fin août, pour «penser et vivre notre monde à partir de l’Évangile et de son potentiel révolutionnaire», et dont les inscriptions ont été closes trois jours après leur ouverture. Un festival dont «l’idée n’est pas de vouloir faire coller l’Évangile à un programme politique mais d’entendre sa dimension de justice sociale», explique Gabriel Amieux, l’une des chevilles ouvrières de l’événement, dont La Croix présente le parcours, aux côtés de neuf autres jeunes qui «font bouger l’Église». De son côté, Janvier Hongla entend, avec l’association Fide, «faire se rencontrer l’Église parisienne et celle de banlieue» tout en animant des maraudes auprès des plus démunis, organisant des missions d’évangélisation et s’investissant dans la préparation des JMJ.
Des engagements ecclésiaux qui illustrent le souci spirituel d’une génération en prise avec les questions sociales et écologiques, de plain-pied dans la société, qui utilise ses réseaux sociaux pour annoncer le Christ et n’entend pas délaisser le monde rural. Quitte à prendre cette société à rebrousse-poil. Comme quoi l'Esprit est bien à l'œuvre qui ne cesse de susciter du nouveau dans l'Église...
Jeunes catholiques: rencontre avec 10 témoins engagés
Partage de sa foi par la musique ou via les réseaux sociaux, engagement social ou théologique... Alors que les Journées mondiales de la jeunesse se dérouleront cet été au Portugal, dix jeunes catholiques racontent comment ils «font bouger l’Église».
Le dimanche 14 mai dernier, le pape François a prononcé une brève allocution sur l’Esprit saint, désigné par Jésus comme le «Paraclet». Que veut dire ce mot? Qu'en dit le pape?
Dimanche 28 mai 2023, catholiques et protestants fêtent la Pentecôte. Régis Burnet, bibliste, commente une icône de l’école de Novgorod (Russie) représentant la descente de l'Esprit saint. L’image exprime une vérité théologique : la naissance de l’Église sous le souffle de l’Esprit.
La chanteuse est morte ce mercredi 24 mai à 83 ans. Battue pendant des années par son mari et mentor Ike Turner, elle aura accompli après sa rupture la plus flamboyante des résurrections musicales. Lire plus
Tina Turner est morte à 83 ans, selon un communiqué publié mercredi 24 mai sur son compte Instagram. Au cours de sa carrière, elle a remporté huit Grammys, la récompense la plus prestigieuse de la musique américaine.
La Croix (avec AFP),
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La chanteuse Tina Turner, « la reine du rock’n’roll », est morte « paisiblement » mercredi 24 mai à 83 ans des suites d’une longue maladie, a annoncé son agent. La star américaine, naturalisée suisse, est décédée dans sa maison près de Zurich.
Au cours de sa carrière entamée dans les années 1950 aux États-Unis, elle aura remporté huit Grammys, récompenses ultimes de la musique américaine. Interprétant des tubes comme Proud Mary ou The Best, l’artiste pionnière a su enflammer les foules à travers le monde avec sa voix inimitable et son jeu de scène explosif.
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Celle qui affirmait n’avoir pas peur de vieillir, disait en avril au Guardian qu’elle espérait qu’on se souvienne d’elle comme de la « reine du rock’n’roll ». Un pari largement gagné, tant ce surnom revient dans les nombreux hommages.
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« Reine du rock et de la soul »
Mick Jagger, chanteur des Rolling Stones, a partagé sa tristesse après le décès de sa « merveilleuse amie ». Une artiste « tellement talentueuse », mais aussi « chaleureuse, drôle et généreuse », a-t-il dit. Le guitariste du groupe, Ronnie Wood, a également déploré la perte de la « reine du rock et de la soul », une « amie chère de notre famille ».
« Les termes “légendaire” , “icône”, “diva”, et “superstar” sont souvent utilisés à tort et à travers, pourtant Tina Turner les incarne tous et tant d’autres », a rendu hommage Mariah Carey, soulignant en outre son talent sur scène et son rôle de « pionnière ». Une autre superstar de la chanson, Gloria Gaynor, a rappelé que Tina Turner avait « ouvert la voie à tant de femmes dans le rock, qu’elles soient noires ou blanches ».
L’émotion est partagée jusqu’aux sommets de l’État tant aux États-Unis qu’en Suisse. Le président Joe Biden a salué dans un communiqué « la seule femme à gagner dans les catégories pop, rock, et RnB » aux Grammy Awards, « signe de sa polyvalence, de sa créativité, et de sa vaste popularité » auprès de différents publics.
Pour le président de la Confédération suisse Alain Berset, « avec la mort de Tina Turner, le monde a perdu une icône ». « Mes pensées vont aux proches de cette femme impressionnante qui avait trouvé en Suisse une deuxième patrie », a-t-il ajouté dans un tweet.
Fleurs et bougies
Des fans se sont rassemblés mercredi soir devant la maison de la chanteuse à Küsnacht, près de Zurich, et ont déposé fleurs et bougies pour lui rendre hommage. Des bouquets et une couronne de fleurs ont également été déposés sur son étoile du Hollywood Walk of Fame, en Californie.
Née Anna Mae Bullock le 26 novembre 1939 dans le Tennessee (sud des États-Unis), Tina Turner a fait ses débuts à 16 ans avec le groupe de blues « Kings of Rythm » de celui qui deviendra son mari, Ike Turner. C’est avec lui et « The Ike and Tina Turner Revue » que la chanteuse commencera à connaître une certaine renommée en devenant l’une des formations noires les plus populaires des États-Unis dans les années 1960.
En 1966, Ike Turner et ses musiciens assurent la première partie de la tournée britannique des Rolling Stones, ouvrant au couple la porte du succès en Europe. Mais Ike Turner la bat régulièrement. Elle prend finalement la fuite en 1976 et doit se cacher de lui pendant un temps avant enfin d’obtenir le divorce en 1978. Dans la pluie d’hommages qui ont été rendus à la chanteuse mercredi, beaucoup mettent en avant sa résilience et son courage face à cette violence.
Après une traversée du désert, Tina Turner retrouvera le sommet dans les années 1980, avec notamment l’album « Private Dancer ». Selon le communiqué de son agent, « des obsèques privées auront lieu en présence d’amis proches et de la famille ».