Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Exposition François truffaut et ressortie événement du Dernier métro
Le 29/07/2014
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Le 29/07/2014
Publié le 25/07/2014 à 17H00, mis à jour le 25/07/2014 à 17H22
Érasme Quellin, maître de banquet
Figures incontournables de l’art moderne, acteurs marquants de l’abstraction, Hans Hartung (1904-1989) et Anna-Eva Bergman (1909-1987) ont traversé l’histoire du 20ème siècle et en ont bravé les drames. Dans les années soixante, ils font l’acquisition d’une oliveraie de deux hectares sur les hauteurs d’Antibes et y établissent, selon les plans de Hartung lui-même, leur villa et leurs ateliers. Ce lieu où ils ont vécu et travaillé jusqu’au terme de leur existence est aujourd’hui une fondation ouverte au public, conservant des fonds d’oeuvres et d’archives exceptionnels et un ensemble architectural remarquable, inscrit au patrimoine du 20ème siècle.
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http://www.fondationhartungbergman.fr/sitehhaeb/
Alors que les Américains et les Allemands continuent à dominer le classement Artindex des artistes internationaux, six Français emmenés par Anri Sala restent en bonne place.
Paul Signac, Vue de Constantinople, La Corne d’Or, matin, 1907, huile sur toile, 73,7 x 92,5 cm (Marseille, Musée des Beaux Arts. Photo de Presse RMN).
Bibliographie de Michael Fried.
Michael Fried, historien d'art, s'interroge sur l'émergence de la modernité et sur l'évolution du "modernisme" tel que défini par Clement Greenberg, dont il a été proche. C'est aussi un ami de Stanley Cavell.
A l'âge de 28 ans, il écrit un texte qui a fait date, Art et objectité. Dans cet article largement commenté, attaqué et discuté, il soutient qu'une sensibilité théatrale apparue dans les années 1960 menace la possibilité même de l'oeuvre d'art. A partir du moment où le spectateur et l'oeuvre partagent le même espace, leur rapport change de nature. La volonté d'emporter la conviction par un travail sur le support, la substance, la couleur ou la forme, encore dominant dans la peinture moderniste, est remplacée par une relation de type anthropomorphique, où l'objet occupe la place d'une autre personne avec laquelle le spectateur entre en relation (objectité).
Avec des nuances et beaucoup de prudence, Michael Fried n'a jamais renoncé à cette analyse. Selon lui l'art suppose un certain éloignement, une mise à distance du spectateur, du genre de celle que Diderot a décrite au 18ème siècle. Les peintres qu'il admire comme Morris Louis ou Kenneth Noland prolongent cette tradition, tandis que les minimalistes comme Donald Judd ou Tony Smith lui apparaissent comme des fossoyeurs de l'art.
Cette tension trouve sa source en France, dans la mutation qui conduit à la peinture moderne. Vers 1750, avec Chardin puis d'autres peintres comme Greuze, émerge un nouveau concept de tableau : celui où les personnages, absorbés dans leur activité, s'isolent du regard du spectateur. Michael Fried appelle cet état absorbement. Il est théorisé par Diderot, qui valorise le silence, la solitude, l'oubli de soi, la méditation.
La réaction contre cet absorbement ou anti-théatralité prendra des formes diverses. Au 18ème siècle, on recherche l'expression vraie et dramatique. Au 19ème siècle, Gustave Courbet trouvera une solution originale. Dans ses autoportraits, la peinture semble entrer en congruence avec son corps, dans un auto-absorbement qui conduit à la fusion entre le peintre, le modèle et le spectateur - comme si l'effort mental et physique de peindre était l'essentiel de ce qu'il qualifie de réalisme.
Manet et certains peintres de sa génération trouveront une autre solution. En s'adressant directement au spectateur, en bâtissant le tableau autour de sa présence, Manet privilégie une instantanéité de perception qui menace l'unité et l'intelligibilité du tableau. Si ses oeuvres font scandale, c'est parce qu'elles laissent apparaître des traces ou des restes difficilement compréhensibles dans la logique académique. Il y a en elles une tension fondamentale, une discordance, une disparité interne qui reste sensible au spectateur d'aujourd'hui.
Sérigraphie
Signée et numérotée au crayon
papier : 52x44 cm - image : 43x35 cm
Tirage de l'édition : 250 ex
Année : 2000
Prix : Vendu
Ref. 02594 # 150
L E S F E N O U I L L E D E S .n° 273. 2010.
Huile sur toile.
54 x 65 cm.
http://www.online-expo.fr/2014/02/catherine-jaeg/le-passage-des-panoramas/
" Qui m'aime me suive " [2004]
Hauteur : 55 cm / 21,7 in.
Largeur : 46 cm / 18,1 in.
Epaisseur : 2,5 cm / 1,0 in.
Techniques : acrylique
Supports : toile sur châssis
http://www.pictabilis.fr/fr/danielle_bonniol_ferrus_/fiche_18_?from=liste_tous
"Les tableaux de Leibovici sont à la peinture ce que l'orchidée est aux fleurs. Comme les orchidées il puise sa quintessence dans les éléments subtils aériens et poétiques du quotidien, rien ne cède au conventionnel, de la poésie pure. Pour celui qui sait regarder, le rêve rejoint la réalité dans ce qu'elle a d'essentiel, des images pour l'âme, tout ici exprime une extrême sensibilité cachée."
Francis Barlier
Michaël Leibovici, magicien de la couleur
Peintre du silence, Leibovici en magicien de la lumière suspend le temps.
Sa palette a des blondeurs, des inflexions d’ocres qui illuminent les parties laissées dans la pénombre. des personnages immobilisés pour des dialogues muets sont les acteurs d’un décor clos, fermé par des arcades, ou une terrasse ouverte à l’infini. Le travail particulier de la lumière permet à Michaël Leibovici des effets de transparence et d’opacité aptes à susciter le mystère d’une scène, au premier abord banale.
Cette apparente légèreté d’être est le résultat d’un métier maîtrisé, parvenu à une maturité, qui permet à Leibovici de se jouer d’une composition où le réel feint la fiction. Un rêve pictural, telles apparaissent ces oeuvres de petites dimensions. Décor oublié d’une cité italienne ou paysage ébauché, la scène aspire le regard pour de secrets échanges imaginaires.
Lydia Harambourg