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CEUX QUE J'AIME - Page 46

  • « Le Paysage Poétique » de Philippe Jaccottet habite La Pléiade de son vivant

     

    5 mars 2014 Par Charlotte Dronier
     

    « Dans la nuit me sont revenues, avec une intensité pareille à celle que produit la fièvre, d’autres images de promenade ; au sortir d’un de ces rêves où l’on voudrait que certain nœud moite et vertigineusement doux ne se dénoue jamais. Cette fois-ci, c’était toujours la même réalité, un morceau du monde, et en même temps une espèce de vision, étrange au point de vous conduire au bord des larmes (cela, donc, non pas sur le moment, mais dans la nuit qui a suivi, devant, telles qu’elles me revenaient, ces images insaisissables d’un fond de vallée perdue où pourtant nous étions réellement passés) ». Peut-être cet extrait de « Hameau » (Après beaucoup d’années, (1994)) résume-t-il à lui-seul l’entrée du lecteur dans la poésie de Philippe Jaccottet, comme l’on cheminerait sur une terre troublante et mystérieusement familière…

    9782070123780Quinzième écrivain et troisième poète après René Char et Saint-John Perse présent de son vivant au sein de la prestigieuse collection de « La Bibliothèque de la Pléiade », Philippe Jaccottet, né en 1925, publie Oeuvres chez Gallimard le 20 Février 2014. Menée durant cinq ans par José-Flore Tappy, Hervé Ferrage, Doris Jakubec et Jean-Marc Sourdillon, cette exploration des archives de l’écrivain déposées à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne fait naître un volume de vingt-neuf recueils en vers et prose minutieusement choisis par le poète lui-même, dans le respect de leur parution chronologique. Ses essais et innombrables traductions reconnues en sont délibérément absents. De L’Effraie et autres poésies (sorti en 1953, année de son installation à Grignan avec sa femme et qu’il considère comme le début significatif de sa poésie) à Couleur de terre (2009), cette édition de La Pléiade offre également des centaines de notes de Jaccottet qui nuancent, étoffent méthodiquement ses textes dans de précieux carnets tenus entre 1954 et 1998 (La Semaison) et quelques éléments longtemps inédits comme Observations (1951-1956). « La note était un moyen de garder un contact avec le monde poétique, je ne m’en suis jamais défait. J’ai trouvé dans Littré ce beau mot de « semaison » qui m’a paru convenir à cet ensemble de choses vues, choses lues, choses rêvées. Il y avait là des espèces de graines qui pouvaient s’épanouir en poèmes. », confie-t-il au Monde des livres. Les genèses de ces écrits sont quant à elles révélées à travers 250 pages critiques en fin d’ouvrage, mettant en lumière son processus de création. « C’est l’expérience vécue qui est décisive chez Jaccottet, pas les idées. Liant étroitement la poésie et l’éthique, il refuse de se laisser aller aux effets faciles, à l’ornement et à l’éclat. Il avance entre abandon et reprise en mains. Ce double mouvement est passionnant à observer. », explique dans ce même média José-Flore Tappy, éditrice de la correspondance de Jaccottet avec les poètes et fidèles amis Gustave Roud et Giuseppe Ungaretti.

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, CEUX QUE J'AIME, Des artistes, Des galeries

    HOWARD HODGKIN

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    Informations pratiques
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    Du 13 juin au 9 août 2014.

    Gagosian Gallery Paris
    4, rue de Ponthieu, Paris 8e



    Crédits photos
    1. Howard Hodgkin, Sea : ©Howard Hodgkin. Courtesy Gagosian Gallery.
    2. Howard Hodgkin, Summer rain : ©Howard Hodgkin. Courtesy Gagosian
    3. Howard Hodgkin, Letters from Bombay : ©Howard Hodgkin. Courtesy Gagosian
    4. Howard Hodgkin : Photograph by Marcella Leith, Tate Photography

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, CEUX QUE J'AIME, Des artistes, Saint-Tropez

    Bernar Venet

    Chez Bernar Venet, l'architecture sert d'écrin à l'art

    Au Muy, les reliefs de Stella ont induit l'architecture.

    Au Muy, les reliefs de Stella ont induit l'architecture. Crédits photo : Venet foundation/archives Bernar Venet

    Dans sa nouvelle fondation au domaine du Muy, près de Saint-Tropez, le sculpteur a inauguré la chapelle imaginée par Frank Stella pour accueillir ses œuvres monumentales.

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    Il y a des lieux magiques, hors du temps, où l'architecture est un superbe écrin pour l'art. Pour sa fondation de droit américain qu'il vient d'inaugurer dans sa résidence secondaire au Muy, Bernar Venet a toujours rêvé secrètement d'un espace de méditation conçu par un de ses amis artistes. Quand il a vu chez l'Américain Frank Stella ses grands reliefs composites, il a tout de suite eu le coup de foudre. Il est finalement reparti avec six de ses œuvres monumentales sans savoir quel emplacement il pourrait leur consacrer.

    Leurs dimensions imposantes (environ 450 x 250 x 150 cm) avait découragé les institutions de les prendre en dépôt. Au fil des discussions entre les deux hommes, l'idée de la chapelle est née, sur le modèle de celle de Rothko construite dans les années 60 à Houston au Texas pour le célèbre couple de collectionneurs franco-américain Jean et Dominique de Menil. Celle-ci abrite quatorze peintures noires aux subtiles nuances de couleurs créées spécialement pour l'endroit, selon les exigences de ses commanditaires.

    Vue extérieure de la chapelle.

    Vue extérieure de la chapelle. Crédits photo : Venet foundation/archives Bernar Venet

    Au Muy, les reliefs de Stella qui ont induit l'architecture. Techniquement, le bâtiment est une prouesse. Sur ce site classé qui n'est pas à l'abri des inondations - la dernière a emporté le pont en acier imaginé par Venet au fond de la rivière! -, il n'est pas possible de construire ce que l'on veut. Au départ, l'architecte Rudy Ricciotti installé à Bandol, dans le Var, et connu pour ses dentelles de béton du Mucem, avait imaginé une haute tour de plusieurs dizaines de mètres.

    Le projet n'était pas recevable et a laissé la place à celui dessiné par Frank Stella lui-même sur pilotis pour laisser passer l'eau au cas où. Il s'agit d'une création inédite car, s'il s'était déjà intéressé à l'architecture - en témoignent les maquettes qui furent exposées dans sa «rétrospective works» au musée de Wolfsburg -, aucun de ses bâtiments n'avait été réalisé jusqu'alors.

    L'édifice hexagonal de 15 mètres de diamètre accueille un de ses amoncellements métalliques sur chacun de ses murs qui ont dû être redressés après installation en raison de leur poids. la structure comme un champignon géant planté dans la nature est chapeautée par une toiture innovante en fibre de verre et toile de bateau ayant la forme d'un étrange œil dessinée lui aussi par Stella lui-même en collaboration avec la jeune architecte Veronika Schmid dont l'agence est basée à New York (Impossible-Productions). Dans cette boîte blanche et noire ouverte sur la nature, le visiteur déambule librement.

    La chapelle est le point d'orgue d'un parcours à travers le parc parsemé d'arches métalliques de Bernar Venet. Un jeu de courbes et contre-courbes si cher à l'artiste qui a impressionné une fois de plus ses invités avec sa toute nouvelle création, Effondrement, à l'entrée de la fondation, dans l'usine réhabilitée en espace d'exposition: 200 arches de 7 mètres de long et d'une tonne chacun se superposant les uns aux autres dans un magique équilibre.

    Pour inaugurer sa fondation que l'on pourra visiter en privé sur rendez-vous, Bernar et sa femme Diane nous avait promis une magnifique soirée entre amis, parmi lesquels Jacques et Lise Toubon, Bernard Blisten du Centre Pompidou, les anciens galeristes Jérôme et Emmanuel de Noirmont, Jean Todt et bien sûr la star du jour, Frank Stella dont on connaît l'amour pour les cigares. L'orage menaçant toute la journée s'est évincé comme par miracle pour permettre à chacun de se promener dans cet immense musée à ciel ouvert résultant de 25 ans de travaux d'agrandissement et d'embellissement.

    On commence par le Moulin où l'on peut voir les coups de cœur de Bernar: la compression de sa voiture par César, la «poubelle» d'Arman, son ami des premiers jours, les installations lumineuses de Morellet et Dan Flavin, les pièces minimalistes de Richard Long et Carl Andre et surtout les wall drawings de Sol Lewitt, allant du salon à la salle à manger où trône une table peinte du même Lewitt. «L'histoire de cette collection est celle de mon amitié avec les artistes», explique le propriétaire des lieux. La visite se termine au fond du parc de 4 hectares avec une nouvelle œuvre conçue pour l'occasion par Daniel Buren et dont Bernar fera peut-être l'acquisition. Le pari de ce nouveau lieu est réussi. Et l'émotion garantie!

    Effondrement (2014), une pièce monumentale de 200 tonnes d'acier, dans l'ancienne usine reconvertie en hall d'exposition.

    Effondrement (2014), une pièce monumentale de 200 tonnes d'acier, dans l'ancienne usine reconvertie en hall d'exposition. Crédits photo : Venet foundation / archives Bernar Venet New York.

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  • Catégories : CEUX QUE J'AIME, Daho Etienne

    Nous y étions

    Saint-Étienne Daho aux Nuits de Fourvière

    MUSIQUE & SOIREES | article publié le Mardi 15 juillet 2014 par Stéphane Duchêne

    Petit Bulletin n°764

    Etienne Daho aux Nuits de Fourvière D'un coup, Etienne Daho, qu'on a cru une fois de plus au supplice, a recouvré santé et inspiration, à la faveur de ses "Chansons de l'Innocence retrouvée". Qui valent à l'invincible et imperturbable Rennais de remonter sur la scène de Fourvière avec son meilleur album depuis des lustres. Stéphane Duchêne

    Saint-Étienne Daho aux Nuits de Fourvière

    «Bien sûr, je connais tes plaies et tes blessures / cyanure, tes souvenirs ont la peau dure / fêlures, à chacun son chemin, chacun ses déchirures mais je les ressens comme toi». Ces quelques vers sont issus de La Peau Dure, l'un des singles extraits du dernier album d'Etienne Daho, Les Chansons de l'Innocence retrouvée. Une chanson qui aurait tout aussi bien pu donner son titre au disque tout entier, tant elle résume l'énième retour et la carrière du Rennais.

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  • Catégories : Balades, CEUX QUE J'AIME, Daho Etienne

    Etienne Daho, l'insouciance d'un Week-end à Rome

     

    Par , publié le 10/07/2014 à 08:00

    Les Francofolies ont 30 ans. L'occasion d'une balade estivale à travers ses succès cultes. Cette semaine: Week-end à Rome, d'Etienne Daho, chapitre frivole et pop d'un disque solaire de 1984, La Notte, la notte, où le chanteur rennais impose sa marque. Un air d'un temps insouciant qui n'allait pas durer.

    Etienne Daho, l'insouciance d'un Week-end à Rome

    Le chanteur français Etienne Daho sur le plateau du "Grand Journal" de Canal Plus, à Paris, le 21 novembre 2013.

     

    afp.com/Joël Saget


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/musique/etienne-daho-l-insouciance-d-un-week-end-a-rome_1557804.html#GeS3TQv9wCzVWsfH.99

     


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/musique/etienne-daho-l-insouciance-d-un-week-end-a-rome_1557804.html#GeS3TQv9wCzVWsfH.99

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  • Catégories : Baudelaire Charles, Nerval Gérard de

    L'autre

    « Je suis l’autre » Ecrivait Gérard de Nerval Sous un de ses portraits « Je est un autre » Disait Arthur Rimbaud « Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère! » pour Baudelaire dans sa dédicace « Au lecteur » des FM

  • Nous avons visité le 8 juillet 2014:Musée Ingres de Montauban

    Ancien Palais épiscopal du XVIIè siècle, le musée Ingres abrite les collections de deux illustres Montalbanais, le peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres et le sculpteur Antoine Bourdelle. La salle du Prince Noir vestige du château érigé par les anglais lors de la guerre de 100 ans abrite les collections archéologiques gallo-romaine.

    Le rez de chaussée accueille les sculptures de Bourdelle, Montalbanais célèbre. Le sous-sol dans lequel s'installent régulièrement les expositions du musée, présente des oeuvres contemporaines de la seconde moitié du XXè siècle (Olivier Debré, Zao-Wou-Ki, Vieira da Silva...). Deux salles sont réservées à la céramique française et étrangère des XVIIIè et XIXè siècles. On y découvre notamment les pots à pharmacie d'Ardus et le célèbre pot à thériaque de Montauban.

    Six salles du premier étage sont consacrées à Ingres. On y trouve de grandes compositions révélant l'influence de l'Antiquité et de Raphaël mais aussi des oeuvres de jeunesse.

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  • Nous avons admiré le 8 juillet 2014:Naissance des Muses : un rêve néo-grec d’Ingres

     

                    Du 3 juillet au 2 novembre 2014

                     Présentation d’études dessinées d’Ingres pour La Naissance des Muses (1856).

                    Cette aquarelle conservée au musée du Louvre fut commandée par le Prince Napoléon qui la destinait à la tragédienne Rachel. Elle devait prendre                   place sur la « façade » arrière d’un petit temple dessiné par Hittorff.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    JAD Ingres "La Naissance des Muses"
    Ensemble de la composition
    MI.867.2005 – Legs Ingres, 1867

    http://www.museeingres.montauban.com/Expositions_temporaires-15.html

  • Nous avons admiré le 8 juillet 2014:Le bestiaire d'Ingres

     

                  Du 30 mai au 2 novembre 2014

                  Avec la collaboration exceptionnelle du Museum d’Histoire Naturelle de Montauban.

                  Présentation d’une centaine de dessins d’Ingres représentant des animaux.

         
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    JAD Ingres  " Aigle de Jupiter", 1811
    Etude pour Jupiter et Thétis
    MI.867.2125 –Legs Ingres, 1867
     

    http://www.museeingres.montauban.com/Expositions_temporaires-15.html