Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
CEUX QUE J'AIME - Page 32
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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, CEUX QUE J'AIME, J'ai aimé, J'ai lu, Les polars, Thilliez Franck
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Corps et biens
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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Les oeuvres d'art
Un possible Léonard de Vinci saisi en Suisse
Signature : Lara Tournemire - 11 février 2015Le Portrait d'Isabella d'Este, attribué à Léonard de Vinci par certains experts
Depuis ce mardi 10 février, toute la presse s’emballe au sujet de la saisie en Suisse d’un tableau vraisemblablement attribué à Léonard de Vinci, le Portrait d'Isabella d'Este .
Découvert à Lugano et rapatrié par la justice italienne, le tableau appartiendrait à une riche famille d'Italie possédant une collection d'environ 400 oeuvres conservée en Suisse. Les experts restent partagés sur la question de l'authenticité, certains affirmant la possibilité d'une version d'atelier et d'autres d'une simple réplique contemporaine. En effet, ce qui porte à confusion c'est l'existence connue d'un croquis préparatoire du maître daté de 1499, actuellement exposé au Louvre. Jusqu'ici, les connaisseurs de l'oeuvre de Léonard de Vinci estimaient que le croquis n'avait jamais été peint. Pourtant, l'avis du professeur Carlo Pedretti, historien d'art reconnu, sollicité à l'époque, semblait confirmer l'authenticité de l'oeuvre. Des expertises pratiquées aux rayons X sur le tableau ont donné le même constat (datation entre 1460 et 1650). La polémique n'en finit pas. Selon Jacques Frank, autre spécialiste : « Il s'agit sûrement d'une version d'atelier ou vraisemblablement plus tardive (XVIe ou XVIIe), tirée du portrait dessiné du Louvre. Je ne vois pas la main de Léonard, même si c'est un document intéressant. Rien n'exclut qu'elle puisse être contemporaine de Léonard, mais j'en doute : les principales avanies subies par les oeuvres graphiques du maître sont postérieures à sa mort et le dessin du Louvre a été mutilé. Le portrait peint inclut ces manques ». S'il s'avérait authentique, le portrait pourrait être estimé autour de 120 millions d'euros.
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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Des artistes
Jacques Monory
Fonds Hélène & Edouard Leclerc pour la Culture
6.00 € TTC
12 décembre 2014
<pclass="p1">Jacques Monory (né en 1924) est sûrement l’un des plus importants artistes contemporains et des plus singuliers. Depuis les années 1960, aux côtés des artistes du mouvement de la Figuration Narrative, il développe une œuvre qui s’affirme comme une écriture, avec sa signature ? l’utilisation récurrente d’une couleur, le bleu ?, et sa thématique propre ? la relation essentielle avec sa vie (vie réelle, vie imaginaire, vie sublimée).Le hors-série de Beaux Arts éditions suit le parcours de l’exposition rétrospective "Jacques Monory", permettant ainsi au lecteur de découvrir l’œuvre de Monory dans son ensemble : tableaux, films, photographies, collages, objets… Un entretien exclusif avec Jacques Monory inaugure le hors-série, suivent un entretien entre Pascale Le Thorel et Michel Edouard Lecrecl, puis des textes sur le rapport qu’entretient Monory dans son œuvre avec le polar et le cinéma ; le bleu ; et enfin un portfolio qui revient sur les grands thèmes récurrents de son œuvre. Le hors-série laisse une large place à l’illustration et à plus d’une cinquantaine d’œuvres.
Informations sur le livre: 36 pages - 22 x 28,5 cm
EAN : 9791020401717
Reliure : Broché -
Un Gauguin devient le tableau le plus cher du monde
Un Gauguin devient le tableau le plus cher du monde
Quand te maries tu ?, tableau tahitien de 1892, a été vendu en privé la semaine dernière à l'émirat princier vraisemblablement 300 millions de dollars. Il quittera la Suisse après l'exposition Gauguin de la Fondation Beyeler qui s'achève le 28 juin.
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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Daho Etienne, Musique
Marianne Faithfull reporte tous ses concerts jusqu'à l'automne
Marianne Faithfull reporte tous ses concerts jusqu'à l'automne
Publié le 06/02/2015 à 15H10, mis à jour à 15H13
Marianne Faithfull sur scène à Roubaix le 21 décembre 2014
© Ludovic Maillard / PhotoPQR / La Voix du Nord / MaxPPP -
Catégories : CEUX QUE J'AIME, Truffaut François
TRUFFAUT
Le FigaroRecord de fréquentation pour la Cinémathèque en 2014François Truffaut a déja réuni près de 60.000 visiteurs, en plus des 20.000 spectateurs qui se sont bousculés au guichet pour (re)voir les films du ...Signaler comme non pertinent -
Catégories : CEUX QUE J'AIME, Daho Etienne
DAHO
youtube.comLe Premier Jour Etienne DahoLe Premier Jour Etienne Daho ... Etienne Daho "Le premier jour du reste de ta vie" live @ Olympia de Paris 04/11/2014 - Duration: 4:00. by A music ...Signaler comme non pertinent youtube.comÉtienne Daho Le grand sommeilAxel Goldman retrouver moi sur facebook . https://www.facebook.com/profile.php?id=100008983030021 les paroles Je ne peux plus me réveiller, rien ...Signaler comme non pertinent youtube.comEtienne Daho - un homme à la merEtienne Daho - un homme à la mer ... Etienne Daho - L'homme qui marche. Nuits De Fourvière - Duration: 3:45. by Stéphane BOUCLON 1,264 views.Signaler comme non pertinent -
Catégories : CEUX QUE J'AIME, Le Corbusier
XIXe RENCONTRE DE LA FONDATION LE CORBUSIER
FONDATION LE CORBUSIERLETTRE D'INFORMATION - JANVIER 2015NEWSLETTER - JANUARY 2015Cliquez sur les images pour accéder à plus d'informations.Click on the images to get more information.XIXe RENCONTRE DE LA FONDATION LE CORBUSIER
L'Oeuvre à l'épreuve de sa restauration
Institut National de l'Histoire de l'Art & Cité de l'Architecture et du Patrimoine / Paris16 - 17 - 18 Avril 2015 -
Aloïse Corbaz
Aloïse Corbaz- Peinture & Sculpture |
- 5 janvier 2015
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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Truffaut François
François Truffaut
Toutelatele.comApostrophes (Bernard Pivot) : les images de Patrick Modiano, François Truffaut, Françoise Sagan...S'il est un programme qui n'a pas à justifier l'adjectif aujourd'hui trop galvaudé de « culte », c'est bien Apostrophes. Entre 1975 et 1990, Antenne 2 a ...Signaler comme non pertinent -
Catégories : CEUX QUE J'AIME, Monet Claude
Le MoMA se sépare d'un Monet pour enrichir sa collection d'art moderne
Le MoMA se sépare d'un Monet pour enrichir sa collection d'art moderne
Sotheby's propose dans son nouveau catalogue Les Peupliers à Giverny. Le tableau du peintre impressionniste est estimé entre 12 et 17 millions d'euros.
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Catégories : Baudelaire Charles, CEUX QUE J'AIME
L'au-delà éphémère de Bonnefoy
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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Nerval Gérard de
Bulletin Nerval nº 133 / 1er janvier 2015
Bulletin Nerval nº 133 / 1er janvier 2015
OUVRAGEDaniel S. Larangé, "Sciences et mystique dans le romantisme social. Discours mystiques et argumentation scientifique au XIXe siècle", préface de M. Angenot, Paris, L'Harmattan, 2014, p. 195-216 ("L"initiation libanaise de Gérard de Nerval")CONFERENCEHisashi Mizuno, "Aurélia ou une étude poétique de l’âme humaine.Du biographique à l’autobiographique dans les dernières œuvres de Gérard de Nerval", dans le cadre de "Après-midi d’étude Du Bellay / Nerval", le samedi 13 décembre 2014, à 15 h, Maison de la recherche-Sorbonne (Paris IV).........................................................................................Ce Bulletin vous tiendra informe(e) des renseignements concernant Nerval. Si vous desirez le recevoir gratuitement et y faire paraitre des informations ou des commentaires, veuillez envoyer vos coordonnees et vos messages a Michel Brix ou Hisashi Mizuno.Les anciens numéros du Bulletin sont installes sur le site Amitie-Nerval et sur le site du Centre Nerval de Namur. -
Catégories : CEUX QUE J'AIME, Chateaubriand François-René de
Mémoires de Chateaubriand aux enchères : le commissaire priseur innocenté
Mémoires de Chateaubriand aux enchères : le commissaire priseur innocenté
La formation disciplinaire du conseil des ventes volontaires n'a retenu aucune sanction contre Éric Beaussant, après lui avoir reproché d'avoir mis en vente le manuscrit avec « un soupçon de légèreté ».
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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Nerval Gérard de
Bulletin Nerval nº 130 / 1er octobre 2014
Bulletin Nerval nº 130 / 1er octobre 2014
OUVRAGES- Ann Jefferson, "Le défi biographique", Paris, PUF, 2012. (chapitre 9. Les vertus de la marginalité dans "Les Illuminés" de Nerval [pp. 209-224]).- Edgard Pich, "Le Temps, la mort, le moi et la littérature", Lyon, éditions Jacques André, 2014 (plusieurs chapitres sur Nerval)TÉLÉFILM"La clinique du docteur Blanche" Arte, 12 septembre 2014, à 20 h 50.Réalisateur : Sarah LévyMUSIQUEChoix de poèmes de Nerval mis en musique et chantés, à la guitare folk, par François Térrog........................................................................................Ce Bulletin vous tiendra informe(e) des renseignements concernant Nerval. Si vous desirez le recevoir gratuitement et y faire paraitre des informations ou des commentaires, veuillez envoyer vos coordonnees et vos messages a Michel Brix ou Hisashi Mizuno.Les anciens numéros du Bulletin sont installes sur le site Amitie-Nerval et sur le site du Centre Nerval de Namur. -
Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, CEUX QUE J'AIME, Des artistes, Venise
Zoran Mušič
Zoran Mušič, né le 12 février 1909 à Bukovica, hameau de Gorica (Gorizia), ville aujourd'hui traversée par la frontière italo-slovène et qui fait alors partie de l'empire austro-hongrois, et mort le 25 mai 2005 à Venise, est un peintre et graveur Slovène de la nouvelle École de Paris.
De gauche à droite : Mušič avec les peintres Manessier et Eudaldo, début des années 1960.
Données clés Naissance 12 février 1909
Bukovica (Slovénie)Décès 25 mai 2005 (à 96 ans)
Venise (Italie)Nationalité Slovène Activités Artiste peintre Mouvement artistique École de Paris Sommaire
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- 1 Biographie
- 2 L’œuvre
- 3 Prix, Décorations
- 4 Musées et galeries possédant des œuvres de Zoran Mušič
- 5 Sources
- 6 Ouvrages illustrés par Zoran Mušič
- 7 Bibliographie sélective
- 8 Voir aussi
- 9 Liens externes
- 10 Notes et références
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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Des artistes
L'exposition Marcel Duchamp est un succès
L'exposition Marcel Duchamp est un succès
Avant même sa fermeture, l'exposition autour de l'œuvre du peintre et plasticien du XXe siècle accusé d'avoir «tué la peinture» a séduit plus de 280 000 visiteurs à Beaubourg depuis le mois de septembre dernier.
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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Keats John
John Keats
John Keats
Les rêveries de l’effacement
Ici repose celui dont le nom était écrit dans l'eau (Here lies one whose name was writ in water).
Cette simple épitaphe sur la tombe de John Keats, écrite et voulue par lui, dit tout de son passage « liquide » parmi nous.
Il s'en va flottant dans les fleuves patients du temps, John Keats, basculé dans l'autre rive avant son temps, avant les fruits mûrs même.
Pour lui Shelley, son "ami", son protecteur, qui se noya dix-huit mois après la mort de Keats, et sur qui l'on retrouva un recueil des poèmes de Keats aura écrit:
Paix, Paix
Il n'est pas mort,
Il n'est pas endormi
Il s'est réveillé
De ce rêve qu'est la vie.(Adonaïs)
Ils reposent côte à côte désormais au cimetière protestant de Rome.
Paix donc à John Keats qui avait su dire « La poésie de la terre ne meurt jamais ».
Mais aussi:
Disparaître loin, m’évanouir, me dissoudre et oublier
Ce que toi, ami des feuilles, tu n’as jamais connu,
Le souci, la fièvre, le tourment d’être
Parmi les humains qui s’écoutent gémir. (Ode à un rossignol, traduction Alain Suied)
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Catégories : ARAGON Louis, CEUX QUE J'AIME
"Nancy Cunard", de François Buot : la légende de Nancy Cunard
LE MONDE DES LIVRES | 13.11.2008 à 11h26 • Mis à jour le 13.11.2008 à 11h26 | Par Patrick Kéchichian
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2008/11/13/nancy-cunard-de-francois-buot_1117993_3260.html#BBOPE4vxEC03EXJU.99 -
Alfred de MUSSET (1810-1857), A mon frère, revenant d'Italie
Ainsi, mon cher, tu t'en reviens
Du pays dont je me souviens
Comme d'un rêve,
De ces beaux lieux où l'oranger
Naquit pour nous dédommager
Du péché d'Ève.
Tu l'as vu, ce ciel enchanté
Qui montre avec tant de clarté
Le grand mystère ;
Si pur, qu'un soupir monte à Dieu
Plus librement qu'en aucun lieu
Qui soit sur terre.
Tu les as vus, les vieux manoirs
De cette ville aux palais noirs
Qui fut Florence,
Plus ennuyeuse que Milan
Où, du moins, quatre ou cinq fois l'an,
Cerrito danse.
Tu l'as vue, assise dans l'eau,
Portant gaiement son mezzaro,
La belle Gênes,
Le visage peint, l'oeil brillant,
Qui babille et joue en riant
Avec ses chaînes.
Tu l'as vu, cet antique port,
Où, dans son grand langage mort,
Le flot murmure,
Où Stendhal, cet esprit charmant,
Remplissait si dévotement
Sa sinécure.
Tu l'as vu, ce fantôme altier
Qui jadis eut le monde entier
Sous son empire.
César dans sa pourpre est tombé :
Dans un petit manteau d'abbé
Sa veuve expire.
Tu t'es bercé sur ce flot pur
Où Naple enchâsse dans l'azur
Sa mosaique,
Oreiller des lazzaroni
Où sont nés le macaroni
Et la musique.
Qu'il soit rusé, simple ou moqueur,
N'est-ce pas qu'il nous laisse au coeur
Un charme étrange,
Ce peuple ami de la gaieté
Qui donnerait gloire et beauté
Pour une orange ?
Catane et Palerme t'ont plu.
Je n'en dis rien ; nous t'avons lu ;
Mais on t'accuse
D'avoir parlé bien tendrement,
Moins en voyageur qu'en amant,
De Syracuse.
Ils sont beaux, quand il fait beau temps,
Ces yeux presque mahométans
De la Sicile ;
Leur regard tranquille est ardent,
Et bien dire en y répondant
N'est pas facile.
Ils sont doux surtout quand, le soir,
Passe dans son domino noir
La toppatelle.
On peut l'aborder sans danger,
Et dire : " Je suis étranger,
Vous êtes belle. "
Ischia ! C'est là, qu'on a des yeux,
C'est là qu'un corsage amoureux
Serre la hanche.
Sur un bas rouge bien tiré
Brille, sous le jupon doré,
La mule blanche.
Pauvre Ischia ! bien des gens n'ont vu
Tes jeunes filles que pied nu
Dans la poussière.
On les endimanche à prix d'or ;
Mais ton pur soleil brille encor
Sur leur misère.
Quoi qu'il en soit, il est certain
Que l'on ne parle pas latin
Dans les Abruzzes,
Et que jamais un postillon
N'y sera l'enfant d'Apollon
Ni des neuf Muses.
Il est bizarre, assurément,
Que Minturnes soit justement
Près de Capoue.
Là tombèrent deux demi-dieux,
Tout barbouillés, l'un de vin vieux,
L'autre de boue.
Les brigands t'ont-ils arrêté
Sur le chemin tant redouté
De Terracine ?
Les as-tu vus dans les roseaux
Où le buffle aux larges naseaux
Dort et rumine ?
Hélas ! hélas ! tu n'as rien vu.
Ô (comme on dit) temps dépourvu
De poésie !
Ces grands chemins, sûrs nuit et jour,
Sont ennuyeux comme un amour
Sans jalousie.
Si tu t'es un peu détourné,
Tu t'es à coup sûr promené
Près de Ravenne,
Dans ce triste et charmant séjour
Où Byron noya dans l'amour
Toute sa haine.
C'est un pauvre petit cocher
Qui m'a mené sans accrocher
Jusqu'à Ferrare.
Je désire qu'il t'ait conduit.
Il n'eut pas peur, bien qu'il fît nuit ;
Le cas est rare.
Padoue est un fort bel endroit,
Où de très grands docteurs en droit
Ont fait merveille ;
Mais j'aime mieux la polenta
Qu'on mange aux bords de la Brenta
Sous une treille.
Sans doute tu l'as vue aussi,
Vivante encore, Dieu merci !
Malgré nos armes,
La pauvre vieille du Lido,
Nageant dans une goutte d'eau
Pleine de larmes. -
Catégories : ARAGON Louis, CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, CEUX QUE J'AIME, Venise
Louis Aragon:Chante la beauté de Venise afin d'y taire tes malheurs.
Tout est sans prixL'amour sans priseUn plaisir seul n'est pas un leurreEt la lumière se divise à l'arc-en-ciel rompu des pleursCar nulle part comme à Venise on ne sait déchirer les fleursNulle part le coeur ne se brise comme à Venise la douleur
Le Roman inachevé
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Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, CEUX QUE J'AIME, Des poètes et poétesses, Venise
Alexandre Blok
Le poète de la musique des autres mondes
Le rossignol au cœur gelé
Dans les bribes de paroles
J’entends la marche brumeuse
des autres mondes
et du temps le sombre vol,
je sais chanter avec le vent...
(traduction Serge Venturini)
Être poète russe, voulait dire encore il y a peu en Russie et sans doute encore, être un voyant.
Alexandre Blok fut cela, et, autant que Pouchkine, il aura marqué les lettres russes. Il aura été sans le vouloir à la jonction des mondes qui s'opposaient, et dans le passage fiévreux d’espoir de l'un à l’autre. Il pressentait qu’il lui faudrait vivre dans un autre temps. Il le désirait : il en fut terrassé de déceptions.
Et il se laissa quasiment mourir de désolation pour sa « patrie malade ». Alexandre Blok sera victime d'une sorte de non-désir de vivre : « Le poète meurt parce qu'il ne peut plus respirer. La vie a perdu son sens », a-t-il écrit. Comme ses amis poètes - Nicolas Goumilev, Serge Essénine, Maïakovski, Marina Tsvétaéva, Ossip Mandelstam...- il sera fauché avant que les blés ne soient mûrs. À 41 ans, le 7 août 1921, il disparaît, laissant dans la glaciation qui s’étend, une Russie figée où n’émergent qu’Anna Akhmatova et Pasternak réduits au silence et à l’effroi.
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Catégories : ARAGON Louis, CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, CEUX QUE J'AIME, Venise
Louis Aragon
Louis Aragon
Né en 1897, cet intellectuel français fut un des créateurs du mouvement surréaliste. Homme engagé pendant les deux guerres mondiales pour lesquelles il a été décoré, militant du mouvement communiste, son oeuvre évoluera sous l'influence d'Elsa Triolet, sa muse.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/louis-aragon_1008232.html#9GqTRojiSaOcdvUh.99Aragon hélas... Aragon tout de même ! Tout commence par cette enfance invraisemblable, entre comédie de boulevard et drame : un père préfet de police qui se fait passer pour son parrain, et une mère, qui se fait passer pour sa soeur. Ni sans famille, ni en famille, déjà à plein dans les faux-semblants, pas encore le "mentir-vrai" mais de vraies blessures dans les coulisses de son moi-théâtre. Puis il y eut la Grande Guerre : la révélation de sa véritable ascendance, la rencontre avec André Breton et l'expérience du front - pas encore le "front rouge" - mais avec du sang, du vrai, une première croix de guerre en sus. Il faut imaginer en ancien combattant de vingt et un ans cet "enfant de l'automne", sensible, délicat, perturbé - on le serait à moins - déjà poète assurément ! Il ne pouvait que prendre le large, fuir là-bas dans cet imaginaire où des oiseaux bariolés sont ivres. Dada, surréalisme, roaring twenties, ce fut le temps des amours mondaines, des élans et des retombées, jusqu'au suicide manqué... Puis il y eut Elsa qui vint à sa rencontre, la reconstruction de soi et le parti communiste, l'ancrage solide, définitif. Le déboussolé avait trouvé une famille : Triolet et Parti à perpétuité ou presque. Le surréaliste provocateur un rien dépravé s'était mué en bolchevique du genre stalinien : ce fut Front rouge(1931) - "Descendez les flics/Camarades/descendez les flics/Plus loin plus loin vers l'ouest où dorment/les enfants riches et les putains de première classe [...] Feu sur Léon Blum/Feu sur Boncour Frossart Déat/Feu sur les ours savants de la social-démocratie" et - en avant tovarischi ! - Vive le Guépéou(1931).
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/louis-aragon_1008232.html#9GqTRojiSaOcdvUh.99