Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Soulages a fait du noir une couleur
Véronique Prat
16/11/2009 | Mise à jour : 15:10
Crédits photo : (Vincent Cunillère)
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Véronique Prat
16/11/2009 | Mise à jour : 15:10
Crédits photo : (Vincent Cunillère)
Verlaine érotique
Jusqu'au 15 juin 2014, les Bibliothèques-Médiathèques de Metz proposent à l’occasion du cent soixante-dixième anniversaire de la naissance de Verlaine, une exposition consacrée aux éditions illustrées des poèmes érotiques que rédigea le poète messin.
François Gérard, Caroline Murat et ses enfants, 1808 ou 1809-1810, huile sur toile, 217,5 x 170,5 cm (©Château de Fontainebleau/photo de presse RMN).
Le Louvre couvait un Poussin en son sein
Exposition ouverte du 5 avril au 22 juin 2014
Le musée Toulouse-Lautrec, en collaboration avec la Fondation Dina Vierny, Musée Maillol, Paris, présente une exposition de dessins et de sculptures d’Aristide Maillol (1861 – 1944, Banyuls-sur-Mer) pour célébrer le 70e anniversaire de la mort de l’artiste.
Découverte de photos d'Arthur Rimbaud
Le lundi 5 mai, la revue Histoires littéraires publie dans son dernier numéro deux photographies inédites du poète Arthur Rimbaud. Alors qu’en 2008, la découverte d’un cliché avait suscité une polémique quant à l’authentification certaine du poète, un libraire spécialisé en livres ancien met à disposition son étonnante trouvaille.
Kasimir Malévitch, Autoportrait, 1908-1910, gouache et aquarelle sur papier, 27 x 26,8 cm (Moscou, Collection Galerie d’État Tretiakov).
La terre russe a engendré des cohortes de prophètes, figures charismatiques lançant l'anathème sur une société corrompue et promettant la rédemption par le retour aux valeurs authentiques de la religion chrétienne, enracinées dans le monde paysan. Parmi eux, on comptait aussi des artistes, dont Léon Tolstoï reste l'incarnation emblématique. À sa façon, Kasimir Malévitch recueillit l'héritage du grand écrivain et «consacra sa vie à une sorte d'évangélisation de la peinture de son siècle », écrit Andreï Nakov. « Il lui imposa un ordre de valeurs"supérieures ", la transforma en discours philosophique et moral, en nouvelle"Église" ».
Issu d'une famille polonaise, Malévitch naît à Kiev en 1879. Contre son père qui voulait faire de lui un prêtre, il manifeste une vive inclination pour la peinture, qu'il pratique longtemps en amateur. Malévitch ne commence à recevoir les rudiments d'une formation artistique qu'en 1904. Cet apprentissage est accéléré par l'installation à Moscou, où il découvre l'avant-garde alors représentée par Kandinsky, Larionov et Gontcharova. Avec eux, Malévitch participe entre 1910 et 1915 à une série d'expositions mémorables, aux noms aussi improbables que « Le Valet de Carreau » ou « La Queue de l'âne ». Au cours de cette brève période, le peintre retrace pour son propre compte toutes les phases de l'art moderne, de Cézanne au cubisme synthétique, en passant par le futurisme, toutes ces tendances se combinant dans une singulière idiosyncrasie. La visite des collections Morozov et Chtchoukine, alimentées par des arrivages réguliers de Paris, le met en prise directe avec les recherches les plus récentes de Braque, Picasso ou Matisse. C'est au contact de ces oeuvres radicales que Malévitch conçoit sa philosophie de la peinture, comme agencement de signes purs : « Ce qui a valeur en soi dans la création picturale, c'est la couleur et la facture, c'est l'essence picturale, mais cette essence a été tuée par le sujet », écrit-il. Dès lors, l'objet, le réel apparaissent comme des obstacles à la vision de la picturalité, dont il convient de se débarrasser. Ces réflexions entrent en résonance avec les expérimentations des écrivains qui, tels Khlebnikov, aspirent à une poésie de sons.
C'est à cette époque que Malévitch a également la révélation de l'art de l'icône, dans lequel il voit « la forme supérieure de l'art paysan ». « Tout le peuple russe m'apparaissait en elles, dans toute son émotion créatrice », rappelle-t-il ainsi.
Lire la suite dans le Magazine Connaissance des Arts mars 2014
«Intérieur à la nappe rouge», Versailles, 1932. (Photo musée de la Chartreuse, Douai.)
L’exposition qui débute le vendredi 23 mai au Musée de beaux-arts décline l’importance du modèle féminin dans l’œuvre de Pablo Picasso. Un événement exceptionnel qui met en lumière un ensemble d’œuvres jamais vues en France.
Henri de Toulouse-lautrec, Affiche de Jane Avril au Divan Japonais, 1893, lithographie, 80,8 x 60,8 cm (Centre de l’affiche, Mairie de Toulouse).
Regina Bogat, Aegean, 1964, papier collé, encre, aquarelle sur papier, 25,5 x 27,9 cm (Galerie Zürcher, Paris-New York ©Adam Reich. Courtesy The Morgan Library, New York).
Michel Parmentier, 18 février 1968, 1968, peinture sur toile libre, 7 bandes horizontales peintes, alternées rouge et blanc de 38 cm de largeur (4+3) et, en bas, 1 bande blanche partielle de 13 cm 279 x 245 cm /109 13/16 x 96 7/16 in Signé, daté et titré au dos, Collection Caza (© ADAGP, Paris 2014 / Sotheby’s / Art Digital Studio).
Peint quelques années plus tard que les autres du Midi, celui-ci de Picasso est le seul représentant la thème avec les femmes habillées et dans un style le plus réaliste de l’époque. Ici il a retourné au classisme, un grand changement de son style cubiste. Le sujet est présenté au centre dans une éspace positive triangulaire sur une plage sur la mer et la côte longe à droite. Toutes les couleurs sont plutôt sombre à part des maillots de bain et le ciel. La femme alongée semble de porter une sorte de voile qui fait penser aux anciens tableaux de Marie ou des anges volantes. Bien que le fond reste calme le mouvement est dans les actions et les corps tournés des femmes. Il ajoute une tournure sur un image qui semble si simple en apparence par les exaggerations de l’angle et de la position de leur membres du corps : notamment la tête et le bras gauche de la bleue, le bras et la jambe gauche de la rouge et la jambe droite de la violette.
La vie de Vincent Van Gogh nous est racontée à travers les lettres qu'il a écrites à son frère Théo de 1872 jusqu'à sa mort tragique. Grâce à ces documents, nous entrons dans l’intimité de l’artiste en découvrant l’homme, ses motivations et sa profonde humanité. A travers les propres mots de l’artiste, le film explore l’Europe que Vincent van Gogh a parcourue, les lieux de son inspiration, les couleurs qu’il a observées et les saisons qu’il a vécues, de Groot-Zundert, Nuenen, Le Borinage, La Haye à Paris, Arles, Saint-Rémy-de-Provence et enfin Auvers-sur-Oise où il est décédé
20/5/14 - Acquisition - Genève, Musée d’Art et d’Histoire - Le Musée d’Art et d’Histoire de Genève vient d’acheter auprès d’un particulier un grand tableau de Gustave Courbet représentant un Panorama des Alpes, peint dans les dernières années de la vie de l’artiste après son exil en Suisse.
La vue où l’on reconnaît les massifs des Dents du Midi et du Grammont, est celle qui s’offrait à lui depuis la terrasse de la maison de « Bon-Port » à la Tour-de-Peilz, village où il s’était réfugié et où il mourut en 1877.
Cette toile rappelle un autre paysage alpin de Courbet conservé au Cleveland Art Museum. Mais s’il y peint la même chaine montagneuse, celle-ci prend désormais tout l’espace du tableau où ne figure plus la figure d’un berger entouré de ses chèvres. Si la marque de Courbet sur les paysages de Gustave Doré a souvent été soulignée, il est intéressant de voir ici ce qui pourrait être le signe d’une influence inverse.
L’œuvre, qui témoigne comme le souligne le communiqué du musée « de la puissance picturale de l’artiste à une époque où il était généralement considéré comme un peintre « "fini" », n’avait jamais été exposée au public. Elle figurait dans l’inventaire après décès de l’artiste puis en 1915 dans celui de Juliette Courbet sa sœur, qui avait hérité de ses biens.
Elle sera présentée pour la première fois dans l’exposition « Courbet, les années suisses » qui aura lieu au Musée Rath du 5 septembre 2014 au 4 janvier 2015.
http://www.latribunedelart.com/geneve-achete-un-panorama-des-alpes-de-gustave-courbet