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Des expositions - Page 34

  • Le patrimoine industriel dans l'œil de Brice Vanel, mon petit frère

    Adepte du noir et blanc, en argentique ou en numérique, Brice Vanel a saisi dans son objectif le patrimoine industriel aubois.
    Passionné d'histoire, cet autodidacte arpente depuis plus de quinze ans les anciennes usines troyennes et plus largement auboises. Des pans du passé auquel ce Troyen a décidé de s'intéresser, tout simplement parce que cette histoire est intrinsèquement liée à la sienne. « Mes parents et grands-parents ont travaillé dans certains de ces sites. C'est une façon de leur rendre hommage ainsi qu'à tous ces salariés, qui ont œuvré pendant des décennies pour faire de Troyes, la capitale de la bonneterie ». Car ces photos apparemment sans vie possèdent une histoire, une âme qui n'appartiennent qu'à elles.
    Brice Vanel décide il y a cinq ans de franchir le pas et de présenter son travail, confidentiel jusque-là. D'abord au salon de coiffure Edito, puis à la Maison de la presse, les Inattendus, l'Arrivage et enfin la médiathèque de l'agglomération troyenne. « C'est une fierté de pouvoir exposer dans ce lieu chargé d'Histoire et d'histoires. »
    Pas question de faire un historique de ces usines. Chacune des 28 photos est accompagnée d'un titre, de l'activité et de la ville de l'établissement. « C'est

    une façon de préserver les endroits. L'idée est de faire ressortir l'émotion, les joies, les peines des ouvriers et ouvrières qui y ont travaillé. Pour Troyes, ce passé est douloureux. Cela permet de faire le deuil. Mais je laisse les visiteurs faire leur propre interprétation des choses. »
    Son ambition est de faire tourner cette exposition dans le département ou la région mais comme dit Brice Vanel : « Chaque chose en son temps ».


    - « Regards sur le patrimoine » de Brice Vanel, jusqu'au 31 décembre 2010 à la médiathèque de l'agglomération troyenne. Entrée libre.

    http://www.liberation-champagne.fr/index.php/cms/13/article/483030/Le_patrimoine_industriel_dans_l__il_de_Brice_Vanel

  • Catégories : Des expositions

    Le monde rêvé de Miró

    Mots clés : , ,

    Par Véronique Prat
    04/03/2011 | Mise à jour : 17:52
    Quand il peint «Deux femmes» en 1935, Miró redoute l'horreur de la guerre d'Espagne. La violence des couleurs, la distorsion des formes présentes dans les toiles de cette époque sont comme une prophétie. (AKG-Images)
    Quand il peint «Deux femmes» en 1935, Miró redoute l'horreur de la guerre d'Espagne. La violence des couleurs, la distorsion des formes présentes dans les toiles de cette époque sont comme une prophétie. (AKG-Images)

    En l'accusant d'avoir fait retomber la peinture en enfance, on croyait avoir tout dit. La prochaine exposition du musée Maillol préfère présenter Miró dans ses plus beaux atours, et son oeuvre pour ce qu'elle est vraiment : une promenade entre songe et veille.

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  • Catégories : Des expositions

    Enfance impériale

    Le roi de Rome, fils de Napoléon 

    Musée du château de Fontainebleau (Fontainebleau )

    28/02/2011 > 23/05/2011
    S’appuyant à la fois sur le prestigieux passé napoléonien et sur la présence d’une collection unique, l’exposition Enfance impériale, le Roi de Rome, fils de Napoléon met en lumière les premières années du futur et éphémère Napoléon II (du 4 au 6 avril 1814 et du 22 juin au 7 juillet 1815), l’Aiglon popularisé par Edmond Rostand. Elle s’inscrit dans le cadre du 200e anniversaire de la naissance du prince impérial, Napoléon Charles François Joseph Charles Bonaparte (20 mars 1811 – 22 juillet 1832) et fait suite à Noces impériales, le mariage de Napoléon et Marie-Louise, exposition programmée en 2010.

    Héritier de l’Empire français, l’enfant tant attendu est titré Roi de Rome dès sa naissance. Ce titre rappelle au Pape que Rome, certes deuxième ville de l’Empire, n’est que le chef-lieu de l’un des 130 départements français. Napoléon, qui vient d’épouser la petite-nièce de Marie-Antoinette, s’inscrit de nouveau dans la filiation de l’Ancien Régime, en recréant pour son héritier une «Maison des enfants de France» sur le modèle d’alors.

    Grâce aux œuvres sélectionnées et à la force d’évocation des souvenirs (l’exceptionnel mobilier d’apparat, l’important trousseau constitué de linge de berceau, de linge de toilette, d’habits, de souliers, les tout premiers jouets d’éducation du Roi de Rome…) l’enfance d’un prince héritier au début du XIXe siècle renaît. Par delà les premières années de ce prince d’une dynastie nouvelle, c’est l’enfance de cette époque qui est évoquée. La diffusion de l’image du Roi de Rome – en particulier à l’occasion du baptême – fait l’objet d’un soin particulier que met en valeur la dernière partie de l’exposition.

  • Catégories : Des expositions

    La merveilleuse Renaissance de Jan Gossaert

    Mots clés : , ,


    02/03/2011 | Mise à jour : 18:32 

    À Londres, la National Gallery met en lumière cet artiste méconnu, pourtant à la charnière de l'art italien et de l'art flamand.

    (Envoyé spécial à Londres)

     

    Une jeune princesse. (National Gallery, London )
    Une jeune princesse. (National Gallery, London )

     

    Le marchand travaille à son bureau. Autour, des notes sont épinglées en liasses. On remarque également, tout près de ses mains richement baguées, outre un plumier, un pot d'encre, un stylet à décacheter et de la cire, un trébuchet pour les pesées d'or ou de pierres rares. Les temps sont à la précision, à la rigueur et à la libre entreprise. Nous nous trouvons en 1530, du côté d'Anvers, une cité qui rayonne déjà loin au-delà des berges de l'Escaut. La première bourse des valeurs (au sens moderne) s'y crée tandis que Jan Gossaert dresse méticuleusement ce portrait d'anonyme nous toisant avec un air d'aristocrate, qu'il n'est pourtant pas.

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  • Catégories : Des expositions, Le paysage

    Nature et Idéal : le paysage à Rome, 1600-1650

    Nature et Idéal
    Grand Palais, Galeries Nationales, du 9 mars 2011 au 6 juin 2011 jeu-concours prochainement

    L' exposition est organisée par la Rmn-Grand Palais, le musée du Louvre et le Museo Nacional del Prado. Elle sera présentée au Museo National del Prado du 28 juin au 25 septembre 2011.

    C’est à Rome, dans la première moitié du XVIIe siècle, que débute véritablement l’histoire de la peinture de paysage. Auparavant, la représentation de la nature n’existait pas en tant que genre autonome dans la peinture européenne et c’est dans la capitale de la chrétienté que va naître et se développer cette nouvelle catégorie picturale, appelée à connaître un essor considérable. Rome était depuis l’antiquité une destination convoitée par les artistes désireux d’y compléter leur formation mais à la fin du XVIe siècle, divers facteurs vont permettre l’éclosion de ce genre profane : la présence simultanée de peintres parfois spécialisés venus de multiples foyers artistiques, en particulier les Flandres ; l’attrait de la Ville éternelle, renouvelé par les transformations récentes de son paysage urbain ; un goût croissant pour le dessin sur le motif et son réemploi dans l’œuvre peinte en atelier ; la circulation des images favorisée par l’estampe, et l’intérêt nouveau des théoriciens ; l’existence de grandes collections de peintures des maîtres de la Renaissance ; enfin, l’immense succès commercial du paysage peint auprès des amateurs, en particulier ceux de l’aristocratie et des familles pontificales.

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  • Catégories : Des expositions

    Au British Museum, le grand voyage des momies

     

    Mots clés : , ,

    Par Eric Bietry-Rivierre
    14/02/2011 | Mise à jour : 14:07
    Le Jugement des morts en présence d'Osiris, de Thèbes, en Égypte, 19e dynastie, vers 1275 avant J.-C. (The Trustees of the British Museum)
    Le Jugement des morts en présence d'Osiris, de Thèbes, en Égypte, 19e dynastie, vers 1275 avant J.-C. (The Trustees of the British Museum)

    L'institution déroule les plus beaux papyrus, décrivant le cheminement des morts à travers le royaume d'Osiris jusqu'à la félicité éternelle. 

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  • Catégories : Des expositions

    Le secret des nus selon Cranach

    Par Eric Bietry-Rivierre
    07/02/2011 | Mise à jour : 11:40 Réagir

    Présentée au Musée du Luxembourg, la rétrospective de ce maître allemand de la Renaissance montre beaucoup plus qu'un artiste sensuel. 

     

    Lucrèce, Lucas Cranach L'Ancien,1510-1513. (Friedrich Kisters © Collection privée)
    Lucrèce, Lucas Cranach L'Ancien,1510-1513. (Friedrich Kisters © Collection privée)

     

    Obsédé, Cranach? On pourrait le croire. L'affiche de la belle rétrospective au Musée du Luxembourg qui s'ouvre mercredi a été choisie pour émoustiller le public. On y voit en plan resserré une jeune fille aux yeux de ­vierge. Elle arbore des seins en pomme qu'Adam croquerait volontiers. Au-dessus flottent une quintessence de voile et de riches bijoux. Sex in the City? Ce maître allemand de la Renaissance aggrave son cas lorsqu'on dresse les comptes. Sur un demi-siècle d'activité, ses nus abondent. En 1509, il est le premier au nord des Alpes à révéler l'intimité d'une déesse païenne. Signées de ses armoiries - un serpent couronné aux ailes de chauve-souris portant un rubis dans la gueule - suivent 39 autres Vénus, 35 Ève, autant de Lucrèce, trois fois les Trois Grâces (dont celle qu'a acquise le Louvre récemment par souscription publique), 12 nymphes au repos, autant d'Héra, d'Athéna, d'Aphrodite, et 19 Judith. Le fait que cent madones lui soient également attribuées ne suffit pas à l'absoudre. Ce pourrait être le signe d'un hypocrite. Cranach n'a-t-il pas par ailleurs honoré nombre de commandes des grands catholiques alors que Luther comptait parmi ses amis? Qui donc en somme fut ce fier barbu au visage carré qui nous toise à la manière de Titien dans un splendide autoportrait prêté par un collectionneur privé allemand?

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  • Catégories : Des expositions, L'art

    Manet, inventeur du Moderne

    [Arts - Peinture & Arts graphiques]
    Lieu : Musée d'Orsay - Paris

    Dates : du 5 Avril 2011 au 3 Juillet 2011

    Sans être une rétrospective de plus, cette exposition entend situer le peintre Edouard Manet dans son temps, entre l'héritage réaffirmé du romantisme, l'impact de ses contemporains et le flux médiatique de son époque. Comment ? En parcourant successivement les liens qu'il a résolument noués ou dénoués avec la sphère publique et politique, l'enseignement de Thomas Couture, l'impulsion de Baudelaire, la réforme de l'art religieux, l'imaginaire érotique, l'art du fragment (é), le rapport à la peinture féminine, la tentation mondaine, son impressionnisme décalé, sa complicité avec le Mallarmé le plus noir.

    http://www.evene.fr/culture/agenda/manet-inventeur-du-moderne-30872.php

  • Catégories : Des expositions

    L'Antiquité rêvée

    Visiter un musée au pas de course, ou d'un regard distrait, c'est sauter, quand on aborde l'art du XVIIIe siècle, du rococo au style du Premier Empire. Soit passer des scènes galantes de Boucher aux austères tragédies de David, archétype de la peinture néoclassique. Or l'exposition du musée du Louvre raconte ce qu'il y a entre les deux (Boucher et David ouvrent et ferment le parcours), ou comment s'est opéré le passage du style « rocaille » au goût pour l'antique. Durant le siècle des Lumières, artistes, architectes, érudits se tournent en effet vers les civilisations grecques et romaines pour y trouver une modernité que les cours européennes semblent ignorer. Un noble anglais choisit de se faire immortaliser en empereur romain (buste du comte de Nottingham, 1723), des ébénistes abandonnent guirlandes et fleurs pour des décors de temples anciens (console italienne, 1769). Les peintres exaltent la grandeur exhumée des sites de fouilles (Piranèse...).

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  • Catégories : Des expositions, L'art, La poésie

    Miró. Les couleurs de la poésie

    Les peintures colorées sont au premier plan dans l’exposition. Des travaux sur papier, des céramiques et des sculptures viennent se joindre aux tableaux. Le commissariat de l’exposition a été confié à Jean-Louis Prat, lui qui déjà du vivant de Miró avait monté certaines de ses expositions, et avec lequel il était lié d’amitié. Jean-Louis Prat a dirigé pendant plus de 30 ans la célèbre Fondation Maeght à St. Paul de Vence, dans le sud de la France. Il est mondialement reconnu en tant qu’expert en sculpture. Jean-Louis Prat avait déjà assuré le commissariat de l’exposition "Les sculptures des peintres" en 2008 ainsi que celui de la grande exposition dédiée à Marc Chagall, qui avait attiré plus de 190 000 amateurs d’art au musée.

    "Miró ne peignait ni de manière abstraite, ni de façon figurative, il employait un langage poétique dans ses peintures", déclare Jean-Louis Prat. Certains des contemporains de l’artiste avaient banni la couleur de leur peinture ; pour lui au contraire, la couleur a toujours revêtu une signification essentielle. Le rouge, le vert, le jaune et le bleu dominent de fait dans les tableaux visibles dans l’exposition, des tableaux qui rayonnent, baignés dans la lumière naturelle du bâtiment conçu par Richard Meier. Miró était admiratif face à la nature, aux objets du quotidien, et leur beauté le fascinait et l’inspirait. La liberté, l’humour, la légèreté mais aussi les ruptures esthétiques marquent l’oeuvre de l’artiste, né à Barcelone en 1893. Peintre, dessinateur et sculpteur, Miró s’est constamment efforcé de ne pas se figer dans l’immobilité ni de vivre dans l’ombre du passé.

    L’exposition donne également à voir les rares petits formats des jeunes années de création de Miró. Ces oeuvres permettent de mesurer l’évolution de son art, partant d’une représentation figurative pour arriver à des motifs picturaux symboliques et à des signes récurrents bien spécifiques. Ces signes mystérieux et les taches posées sur le canevas, qui évoquent une partition musicale comme tirée d’un univers onirique, sont typiques des peintures de Miró. On les retrouve d’ailleurs dans ses céramiques et sur ses sculptures, qui sont montrées en regard de ses tableaux.

    L’exposition du Musée Frieder Burda met en avant les moments charnières de la création de Miró. L’artiste affirmait à ce propos : "Les gens comprendront progressivement mieux que j’ai ouvert les portes menant à un autre futur, un futur dépourvu d’enseignements erronés et de fanatisme".

    Enfin, des textes explicatifs et des photographies historiques permettent aux visiteurs de se représenter la vie et l’influence de Miró. L’exposition s’accompagnée d’un catalogue : Miró. Les couleurs de la poésie, edité par Jean-Louis Prat et la Fondation Frieder Burda, Hatje Cantz Verlag, Ostfildern 2010, 224 pages, 24,80 €.

     

    http://www.moreeuw.com/histoire-art/exposition-miro-baden.htm

  • Catégories : Des expositions

    L'histoire de l'Académie française par ses lettres

    Une centaine de documents rarissimes et émouvants raconte l’histoire de l’Académie française, au fil des lettres. La collection de Philippe de Flers, commencée par ses ancêtres en 1824, est en partie présentée pour la première fois au regard du public, boulevard Saint-Germain à Paris. Découvrez dans cette émission, le choix du Musée des lettres et manuscrits parmi les lettres de quelque 700 immortels pour l’exposition L’Académie française au fil des lettres de 1635 à nos jours, des lettres que vous pouvez retrouver dans le bel ouvrage éponyme publié chez Gallimard en 2010.

    http://www.canalacademie.com/ida6173-L-histoire-de-l-Academie-francaise,6173.html

    L’Académie française au fil des lettres de 1635 à nos jours est à la fois, une exposition et un livre : un événement à la mesure de l’histoire de la « Dame en vert ». Livre et exposition mettent ainsi en valeur une partie seulement, de la collection unique des Marquis de Flers qui compte au total de plus de 7 mille lettres, manuscrits et documents. Philippe de Flers n’a pas connu son grand-père Robert de Flers, l’auteur de L’Habit vert (1913), membre de l’Académie française mais il a continué comme ses ancêtres à développer cette collection qu’il (...)
  • Catégories : Des expositions

    Exposition Irène Némirovsky: le conflit d’identités en images

    Irène Némirovsky lisant Les Nouvelles littéraires, par Albert Harlingue (1930).  Photo: Harlingue

    Jusqu'au 8 mars 2011, le Mémorial de la Shoah à Paris propose une exposition consacrée à Irène Némirovsky. A travers de nombreuses archives originales, l'exposition permet d’appréhender l’œuvre et la personnalité complexe de l'auteur de "Suite française". 

    http://www.liberation.fr/culture/11011081-exposition-irene-nemirovsky-il-me-semble-parfois-que-je-suis-etrangere

    Cf aussi:

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/12/01/l-etrange-destin-d-irene-nemirovsky_1447410_3246.html

  • Catégories : Des expositions

    Romain Gary, des "Racines du ciel" à "La Vie devant soi"

    Musée des Lettres et Manuscrits - Paris VIIe

    Du 3 décembre 2010 au 20 février 2011.
    Du mar au dim de 10h à 19h. noct le jeu jusqu'à 21h30.

    01 42 22 48 48

     Musée 

    Trente ans après sa mort, cette exposition fait revivre Romain Gary, le seul écrivain couronné par deux Prix Goncourt, à travers 160 pièces, dont un premier roman totalement inédit, divers manuscrits, lettres autographes, articles de presse et photographies, qui tirent le portrait d'un homme torturé et multiple, mystificateur sublime, héros, diplomate, écrivain, cinéaste, grand reporter, grand séducteur.

    http://scope.lefigaro.fr/arts-expositions/exposition/musee/e-e566928--romain-gary-des-racines-du-ciel-a-la-vie-devant-soi/static/

  • Catégories : Des expositions

    Romain Gary, des "Racines du ciel" à "La Vie devant soi"

    Musée des Lettres et Manuscrits - Paris VIIe

    Du 3 décembre 2010 au 20 février 2011.
    Du mar au dim de 10h à 19h. noct le jeu jusqu'à 21h30.

    01 42 22 48 48

     Musée 

    Trente ans après sa mort, cette exposition fait revivre Romain Gary, le seul écrivain couronné par deux Prix Goncourt, à travers 160 pièces, dont un premier roman totalement inédit, divers manuscrits, lettres autographes, articles de presse et photographies, qui tirent le portrait d'un homme torturé et multiple, mystificateur sublime, héros, diplomate, écrivain, cinéaste, grand reporter, grand séducteur.

    http://scope.lefigaro.fr/arts-expositions/exposition/musee/e-e566928--romain-gary-des-racines-du-ciel-a-la-vie-devant-soi/static/

  • Catégories : Des expositions

    Henry Moore au musée Rodin

    1290081488.jpgLe musée Rodin à Paris présente plus de 150 pièces et une cinquantaine de dessins qui retracent la longue carrière de l'artiste britannique (1898-1986). Jusqu'au 27 février.

    Par DOMINIQUE POIRET

    Moore dans son atelier du «haut» à Perry Green, 1952. (Photo: Roger Wood)

    >> Lire l'article
    Henry Moore s’invite chez Rodin

  • Catégories : Des expositions

    Une exposition à Londres explore les paradis artificiels

    LONDRES — Quoi de commun entre Baudelaire, Henri Michaux, Freud et les indiens du Vénézuela? Tous ont pris des drogues, pour le plaisir ou l'expérimentation, tant leur usage fait partie de la culture humaine, rappelle une exposition de la Wellcome Collection à Londres.

    Pas de jugement moral dans ce parcours à travers les usages et les substances, mais une grande curiosité pour toutes les drogues, sans tabou. Le terme n'englobe-t-il pas aussi bien le cannnabis, l'opium, les feuille de coca et les champignons hallucinogènes que nos drogues habituelles, café, thé, alcool ...

    Dans une expérience étonnante conduite par la Nasa sur des araignées pour tenter d'évaluer l'impact de diverses substances, on constate curieusement que la toile d'araignée la plus perturbée a été faite sous caféine et non sous cannabis.

    De très nombreux dessins, textes et oeuvres d'art réalisés sous l'empire de drogues montrent que de tout temps, l'homme a tenté de communiquer son expérience. Henri Michaux et ses "dessins mescaliniens" aux formes alambiquées, Charcot dessinant sous l'influence du hachish ou Baudelaire décrivant ses expériences dans "Les paradis artificiels" témoignent de ces tentatives. Ce dernier constatait d'ailleurs que si le hachish et l'opium aiguisaient les sens, ils plongeaient aussi dans une léthargie peu propice à la production poétique...

    Sans concession, l'exposition montre aussi bien les dégats de l'opium ou de la morphine chez les drogués que les rituels indiens festifs.

    Si dans telle culture, la drogue prise collectivement est parfaitement tolérée, telle autre la considère comme un problème de santé publique.

    Même si ce ne fut pas toujours le cas: des publicités rappellent qu'au début du 20e siècle, on soignait la toux des enfants au sirop à l'héroine, et l'asthme avec des "cigarettes indiennes" au cannabis.

    "Ce n'est que dans les années 1920 qu'on a commencé à limiter l'usage de ces médicaments et en 1951 qu'ils ont été interdits", indique Caroline Fisher, conservatrice. "C'est stupéfiant de penser que nos parents pouvaient acheter tout celà librement en pharmacie".

    Exposition "High Society", Wellcome Collection, 11 novembre-27 février, accès libre.