Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Nous avons admiré à l'Abbaye de Flaran:Claude Monet Marine, "Pourville
1881, Abbaye de Flaran, Coll. Simonow.
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1881, Abbaye de Flaran, Coll. Simonow.
par Élisabeth Martin et Christiane Naffah | Article publié en septembre 1997, dans Le Festin n°23-24
Dès 1903, cinq tableaux de Goya entraient au musée d'Agen grâce au legs de la collection du comte Damase de Chaudordy. Il s'agissait du Ballon, de l'Autoportrait, de l'esquisse du Portrait de Ferdinand VII à cheval, de la Messe des relevailles et du Caprice.
Cependant, aucune étude scientifique suffisamment approfondie n'avait réussi à lever le mystère des Goya d'Agen, car de nombreuses questions restaient en suspend, notamment quant aux dates, aux circonstances de leur exécution et même, pour certaines œuvres, au sujet. Ainsi, la présence inexpliquée d'une mongolfière, d'un crayon – et non d'un pinceau – pour l'Autoportrait, ou l'absence de décoration sur la poitrine de Ferdinand VII restaient sujets à caution. C'est grâce à la campagne d'analyses et de restauration menées par le laboratoire de recherches des musées de France que des réponses sont apparues au terme d'une passionnante enquête. Ces découvertes fournissent de nouvelles pistes pour les historiens de l'art qui pourront désormais progresser dans leur analyse artistique. Le fruit de ces investigations a fait l'objet d'une exposition à Agen qui a montré les différentes étapes de ce voyage au cœur de la peinture de Goya.
L'œuvre d'art est en sol un lieu de mémoire accumulant des indices matériels que certaines analyses scientifiques aident souvent à déchiffrer. Les découvertes peuvent concerner l'œuvre avant même qu'elle n'existe, lorsqu'une autre composition a été peinte sur la toile utilisée. Elles peuvent aussi mettre en évidence les modifications effectuées par l'artiste en cours d'exécution ou révéler les aléas de la vie des tableaux bien après leur achèvement.
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Né en 1854 d'une famille modeste et mort en 1942, Denys Puech a traversé deux siècles mais il a conservé durant toute sa carrière un style académique très conventionnel, en marge des courants artistiques qui ont révolutionné l'art de son temps.
Débutant comme apprenti chez un artisan marbrier, Denys Puech poursuit son apprentissage à Paris chez François Jouffroy puis chez Alexandre Falguière et Henri Chapu, tout en suivant des cours du soir aux Beaux-Arts.
Il fait un premier séjour à Rome entre 1885 et 1889, comme pensionnaire à la Villa Médicis. Il y concoit notamment le modèle original du bronze le Jeune Romain et est lauréat du Grand Prix de Rome en 1884.
Lorsqu’il dirige à son tour l’Académie de France à Rome entre 1921 et 1932, il continue de s’appuyer sur un enseignement académique, en relation avec son œuvre.
C'est là qu'il rencontrera l'orientaliste Maurice Bompard (élève de Gustave Boulanger et de Jules Lefèvre), qui lui dédicacera une huile sur bois "La Villa Médicis, Rome".
Lauréat du Grand Prix de Rome en 1884, fort célèbre de son vivant, il a été l'un des sculpteurs officiels de la IIIème République. Son oeuvre est imprégnée d'un goût pour l'Antique. Ses représentations féminines, caractérisées par une posture alanguie, la tête inclinée laissant s'échapper en vagues une chevelure abondante, sont souvent empreintes d'une grande mélancolie.
Il était également renommé pour ses portraits.
Dès 1903, le sculpteur Denys Puech avait formé le projet de réaliser à Rodez "un sanctuaire de l'art Aveyronnais". Après avoir offert à la Ville un fonds important de sculptures et de dessins, il convainc ses amis, le peintre orientaliste Maurice Bompard (1857-1935) et le graveur Eugène Viala (1858-1913), de faire don de quelques-unes de leurs oeuvres pour constituer les collections du nouveau musée.
Ces œuvres sont actuellement réunies au rez-de-chaussée du musée autour des sculptures de Denys Puech
http://www.musees-midi-pyrenees.fr/encyclopedie/artistes/denys-puech/diaporama/
Véronique Prat
16/11/2009 | Mise à jour : 15:10
Crédits photo : (Vincent Cunillère)
Verlaine érotique
Jusqu'au 15 juin 2014, les Bibliothèques-Médiathèques de Metz proposent à l’occasion du cent soixante-dixième anniversaire de la naissance de Verlaine, une exposition consacrée aux éditions illustrées des poèmes érotiques que rédigea le poète messin.
François Gérard, Caroline Murat et ses enfants, 1808 ou 1809-1810, huile sur toile, 217,5 x 170,5 cm (©Château de Fontainebleau/photo de presse RMN).
Le Louvre couvait un Poussin en son sein
Exposition ouverte du 5 avril au 22 juin 2014
Le musée Toulouse-Lautrec, en collaboration avec la Fondation Dina Vierny, Musée Maillol, Paris, présente une exposition de dessins et de sculptures d’Aristide Maillol (1861 – 1944, Banyuls-sur-Mer) pour célébrer le 70e anniversaire de la mort de l’artiste.
Découverte de photos d'Arthur Rimbaud
Le lundi 5 mai, la revue Histoires littéraires publie dans son dernier numéro deux photographies inédites du poète Arthur Rimbaud. Alors qu’en 2008, la découverte d’un cliché avait suscité une polémique quant à l’authentification certaine du poète, un libraire spécialisé en livres ancien met à disposition son étonnante trouvaille.
Kasimir Malévitch, Autoportrait, 1908-1910, gouache et aquarelle sur papier, 27 x 26,8 cm (Moscou, Collection Galerie d’État Tretiakov).
La terre russe a engendré des cohortes de prophètes, figures charismatiques lançant l'anathème sur une société corrompue et promettant la rédemption par le retour aux valeurs authentiques de la religion chrétienne, enracinées dans le monde paysan. Parmi eux, on comptait aussi des artistes, dont Léon Tolstoï reste l'incarnation emblématique. À sa façon, Kasimir Malévitch recueillit l'héritage du grand écrivain et «consacra sa vie à une sorte d'évangélisation de la peinture de son siècle », écrit Andreï Nakov. « Il lui imposa un ordre de valeurs"supérieures ", la transforma en discours philosophique et moral, en nouvelle"Église" ».
Issu d'une famille polonaise, Malévitch naît à Kiev en 1879. Contre son père qui voulait faire de lui un prêtre, il manifeste une vive inclination pour la peinture, qu'il pratique longtemps en amateur. Malévitch ne commence à recevoir les rudiments d'une formation artistique qu'en 1904. Cet apprentissage est accéléré par l'installation à Moscou, où il découvre l'avant-garde alors représentée par Kandinsky, Larionov et Gontcharova. Avec eux, Malévitch participe entre 1910 et 1915 à une série d'expositions mémorables, aux noms aussi improbables que « Le Valet de Carreau » ou « La Queue de l'âne ». Au cours de cette brève période, le peintre retrace pour son propre compte toutes les phases de l'art moderne, de Cézanne au cubisme synthétique, en passant par le futurisme, toutes ces tendances se combinant dans une singulière idiosyncrasie. La visite des collections Morozov et Chtchoukine, alimentées par des arrivages réguliers de Paris, le met en prise directe avec les recherches les plus récentes de Braque, Picasso ou Matisse. C'est au contact de ces oeuvres radicales que Malévitch conçoit sa philosophie de la peinture, comme agencement de signes purs : « Ce qui a valeur en soi dans la création picturale, c'est la couleur et la facture, c'est l'essence picturale, mais cette essence a été tuée par le sujet », écrit-il. Dès lors, l'objet, le réel apparaissent comme des obstacles à la vision de la picturalité, dont il convient de se débarrasser. Ces réflexions entrent en résonance avec les expérimentations des écrivains qui, tels Khlebnikov, aspirent à une poésie de sons.
C'est à cette époque que Malévitch a également la révélation de l'art de l'icône, dans lequel il voit « la forme supérieure de l'art paysan ». « Tout le peuple russe m'apparaissait en elles, dans toute son émotion créatrice », rappelle-t-il ainsi.
Lire la suite dans le Magazine Connaissance des Arts mars 2014
«Intérieur à la nappe rouge», Versailles, 1932. (Photo musée de la Chartreuse, Douai.)
L’exposition qui débute le vendredi 23 mai au Musée de beaux-arts décline l’importance du modèle féminin dans l’œuvre de Pablo Picasso. Un événement exceptionnel qui met en lumière un ensemble d’œuvres jamais vues en France.
Henri de Toulouse-lautrec, Affiche de Jane Avril au Divan Japonais, 1893, lithographie, 80,8 x 60,8 cm (Centre de l’affiche, Mairie de Toulouse).
Regina Bogat, Aegean, 1964, papier collé, encre, aquarelle sur papier, 25,5 x 27,9 cm (Galerie Zürcher, Paris-New York ©Adam Reich. Courtesy The Morgan Library, New York).
Michel Parmentier, 18 février 1968, 1968, peinture sur toile libre, 7 bandes horizontales peintes, alternées rouge et blanc de 38 cm de largeur (4+3) et, en bas, 1 bande blanche partielle de 13 cm 279 x 245 cm /109 13/16 x 96 7/16 in Signé, daté et titré au dos, Collection Caza (© ADAGP, Paris 2014 / Sotheby’s / Art Digital Studio).
Peint quelques années plus tard que les autres du Midi, celui-ci de Picasso est le seul représentant la thème avec les femmes habillées et dans un style le plus réaliste de l’époque. Ici il a retourné au classisme, un grand changement de son style cubiste. Le sujet est présenté au centre dans une éspace positive triangulaire sur une plage sur la mer et la côte longe à droite. Toutes les couleurs sont plutôt sombre à part des maillots de bain et le ciel. La femme alongée semble de porter une sorte de voile qui fait penser aux anciens tableaux de Marie ou des anges volantes. Bien que le fond reste calme le mouvement est dans les actions et les corps tournés des femmes. Il ajoute une tournure sur un image qui semble si simple en apparence par les exaggerations de l’angle et de la position de leur membres du corps : notamment la tête et le bras gauche de la bleue, le bras et la jambe gauche de la rouge et la jambe droite de la violette.