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CEUX QUE J'AIME - Page 43

  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, CEUX QUE J'AIME, Des artistes, Des galeries

    HOWARD HODGKIN

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    Du 13 juin au 9 août 2014.

    Gagosian Gallery Paris
    4, rue de Ponthieu, Paris 8e



    Crédits photos
    1. Howard Hodgkin, Sea : ©Howard Hodgkin. Courtesy Gagosian Gallery.
    2. Howard Hodgkin, Summer rain : ©Howard Hodgkin. Courtesy Gagosian
    3. Howard Hodgkin, Letters from Bombay : ©Howard Hodgkin. Courtesy Gagosian
    4. Howard Hodgkin : Photograph by Marcella Leith, Tate Photography

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, CEUX QUE J'AIME, Des artistes, Saint-Tropez

    Bernar Venet

    Chez Bernar Venet, l'architecture sert d'écrin à l'art

    Au Muy, les reliefs de Stella ont induit l'architecture.

    Au Muy, les reliefs de Stella ont induit l'architecture. Crédits photo : Venet foundation/archives Bernar Venet

    Dans sa nouvelle fondation au domaine du Muy, près de Saint-Tropez, le sculpteur a inauguré la chapelle imaginée par Frank Stella pour accueillir ses œuvres monumentales.

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    Il y a des lieux magiques, hors du temps, où l'architecture est un superbe écrin pour l'art. Pour sa fondation de droit américain qu'il vient d'inaugurer dans sa résidence secondaire au Muy, Bernar Venet a toujours rêvé secrètement d'un espace de méditation conçu par un de ses amis artistes. Quand il a vu chez l'Américain Frank Stella ses grands reliefs composites, il a tout de suite eu le coup de foudre. Il est finalement reparti avec six de ses œuvres monumentales sans savoir quel emplacement il pourrait leur consacrer.

    Leurs dimensions imposantes (environ 450 x 250 x 150 cm) avait découragé les institutions de les prendre en dépôt. Au fil des discussions entre les deux hommes, l'idée de la chapelle est née, sur le modèle de celle de Rothko construite dans les années 60 à Houston au Texas pour le célèbre couple de collectionneurs franco-américain Jean et Dominique de Menil. Celle-ci abrite quatorze peintures noires aux subtiles nuances de couleurs créées spécialement pour l'endroit, selon les exigences de ses commanditaires.

    Vue extérieure de la chapelle.

    Vue extérieure de la chapelle. Crédits photo : Venet foundation/archives Bernar Venet

    Au Muy, les reliefs de Stella qui ont induit l'architecture. Techniquement, le bâtiment est une prouesse. Sur ce site classé qui n'est pas à l'abri des inondations - la dernière a emporté le pont en acier imaginé par Venet au fond de la rivière! -, il n'est pas possible de construire ce que l'on veut. Au départ, l'architecte Rudy Ricciotti installé à Bandol, dans le Var, et connu pour ses dentelles de béton du Mucem, avait imaginé une haute tour de plusieurs dizaines de mètres.

    Le projet n'était pas recevable et a laissé la place à celui dessiné par Frank Stella lui-même sur pilotis pour laisser passer l'eau au cas où. Il s'agit d'une création inédite car, s'il s'était déjà intéressé à l'architecture - en témoignent les maquettes qui furent exposées dans sa «rétrospective works» au musée de Wolfsburg -, aucun de ses bâtiments n'avait été réalisé jusqu'alors.

    L'édifice hexagonal de 15 mètres de diamètre accueille un de ses amoncellements métalliques sur chacun de ses murs qui ont dû être redressés après installation en raison de leur poids. la structure comme un champignon géant planté dans la nature est chapeautée par une toiture innovante en fibre de verre et toile de bateau ayant la forme d'un étrange œil dessinée lui aussi par Stella lui-même en collaboration avec la jeune architecte Veronika Schmid dont l'agence est basée à New York (Impossible-Productions). Dans cette boîte blanche et noire ouverte sur la nature, le visiteur déambule librement.

    La chapelle est le point d'orgue d'un parcours à travers le parc parsemé d'arches métalliques de Bernar Venet. Un jeu de courbes et contre-courbes si cher à l'artiste qui a impressionné une fois de plus ses invités avec sa toute nouvelle création, Effondrement, à l'entrée de la fondation, dans l'usine réhabilitée en espace d'exposition: 200 arches de 7 mètres de long et d'une tonne chacun se superposant les uns aux autres dans un magique équilibre.

    Pour inaugurer sa fondation que l'on pourra visiter en privé sur rendez-vous, Bernar et sa femme Diane nous avait promis une magnifique soirée entre amis, parmi lesquels Jacques et Lise Toubon, Bernard Blisten du Centre Pompidou, les anciens galeristes Jérôme et Emmanuel de Noirmont, Jean Todt et bien sûr la star du jour, Frank Stella dont on connaît l'amour pour les cigares. L'orage menaçant toute la journée s'est évincé comme par miracle pour permettre à chacun de se promener dans cet immense musée à ciel ouvert résultant de 25 ans de travaux d'agrandissement et d'embellissement.

    On commence par le Moulin où l'on peut voir les coups de cœur de Bernar: la compression de sa voiture par César, la «poubelle» d'Arman, son ami des premiers jours, les installations lumineuses de Morellet et Dan Flavin, les pièces minimalistes de Richard Long et Carl Andre et surtout les wall drawings de Sol Lewitt, allant du salon à la salle à manger où trône une table peinte du même Lewitt. «L'histoire de cette collection est celle de mon amitié avec les artistes», explique le propriétaire des lieux. La visite se termine au fond du parc de 4 hectares avec une nouvelle œuvre conçue pour l'occasion par Daniel Buren et dont Bernar fera peut-être l'acquisition. Le pari de ce nouveau lieu est réussi. Et l'émotion garantie!

    Effondrement (2014), une pièce monumentale de 200 tonnes d'acier, dans l'ancienne usine reconvertie en hall d'exposition.

    Effondrement (2014), une pièce monumentale de 200 tonnes d'acier, dans l'ancienne usine reconvertie en hall d'exposition. Crédits photo : Venet foundation / archives Bernar Venet New York.

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  • Catégories : CEUX QUE J'AIME, Daho Etienne

    Nous y étions

    Saint-Étienne Daho aux Nuits de Fourvière

    MUSIQUE & SOIREES | article publié le Mardi 15 juillet 2014 par Stéphane Duchêne

    Petit Bulletin n°764

    Etienne Daho aux Nuits de Fourvière D'un coup, Etienne Daho, qu'on a cru une fois de plus au supplice, a recouvré santé et inspiration, à la faveur de ses "Chansons de l'Innocence retrouvée". Qui valent à l'invincible et imperturbable Rennais de remonter sur la scène de Fourvière avec son meilleur album depuis des lustres. Stéphane Duchêne

    Saint-Étienne Daho aux Nuits de Fourvière

    «Bien sûr, je connais tes plaies et tes blessures / cyanure, tes souvenirs ont la peau dure / fêlures, à chacun son chemin, chacun ses déchirures mais je les ressens comme toi». Ces quelques vers sont issus de La Peau Dure, l'un des singles extraits du dernier album d'Etienne Daho, Les Chansons de l'Innocence retrouvée. Une chanson qui aurait tout aussi bien pu donner son titre au disque tout entier, tant elle résume l'énième retour et la carrière du Rennais.

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  • Catégories : Balades, CEUX QUE J'AIME, Daho Etienne

    Etienne Daho, l'insouciance d'un Week-end à Rome

     

    Par , publié le 10/07/2014 à 08:00

    Les Francofolies ont 30 ans. L'occasion d'une balade estivale à travers ses succès cultes. Cette semaine: Week-end à Rome, d'Etienne Daho, chapitre frivole et pop d'un disque solaire de 1984, La Notte, la notte, où le chanteur rennais impose sa marque. Un air d'un temps insouciant qui n'allait pas durer.

    Etienne Daho, l'insouciance d'un Week-end à Rome

    Le chanteur français Etienne Daho sur le plateau du "Grand Journal" de Canal Plus, à Paris, le 21 novembre 2013.

     

    afp.com/Joël Saget


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/musique/etienne-daho-l-insouciance-d-un-week-end-a-rome_1557804.html#GeS3TQv9wCzVWsfH.99

     


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/musique/etienne-daho-l-insouciance-d-un-week-end-a-rome_1557804.html#GeS3TQv9wCzVWsfH.99

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  • Catégories : Baudelaire Charles, Nerval Gérard de

    L'autre

    « Je suis l’autre » Ecrivait Gérard de Nerval Sous un de ses portraits « Je est un autre » Disait Arthur Rimbaud « Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère! » pour Baudelaire dans sa dédicace « Au lecteur » des FM

  • Nous avons visité le 8 juillet 2014:Musée Ingres de Montauban

    Ancien Palais épiscopal du XVIIè siècle, le musée Ingres abrite les collections de deux illustres Montalbanais, le peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres et le sculpteur Antoine Bourdelle. La salle du Prince Noir vestige du château érigé par les anglais lors de la guerre de 100 ans abrite les collections archéologiques gallo-romaine.

    Le rez de chaussée accueille les sculptures de Bourdelle, Montalbanais célèbre. Le sous-sol dans lequel s'installent régulièrement les expositions du musée, présente des oeuvres contemporaines de la seconde moitié du XXè siècle (Olivier Debré, Zao-Wou-Ki, Vieira da Silva...). Deux salles sont réservées à la céramique française et étrangère des XVIIIè et XIXè siècles. On y découvre notamment les pots à pharmacie d'Ardus et le célèbre pot à thériaque de Montauban.

    Six salles du premier étage sont consacrées à Ingres. On y trouve de grandes compositions révélant l'influence de l'Antiquité et de Raphaël mais aussi des oeuvres de jeunesse.

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  • Nous avons admiré le 8 juillet 2014:Naissance des Muses : un rêve néo-grec d’Ingres

     

                    Du 3 juillet au 2 novembre 2014

                     Présentation d’études dessinées d’Ingres pour La Naissance des Muses (1856).

                    Cette aquarelle conservée au musée du Louvre fut commandée par le Prince Napoléon qui la destinait à la tragédienne Rachel. Elle devait prendre                   place sur la « façade » arrière d’un petit temple dessiné par Hittorff.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    JAD Ingres "La Naissance des Muses"
    Ensemble de la composition
    MI.867.2005 – Legs Ingres, 1867

    http://www.museeingres.montauban.com/Expositions_temporaires-15.html

  • Nous avons admiré le 8 juillet 2014:Le bestiaire d'Ingres

     

                  Du 30 mai au 2 novembre 2014

                  Avec la collaboration exceptionnelle du Museum d’Histoire Naturelle de Montauban.

                  Présentation d’une centaine de dessins d’Ingres représentant des animaux.

         
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    JAD Ingres  " Aigle de Jupiter", 1811
    Etude pour Jupiter et Thétis
    MI.867.2125 –Legs Ingres, 1867
     

    http://www.museeingres.montauban.com/Expositions_temporaires-15.html

  • Catégories : CEUX QUE J'AIME, Des artistes, Les oeuvres d'art, Voyage

    Autopsie pour 5 tableaux de Goya au musée d'Agen(qui m'ont scotché)

    par Élisabeth Martin et Christiane Naffah | Article publié en septembre 1997, dans Le Festin n°23-24

    Dès 1903, cinq tableaux de Goya entraient au musée d'Agen grâce au legs de la collection du comte Damase de Chaudordy. Il s'agissait du Ballon, de l'Autoportrait, de l'esquisse du Portrait de Ferdinand VII à cheval, de la Messe des relevailles et du Caprice.
    Cependant, aucune étude scientifique suffisamment approfondie n'avait réussi à lever le mystère des Goya d'Agen, car de nombreuses questions restaient en suspend, notamment quant aux dates, aux circonstances de leur exécution et même, pour certaines œuvres, au sujet. Ainsi, la présence inexpliquée d'une mongolfière, d'un crayon – et non d'un pinceau – pour l'Autoportrait, ou l'absence de décoration sur la poitrine de Ferdinand VII restaient sujets à caution. C'est grâce à la campagne d'analyses et de restauration menées par le laboratoire de recherches des musées de France que des réponses sont apparues au terme d'une passionnante enquête. Ces découvertes fournissent de nouvelles pistes pour les historiens de l'art qui pourront désormais progresser dans leur analyse artistique. Le fruit de ces investigations a fait l'objet d'une exposition à Agen qui a montré les différentes étapes de ce voyage au cœur de la peinture de Goya.

    L'œuvre d'art est en sol un lieu de mémoire accumulant des indices matériels que certaines analyses scientifiques aident souvent à déchiffrer. Les découvertes peuvent concerner l'œuvre avant même qu'elle n'existe, lorsqu'une autre composition a été peinte sur la toile utilisée. Elles peuvent aussi mettre en évidence les modifications effectuées par l'artiste en cours d'exécution ou révéler les aléas de la vie des tableaux bien après leur achèvement.

    - See more at: http://www.lefestin.net/inedit/autopsie-pour-5-tableaux-de-goya-au-muse%CC%81e-dagen#sthash.3tfTrKak.dpuf

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, CEUX QUE J'AIME, Des artistes, Des musées

    Denys Puech

    Denys Puech

    naissance

    1854, Gavernac (Aveyron)

    décès

    1942, Rodez

    nationalité

    française

    activité

    Sculpteur

    Né en 1854 d'une famille modeste et mort en 1942, Denys Puech a traversé deux siècles mais il a conservé durant toute sa carrière un style académique très conventionnel, en marge des courants artistiques qui ont révolutionné l'art de son temps.

    Débutant comme apprenti chez un artisan marbrier, Denys Puech poursuit son apprentissage à Paris chez François Jouffroy puis chez Alexandre Falguière et Henri Chapu, tout en suivant des cours du soir aux Beaux-Arts.
    Il fait un premier séjour à Rome entre 1885 et 1889, comme pensionnaire à la Villa Médicis. Il y concoit notamment le modèle original du bronze le Jeune Romain et est lauréat du Grand Prix de Rome en 1884.
    Lorsqu’il dirige à son tour l’Académie de France à Rome entre 1921 et 1932, il continue de s’appuyer sur un enseignement académique, en relation avec son œuvre.
    C'est là qu'il rencontrera l'orientaliste Maurice Bompard (élève de Gustave Boulanger et de Jules Lefèvre), qui lui dédicacera une huile sur bois "La Villa Médicis, Rome".

    Lauréat du Grand Prix de Rome en 1884, fort célèbre de son vivant, il a été l'un des sculpteurs officiels de la IIIème République. Son oeuvre est imprégnée d'un goût pour l'Antique. Ses représentations féminines, caractérisées par une posture alanguie, la tête inclinée laissant s'échapper en vagues une chevelure abondante, sont souvent empreintes d'une grande mélancolie.
    Il était également renommé pour ses portraits.

    Dès 1903, le sculpteur Denys Puech avait formé le projet de réaliser à Rodez "un sanctuaire de l'art Aveyronnais". Après avoir offert à la Ville un fonds important de sculptures et de dessins, il convainc ses amis, le peintre orientaliste Maurice Bompard (1857-1935) et le graveur Eugène Viala (1858-1913), de faire don de quelques-unes de leurs oeuvres pour constituer les collections du nouveau musée.

    Ces œuvres sont actuellement réunies au rez-de-chaussée du musée autour des sculptures de Denys Puech

    http://www.musees-midi-pyrenees.fr/encyclopedie/artistes/denys-puech/diaporama/