Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mon "Bouts rimés " inédit sur ce blog:Avec toi, en 2016.
Je souhaiterais qu'en 2016
Nous soyons encore à l' aise
L'un avec l'autre; en 2016,
Il faudrait aussi que je m'apaise.
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Je souhaiterais qu'en 2016
Nous soyons encore à l' aise
L'un avec l'autre; en 2016,
Il faudrait aussi que je m'apaise.
Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime
Ce que j’écris, c’est essayer d’être une fille de feu nervalienne,
Celle qui brûle même quand ses rêves prennent l’eau et coulent.
Ecrire pour être l’éruption d’un volcan, à la fois feu et terre.
Ecrire pour s’envoler avec les papillons tels une chimère.
Parler de ce, celles et ceux que j’aime pour être celle qui reflète
Les actes et les œuvres qui me semblent confiner au sublime
Les femmes qui ont transcendé leur condition honteuse
Les êtres qui ont brulé leur vie et consumé leur âme plus que les autres
Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime, source et mer où se jettent les fleuves
Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime, montagne à gravir et pierre que l’on jette
Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime, l’air de rien, être un vent qui agite
Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime, bougie et miroir qui la reflète
Comme il est émouvant de voir un enfant et sa joie
Hissé par un adulte sur un manège et un cheval de bois
Emporté par le mouvement du manège, l'enfant-roi
Vit ainsi l'instant présent comme toute une vie en soi
Adoré, photographié, les désirs de l'enfant font leur loi
Le cheval de bois est aussi lumière et musique en pavois
Danse, chante, joue, rit, mange, enfant, tu ne sais pas
Enfant, comme disait ma grand mère, qui te mangera
Belle simplicité du manège et de son cheval de bois
Onde pur et brute de partage avec l'enfant et sa joie
Innocence, insouciance, enthousiasme qu'on t'octroie
Sache la garder longtemps et intensément en toi
24 AOUT 2015
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Enfant, Cannelle a d’abord voulu être institutrice, comme beaucoup de petites filles, semble t -il. Une variante : puéricultrice, assez banal également dans la gent féminine des écoles maternelles et primaires. Pourtant, elle n’était pas très « poupées », « dînettes », « maîtresse » et autres jeux de fillette. Elle préférait les trains électriques, les « lego », « meccano », les billes. Bref, elle était ce qu’on appelle un « garçon manqué. » Cannelle n’était pas non plus très coquette et elle aurait eu du mal à l’être avec ses genoux toujours ornés de croûtes disgracieuses dues à de fréquentes chutes. Elle avait les cheveux courts et portait souvent des pantalons. On la prenait souvent pour un garçon. Choix personnel ou volonté maternelle ? Sa mère lui a raconté qu’elle ne réclamait pas tel ou tel vêtement comme l’a fait plus tard sa sœur et qu’elle l’habillait donc à son goût, en garçon. Pourquoi ? Peut-être sa mère voulait-elle un garçon…
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Le corps des hommes
Etait son terrain de jeu
Arthur Rimbaud
Sensation
" Sensation " est le second poème du Cahier de Douai.
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, |
ENVIES
Envie de te prendre dans mes bras
Naïve et rouée, t’emmener
Vers la sérénité et la sensualité
Inspirer ton parfum tendre
Expirer tous les ennuis et angoisses
Savourer chaque instant comme le dernier.
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Bonjour les Croqueurs !
Quelqu’un devait prendre la barre de la quinzaine,
je suis là, commandante Dômi ! Alors, je nous propose ce qui suit.
Pour lundi 30 novembre 2015 :
une belle rencontre, dans une des circonstances suivantes, au choix :
- en promenant son chien, ou tout autre animal favori,
- en attendant ses enfants à la sortie de l’école,
- en patientant dans une file d’attente.
Par “belle rencontre”, j’entends : pittoresque ou étonnante ou décisive.
Ou alors, si on n’est pas inspiré par ce sujet,
on pourra brosser en prose le portrait de ma proposition pour les jeudis, ci-après :
Pour les jeudis en poésie des 26 novembre et 3 décembre 2015 :
thème libre, ou proposition :
le portrait d’un animal ou d’un personnage célèbre (ou reconnaissable),
sans le nommer mais en donnant des indices au long de son poème.
Que l’inspiration soit avec nous !
Je me réjouis d’avance d’aller découvrir ce que chacun aura concocté,
espérant rattraper aussi mes retards de lecture.
Lenaïg
Le môt de Dômi
Moi je dis bienvenue à un peu de légèreté dans ce monde de brutes
Et le défi de Lénaïg tombe pile “poils”
Que l’inspiration soit avec vous les Croqueurs de Môts!!!
Bises amirales.
Dômi.
http://croqueursdemots.apln-blog.fr/2015/11/23/defi-155-mene-par-lenaig-une-belle-rencontre/
"My name is BOND
James BOND !"
Faites votre cinéma
à samedidefi@gmail.com
Bon tournage et
à tout bientôt !
http://samedidefi.canalblog.com/archives/2015/11/14/32925138.html#comments
Mon AGENDA
Envoyez vos notes à
samedidefi@gmail.com
A tout bientôt !
http://samedidefi.canalblog.com/archives/2015/10/10/32741602.html
Dans une lettre ouverte, publiée sur Le Monde, l'actrice de Much Loved explique pourquoi elle a décidé de quitter le Maroc pour se réfugier en France, après son agression dans les rues de Casablanca.
Par Samir Chennaoui le 31/10/2015 à 08h45 (mise à jour le 31/10/2015 à 09h10)
Le thème de la semaine
L'histoire mystérieuse
de la maison abandonnée !
Bonne rentrée à vous tous et
bonne recherche !
A tout bientôt à notre adresse :
http://samedidefi.canalblog.com/archives/2015/09/05/32581014.html
personnages en quête d'auteurs
R. est mort
Cannelle avait posé cette question à sa mère sans vraiment savoir pourquoi ; peut-être parce que ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas posé. Elle n’en attendait pas de réponse particulière.
En fait, R. ne faisait plus partie de sa vie, pas physiquement. Elle n’y pensait même plus très souvent, moins qu’à ses grand-mère décédées. Comme elles, R. l’avait un peu trahi mais si elle avait du exclure de son cœur et de son âme tous ceux qui l’avaient trahi, il n’y aurait plus personne. Dans les faits, il n’y avait plus grand monde dans son paysage sentimental. Ah oui, c’est parce que sa mère lui avait parlé de sa future exposition de peinture dans le musée consacré au grand ami artiste de R. ; ce dernier était forcément remonté à la surface de sa mémoire. Comme le cadavre des polars qu’elle lisait et regardait qui n’avaient pas voulu couler dans les abysses ou partir vers le large. Il était revenu s’échouer sur la plage de son présent affectif qui durait depuis plus de vingt ans. Cette résurrection d’un fantôme avait emprunté les mots de sa mère : « Figure-toi que j’ai rencontré la femme de R. il y a peu. J’ai demandé des nouvelles de son mari et elle m’a répondu qu’il était mort deux ans auparavant. J’avais l’air bête ! Mais que veux-tu, on ne fréquentait plus ni les mêmes lieux, ni les mêmes personnes et puis je n’y lis pas le journal local. »
Je n’achète pas le journal local mais je le lis et je suis un tant soit peu au courant de ce qui se passe dans mon quartier surtout quand cela concerne une figure locale et quelqu’un que j’ai fréquenté.
Mine de rien, ça m’a touché, cette mort. Il ne m’avait pas seulement aimé cet homme mais aussi dessiné, désiré et surtout donné confiance en mon corps et en moi-même. Même si nos rapports s’étaient arrêtés parce que j’avais jugé qu’ils n’étaient plus possibles, ce qu’il m’avait apporté, je le portais en moi : ma confiance en moi acquise de haute lutte bien que toujours fragile sur ses bases et surtout ma passion de l’art et de ses sujets et artistes parfois sulfureux comme Egon Schiele, Anais Nin (lisez son « Journal », c’est remarquable) et Gustav Klimt, Le comte de Lautréamont, Oscar Wilde etc. Comme R., j’ai une vie bourgeoise avec une vie sentimentale (laissée derrière moi en ce qui me concerne) agitée inspirée par les orgies artistes de nos illustres prédécesseurs. Je me souviens encore avec une émotion humide de l’après-midi où il m’a dessiné en me disant par mots et caresses que j’étais belle et que je méritais l’amour des hommes et le respect de mes proches. Les hommes m’ont aimé mais mes proches ne s’intéressent toujours pas à moi. Peu importe, mes lectures et mes goûts artistiques maintiennent la flamme allumée des génies maudits du paradis des marges.
8 avril 2015