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Des évènements - Page 29

  • Catégories : Des évènements, L'art, Le Maroc:vie et travail

    Vente aux enchères le samedi 17 février 2007 à Casablanca 7.

    J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres.

    Il y avait aussi un joli petit bronze (cire perdue à patine verte représentant une jeune femme assoupie, lot 60 du catalogue) de Jean-Baptiste Carpeaux qu'une dame a acheté pour 7 000 Dhs (700 Euros, moins que son estimation); ce qui m'a paru peu cher, compte tenu de la renommée de l'artiste...


    Pensionnaire de la Villa Médicis : Rome - Italie de 1856 à 1859

    Né en 1827 à Valenciennes, Jean-Baptiste Carpeaux entre à l"Ecole des Beaux-Arts en 1844, fréquente l'atelier de Rude et remporte le Grand-Prix de Rome en 1854. Il dessine autant qu'il sculpte, à la Villa Médicis(où il fut pensionnaire de 1856 à 1859), et acquiert une solide réputation de portraitiste mondain.Il meurt en 1875 à Courbevoie.
    Il deviendra célèbre avec son Ugolin (1860-1862) et obtiendra de nombreuses commandes de portraits, parmi lesquelles ceux de Napoléon III, son épouse Eugénie, Alexandre Dumas fils, Gérôme... On lui doit également les Quatre parties du monde (fontaine de l'Observatoire) et le Triomphe de Flore (Pavillon de Flore). Les Goncourt diront de lui que c'est une nature de nervosité, d'emportement, d'exaltation.
    "Ugolin et ses fils"
    medium_ugolin.jpg

    Matériaux : Marbre

    Date : entre 1857 et 1867


    En relation avec : Dante Alighieri (Dante)


     


    Site en relation : Carpeaux, Jardin des Tuileries

    Région en relation : Rome (Italie)


    Acquisition : Don de Charles Ulrick et de la Fondation Josephine Bay (1967)


    Le thème tragique d'Ugolin, l'un des héros damnés de La Divine Comédie de Dante, inspirera de nombreux artistes romantiques ou symbolistes, notamment Delacroix et Rodin. Ugolin della Gherardesca, tyran de Pise au XIIIème siècle, enfermé avec ses enfants et petits-enfants par son ennemi l'archevêque Ubaldini, sera condamné à mourir de faim après avoir consommé la chair de sa progéniture.

    Le groupe exposé dans cette salle sera exécuté par Jean-Baptiste Carpeaux alors qu'il était pensionnaire à la Villa Médicis, siège de l'Académie de France à Rome. Ugolin ne correspondait pas aux standards de cette Académie. L'intention initiale de Carpeaux, très influencé par Michel-Ange, était de réaliser un bas-relief. C'est en 1860, lors d'un voyage à Paris, que Carpeaux modèlera l'esquisse en terre cuite (Musée d'Orsay), sur laquelle apparaît un quatrième enfant. S'inspirant du Laocoon du musée du Vatican il représentera Ugolin assis, se mordant les mains, les pieds crispés l'un sur l'autre, tandis que ses enfants, mourants, se traînent auprès de lui.

    Le plâtre (Musée du Petit Palais à Paris) remportera un grand succès lors de son exposition à Rome en novembre 1861. A Paris, le groupe sera mal accueilli par l'Institut. Le bronze de cette salle sera commandé par l'Etat en 1862 et placé dans l'allée transversale des Jardins des Tuileries face au Laocoon. Il y restera jusqu'en 1904. Le marbre présenté à l'Exposition Universelle de 1867 est celui qui est aujourd'hui exposé au Metropolitan Museum de New York.

    Source:http://www.insecula.com/oeuvre/O0007311.html

    POUR VOIR LE CATALOGUE DE LA VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf


     

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    Vente aux enchères à Casablanca le 17 février 2007 2.

    medium_Herzig_femmes_dans_la_palmeraie.jpg

     

     J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres.

     

     

     

     

     

    Femmes dans la palmeraie, gouache et pastels, 60x45

    (source:http://www.bou-saada.net/ArtXIII.htm)

     

    Edouard HERZIG (1860-1926) : Peintre de genre, il pratique l'huile, la gouache, l'aquarelle ou le dessin. Il fut aussi illustrateur et décorateur. Il s'installe très jeune en Kabylie où il peint des scènes orientalistes.

    CF. UN DE SES TABLEAUX CI-DESSUS.

    source:http://orientaliste.free.fr/biographies/artistes1e.html#H

     

    Son aquarelle mise en vente et représentant Tanger, estimée entre 12 000 et 15 000 Dhs,mise aux enchères à 10 000, n'a pas trouvé preneur.

     

    POUR LE PRIX APPROXIMATIF EN EUROS,DIVISER LE PRIX EN DIRHAMS(LA MONNAIE MAROCAINE) PAR 10.

     

     

     

    POUR VOIR LE CATALOGUE DE CETTE VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf

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    Vente aux enchères le samedi 17 février 2007 à Casablanca 5.

    J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres. 

    Fatima El Farouj

    Fatima El Farouj, 61 ans, est l’un des rares noms incontournables du patrimoine pictural marocain. L’un des derniers aussi…
    Fatima El Farouj… de la première garde au dernier souffle d’une génération d’autodidactes, qui n’ont rien fait de moins que d’écrire l’histoire de la peinture marocaine contemporaine. Alors, forcément, lorsqu’on la rencontre, on touche du doigt un monde de rêve et de légendes… On entre également de plain pied dans la réalité d’une vie simple et discrète où la création revient lorsque le quotidien le permet, que l’Art laisse peu à peu place à l’âge et à la maladie.
    Lorsque son père, artisan, décède, Fatima est âgée de 8 ans. La petite famille quitte alors Tétouan pour Salé. C’est sa mère qui subvient aux besoins, aidé, par les siens et son aînée. Fatima brode «comme toutes les jeunes filles de l’époque devaient savoir le faire» et vend le fruit de ses mains. L’orpheline est promise au fils d’une famille d’amis et se marie quelques années plus tard, “très jeune… “. C’est un homme de culture, professeur d’Arts
    plastiques et peintre lui-même, Hassan El Farouj, compagnon et initiateur… La dame n’est pas très loquace. «Tout a été raconté», dit-elle, avant de s’asseoir sur le tissu suranné du salon d’un modeste appartement du centre-ville de Rabat. Elle revient d’un voyage d’un an en France où elle se faisait soigner chez sa fille.

    LA FACE CACHEE D’UNE VIE

    C’est une histoire dont le début remonte à plus de 40 ans. Son mari manie déjà le pinceau et elle s’y frotte un beau matin. «J’ai simplement mis mes broderies en dessin, ensuite j’ai construit autour», raconte-t-elle. «A l’époque, je peignais sur du simple papier et à l’huile». Elle y travaille chaque jour et lorsqu’approche l’heure du retour de son mari, l’oeuvre est soigneusement cachée. Non par crainte, mais par modestie. Le petit jeu perdure jusqu’à ce que la hardiesse l’emporte et le tout premier tableau de Fatima El Farouj est alors présenté à Mohamed Sefrioui par son mari, son tout premier admirateur. C’est le début d’une carrière prolifique de créations et riche d’expositions nationales et internationales. L’une des légendes de la peinture marocaine contemporaine est née. Au même titre que Miloudi, Kacimi ou Châibia… amis et complices, pour beaucoup disparus et «que je ne vais pas tarder à rejoindre», Fatima El Farouj dépose sa marque, marque son temps… et tente d’ouvrir les portes d’un monde onirique dont elle seule possède les clés et n’en divulgue que difficilement le chemin.
    Ses toiles sont une célébration, des noces pétulantes de couleurs et de méticulosités. Mesure, harmonie et profusion des chromies, consonance du chant et arrangement des tatouages… Ses toiles sont des partitions de vie au pays des merveilles… Elles tapissent les murs des collectionneurs comme elles égayent les couloirs des hôpitaux. Elles sont aussi accrochées sur les murs jaunis de sa demeure, sous le regard fatigué d’une artiste qui ne peint plus qu’une toile toutes les deux semaines alors qu’il ne lui fallait pas plus de "3 jours", dit-elle. Son regard s’illumine brièvement. Elle ne veut pas se changer pour prendre une photo, mais installe ses quelques dernières toiles autour d’elle. Elle veut surtout que l’entretien s’arrête. Comme sur ses toiles, elle n’a montré que la moitié d’un visage.

    1945
    Naissance de Fatima El Farouj
    1960
    Elle se marie avec le peintre Hassan El Farouj
    1966
    Après quelques années d’expérience personnelle, Fatima expose pour la première fois.
    1994
    Elle fait partie de l’exposition itinérante des femmes arabes en Amérique
    2006
    Fatima El Farouj peint et expose toujours.

    http://www.lamarocaine.com/affichage-news.asp?v=1013

    Sa "Cérémonie au henné"(acrylique sur toile, lot 83 du catalogue) était estimé entre 30 et 35 000Dhs, mise aux enchères et vendue 28000.

    POUR LE PRIX APPROXIMATIF EN EUROS,DIVISER LE PRIX EN DIRHAMS(Dhs,LA MONNAIE MAROCAINE) PAR 10.

     

     

     

    POUR VOIR LE CATALOGUE DE CETTE VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf

    Voilà un de ses tableaux:

    medium_fatima_el-farouj.jpg

    Source:http://wwol.is.asu.edu/el-farouj.html

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    Vente aux enchères le samedi 17 février 2007 à Casablanca 1.

    medium_pontoy.jpgJeunes berbères au bord de la rivière (source:http://www.artnet.de/Artists/LotDetailPage.aspx?lot_id=6B21EBF123853B7BFDA5D699AEB3265A)

    J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres.

    Henri Jean PONTOY (1888-1968) : Il étudie aux Beaux-Arts de Paris sous la direction de Luc-Oliver Merson. Il est dans un premier temps graveur et même musicien, puis peintre. En 1926 il obtient une bourse de voyage pour la Tunisie. La même année, il devient sociétaire du Salon Tunisien. En 1947-48 il voyage avec Majorelle en Guinée. Il s'établit au Maroc, à Fès, et expose en Afrique du Nord et au Salon de l'Afrique Française à Paris en 1947. Il devient professeur des arts et lettres au Lycée Moulay Idriss de Fès(Maroc).

    (source:http://orientaliste.free.fr/biographies/artistes1n.html#P)

    CF. un de ses tableaux ci-dessus.

    La gravure (originale inscrite épreuve d'artiste dans la marge à gauche et signée à droite au crayon)  mise en vente et intitulée "La palmeraie" était évaluée entre 6000 et 8000 Dhs, a été mise aux enchères à 5000 et a été vendue 6500 Dhs.

    POUR LE PRIX APPROXIMATIF EN EUROS,DIVISER LE PRIX EN DIRHAMS(LA MONNAIE MAROCAINE) PAR 10.

    POUR VOIR LE CATALOGUE DE CETTE VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf

     

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    Mon après-midi au salon du livre de Casablanca (Maroc) 7

    medium_PCKLIMT.jpg Jean-Jacques LEVEQUE

    Poche Couleur n° 38 : Klimt,Kokoschka,Schiele.

    125 190 mm
    216 pages environ
    150 environ illustrations en couleurs
    Brochage cousue sous couverture souple imprimé en couleur et pellecullée mat
    ISBN : 2-86770-175-9
    18 €

     

    Dans l’effervescence culturelle « fin de siècle », Vienne se distingue par le caractère crépusculaire qu’elle donne à la production artistique. Avant la déflagration qu’illustre la guerre de 1914, c’est toute une société qui, le sachant, le prévoyant, voulant l’ignorer, court à sa perte. On a parlé d’une joyeuse apocalypse. Une lucidité désespérée, source d’une formidable inspiration qui gagne aussi bien la création musicale, littéraire, qu’artistique. Dans cette Vienne crépusculaire, la musique est révolutionnée par Alban Berg, Arnold Schönberg, Gustav Mahler ; la littérature par Stefan Zweig, Arthur Schnitzler, Hofmannsthal, Rainer Maria Rilke, Georg Trakl ; la peinture enfin par le trio magistral Klimt-Schiele-Kokoschka qui prend en charge un tout nouveau regard sur le monde et le corps, le chargeant de toute l’angoisse qui étreint la conscience collective. C’est ce regard global sur l’avancée vers le gouffre social de la Première Guerre mondiale qu’analyse cet ouvrage mettant l’accent sur l’évolution de la peinture à travers les œuvres de trois de ses plus significatifs représentants. Chacun prenant le relais de son prédécesseur, amorçant une avancée toujours plus hardie vers la modernité. Partie de la tradition avec Klimt, la peinture s’engage résolument dans l’aventure de la modernité avec Kokoschka, ce contemporain magnifique de Picasso, Matisse, Derain, Vlaminck, tous peintres avec lesquels il peut rivaliser. En ligne constante, enfin, de cette analyse d’un art qui fait le lien entre un siècle finissant et une aube ensanglantée s’inscrit l’influence persistante de Sigmund Freud.
    A partir de la découverte de la psychanalyse, on ne regarde plus la peinture comme avant.

     

    http://www.acr-edition.com/old/PAGES/PCKLIMT.htm

     

     

     

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    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc) 9

    medium_poetes-bourkis.jpg Sur le stand des Editions marocaines  « Aïni Bennaï »:   Les poètes de la plus haute tour de Ridha Bourkhis : De la pure magie verbale !
     
    Après son Manuel de stylistique, préfacé par son professeur de la Sorbonne, Georges Molinié, en décembre 2005 aux éditions Académia Bruylant à Louvain-la-Neuve, en Belgique, Ridha Bourkhis, dont nous avons déjà lu plusieurs autres livres, revient au début de cette année 2005 au devant de la scène éditoriale avec un nouvel ouvrage, co-édité cette fois en Tunisie et au Maroc par Gaou Mohamed Ali (Sfax) et Aïni Benna (Casablanca) intitulé “Les poètes de la plus haute tour”.

    L’auteur y réalise un véritable travail académique de nature rhétorico-stylistique sur le langage poétique de cinq poètes français du XIXème siècle, a savoir Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Charles Baudelaire, Alphonse de Lamartine et Victor Hugo.

    Dans ce livre, en stylisticien, l’auteur examine la part commune à ces cinq poètes qui est surtout leur attitude par rapport au langage dans lequel ils ont coulé leur pensée et leurs sentiments et qui n’a point été pour eux un banal moyen d’expression, mais l’objet même de l’expression, son lieu de prédilection et son but suprême.C ‘est un langage musical et incantatoire construit avec des moyens rhétoriques et poétiques riches et fortement travaillés qui lui apportent de la force, de la lumière et de l’éclat.

    Ridha Bourkhis s’intéresse ici précisément à ce que les stylisticiens et poétiques appellent “la poéticité”, qui est la faculté même du poème ou du texte littéraire en général d’être reçu comme tel. Il fouille dans les plis et replis des “illuminations” rimbaldiennes des “Poèmes saturniens” verlainiens, des “Fleurs du mal” baudélairiennes, des “Méditations poétiques” lamartiniennes et des “Rayons et les ombres ” hugoliens.


     

    Nadia Ayadi

     
    Source:http://www.realites.com.tn/index1.php?mag=1&cat=/7CULTURE&art=12156&a=detail1

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  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc)13

    Mon compte-rendu de la table ronde « La poésie au Maroc » animée  par Ghita El Khayat  avec Mohamed Hmoudane, Amina Benmansour (cf. note 9) , Brahim Allabi et Zaghloul Morsy (cf. aussi note du 15/02/2007, « Des nouvelles du Salon du livre).

     

     

     

    Mohamed Hmoudane

     

     

     

    Mohamed Hmoudane est né en 1968 à El Maâzize, village du Maroc. En 1989, il immigre en France. Commence alors « un parcours de combattant » doublé d'une « quête poétique » sans complaisance ni concessions qui l'a amené à publier plusieurs ouvrages où s'impose d'emblée une voix singulière et puissante.
    Parmi ses livres les plus récents, on peut citer Attentat (La Différence 2003), Incandescence (Al Manar, 2004) ou encore Blanche mécanique (La Différence, 2005).

    Source :http://www.ladifference.fr/fiches/auteurs/Hmoudane.html

     

     

     

    Extrait d’Attentat :

     

     

     

    Et je me tourne par un ciel lourd tonnant
    Criblé d’astres hiéroglyphes vers
    Mes morts tant songées toutes mes morts
    Enduites de feu ailées que rien n’arrime

     

    Quelle eût été déjà ma demeure ?

     

    De quelle lignée de traître
    D’égorgeurs d’hommes descendais-je ?
    Ah le « poignard damascène » incrusté de rubis
    La goutte de sang qui luit à la pointe
    Par les nuits de pleine lune

    Source :http://www.ladifference.fr/fiches/livres/attentat.html

     

     

     

    Extrait de Blanche mécanique :

     

     

     

    Comme des rafales
    et d’une fulgurance – étincelles
    chevauchant les pierres,
    pages incisées – j’opère
    à coup orbe à lames de verre
    aiguisées
    à vous les planter dans le gosier
    à vous couper le souffle
    Résonnent résonnent

    les gongs pharyngiens rien
    qu’à frôler les cordes fébriles
    je déclenche des musiques
    aux commandes de violons torrentiels
    je dissémine les notes
    jusque dans des contrées célestes
    j’égoutte le néant
    Je conjugue
    absence et survenance...

    Source :http://www.ladifference.fr/fiches/livres/blanchemecanique.htmlmedium_hmoudane.jpg

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  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Entretien : Le Salon du Livre de Casablanca s'érige en un espace de réflexion et de débat par excellence

    Le Salon international de l'Edition et du Livre (Siel), qui s'ouvre vendredi à Casablanca, s'érige aujourd'hui en un espace de réflexion et de débat par excellence autour des grandes questions d'actualité en matière de création et de diffusion littéraires et artistiques, a affirmé M. Abdelhamid Akkar, président de l'Union des Ecrivains du Maroc (UEM).

    Dans un entretien accordé à la MAP à l'occasion de la 13ème édition du salon (9-18 février), M. Akkar a qualifié de positif le bilan des dernières éditions du Salon, qui "adopte désormais une nouvelle approche en matière de gestion et s'en tient aux normes nationales et internationales dans le domaine de l'exposition et de l'édition ".

    Rappelant que cette manifestation a été marquée depuis 1998 par la participation de grands noms oeuvrant dans les domaines du roman, de la poésie et de la pensée, le président de l'UEM a salué le choix porté sur la Belgique (Wallonie-Bruxelles) comme invité d'honneur de cette édition, estimant qu'il s'agit là d'une opportunité pour promouvoir le dialogue constructif entre les cultures.

    Aux yeux de M. Akkar, la particularité de ce 13ème Salon réside dans la participation de "nouvelles générations d'intellectuels avec toute une nouvelle kyrielle de questions et de préoccupations".

    Evoquant la participation de l'UEM à cette manifestation, il a indiqué que l'union, qui a pris part aux préparatifs du Salon, entend tenir, entre autres, une conférence sur la thématique de l'édition, en partenariat avec le ministère de la Culture.

    Cette conférence, a-t-il dit, s'articulera autour des nouvelles tendances de la critique au Maroc avec la contribution d'un parterre d'écrivains et d'intellectuels parmi les plus marquants sur la scène culturelle nationale. Soucieuse d'instaurer des espaces où se côtoient intellectuels, écrivains et lecteurs, l'UEM veillera tout particulièrement à favoriser le débat sur des sujets d'actualité avec un gros plan cette année sur les problématiques de la création et de la traduction au Maroc.

    Parmi ces rencontres, M. Akkar a cité celle devant réunir Mohamed Berrada et un parterre d'écrivains et critiques pour débattre de diverses questions, la création et la traduction notamment.

    Des cérémonies de signature des nouvelles publications des membres de l'Union et d'autres écrivains, figurent également au programme de cette manifestation, a-t-il expliqué, précisant qu'il s'agit là d'un espace pour le dialogue entre les écrivains, les critiques et le public.

    Le Siel c'est aussi un marché pour la promotion du livre et la conclusion de nouveaux contrats de traduction et d'achat des droits entre les créateurs et les éditeurs, a-t-il dit, qualifiant ces actions de nouvelles opportunités pour une meilleure diffusion du livre dans les autres langues et cultures.

    Evoquant le livre classique, M. Akkar a indiqué qu'il est fortement concurrencé par les supports facilement accessibles tels le livre électronique et la photo. Cette concurrence reste, toutefois, positive, a-t-il dit, précisant qu'elle impose aux producteurs, aux créateurs et aux spécialistes de l'industrie du livre en général de revoir les moyens de distribution du livre classique.

    "Je ne pense pas que le livre électronique pourrait remplacer son prédécesseur et contemporain classique, a-t-il estimé, poursuivant que des défis seront certes imposés concernant la forme, la réalisation mais surtout le contenu".

    Le livre numérique, selon M. Akkar, tire son importance de la rapidité au niveau de la communication et de l'échange. Ce support jouit d'une liberté totale vis à vis des intermédiaires par lesquels passe le livre classique avant de parvenir au lecteur ".

    http://www.menara.ma/Infos/includes/detail.asp?article_id=4905&lmodule=divertissement

  • Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc)3.

    Mes découvertes sur le stand d’Actes Sud.  MAJNÛN - L’AMOUR POEME ED.SINDBAD, Actes Sud-PARIS 1984  
    Lilyan Fongang-Kesteloot

     

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    Ethiopiques n°46-47
    Revue trimestrielle de culture négro-africaine
    Nouvelle série 3ème et 4ème trimestre 1987-volume 4

    Auteur : Lilyan KESTELOOT Nous connaissons certains auteurs dont la vie ou la personnalité sont plus notoires que l’œuvre littérature parfois bien mince.
    Voici, (une fois n’est pas coutume) une œuvre riche dont on n’est même pas sûr que l’auteur ait existé ! Majnûn est-il seulement une légende ? Mais si belle qu’elle aurait supplanté l’être réel ? Ecoutons donc son traducteur A. Miquel :
    En Irak du VIIe siècle un jeune homme de la tribu des Banu Amir était célèbre par son élégance et sa séduction. Qays, c’était son nom, tomba cependant amoureux de Layla et ce fut réciproque.
    Mais il commit l’erreur de chanter leur amour en public. Les parents se fâchèrent car le mariage est une affaire qui se règle entre familles et il n’est pas de coutume que les jeunes aient leur mot à dire. Ils se plaignirent donc au calife de Damas et l’on interdit à Qays de voir Layla. Qays devint « Majnûn » c’est-à-dire le fou.
    Sa famille s’inquiéta et voulant « réparer » offrit cinquante chamelles avec une demande en mariage au père de Layla. Celui-ci jugeant sa fille déshonorée refusa. Le père de Majnûn l’emmène à la Mecque pour demander sa guérison. Ce dernier demande à Dieu le contraire. Et il devient cette fois tout à fait fou, rôdant autour du village, mangeant les restes comme un clochard.
    Layla se maria. Alors Majnûn s’enfonça dans le désert. On le découvrit un jour mort sur un rocher avec un dernier poème entre les mains.
    Le conte est trop beau pour qu’on le taise, ajoute Miquel, si bien que la légende est devenue biographie.
    Mais qui fut réellement l’auteur de ces poèmes, il semble qu’on ne le sait point. Par contre ce thème de l’amour impossible qui conduit à la folie existe dans d’autres coins du monde arabe. Ainsi le personnage de Djeha en Tunisie. Thème repris au féminin par un film peu connu, au Maroc, « Un autre ciel », où l’on voit une jeune fille poursuivre un inconnu aimé un soir, jusqu’à l’absurde, jusqu’au désert où elle restera, aliénée de son bon sens.
    Nous en connaissons des échos dans notre poésie médiévale ne fut-ce que par la « Folie Tristan » et certains textes de troubadours.
    Ce thème est inconnu par contre dans la littérature nègre, du moins à notre connaissance (M. Kane, Bassirou Dieng). On connaît l’amour qui peut conduire dans l’autre monde... C’est une légende boulou-fang (Cameroun) mais on en revient. On connaît le thème douloureux parfois de « l’absente » (Senghor). On connaît le style « amour courtois » avec Fatou Seydi dans la poésie peule (Alpha Sow).
    On connaît enfin le chant funèbre à la bien-aimée partie pour toujours : en wolof le poème Fatimata a ainsi porté sur les ondes la douleur inspirée d’un époux inconsolable. Au Sénégal encore les poèmes de Lamine Sall, de Marouba Fall...
    Mais la folie, l’amour asocial, radical... je n’en vois point. On meurt parfois à cause d’une femme (Samba Gueladio) mais on ne meurt pas d’amour pour une femme.
    Mais revenons à Majnûn ; histoire ou légende, au fond peu importe ; car ces poèmes ont été de toute façon écrits par quelqu’un de bien vivant, bien souffrant même s’il s’agit de souffrance imaginaire. (j’ai en effet connu un jeune français linguiste marié père d’un enfant mignon, qui avait ainsi écrit un splendide poème de 25 pages sur une fiancée morte et totalement imaginée. Le poème était bouleversant. Passionnant pour une psycho-critique !).
    Ces poèmes sont splendides et la performance du très savant arabisant André Miquel, professeur au collège de France, nous touche par cet effort et cette fidélité d’une traduction qui pousse le scrupule jusqu’à tenter de retrouver le rythme et la rime du vers tawîl. En français ce n’était pas évident, mais certes le souffle « passe » et cela du moins est acquis. Nous regretterons peut être l’absence du texte arabe en regard, qui aurait permis aux connaisseurs des deux langues d’en apprécier, d’en mesurer les écarts et les passages.
    Mais ne boudons point notre plaisir pour une fois qu’une poésie s’impose souveraine, même si elle nous vient du fond des âges et d’un poète mal identifié... mais après tout Shakespeare n’est-il pas dans le même cas ? - je cueille au hasard :
     Je ne veux voyager que si le chemin monte
    Et je n’aime l’éclair que s’il vient du Yemen
    Aimez une Layla et pour morts je vous compte
    Même si comme moi vous vivez de chagrin... p. 39

     

     

    Je les entends : « Tu n’as qu’à l’oublier ! »
    Et moi je dis : « Je ne veux ni ne puis,
    Car son amour à mon cœur est lié
    Comme le seau à la corde du puits... p. 40

      Passant par la maison, la maison de Layla
    Je baisse ce mur-ci, cet autre, et celui-là
    Est-ce d’aimer les murs que tu perds la raison ?
    Non pas les murs mon cœur ; les gens de la maison... p. 54
      Son amour je le crois m’abandonne à l’errance
    Dans un pays perdu, tout seul et dépouillé
    Pas un ami pour les dernières confidences
    Pour compagnie j’ai ma chamelle et son harnais... p. 62
      Nous étions à Minâ, au Khayf quelqu’un cria
    De mon âme avivant malgré lui les douleurs
    Ce cri c’était le nom de Layla sans Layla
    Et j’ai cru qu’un oiseau s’envolait de mon cœur... p. 66
      Je n’irai pas plus loin, Layla : vingt ans c’est trop.
    Je t’attendrai ici, pleurant sur ma misère.
    Ton amour de mon cœur malade est le bourreau,
    Mais contre l’ennemi, s’il est aimé, que faire ?
    Je vais où va Layla, et puis elle me laisse.
    Telle est la vie : on se rejoint, se désunit.
    J’ai, passée à mon cœur, je crois bien, une laisse :
    Layla me traîne ainsi partout, et je la suis.
    La nuit est mon séjour, mon chemin, et je tremble
    Comme le fou dont tout le corps se désassemble... p. 71
     

    J’espère vous avoir donné envie, envie seulement de lire Majnûn.

     

     source:http://www.refer.sn/ethiopiques/

     

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  • Catégories : Delacroix Eugène, Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc) 4.

    Dans les allées du Salon, j'ai rencontré 2 artistes (que je connais et que j'aime) qui ont aimé le Maroc:

    medium_delacroix.jpg

     

    Souvenirs du voyage au Maroc de Delacroix
    par Eugène Delacroix


    Gallimard
    Collection Art et artistes
    février 1999, 184 p., 22.87 euros

    ISBN : 2070754138

    Le récit par le peintre de son voyage au Maroc de 1832, rédigé bien des années après d'après ses souvenirs. Ce texte peut aussi être lu comme le témoignage d'un Européen sur le Maroc du Sultan Moulay Abd er-Rahman.

    Eugène Delacroix décrit d'abord sa traversée de la France, puis son arrivé au Maroc où il est fasciné par les costumes, les scènes de rue, les paysages...

    Ce texte n'a pas été publié de son vivant. Il a été retrouvé récemment par miracle : « Lors de la vente en 1997 organisée par les héritiers d'Achille Piron (le légataire universel de Delacroix), quelle ne fut pas la surprise des historiens de découvrir un manuscrit incomplet relatant le voyage au Maroc. Acquis par la Bibliothèque nationale, une publication de ce texte est aussitôt entreprise par les éditions Gallimard. Quelques jours avant la sortie en librairie de l'ouvrage, un collectionneur inconnu présente un important fragment de ce même manuscrit. Face à cette découverte inespérée, Gallimard décide de réimprimer immédiatement l'ouvrage complété du fragment manquant. Rédigé sans doute au début des années 1840, près de dix ans après son voyage (1832), ce texte de Delacroix est une suite de souvenirs recomposés, un ensemble d'impressions, de descriptions extrêmement précises et d'anecdotes diverses relativisées par dix années de peintures où les thèmes marocains abondent. » (extrait d'un article d'ExpoRevue, 1999).

    « Des travaux littéraires de l'artiste, on a retenu le Journal, oubliant trop souvent la correspondance et les articles publiés dans les journaux de l'époque. Aujourd'hui, cet admirable récit de voyage tiré de l'oubli révèle un Delacroix écrivain, digne du panthéon des romantiques. » (extrait d'un article d'Anne Muratori-Philip, Le Figaro).

    « Aussi bien qu'avec ses pinceaux le peintre excelle à traduire avec les mots les impressions reçues, la nature et l'architecture, les gens et les bêtes : "...comme une grande ombre le rocher bizarre de Gibraltar »", "Tanger et sa casba placée comme en vedette au dessus du port", "le burnous dont les bords rejettés par derrière dégagent les bras et descendent sur l'épaule en fesant les plis en tuyaux que nous admirons dans les statues ». Les descriptions de costumes ou de l'agencement intérieur des maisons alternent avec les observations plus personnelles, la dissipation de préjugés : "Au lieu de l'oripeau et du luxe si l'on veut dont notre imagination parait à l'avance une cohue de pachas, de spahis, de bimbaderi en costume de parade ou de théâtre, nous voyons devant nous trois ou quatre beaux vieillards à barbe blanche, couverts de la toge comme des sénateurs de Rome..." Ici, le récit fougueux d'un combat de chevaux fait venir à l'esprit certaine toile connue, tandis qu'ailleurs on s'amuse de la fine observation des femmes : "Quand il leur arrivait de rencontrer quelqu'un de nous dans une rue écartée et qu'elles étaient bien assurées de n'être point vues de quelque passant à barbe et à turban, elles écartaient très complaisamment quelques plis de ce linceul où s'ensevelissaient leurs charmes et se laissaient voir dans un appareil un peu plus humain. Prises en flagrant délit d'une licence aussi condamnable, elles n'eussent peut-être pas manqué de dire que des infidèles n'étaient pas des hommes." » (extrait d'un article d'Armelle Godeluck, Lire, 1999)

    Ce livre a été édité par Laure Beaumont-maillet, Barthélémy Jobert et Sophie Join-Lambert.

    Lorsque Delacroix arrive au Maroc en 1832, la magie des couleurs le séduit au point que plusieurs de ses œuvres en porteront à jamais l'empreinte. Cet ouvrage présente certaines toiles qu'il réalise à la suite de ce voyage, ainsi que de nombreux objets des arts décoratifs marocains des XVIIIe et XIXe siècles, mis en relation avec l'interprétation qu'en fait l'artiste ébloui par l'Orient. Situés dans la grande fresque de l'histoire, ces objets livrent leurs secrets au lecteur, qui imagine sans peine des artisans au savoir ancestral effectuer les gestes traditionnels pour ciseler le métal précieux des bijoux, appliquer les émaux aux tons si particuliers de la faïence de Fès, décorer avec raffinement cuirs, étoffes ou tapis. Véritable invitation à un chatoyant voyage, ce livre, richement illustré, fait partager la fascination d'un des plus grands peintres du XIXe siècle pour le Maroc.

    Dans BiblioMonde

    Delacroix, voyage au Maroc par Maurice Serullaz, Ariette Serullaz et Lee Jonson

    Couleurs Maroc. Delacroix et les arts décoratifs marocains des XVIIIe et XIXe siècles

    Tanger sur les pas de Delacroix

    Le Maroc a inspiré d’autres peintres

    Sur la Toile

    Le voyage en Afrique du Nord

    CF.MA CATEGORIE "DELACROIX"

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  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc) 6.

    Encore une découverte :

    Hamza Ben Driss Ottmani, heureux co-lauréat du prix du Maroc du livre (édition 2006) dans la catégorie ''création littéraire'' pour son récit ''le Fils du Soleil, l'odyssée d'Estevanico de Azemor'', a rencontré samedi ses lecteurs à la Foire internationale de Casablanca, qui abrite le Salon International de l'Edition et du Livre (Siel).
    ''Le Fils du Soleil, l'odyssée d'Estevanico de Azemor'' (Edition La Porte), à mi-chemin entre un roman historique et un roman de fiction, est un récit librement inspiré de la vie du premier immigré et explorateur marocain en Amérique, en l'occurrence Mustapha El Azemmouri, connu sous le nom Estevanico de Azemor.

    Il jette la lumière sur le fabuleux destin de cet originaire de la ville d'Azemmour qui débarque en Floride en 1528 avec une armée de conquérants espagnols comme simple serviteur d'un officier.

    Tout au long de huit années de tribulations, il parcourt l'Amérique du Nord de bout en bout. Tantôt asservi et humilié par les indiens, souvent adulé par d'autres qui voyaient en lui le demi-dieu, ''fils du soleil'', avant d'arriver, sain et sauf à Mexico en 1536 en compagnie de trois autres rescapés de ce qui reste de cette malencontreuse expédition qui s'embourba sur les côtes du golfe de Mexique.

    De l'ex-capitale aztèque, notre héros part à la tête d'une troupe de plusieurs centaines d'indiens en conquistador au service du vice-roi de Mexico, vers les territoires qui correspondent de nos jours à l'Arizona et au nouveau Mexique. Et c'est dans ces territoires que ce précurseur de l'immigration arabe en Amérique fait sa rencontre avec le destin.

    Sur son sentiment après cette consécration, l'auteur s'est déclaré très honoré par cette distinction qui le pousse aujourd'hui à persévérer dans le chemin de la création et de la recherche, formant le souhait dans une déclaration à la MAP de voir son livre traduit en Anglais puisqu'il évoque l'histoire de la découverte des Amériques et aussi en Arabe puisque le personnage central du récit n'est autre qu'un marocain et un arabe.

    Né à Essaouira, Hamza Ben Driss Ottmani est économiste et ingénieur de grandes écoles françaises. Il est l'auteur de divers ouvrages, notamment ''une cité sous les alizés'', ""Mogador, des origines à 1939'' (Editions la porte) et qui reçut en 1997 le prix René Caillié de la société de géographie humaine de Paris.

       

    http://www.eljadida.ma/actualite_news_el_jadida/hamza-ottmani-presente-son-recit--le-fils-du-soleil-l-odyssee-d-estevanico-de-azemor--a777.html

    BEAUCOUP D'AUTRES NOTES A VENIR

  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc) 5.

    Le Maroc qui inspire:

    medium_l_appel_du_maroc.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’appel du Maroc. Sous la direction de Michel Rondeau. La Martinière.

     

    C’est aussi une exposition à l’Institut du Monde Arabe en 1999 : http://www.imarabe.org/temp/expo/appel-maroc/index.html

    Le voyage au Maroc et ailleurs:Paul Bowles(que j'ai beaucoup lu à mon arrivée ici), Leurs mains sont bleues.

     

     

    Le Seuil
    Collection Points-Seuil
    Langue d'origine : anglais (États-Unis)
    1997, 301 p., 7.5 euros
    Première édition : 1963
    ISBN : 2020246368

     

    Recueil de nouvelles : récits de huit voyages effectués dans les années 1950-1960 dans le sud-marocain, en Turquie, à Ceylan, en Amérique latine...

     

    Les voyages seraient-ils une tentative de comprendre le monde en même temps qu'une quête de soi ? Pour Paul Bowles, qui épuisa la planète dans les années cinquante avant de s'installer définitivement à Tanger, il s'agissait aussi d'aller à la rencontre de la diversité des hommes et des cultures avant que l'Occident ne les ronge. De Ceylan à Tanger, en Turquie, dans les souks de la Corne d'Or, au cœur de l'absolu saharien, Paul Bowles a redigé ce Carnet de voyages comme un itinéraire géographique et littéraire, un ensemble de relevés fragmentaires baignés de lumière et de musique. On ne saurait trouver plus bel « état des lieux » de notre Terre.

     

    http://www.bibliomonde.com/pages/fiche-livre.php3?id_ouvrage=3698

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  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc)2.

    Rencontre avec les responsables d’une jeune maison d’édition française : LCD MEDIATION

     

    http://www.lcdmediation.com/

     

     Ils publient notamment Leïla Challabi qui est entre autres choses la dernière compagne de Romain Gary.

     

     

     

    CHELLABI (Leïla), Romain mon amour.

     

     

    Sur Romain Gary, cf. : http://www.romaingary.org
  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc)

    Excusez s'il vous plait, le caractère un peu décousu de ces notes(d'autres à venir) qui reprennent les notes (en y ajoutant quelques recherches à mon retour à la maison) que j'ai prises au gré de ma marche et de mes (re) découvertes dans les allées du salon (pas très pratique).

    Découvertes chez un bouquiniste de Rabat :

    -Jean Royère , Poèmes d’amour de Baudelaire. Le génie mystique. Albin Michel,1927.
    -Fernand Mazade, Anthologie des poètes français des origines à nos jours.
    -6000 ans d’art au Maroc de l’empire romain aux villes impériales.

    -Gaston Bachelard : La Terre et les rêveries du repos : essai sur les images de l'intimité.

    Les rêveries de l’intimité matérielle exposent comment l’imagination s’efforce de parvenir à l’intérieur des choses avec une large étude des grandes images du refuge.
    Dans l’intimité "querellée, le philosophe étudie les images qui, sous la surface paisible, évoquent la matière agitée L’"imagination de la qualité" introduit dans les objets la tonalisation du sujet imaginant. Ce sont les grandes images du refuge : la maison, le ventre, la grotte qui forment la matière des trois chapitres de la seconde partie.
    Abondant en pages savoureuses, en découvertes multiples, en aperçus ingénieux, ces cinq ouvrages forment une somme des fondements subconscients de la vie de l’esprit. Ils établissent le rôle décisif, exhumé par un véritable philosophe des profondeurs, des intuitions sensorielles spontanées dans toutes les activités intellectuelles et spirituelles. Non seulement ils ouvrent à la psychanalyse, loin de la spéculation abstraite et des classifications discutables, un ample et solide domaine, mais ils redonnent leur pleine valeur à l’activité littéraire et singulièrement poétique en tant que découverte du monde et du soi.


    PREMIERE PARTIE
    Chapitre I.- Les rêveries de l'intimité matérielle
    Chapitre II.- L'intimité querellée
    Chapitre III.- L'imagination de la qualité. Rythmanalyse et tonalisation

    DEUXIEME PARTIE
    Chapitre IV.- La maison natale et la maison onirique
    Chapitre V.- Le complexe de Jonas
    Chapitre VI.- La grotte
    Chapitre VII.- Le labyrinthe

    TROISIEME PARTIE
    Chapitre VIII.-Le serpent
    Chapitre IX.- La racine
    Chapitre X.- Le vin et la vigne des alchimistes


    http://www.jose-corti.fr/titreslesessais/terre-repos.html


    UN PHILOSOPHE ET UN LIVRE QUE J’AI LU PENDANT MON MEMOIRE DE MAITRISE.

  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Des nouvelles du salon du livre de Casablanca (Maroc)

    medium_zagoul.jpg

     « La poésie au Maroc » avec Zaghoul Morsy, Amina Benmansour(que j’ai vu et entendu, cf. café littéraire, notes du 20 décembre 2006), Brahim Allabi,

    , Ghita El Khayyat

     
    ISHMAEL OU L'EXIL
    MORSY ZAGHOUL  
    Est-ce seulement parce que Husseyn est arabe et que Sylvia est juive que leur amour est impossible ? Ou bien, dans ce Maroc du milieu des années soixante, agité par les émeutes qui soulèvent le pays après la disparition de l’emblématique Medhi Ben Barka, les féodalités omnipotentes et arrogantes, les mentalités rétrogrades, les illusions libératrices sur fond de guerre froide, de tragédie israélo-palestinienne... interdisent-elles tout avenir au couple ?
    Entre bien des approches et des interprétations possibles, ce livre magnifique est à la fois une odyssée intérieure, où se pose de façon quasi obsessionnelle la question du destin de l’arabité et celle de la vulnérabilité et de la survie du couple, et un voyage circulaire très précisément circonscrit dans le temps et l’espace, de Rabat à Casablanca en pleine lumière, et de Casablanca à Rabat dans la nuit.
    C’est aussi le passage irréversible du sacré au laïque, de l’aliénation infligée à toute tentative de libération que suggère le mythe Quetzalcoatl évoqué en filigrane.
     

    http://www.gallimardmontreal.com/gallim/site/livre.jsp?pEAN13=9782729114824&pRayonID=29&pPreviousPageID=9&pNOPRESERVECurrentPageNumber=13

     

    Brahim Allabi

    « Incandescence » est à lire en effet comme le lieu d’un feu, à la fois immémorial et spectral, sculpté dans les mots.

    Le poète - la figure du poète - y épouse d’emblée la figure mythique du phénix et s’élance, toutes ailes déployées, pour propager ce qui fait son essence : le feu. Tout doit dès lors s’embraser à son passage, à commencer par les mots eux-mêmes, devenus soudain braises crépitant. D’où la forte intonation " musicale " des vers, soutenus par un rythme haletant. Furtivité et fulgurance s’y conjuguent, ne laissant aucune place à la lenteur, comme s’il s’agissait de faire vite face à la mort toujours prompte à frapper

    http://www.bladi.net/8372-incandescence.html

     

    Ghita El Khayat

    Médecin psychiatre à Casablanca, Ghita El Khayat est née en 1944 à Rabat. Elle est aussi l’auteur de nombreux articles et livres sur la condition féminine dans le monde arabo-islamique. Son portait par le photographe Gérard Rondeau. Parmi ses œuvres  Le Monde arabe au féminin  (L’Harmattan, 1985) : L’ouvrage commence par des généralités, mais s’intéresse aussi à chacun des 21 pays arabes et évoque les particularismes régionaux.  Le Maghreb des femmes  (Ediff, 1992).  Le Somptueux Maroc des femmes  (Dédico, 1994) : Une recherche des traditions des plus fastueuses aux plus quotidiennes.  Une psychiatrie moderne pour le Maghreb  (L’Harmattan, 1994) : L’auteur évoque la situation au Maroc et dans les pays voisins.  Les Sept Jardins  (L'Harmattan, 1996) : roman.  Le Livre des prénoms  (Ediff, 1998).

    http://www.bibliomonde.com/pages/fiche-auteur.php3?id_auteur=61

    Latifa Bennari : « Pédophilie, une approche différente. La fin d’un silence »

    COMPTE-RENDU PLUS PERSONNEL A VENIR AVEC D'AUTRES RENCONTRES...

  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Des nouvelles du Festival du Livre de Casablanca (Maroc): ce que j’ai raté (et qui m’aurait sûrement intéressé).

    Le 9 février :

     

     

    14h30 : Conférence « La Belgique et le monde arabe. Voisins distants, partenaires nécessaires. »

     

     

    15h : Rencontre avec Zahia Rahmani autour de son ouvrage « France, récit d’une enfance. »

     

     

    Cf. un entretien avec cette auteure sur : http://www.zone-litteraire.com/entretiens.php?art_id=1156

     

     

     

    16h : Rencontre-débat : « Les femmes et l’action politique »

     

     

     

    Le 10 février :

     

     

     

    11h : Rencontre avec Antoine Sfeir autour de son dernier ouvrage « Vers l’Orient compliqué »

     

     

     

    Au départ de ce petit livre, une question toute simple : pourquoi les Américains sont-ils allés en Irak ? Ou plutôt : pour quelles vraies raisons – étant entendu que tous les motifs invoqués (armes de destruction massive, etc. ) apparaissent, depuis longtemps, bien caducs ? …Pour Antoine Sfeir, l’affaire est claire : les Américains ont déclenché cette guerre afin de briser les nations arabes et de hâter l’avènement d’une multitude de micro-états fondés sur des communautés (schiite, kurde, maronite, alaouite, chrétienne, sunnite ).

     

    On l’observe déjà avec la tripartition de fait de l’Irak ; on le constate également avec le Liban – et demain, la Syrie. Cette stratégie – affaiblir le monde arabe, l’émietter, face à la puissance israélienne – serait, d’après les théoriciens de Washington, la seule façon de sécuriser l’approvisionnement pétrolier des Etats-Unis.

     

    Mais, si tel est le constat, le chemin a été long pour y parvenir. D’où l’intérêt majeur de ce livre extraordinairement pédagogique : raconter (brièvement) la genèse séculaire des enjeux dans cette région cruciale. De la naissance d’Israël à celle du Parti Baas, de la pensée des « Néo-cons » à la stratégie anglaise, puis américaine, du nationalisme nasserien à l’Iran des mollahs, tout est ici résumé, éclairé, analysé – de telle sorte que le profane peut enfin comprendre ce qui se mijote dans cette partie du monde. Un ouvrage limpide et fort utile. Une démonstration qui s’adresse aux spécialistes aussi bien qu’au simple curieux qui ne comprend pas toujours ce qu’on lui raconte à la télévision ou dans les journaux. …

     

    Au départ de ce petit livre, une question toute simple : pourquoi les Américains sont-ils allés en Irak ? Ou plutôt : pour quelles vraies raisons – étant entendu que tous les motifs invoqués (armes de destruction massive, etc. ) apparaissent, depuis longtemps, bien caducs ? …Pour Antoine Sfeir, l’affaire est claire : les Américains ont déclenché cette guerre afin de briser les nations arabes et de hâter l’avènement d’une multitude de micro-états fondés sur des communautés (schiite, kurde, maronite, alaouite, chrétienne, sunnite ).

     

    On l’observe déjà avec la tripartition de fait de l’Irak ; on le constate également avec le Liban – et demain, la Syrie. Cette stratégie – affaiblir le monde arabe, l’émietter, face à la puissance israélienne – serait, d’après les théoriciens de Washington, la seule façon de sécuriser l’approvisionnement pétrolier des Etats-Unis.

     

    Mais, si tel est le constat, le chemin a été long pour y parvenir. D’où l’intérêt majeur de ce livre extraordinairement pédagogique : raconter (brièvement) la genèse séculaire des enjeux dans cette région cruciale. De la naissance d’Israël à celle du Parti Baas, de la pensée des « Néo-cons » à la stratégie anglaise, puis américaine, du nationalisme nasserien à l’Iran des mollahs, tout est ici résumé, éclairé, analysé – de telle sorte que le profane peut enfin comprendre ce qui se mijote dans cette partie du monde. Un ouvrage limpide et fort utile. Une démonstration qui s’adresse aux spécialistes aussi bien qu’au simple curieux qui ne comprend pas toujours ce qu’on lui raconte à la télévision ou dans les journaux. …

     

     

     

    http://www.amazon.fr/Am%C3%A9ricains-Arabes-Laffrontement-Nicole-Bacharan/dp/2020913097/ref=pd_sim_b_3/402-8594126-9570500

     

     

    Sûrement des débats passionnés avec cet homme qui intervient souvent à la télévision quand il est question de l’Orient.

     

     

    11h (dans une autre salle) : Rencontre avec Sylvain Estibal autour de son livre « Terre et ciel-Entretiens avec Jacques Monod » et « Le dernier vol de Lancaster »

     

     

    « Terre et ciel »

     

     

    Il est question de désert bien sûr, de ses cailloux, et de son infini. Mais aussi de poissons, de saint Paul, de l'Afrique, de Teilhard de Chardin, des Touaregs, de Hiroshima, de la chasse à courre, de Dieu, du Christ, de Mahomet et de Bouddha, de l'origine du monde, de l'homme, de la violence, de la science, d'Isaac de Ninive et saint François d'Assise, de la guerre et de l'avortement, du temps et de la mort... De cet entretien-fleuve qu'est Terre et ciel, on ressort comme suffoqué par une énorme coulée d'avalanche. Et pourtant, tout est mesuré, longuement mûri et réfléchi dans ces propos parfois abrupts d'un génial touche-à-tout, "anarchiste chrétien" plus "espérant" qu'"orthodoxiquement" croyant, mais pétri d'une culture religieuse aux confins du mysticisme. Pas à pas, c'est un véritable "honnête homme", l'un des tout derniers sans doute du millénaire, qui nous entraîne, vieillard aveugle de 94 ans, sur les chemins incertains de la connaissance. –Scarbo

     

     

     

    http://www.amazon.fr/Terre-ciel-Th%C3%A9odore-Monod/dp/2742720707

     

     

    15h : Rencontre avec Gisèle Halimi autour de son livre « La Kahina »

     

     

    Je pense que si elle a tenu le même type de propos qu’à l’Institut Français (cf. ma note du 10) avec un public avec beaucoup de français à ce salon du Livre avec un public avec beaucoup de marocains, les débats ont pu être passionnés.

     

     

    16h30 : Rencontre avec Jean-Christophe Rufin autour de son livre « Le parfum d’Adam »

     

     

    18h30 : Rencontre avec Bernard Werber autour de son livre « Le papillon des étoiles »

     

     

    Je ne suis pas fan…. Mais ce n’est pas tous les jours qu’on peut rencontrer un auteur de best-sellers…

     

     

    11 février :

     

     

    16h30 : Rencontre « Ecriture et air du temps » avec François Weyergans.

     

     

    17h30 (Au pavillon France) : Rencontre avec Véronique Beucler, autour de son livre « La Berlue »

     

     

    Si au hasard d'une vitrine de librairie vous découvriez le roman que vous venez d'écrire sous un nom qui n'est pas le vôtre, que penseriez-vous d'autre sinon que vous avez la berlue ? C'est la singulière aventure qui arrive à Perrine, romancière persévérante, après plusieurs refus. Ce n'est pourtant que le début d'une odyssée insolite, où l'auteur n'est pas forcément celui qu'on croit. Avec humour et fantaisie, Véronique Beucler signe un roman revigorant sur la création littéraire.

     

     

     

    http://www.amazon.fr/Berlue-V%C3%A9ronique-Beucler/dp/2226173307

     

     

    Véronique Beucler vit à Casablanca où elle enseigne la littérature au Lycée français après avoir vécu dans les îles Mallorca, Vanuatu, Madagascar, en Colombie, puis au Mexique.

     

     

    A venir : mon compte-rendu  sur la rencontre avec Frédéric Mitterrand et Abdallah Taïa autour de leur livre « Maroc, 1900-1960 : un certain regard. »

     

     

    12 février : Journée professionnelle avec une rencontre entre éditeurs français et marocains, une conférence sur « La diffusion du livre au Maroc : état des lieux et perspectives  » et sur « Les aides du Centre National du Livre  aux professionnels étrangers. »

  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Le salon du livre de Casablanca (Maroc):13 février : ce qui m’aurait sûrement intéressé

    Au pavillon France : Jean-Marie Villemot, présentation de son ouvrage « Les petits hommes d’Abidjan. »

     

     

    Venu à Abidjan en pleine guerre civile visiter une mourante, le père Brigand n'a pas perdu la foi en Dieu, mais sa légendaire foi en l'être humain est mise à mal. A peine arrivé, il se retrouve face à face avec un cadavre, celui de Modeste Lefort, un blanc assassiné de façon particulièrement macabre : il a été égorgé, on lui a tranché les lèvres, et on l'a coiffé d'un grotesque bonnet violet. Des détails étranges attirent l'attention du prêtre : la présence de fourmis et de talc sur le corps ainsi qu'une forte odeur d'encens dans la pièce. Pour le commissaire Innocent Blé, il s'agit d'un crime racial. Les faits semblent lui donner raison puisque le lendemain, la mort frappe de nouveau, et dans des circonstances similaires. Pourtant, le père Abel Brigand persiste à croire que les victimes n'ont pas été choisies au hasard. Plus exotique, plus sombre aussi que les précédentes enquêtes d'Abel Brigand, les petits hommes d'Abidjan est à la fois un magistral roman d'énigme et un portrait fouillé, terrible malgré l'humour, de la Côte d'Ivoire en perdition.

     

     

     

    http://www.amazon.fr/petits-hommes-dAbidjan-Jean-Marie-Villemot/dp/2743616008

     

     

    Rencontre avec Abdelhak Azzouzi autour de son livre « Autoritarisme et aléas de la transition démocratique dans les pays du Maghreb. »

     

     

    Les trois pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) illustrent diverses trajectoires de la démocratisation. L'objectif de cette étude est de comprendre la longévité des autoritarismes maghrébins alors que paradoxalement des politiques de "démocratisation" et de "libéralisation" ont été initiées et orientées dans les trois pays, tantôt de façon similaire, tantôt de façon contradictoire.

     

     

     

    http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=22624

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  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Salon du Livre de Casablanca (Maroc), le 11 février 18 h30 : Rencontre avec Frédéric Mitterrand et Abdallah Taïa autour de leur livre : « Maroc, 1900-1960 : un certain regard. »Mon compte-rendu.

    C’est un portfolio d’images du Maroc commentés par deux hommes de deux générations différentes unis pour regarder ensemble le Maroc.

    Frédéric Mitterrand vient pour la première fois au Maroc en 1957.Il a été commissaire général de la Saison tunisienne.

    En 2006, il a réalisé un film pour le cinquantenaire de l’indépendance du Maroc.

    Abdallah Taïa est un romancier marocain de 33 ans ayant fait toutes ses études au Maroc mais vivant en France depuis 7 ans. Son regard est assez décalé.

     

    Il y a 3 périodes dans le livre :

     

    1.La période du maréchal Lyautey

    2.L’éveil du Maroc vers 1930

    3.Le retour de Mohammed V vers 1956-57

      Frédéric Mitterrand s’exprime :

    C’est un travail collectif. 

    1.L’idée du livre est née à la table de l’ambassadeur. 110 000  photos du Maroc  de l’époque du Protectorat dormaient dans les archives du Ministère des Affaires étrangères. 180 photos ont été sélectionnées pour le livre.

    Le Maroc a un énorme patrimoine culturel mais peu de photos.

     

    2. Ces photos montrent le point de vue des français du Maroc mais le réalité marocaine s’impose tout de même.

    Il fallait trouver la bonne manière de présenter ces belles photos.

    Il n ‘était pas question d’adopter une présentation historique, ni une analyse politique ; plutôt présenter un discours apaisé, dédramatisé pour montrer ce qu’elles signifient vraiment.

    Le dialogue avec un vrai marocain d’aujourd’hui avec la mémoire de ses parents et de ses sentiments, d’une génération qui n’a pas connu cette période, a apporté une liberté de ton, la gaieté.

      Abdallah Taïa

    Il raconte sa rencontre avec Frédéric Mitterrand, placée immédiatement sous le signe de la connivence.

    Il avoue que pendant leur collaboration, avant chacune de leur rencontre, il passait sur la place de la Concorde (symbole pour lui de la France et près duquel habite  Frédéric Mitterrand) pour se préparer mentalement.

    Car, il a un sentiment d’infériorité liés aux peurs et tabous infligés pendant son enfance et adolescence.

    Il est un enfant du peuple.

    Ce complexe s’oppose à son désir d’affirmation.

     

    Questions du public.

     

    -Sur le choix de la période qui ne correspond à rien d’historique : justement pour ne pas s’enfermer dans la période du Protectorat : 1912-1956.

     

    -Sur la présence dans le livre de 2 photos d’hommes nus, choquantes pour le monsieur qui pose la question.

    (Un autre marocain précisera plus tard qu’il s’agit de mineurs qui prenaient leur douche ensemble.)

    Frédéric Mitterrand répond qu’on ne peut pas nier qu’il y a eu échange de sensualité entre français et marocains.

    D’ailleurs, la littérature et le cinéma (Pasolini) se sont largement emparés de ce thème.

    Ce ne sont que 2 photos sur 180…

    Ce sont 2 images du Maroc qu’on n’a pas l’habitude de voir.

    L’auteur de la question veut s’étendre sur le sujet mais toute l’assemblée proteste.

     

    -Abdallah Taïa dit que Frédéric Mitterrand n’a pas essayer de « faire le français » avec lui.

     

    - Ce qui a le plus ému Frédéric Mitterrand c’est de travailler avec Abdallah Taïa. C’est la force intrinsèque du Maroc qui les a réunis.

     

    -Un écrivain marocain explique  qu’il a voulu faire un livre sur le Maroc en 1985-86 mais qu’il a dû mal à trouver des photos.

     

    -Un marocain met en cause le regard d’Abdallah Taïa sur le Maroc et sa légitimité à en parler puisqu’il vit en France.

    Toute la salle proteste et l’intéressé répond que le Maroc est un beau pays  mais qu’il ne permet pas de s’exprimer en tant qu’individu.

    Je me sens à l’aise en sentant une fois de plus la tension entre 2 Maroc, l’islamique, le traditionnel et celui qui aspire à la modernité, la liberté d’expression…

       

    Cf. ma note du 20/12/2006 : entretien avec Abdallah Taïa

    En ce qui concerne Frédéric Mitterrand, je pense que vous le connaissez tous, sinon vous pouvez aller sur Wikipedia.

    Sur le livre : http://www.telquel-online.com/259/arts2_259.shtml
  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Un scoop: une secousse sismique à Casablanca(Maroc)!!!!

    Il y a une demi-heure à peu près, mon appartement s'est mis à trembler!!!!

    Je croyais que c'était un gros camion qui passait dans ma rue mais mon mari vient de me dire qu'il s'agissait d'une secousse simisque...

    Les gens étaient dans la rue et dans certains logements, des choses sont tombées...

  • Le printemps des poètes à l'Institut Français de Casablanca (Maroc)

    Une exposition de photos de poètes marocains contemporains, conçue et réalisée par Jean-Claude Lafite aura lieu à la médiathèque du 12 au 31 mars 2007. En regard de chaque portrait, figure le manuscrit d'un poème. Montée en juin 2006 par l'Institut Français de Kénitra pour saluer la sortie du livre du livre de Jean-Pierre Koffel, "Anthologie de la poésie marocaine" (Ed. Aïni Bennaï), cette exposition se nourrit de chaque lieu et s'enrichit à chaque étape de nouveaux poèmes. L'Institut Français de Casablanca se saisit ici de ce nouveau printemps des poètes pour faire découvrir de nouveaux auteurs. Pour poursuivre cette promenade poétique, un café littéraire rendra hommage aux grands poètes de la littérature francophone le jeudi 15 mars à 19h à la médiathèque. Si vous souhaitez vous associer à cette soirée pour lire ou chanter des poèmes, nous vous invitons à nous contacter dès maintenant au 022.77.98.75, au plus tard le 23 février. (Programme de l'IFC)

  • Catégories : Des évènements, La littérature, Le Maroc:vie et travail

    Café littéraire le 19 décembre à Casablanca

    J'ai oublié d'évoquer les (très importants) traducteurs (qu'on oublie trop souvent de citer) qui étaient présents.

    Notamment, Anissa Derrazi qui a traduit en arabe classique le "Théâtre de Koltès", un des dramaturges contemporains les plus joués dans le monde(cf.petit topo sur lui ci-dessous).

    Il y avait aussi les éditions Edisoft qui présentaient "La peinture dans le monde arabe" d'Anissa Derrazi, passionnant pour une amoureuse de la peinture.... qui vit au Maroc.

    J'ai bien sûr été particulièrement touchée par la blonde poétesse marocaine, Amina Benmansour qui a lu avec talent un de ses poèmes traitant de la la condition de femme.

    Le recueil porte en plus un joli titre: "L'écume des mots."

    Je crois que je vais l'acheter...

    Dans l'ensemble, une soirée agréable et intéressante, portée par l'amour des livres, des mots et de la vie.

     

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  • Catégories : Des évènements, La littérature, Le Maroc:vie et travail

    Café littéraire le 19 décembre à Casablanca

    Driss Ksikes, Ma bôite noire

    Comment des jeunes, mal intégrés comme moi, scandalisés par l'arrogance américaine comme moi, s'étaient-ils empressés de mettre le feu au centre du monde ? Qu'est-ce qui m'a permis d'être un passionné de la vie et eux des fanatiques de la mort ? Comment en est-on arrivé à aspirer à des paradis opposés ? Assailli par des interrogations sans issue, atterré par ces cadavres en masse qui s'entassaient, je me suis résolu à regarder le spectacle.

    Alors que les images du 11 septembre défilaient à la télévision, je compris que je devais mon salut, moi fils de musulmans, à ces êtres qui m'avaient donné du plaisir. Sans Zahra, j'aurais pu moi aussi suspendre mon bonheur à un paradis improbable. Sans Zina, je n'aurais jamais su qu'on pourrait se payer un paradis sur mesure, par la seule voie de l'amour. Et sans les femmes, finalement, j'aurais peut être été un vulgaire kamikaze, au corps déchiqueté”

    C'est en retrouvant sa “boîte noire” dans laquelle sont consignés des pans entiers de son passé que le narrateur saura concrétiser, entre rêves et réalité, son désir de toujours : écrire.

    Driss Ksikes est critique littéraire et dramaturge. Depuis octobre 2002, il est rédacteur en chef du magazine TelQuel au Maroc.


    http://www.yabiladi.com/livre/fiche-656.html

    Livre en vente sur Amazon (lien à gauche sur ce blog)

    Aux mêmes éditions, "Maroc, une nouvelle approche de la régionalisation (collectif, décembre 2006).

    C'est là que -bien que ce soit important pour le Maroc et intéressant- j'ai décroché: trop complexe pour une petite française résidente au Maroc.